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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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18 juin 2016

Evangile, Saint et Homélie du Samedi 18 juin 2016. Cherchez d'abord le Royaume de Dieu [...]

Samedi 18 juin 2016

Temps liturgique: 11e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Marc et St Marcellien, martyrs († v. 304), St Grégoire (Gregorio) Barbarigo, évêque (1625-1697)


Deuxième livre des Chroniques 24,17-25.

Après la mort de Joad, les princes de Juda vinrent se prosterner devant le roi, et alors le roi les écouta. Les gens abandonnèrent la Maison du Seigneur, Dieu de leurs pères, pour servir les poteaux sacrés et les idoles. À cause de cette infidélité, la colère de Dieu s’abattit sur Juda et sur Jérusalem. Pour les ramener à lui, Dieu envoya chez eux des prophètes. Ceux-ci transmirent le message, mais personne ne les écouta. Dieu revêtit de son esprit Zacharie, le fils du prêtre Joad. Zacharie se présenta devant le peuple et lui dit : « Ainsi parle Dieu : Pourquoi transgressez-vous les commandements du Seigneur ? Cela fera votre malheur : puisque vous avez abandonné le Seigneur, le Seigneur vous abandonne. » Ils s’ameutèrent alors contre lui et, par commandement du roi, le lapidèrent sur le parvis de la Maison du Seigneur. Le roi Joas, en faisant mourir Zacharie, fils de Joad, oubliait la fidélité que Joad lui avait témoignée. Zacharie s’était écrié en mourant : « Que le Seigneur le voie, et qu’il fasse justice ! » Or, à la fin de l’année, l’armée d’Aram monta contre le roi Joas et arriva en Juda et à Jérusalem. Ses hommes massacrèrent tous les princes du peuple et envoyèrent tout le butin au roi de Damas. L’armée d’Aram ne comptait qu’un petit nombre d’hommes, et pourtant le Seigneur leur livra une armée très importante, parce que les gens de Juda avaient abandonné le Seigneur, Dieu de leurs pères ; et Joas reçut le châtiment qu’il méritait. Lorsque les Araméens partirent, le laissant dans de grandes souffrances, ses serviteurs complotèrent contre lui parce qu’il avait répandu le sang du fils du prêtre Joad, et ils le tuèrent sur son lit. Il mourut, et on l’ensevelit dans la Cité de David, mais non pas dans les tombeaux des rois.

Psaume 89(88),4-5.29-30.31-32.33-34.

« Avec mon élu, j'ai fait une alliance,
j'ai juré à David, mon serviteur :
J'établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges. »

Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle. »
je fonderai sa dynastie pour toujours,
son trône aussi durable que les cieux. »

« Si ses fils abandonnent ma loi
et ne suivent pas mes volontés,
s'ils osent violer mes préceptes
et ne gardent pas mes commandements,

« je punirai leur faute en les frappant,
et je châtierai leur révolte,
mais sans lui retirer mon amour,
ni démentir ma fidélité. »

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,24-34.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ? Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux. Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?” Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. »


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour :

Père Jacques PHILIPPE (Cordes sur Ciel, France)

«Cherchez d'abord son Règne et sa justice, et toutes ces choses vous seront données en plus»

Aujourd'hui, l'Évangile parle clairement de vivre le "moment présent" : ne pas ressasser le passé mais s'abandonner à Dieu et à sa miséricorde. Ne pas se tourmenter pour le lendemain, mais le confier à la providence. Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus affirmait : "La seule chose qui me guide c'est l'abandon, je n'ai pas d'autre boussole !" Le fait de se préoccuper n'a jamais résolu aucun problème. Ce qui résout les problèmes c'est la confiance, la foi. Jésus dit "Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ?"

La vie en soi n'est pas si compliquée, c'est l'homme qui manque de foi… L'existence n'est pas toujours facile. Parfois elle nous pèse ; souvent nous nous sentons blessés et scandalisés par ce qui arrive dans notre vie ou celle des autres. Mais affrontons tout cela avec de la foi et essayons de vivre, jour après jour, dans la confiance que Dieu remplira ses promesses. La foi nous conduira au salut.

