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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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3 juin 2016

Evangile, Saint et Homélie du vendredi 03 juin 2016. Fête du Sacré-Cœur de Jésus.

Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? »


Le vendredi 03 juin 2016

Sacré-Cœur de Jésus, solennité

L'Église fête : Sacré-Coeur de Jésus, solennité
Saint(s) du jour : Sts Charles Lwanga et ses compagnons - Mémoire, Bx Diego (Didace) Oddi, religieux o.f.m. († 1919)


Livre d'Ézéchiel 34,11-16.

Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis, et je veillerai sur elles. Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis, et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de nuages et de sombres nuées. Je les ferai sortir d’entre les peuples, je les rassemblerai des différents pays et je les ramènerai sur leur terre ; je les ferai paître sur les montagnes d’Israël, dans les vallées, dans les endroits les meilleurs. Je les ferai paître dans un bon pâturage, et leurs prairies seront sur les hauteurs d’Israël. Là, mes brebis se reposeront dans de belles prairies, elles brouteront dans de gras pâturages, sur les monts d’Israël. C’est moi qui ferai paître mon troupeau, et c’est moi qui le ferai reposer, – oracle du Seigneur Dieu. La brebis perdue, je la chercherai ; l’égarée, je la ramènerai. Celle qui est blessée, je la panserai. Celle qui est malade, je lui rendrai des forces. Celle qui est grasse et vigoureuse, je la garderai, je la ferai paître selon le droit.

Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.

Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,5b-11.

Frères, l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions. Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être quelqu’un s’exposerait-il à mourir pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. À plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils alors que nous étions ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés en ayant part à sa vie. Bien plus, nous mettons notre fierté en Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ, par qui, maintenant, nous avons reçu la réconciliation.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,3-7.

En ce temps-là, s'adressant aux pharisiens et aux scribes, Jésus disait cette parabole :« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !”Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. »


 Textes Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation des textes liturgiques du jour

 Père Gilbert Adam. ( http://www.pere-gilbert-adam.org).

Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?

 

Jésus, dans cette parabole, donne une manifestation de son amour et de sa proximité avec ceux qu’il vient sauver. Toute la raison d’être de sa Mission tient au salut des personnes perdues, égarées, qu’il rencontre. Jésus, bon berger, est soucieux et préoccupé par la vie et la sécurité de chacune des brebis de son troupeau. Or, le soir, au moment de les rentrer dans la bergerie, si le berger s’aperçoit que l’une d’entre elles s’est égarée, il part à sa recherche. Dans son cœur, la brebis manquante vaut tout le troupeau. Il n’est pas question de la laisser livrée à son sort et aux prédateurs, car sans lui, elle n’a aucune chance de survie. C’est la Parole qui nous est donnée quand nous célébrons la fête du Sacré Cœur de Jésus, son amour fou pour nous. Dieu notre Père nous a tout donné en nous donnant Jésus. Joie de Jésus quand il nous dit : Réjouissez-vous avec moi, car ma petite brebis, celle qui était perdue, je l’ai retrouvée ! Il s’agit de chacun de nous, nous sommes « la petite brebis de Jésus. » Jésus veille sur chacune de nos vies, il veut prononcer sur chacun de nous une Parole d’amour. Si nous sommes présents à cet amour, Jésus se réjouit, Il ne nous prend pas seulement sur ses épaules mais il nous prend vraiment dans son cœur. Nous découvrons qu’il est toujours avec nous, c’est sa joie. Sa joie est que nous comprenions que nous sommes ses enfants en vérité. C’est parce que notre chemin est semé d’obstacles que Jésus nous soutient sans cesse. Jésus m’aime, mon chemin de croix, il le connaît de l’intérieur, et Il me délivre.

