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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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30 avril 2016

Evangile, Saint et Homélie du samedi 30 Avril 2016

Jésus disait à ses disciples : «Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi»

Le samedi 30 avril 2016 (5e semaine de Pâques)


L'Église fête : En Afrique du Nord : solennité de Notre Dame d'Afrique - lectures propres
Saint(s) du jour : St Joseph-Benoît Cottolengo, prêtre et fond. (1786-1842), St Pie V, pape o.p. (225e) de 1556 à 1572

 

Livre des Actes des Apôtres 16,1-10.

En ces jours-là, Paul, qui avait quitté Antioche avec Silas, arriva ensuite à Derbé, puis à Lystres. Il y avait là un disciple nommé Timothée ; sa mère était une Juive devenue croyante, mais son père était Grec. À Lystres et à Iconium, les frères lui rendaient un bon témoignage. Paul désirait l’emmener ; il le prit avec lui et le fit circoncire à cause des Juifs de la région, car ils savaient tous que son père était Grec. Dans les villes où Paul et ses compagnons passaient, ils transmettaient les décisions prises par les Apôtres et les Anciens de Jérusalem, pour qu’elles entrent en vigueur. Les Églises s’affermissaient dans la foi et le nombre de leurs membres augmentait chaque jour. Paul et ses compagnons traversèrent la Phrygie et le pays des Galates, car le Saint-Esprit les avait empêchés de dire la Parole dans la province d’Asie. Arrivés en Mysie, ils essayèrent d’atteindre la Bithynie, mais l’Esprit de Jésus s’y opposa. Ils longèrent alors la Mysie et descendirent jusqu’à Troas. Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. » À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, car nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.


Psaume 100(99),1-2.3.5.

Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !

Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.

Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d'âge en âge.



Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,18-21.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre. Les gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Homélie ou Commentaire du jour :

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Homélie lors de la commémoration œcuménique des témoins de la foi du 20ème siècle, 7/5/00 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

« Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu'il en a eu d'abord contre moi »

 

       « Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle » (Jn 12,25). Il s'agit là d'une vérité que le monde contemporain refuse souvent et méprise, car il fait de l'amour de soi le critère suprême de l'existence. Mais les témoins de la foi [du vingtième siècle] n'ont considéré ni leur propre avantage, ni leur bien-être, ni même leur survie comme des valeurs supérieures à la fidélité à l'Évangile. Malgré leur faiblesse, ils ont opposé une résistance vigoureuse au mal. Dans leur fragilité a resplendi la force de la foi et de la grâce du Seigneur.

      L'héritage précieux que ces témoins courageux nous ont laissé est un patrimoine commun à toutes les Églises et à toutes les Communautés ecclésiales... L'œcuménisme le plus convaincant est celui des martyrs et des témoins de la foi ; il indique aux chrétiens du vingt et unième siècle la voie de l'unité. C'est l'héritage de la croix vécu à la lumière de Pâques, héritage qui enrichit et soutient les chrétiens à mesure qu'ils avancent dans le nouveau millénaire...

      Dans le siècle et dans le millénaire qui s'avance, puisse la mémoire de ces frères et de ces sœurs rester vivante ! Mieux encore, puisse-t-elle grandir ! Qu'elle soit transmise de génération en génération, afin d'être semence féconde d'un profond renouveau chrétien ! Qu'elle soit gardée comme un trésor d'une insigne valeur pour les chrétiens du nouveau millénaire et qu'elle soit levain pour parvenir à la pleine communion de tous les disciples du Christ ! ... Je prie le Seigneur pour que la nuée de témoins qui nous entourent (He 12,1) nous aide, nous tous croyants, à exprimer notre amour pour le Christ avec un courage égal au leur ; par celui qui demeure vivant dans son Église, aujourd'hui comme hier, demain et toujours !



Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne)

«Les gens vous traiteront ainsi à cause de moi, parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé»

Aujourd'hui, l'Évangile oppose les fidèles du Christ au monde. Le monde représente tout ce qui est péché dans notre vie. Une des particularités du chrétien est sa lutte constante contre le mal et le péché qui est à l'intérieur de chaque homme et dans le monde. C'est pour cela que Jésus est lumière, lumière qui illumine les ténèbres du monde. Karol Wojtyla nous dit que «la lumière puisse nous rendre forts et capables d'accepter et d'aimer la vérité entière du Christ, plus le monde la contredit plus il faut l'aimer».

Ni le chrétien, ni l'Eglise ne peuvent suivre les tendances ou les critères du monde. Le seul et unique critère pour nous doit être le Christ. Ce n'est pas Jésus qui doit s'adapter au monde dans lequel nous vivons, c'est nous qui devons tourner nos vies vers Jésus. «Le Christ est le même hier, aujourd'hui et toujours». Ces paroles devraient nous amener à la réflexion. Quand notre société sécularisée réclame des changements ou libertés aux chrétiens et à l'Église, elle nous demande tout simplement de nous détourner de Dieu. Le chrétien doit rester fidèle au Christ et à son message. Saint Irénée nous dit: «Dieu n'a besoin de rien, mais l'homme a besoin de rester en communion avec Dieu. Et la gloire de l'homme réside dans sa persévérance et dans sa fidélité au service de Dieu».

Cette fidélité peut entraîner la persécution: «Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi» (Jn 15,20). Nous ne devons pas craindre la persécution mais au contraire ce que nous devons craindre c'est de ne pas faire la volonté de Dieu. Soyons courageux et proclamons sans crainte le Christ ressuscité, lumière et joie des chrétiens! Laissons l'Esprit Saint nous transformer et nous rendre capables de le proclamer partout dans le monde!

Voici un autre commentaire tiré de http://larevuereformee.net

Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous (…). Parce que vous n’êtes pas du monde et que je vous ai choisis du milieu du monde, c’est à cause de cela que le monde vous hait. (Jn 15:18-19)

 

Dans son dernier entretien avec ses disciples, la nuit qui précède sa mort, Jésus suit un plan rigoureux. En lavant les pieds de ses disciples, Jésus leur révèle que l’humiliation du Messie est la cause effective de notre purification et de notre salut. Sa mort sur la croix met le comble à sa gloire et à la gloire du Père. La glorification du Christ implique la séparation d’avec ses disciples, la disparition de sa présence visible. Mais cette séparation inaugure le chemin que les disciples doivent suivre désormais: un chemin d’amour, à l’image de celui que le Christ a lui-même parcouru: « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » (Jn 13:34-35) Jésus fixe le but de notre vie humaine: l’union avec Dieu dans la maison du Père et il en précise le chemin: « JE SUIS le chemin, la vérité et la vie: nul ne vient au Père que par moi. » (Jn 14:4) Il faut croire en lui. Cette foi est puissante en oeuvres; elle rend la prière efficace. Absent en raison même de sa gloire, le Christ est présent, en chaque disciple, par l’union mystique qu’accomplit le don du Saint-Esprit, attestée par la sainte Cène.

 

C’est alors que Jésus peut préciser, à l’intention de chacun de nous, deux relations distinctes:

 

– La relation réciproque qui unit chaque disciple à son Seigneur. C’est l’image du cep et des sarments, qui dépeint l’essence de la vie de l’Eglise: porter des fruits à la gloire du Père, en demeurant en Christ, dans son amour; garder ses commandements et, avec une joie pleine et solide, en tant qu’amis du Christ, pleinement initiés au sens de sa mort, accomplir la mission pour laquelle il nous a choisis et établis; porter un fruit qui demeure jusque dans la vie éternelle.

 

– Mais pour porter du fruit, en tant que disciples, nous ne sommes pas seulement en relation avec notre Sauveur comme le sarment avec le cep, nous sommes aussi en relation avec le monde. En préciser les termes pour dépeindre ensuite la mission du Saint-Esprit dans le monde par la prédication de l’Eglise et le témoignage de chacun, et la victoire finale des croyants, voilà ce que Jésus veut encore faire avant que monte vers le Père sa dernière prière de consécration et d’intercession. Le dernier mot que le Christ a prononcé pour qualifier nos relations avec lui et avec nos frères dans l’Eglise était AMOUR. Le premier qu’il prononce quant à nos relations avec le monde, c’est la HAINE. Quel contraste!

