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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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8 juin 2016

Evangile, Saint et Homélie du mercredi 08 juin 2016. Pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi de Dieu!

Le mercredi 08 juin 2016

Temps liturgique: 10e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Bx Nicolas de Gesturi, religieux o.f.m. cap. (1882-1958), Bx Étienne (István) Sandor, coadjuteur s.d.b. et martyr


Premier livre des Rois 18,20-39.

En ces jours-là, le roi Acab convoqua tout Israël et réunit les prophètes sur le mont Carmel. Élie se présenta devant la foule et dit : « Combien de temps allez-vous danser pour l’un et pour l’autre ? Si c’est le Seigneur qui est Dieu, suivez le Seigneur ; si c’est Baal, suivez Baal. » Et la foule ne répondit mot. Élie continua : « Moi, je suis le seul qui reste des prophètes du Seigneur, tandis que les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante. Amenez-nous deux jeunes taureaux ; qu’ils en choisissent un, qu’ils le dépècent et le placent sur le bûcher, mais qu’ils n’y mettent pas le feu. Moi, je préparerai l’autre taureau, je le placerai sur le bûcher, mais je n’y mettrai pas le feu. Vous invoquerez le nom de votre dieu, et moi, j’invoquerai le nom du Seigneur : le dieu qui répondra par le feu, c’est lui qui est Dieu. » La foule répondit : « C’est d’accord. » Élie dit alors aux prophètes de Baal : « Choisissez votre taureau et commencez, car vous êtes les plus nombreux. Invoquez le nom de votre dieu, mais ne mettez pas le feu. » Ils prirent le taureau et le préparèrent, et ils invoquèrent le nom de Baal depuis le matin jusqu’au milieu du jour, en disant : « Ô Baal, réponds-nous ! » Mais il n’y eut ni voix ni réponse ; et ils dansaient devant l’autel qu’ils avaient dressé. Au milieu du jour, Élie se moqua d’eux en disant : « Criez plus fort, puisque c’est un dieu : il a des soucis ou des affaires, ou bien il est en voyage ; il dort peut-être, mais il va se réveiller ! » Ils crièrent donc plus fort et, selon leur coutume, ils se tailladèrent jusqu’au sang avec des épées et des lances. Dans l’après-midi, ils se livrèrent à des transes prophétiques jusqu’à l’heure du sacrifice du soir, mais il n’y eut ni voix, ni réponse, ni le moindre signe. Alors Élie dit à la foule : « Approchez. » Et toute la foule s’approcha de lui. Il releva l’autel du Seigneur, qui avait été démoli. Il prit douze pierres, selon le nombre des tribus des fils de Jacob à qui le Seigneur avait dit : « Ton nom sera Israël. » Avec ces pierres il érigea un autel au Seigneur. Il creusa autour de l’autel une rigole d’une capacité d’environ trente litres. Il disposa le bois, dépeça le taureau et le plaça sur le bûcher.
Puis il dit : « Emplissez d’eau quatre cruches, et versez-les sur la victime et sur le bois. » Et l’on fit ainsi. Il dit : « Une deuxième fois ! » et l’on recommença. Il dit : « Une troisième fois ! » et l’on recommença encore. L’eau ruissela autour de l’autel, et la rigole elle-même fut remplie d’eau. À l’heure du sacrifice du soir, Élie le prophète s’avança et dit : « Seigneur, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, on saura aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j’ai accompli toutes ces choses sur ton ordre. Réponds-moi, Seigneur, réponds-moi, pour que tout ce peuple sache que c’est toi, Seigneur, qui es Dieu, et qui as retourné leur cœur ! » Alors le feu du Seigneur tomba, il dévora la victime et le bois, les pierres et la poussière, et l’eau qui était dans la rigole. Tout le peuple en fut témoin ; les gens tombèrent face contre terre et dirent : « C’est le Seigneur qui est Dieu ! C’est le Seigneur qui est Dieu ! »

Psaume 16(15),1-2.3ac.4.5.8.10a.11.