 

Quand il l’a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : ’Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !’ Nous ne savons ni combien de temps la recherche a duré, ni dans quel lieu elle a conduit ses pas. Jésus se contente de dire qu’il poursuivra la recherche jusqu’à ce qu’il la retrouve. Le fait d’avoir retrouvé la brebis perdue met le bon berger dans la joie, le troupeau est de nouveau complet. Nous pouvons supposer le soulagement des siens en entendant la voix du berger et le retour de la petite brebis. Jésus qui s’est fait l’un de nous a épousé notre humanité, il aime la nature humaine que nous habitons. Il a aimé Marie en laquelle il a été conçu, sa maman qui l’a porté. Jésus aime notre monde qu’il a créé avec toutes ses beautés. Il a épousé toute la douleur de notre humanité, toute sa détresse, toute son agonie. Il nous donne son Esprit Saint, son amour pour nous soutenir. L’Esprit Saint a soutenu Jésus dans tous les événements de sa vie, jusqu’à sa mort, quand son cœur a été ouvert laissant couler l’eau et le sang. L’eau qui s’est écoulée de son coté, préfigurait l’eau du baptême dans laquelle avons été baptisés. De son cœur ouvert a coulé le sang qui préfigurait déjà l’eucharistie. Ainsi Jésus nous fait le don de son corps et son sang, de toute sa vie.

 

Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. Le bon berger appelle ses amis et ses voisins pour fêter le salut de sa brebis perdue. Il fait participer à sa grande joie ceux qui lui sont le plus proches. Jésus annonce ainsi la réalité de ce qui se produit au ciel, lorsqu’un seul pécheur sur terre retrouve le chemin de la bergerie. Il montre aux pharisiens à quel point chacun ils comptent pour Lui et pour Dieu, ils comptent plus que l’ensemble de la communauté. Pour le bon berger, la perte d’une seule brebis est un fardeau plus grand que le reste du troupeau. Jésus nous donne tout, l’Esprit Saint, son Esprit d’amour, il nous donne sa Mère. Jésus qui fait tout ce qu’Il voit faire au Père, nous a tout donné. Il nous invite à entrer dans ce Don d’Amour. Il fait de nous les enfants de notre Père des cieux. Il accompagne notre vie d’une manière très présente, et toute puissante ! Nous rendons grâce à Dieu pour son Sacré-Cœur qui nous dit combien c’est dans son amour qu’Il porte toute notre vie.

 © 2016, Père Gilbert Adam

 

Saint Jean Eudes (1601-1680), prêtre, prédicateur, fondateur d'instituts religieux
Cœur admirable, livre 12 ; OC 8, p. 350-352

« Voici à quoi se reconnaît l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu,  c'est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils » (1Jn 4,10)

Le Cœur de notre Sauveur est un foyer ardent d'amour au regard de nous : d'amour purifiant, d'amour illuminant, d'amour sanctifiant, d'amour transformant, et d'amour déifiant. D'amour purifiant, dans lequel les cœurs sont purifiés plus parfaitement que l'or dans le feu. D'amour illuminant, qui dissipe les ténèbres de l'enfer dont la terre est couverte, et qui nous fait entrer dans les lumières admirables du ciel : « Il nous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1P 2,9). D'amour sanctifiant, qui détruit le péché dans nos âmes, pour y établir le règne de la grâce. D'amour transformant, qui transforme les serpents en colombes, les loups en agneaux, les bêtes en anges, les enfants du diable en enfants de Dieu, les enfants de colère et de malédiction en enfants de grâce et de bénédiction. D'amour déifiant, qui fait les hommes dieux, les rendant participants de la sainteté de Dieu, de sa miséricorde, de sa patience, de sa bonté, de son amour, de sa charité et de ses autres divines perfections : « participants de la nature divine » (2P 1,4).

Le Cœur de Jésus est un feu qui répand ses flammes de tous côtés, dans le ciel, sur la terre, et par tout l'univers ; feux et flammes qui embrasent les cœurs des séraphins, et qui embraseraient tous les cœurs de la terre, si les glaces du péché ne s'y opposaient. Il a un amour extraordinaire pour les hommes, tant pour les bons et pour ses amis que pour les méchants et pour ses ennemis, pour lesquels il a une charité si ardente, que tous les torrents des eaux de leurs péchés ne sont pas capables de l'éteindre.

 

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© Secrétariat CSFA 2016: (csfachorale@gmail.com)

avec l'Evangile au Quotidien & Evangeli.net
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