 

« Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui serait à lui; mais parce que vous n’êtes pas du monde et que je vous ai choisis du milieu du monde, c’est à cause de cela que le monde vous hait. »

 

La marque de l’Eglise, c’est l’amour; la marque du monde, de ceux qui ne sont pas renouvelés par le Saint-Esprit, c’est LA HAINE DE L’AMOUR, la capacité de haïr. La haine implacable du monde pour les « amis » de Jésus est le signe de la vérité, de l’authenticité de cette amitié. Notre initiation au mystère de la mort du Christ implique que nous soyons également initiés à la haine puissante du monde qui décida sa mort. L’amour de Dieu et la haine du monde doivent l’un et l’autre nous être révélés. Ce sont les deux mystères de notre existence. L’amitié pour Jésus déclenche l’inimitié du monde. Le monde hait le Christ, il ne peut donc que haïr ses amis; l’esprit du monde n’accepte et ne reçoit que ce qui vient du monde, ce qui lui semble homogène avec sa manière d’être, de penser et d’agir: tout ce qui lui est hétérogène, il le rejette, il le hait. Car le monde est perdu!

 

L’œuvre du Christ est très exactement de choisir les siens, ses disciples « du milieu du monde » (15:19); c’est « du milieu du monde » (17:6) également que le Père les « donne » à son Fils. Cet appel et ce choix, ce don au Christ déclenchent la haine du monde et font des disciples des « objets de haine » (15:19). « C’est à cause de cela que le monde vous hait », dit Jésus. Le Maître n’étant pas du monde, ceux qu’il choisit ne sont pas non plus du monde (17:14-16); ils sont envoyés « dans le monde ». S’ils étaient encore du monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Le monde ne pourrait les haïr, comme il ne pouvait pas haïr les propres frères du Christ qui ne croyaient pas en lui (7:5-7).

 

Etre chrétien – tiré du monde, séparé – et, en même temps, être du monde, être aimé de lui, est une contradiction. Christ a témoigné que les œuvres du monde étaient mauvaises (7:7). Les disciples ne peuvent que prêcher la même parole et être impliqués dans la haine du monde! Nous avons à nous rappeler sans cesse l’enseignement de Jésus: « Le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’envoyé plus grand que celui qui l’envoie. » (Jn 13:16) Après le lavage des pieds, cette affirmation est appliquée d’abord à la nécessité de l’amour mutuel parmi les disciples et à l’humilité de cet amour; maintenant le Christ l’applique à l’humiliation dans la persécution : Il suffit au disciple d’être comme son maître, et au serviteur d’être comme son seigneur. S’ils ont appelé le père de famille Béelzébul, combien plus appelleront-ils ainsi ceux de sa maison. NE LES CRAIGNEZ DONC POINT. (Mt 10:24-25)

 

Ainsi l’attitude du monde à l’égard de Jésus conditionne son attitude à l’égard de ses disciples. Ceux qui l’ont persécuté, persécuteront aussi ceux qui parlent en son nom, et ceux qui ont gardé sa parole garderont aussi celle de ses disciples. Mais d’où vient cette réjection de Jésus, sa persécution par le monde et la haine dont il est l’objet? DU PÉCHÉ, qui provient de l’ignorance du Père qui a envoyé le Christ. En fait, la haine du monde est inimitié contre Dieu. La venue du Christ n’était pas qu’une simple présence corporelle; elle était accompagnée de paroles et d’œuvres. Le Fils a été envoyé par le Père pour le salut du monde (Jn 3:17), les paroles qu’il prononça, les œuvres qu’il accomplit, sont, étaient les paroles et les œuvres du Père:

 