Garde-moi, mon Dieu :
j'ai fait de toi mon refuge.
J'ai dit au Seigneur : « Tu es mon Dieu !
Je n'ai pas d'autre bonheur que toi. »

Toutes les idoles du pays,
ne cessent d'étendre leurs ravages.
Je n'irai pas leur offrir le sang des sacrifices ;
leur nom ne viendra pas sur mes lèvres !

Seigneur, mon partage et ma coupe :
de toi dépend mon sort. »
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis inébranlable.

Tu ne peux m'abandonner à la mort.
Tu m'apprends le chemin de la vie :
devant ta face, débordement de joie !
À ta droite, éternité de délices !

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,17-19.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »


Textes Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980. Tous droits réservés.

 


Homélie ou Méditation des textes liturgiques du jour

Abbé Miquel MASATS i Roca (Girona, Espagne)

«Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir»

Aujourd'hui, nous entendons le Seigneur nous dire: «Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes: (…) mais accomplir» (Mt 5,17). Dans l'Évangile d'aujourd'hui Jésus nous apprend que l'Ancien Testament est une partie de la Révélation divine: D'abord, Dieu se révèle aux hommes à travers les prophètes. Le Peuple élu se réunissait les samedis à la Synagogue pour entendre la Parole de Dieu. Et de la même façon qu'un bon Israélite connaissait les Saintes Écritures et les mettait en pratique, nous, les Chrétiens, devrions méditer plus fréquemment les Saintes Écritures —tous les jours, si possible. En Jésus nous avons la plénitude de la Révélation. Il est le Verbe, la Parole de Dieu devenu chair vivante (cf. Jn 1,14), qui vient à nous pour nous faire connaître qui est Dieu et combien Il nous aime. Dieu attend de l'homme une réponse d'amour, manifestée dans l'accomplissement de son enseignement: «Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements» (Jn 14,15).

Nous trouvons une bonne interprétation du texte de l'Évangile d'aujourd'hui dans la première lettre de Saint Jean: «Car l'amour de Dieu, c'est cela: garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau» (1Jn 5,3). Garder les commandements de Dieu est la preuve que nous l'aimons avec des œuvres et en vérité. L'amour n'est pas seulement un sentiment; il requiert aussi des œuvres, des œuvres d'amour, il requiert de vivre le double précepte de la charité.

Jésus nous enseigne aussi la malice du scandale: «Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux» (Mt 5,19). Car, comme nous le dit saint Jean, «Celui qui dit: ‘Je le connais’, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur: la vérité n'est pas en lui» (1Jn 2,4). En même temps, Jésus nous apprend l'importance du bon exemple: «Celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des Cieux» (Mt 5,19). Le bon exemple est le premier élément de l'apostolat chrétien.

 

 

 

Père Gilbert Adam. ( http://www.pere-gilbert-adam.org).

Amen, je vous le dis, en effet, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota ou un seul trait de lettre de la Loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé.

 

 

En Jésus, nous avons la plénitude de la Révélation. Il est le Verbe, la Parole de Dieu devenue chair vivante, qui vient à nous pour nous faire connaître qui est Dieu, et combien Il nous aime. Jésus nous donne d’entrer dans la Révélation divine par la Parole divine de la première Alliance. Il nous faut demeurer dans le mystère de la « création » dans une attitude d’adoration. Que nous puissions rencontrer le Dieu créateur, et nous remettre totale entre ses mains. Dieu s’est révélé à l’humanité à travers les prophètes. Il attend de nous une réponse d’amour. C’est la fidélité à l’enseignement de Jésus : « Si vous m’aimez, vous resterez fidèles à mes commandements. » L’enseignement de Jésus nous révèle à la fois ce qui a toujours été enseigné. Le mystère qui s’accomplit par l’Incarnation de Jésus. Tout ce qui à déjà été dit dans le premier Testament est ressaisi par Jésus, comme dans une « assomption de l’humanité ! » A la fois, le passé est respecté, l’amour infini de Dieu est révélé dans le mystère de la Trinité sainte, elle nous emporte plus loin encore. Dieu agit dans le monde et nous le reconnaissons par la foi. Il nous aide dans nos combats et nos luttes dans l’espérance. Emmanuel, « Dieu avec nous, » est un amour infiniment plus grand que nous pourrions l’espérer !