Les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir (…) rendent à mon sujet le témoignage que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé m’a lui-même rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, et sa parole ne demeure pas en vous. (Jn 5:36-37) Les paroles que je vous dis, ce n’est pas de moi-même que je les prononce. C’est le Père demeurant en moi qui accomplit ses propres oeuvres. (Jn 14:10) C’est pourquoi la haine du Fils est haine du Père. « Ils ont haï et moi et mon Père. » (Jn 15:24)

 

Le rejet de Jésus est un péché, différent de tous les autres péchés. Il est inexcusable, parce que le monde est tenu pour responsable de discerner la vérité quand la vérité lui est présentée. Mais il refuse de voir, d’entendre et de comprendre! Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père. Celui qui confesse le Fils a aussi le Père. (1 Jn 2:23) Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. (1 Jn 5:12) L’apostasie du monde est l’accomplissement de la prophétie: « Ils m’ont haï sans cause! » Sans autre cause que le péché, l’endurcissement dans le péché. L’amour du péché conduit à la haine de l’amour, parce que seule la haine du péché donne l’amour de l’amour.

 

C’est pourquoi, à travers toute l’histoire du monde, deux grands courants agissent au coeur de l’existence humaine et s’opposent sans cesse comme l’eau et le feu:

 

i) Le premier est dû à l’action du Saint-Esprit. Par la puissance agissante de la Parole de Dieu incarnée en Jésus-Christ, il redirige vers son Créateur la création qui, par la Chute, s’était séparée de sa véritable origine. Entre l’homme et le Père céleste, l’Esprit saint établit une relation de filialité. Ce courant régénérateur est celui de la révélation de la Parole de Dieu, avec ses thèmes fondamentaux, à savoir: la création, la chute et la rédemption par Jésus-Christ dans la communion du Saint-Esprit .

 

ii) Le second courant est celui de l’esprit d’apostasie. Il cherche à éloigner l’homme et à le séparer du seul vrai Dieu. Formidable puissance religieuse, il domine le coeur de l’homme et le conduit à la déification de la créature, à l’idolâtrie de soi.

 

Cet esprit d’apostasie, cette haine du monde à l’égard du Christ et de ses disciples, qui est une haine contre Dieu, se manifeste non seulement entre gens du monde et disciples de Jésus d’une manière directe, mais dans toutes les activités humaines, qui ne veulent tenir compte ni du Christ ni de Dieu. Dans la fausse science, les philosophies, les idéologies, la politique, les conceptions historiques, dans le droit, dans les arts, dans la morale, la littérature, la radio, le cinéma, la télévision, etc., l’industrie, le travail, la publicité, etc. RIEN N’Y ÉCHAPPE! Chrétiens, nous sommes quotidiennement assaillis par le mépris du Christ et de Dieu, par d’innombrables voies convergentes, comme un îlot battu par la tempête… Nous ne pouvons éviter ce combat! Pour discerner l’esprit du monde de l’esprit du Christ, nous devons sans cesse rester en éveil, travailler avec acharnement, réfléchir, résister et tenir… Aucun chrétien, ici, n’a droit au repos. Aucun ne peut esquiver ce combat. S’il ne combat pas, c’est qu’il est du monde, ennemi du Christ et de Dieu.

 

Mais chacun reçoit deux consolations, témoin de la puissance de la Parole de Dieu. « S’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre », qui accomplit – quotidiennement pour ceux qui ont la foi capable de discerner les fruits de la foi – des choses merveilleuses: l’alliance de grâce, l’évangélisation et la mission. L’Eglise du Christ s’édifie, se réforme, s’accomplit, se remplit dans l’attente de la venue de son Epoux.

 

Voici la seconde consolation. Comme seuls nous ne pouvons rien, Christ nous apporte une promesse: la présence, l’illumination, la consolation, la communion du Saint-Esprit nous sont données. Esprit de prophétie, Esprit de force, Esprit de joie, Esprit de paix: l’Esprit de victoire sur le monde! C’est par là que le Christ terminera cet ultime entretien. (source: http://larevuereformee.net)

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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