 

Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la Loi ou les Prophètes. Je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir. Garder les commandements de Dieu est la preuve que nous l’aimons avec des œuvres et en vérité. « Car l’amour de Dieu, c’est cela : garder ses commandements. Ses commandements ne sont pas un fardeau, dit Saint Jean. » L’amour n’est pas seulement un sentiment ; il requiert aussi des œuvres, des œuvres d’amour. Il requiert de vivre le double précepte de la charité de Dieu et des frères, c’est là, la sécurité d’une foi vivante. Mais, comme dans le passé, nous quittons le Dieu vivant pour les idoles. Déjà dans le premier Testament, Élie le prophète, fidèle au Dieu de l’Alliance, nous aide à entrer dans une cette perspective de fidélité. Le peuple s’était perverti, il était resté le seul Prophète du Dieu vivant : « Combien de temps plierez-vous le genou des deux côtés ? » disait-il. Le peuple se crée toujours des idoles, et il marche, clopin-clopant, avec ces idoles, comme si ces dieux étaient le vrai Dieu. Élie était face aux quatre cent cinquante prophètes de Baal. Il démontre alors que le « Dieu unique » est enraciné dans la création, qu’Il marche avec son peuple dans la nuit de la foi.

 

« Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des Cieux » La vérité de notre vie montre la fidélité du Saint Esprit en nos cœurs. « Celui qui dit : ‘Je le connais’, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui, dit saint Jean. » Jésus nous enseigne ainsi la subtilité de la malice qui s’infiltre en nous, en même temps qu’il nous apprend l’importance du bon exemple. Jésus assume en lui toute la révélation de Dieu, dans une simplification de plus en plus grande, et il nous dit : « Mon commandement, l’unique, c’est de vous aimer les uns les autres. » Toute notre existence se construit dans l’amour de Dieu qui se traduit dans l’amour des sœurs et des frères. Il nous faut sans cesse nous remettre fondamentalement entre les mains du Dieu vivant. C’est dans cette attitude d’adoration, que nous pouvons vraiment nous abandonner à Dieu. Il soutient notre nature humaine dans sa fragilité, il accompagne les pauvres et les petits que nous sommes. Le Dieu vivant nous rend proches les uns des autres, dans l’offrande de Jésus, il reprend tout en Lui. Entrons dans une adoration profonde, dans le sacrifice d’action de grâces, là ou le Dieu vivant est reconnu comme le Dieu d’Amour.

 

Prière: demandons la grâce d’adorer le Dieu vivant et de déborder d’action de grâce. © 2016, Père Gilbert Adam

 

 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église. Discours sur les psaumes, Ps 149

« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »

Frères, « chantons au Seigneur un cantique nouveau » (Ps 149,1). Au vieil homme, le vieux cantique ; à l'homme nouveau , un cantique nouveau. Ancienne alliance, ancien cantique ; nouvelle alliance, nouveau cantique. Les promesses de l'ancienne alliance sont d'ordre surtout temporel et terrestre. Ceux qui restent attachés aux choses de la terre chantent encore l'ancien cantique ; pour chanter le cantique nouveau il faut aimer les biens éternels. Cet amour est à la fois nouveau et éternel ; toujours nouveau, parce qu'il ne vieillit jamais.

Mais, à bien y réfléchir, il est ancien, cet amour ; comment serait-il donc nouveau ? Mes frères, la vie éternelle est-elle née d'hier ? La vie éternelle, c'est le Christ, et en tant que Dieu il n'est pas né d'hier. Car « Au commencement était le Verbe... et le Verbe était Dieu ; il était au commencement avec Dieu. Tout a été fait par lui ; sans lui rien n'a été fait » (Jn 1,1s). S'il a fait les choses anciennes, qu'est-il, sinon éternel, coéternel au Père ? C'est nous qui, par le péché, sommes tombés dans le vieillissement... L'homme a vieilli par suite de son péché ; c'est par la grâce de Dieu qu'il est renouvelé. Tous ceux qui sont ainsi renouvelés dans le Christ, ceux-là chantent un cantique nouveau, car ils commencent à s'établir dans la vie éternelle.

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© Secrétariat CSFA 2016: (csfachorale@gmail.com)

avec l'Evangile au Quotidien & Evangeli.net
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