"Ne vous souciez pas du lendemain : le lendemain prendra soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine" (Mt 6,34). Qu'est-ce que cela signifie ? Aujourd'hui, tâche de vivre de manière juste, selon la logique du Royaume, dans la confiance, la simplicité, la recherche de Dieu, l'abandon. Et Dieu s'occupera du reste…

Jour après jour. C'est très important. Ce qui nous épuise souvent ce sont tous ces retours sur le passé et la peur de l'avenir ; alors que lorsque nous vivons dans le moment présent, d'une manière mystérieuse, nous trouvons la force. Ce que je dois vivre aujourd'hui, je le vis avec la grâce. Si demain je dois faire face à des situations plus difficiles, Dieu m'accordera plus de grâce. La grâce de Dieu est donnée à l'instant, jour après jour. Vivre le moment présent suppose accepter la faiblesse : renoncer à refaire le passé et à contrôler l'avenir, se contenter du présent. © evangeli.net M&M Euroeditors.


Père Gilbert Adam (http://www.pere-gilbert-adam.org).

Votre Père céleste sait que vous en avez besoin dit Jésus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain s’inquiétera de lui–même. Notre Père crée l’humanité et il lui donne maîtrise sur l’univers, « Dieu vit que tout ce qu’il avait fait était très bon. » Tout était pour l’homme et le femme, bonheur et beauté. Mais l’épreuve est passée par là, et ces jours de bonheur sont passés. Dieu nourrit toujours les oiseaux du ciel, il habille toujours l’herbe des champs, mais il nous faut travailler pour subvenir à nos besoins. Cependant, à chaque jour suffit sa peine, dit Jésus ! « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Nous choisissons chaque jour la parole de Dieu qui nous donne une lumière étonnante. La nature, le travail de la terre, les légumes, les fleurs, les fruits poussent, et la vie triomphe toujours. « Ne vous faites pas tant de soucis, » pour votre vie, Jésus se répète car ses paroles ont quelque chose de réellement important à recevoir progressivement. Jésus nous dit de ne pas nous faire « tant » de soucis, demain se souciera de lui-même. »

« Qui d’entre vous d’ailleurs peut, en s’en inquiétant, ajouter une seule coudée à la longueur de sa vie ? Et du vêtement, pourquoi vous inquiéter ? Observez les lis des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. » Si nous avons de la peine à vivre chaque jour, c’est le signe que nous allons vers le Royaume. Jésus nous demande de bâtir le Royaume des cieux. C’est la présence de Dieu en nous qui fait notre beauté ! Elle nous permet de demeurer au niveau du cœur, au niveau des relations fraternelles. Avec cette présence de Dieu, nous nous respectons les uns les autres, nous nous accueillons humblement. Avec un cœur de pauvre, nous rendons grâce à Dieu qui continue à nous donner la vie. Jésus nous dit que notre souci et notre peine consistent d’abord à « chercher le royaume de Dieu et sa justice. Tout le reste vous sera donné par surcroît. » Nous peinons à construire le Royaume en dehors des repères de ce monde : « Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’Argent. »

Personne ne peut être esclave de deux maîtres ; en effet, ou bien il détestera l’un et il aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et il méprisera l’autre. Vous ne pouvez être esclaves de Dieu et de Mamon. C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez, ni, pour votre corps, de ce dont vous serez vêtus. La vie n’est–elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Nous nous laissons emporter par le courant de la vie, elle est si belle la vie. Elle nous est donnée pour que nous demeurions à la source de la tendresse de Dieu qui nous donne son amour. Dieu se fait tendresse et bonté, il est toujours débordant d’amour pour nous. Nous voulons être attentifs et fidèles à la vie qui nous est donnée. Dieu présent déverse des flots d’eau vive en notre cœur. La justice du Royaume consiste à refuser de vivre les uns sans les autres. Jésus nous demande de faire passer la justice du Royaume avant celle de ce monde, à faire passer les relations d’amitié et de justice entre tous avant les possessions personnelles. Ce royaume sera à chercher toujours, car il n’est jamais totalement trouvé, tout disciple est appelé à le faire advenir. Certes, nous avons de la peine à construire le Royaume. Nous ne pouvons qu’y tendre, jour après jour, poser le pas que nous pouvons faire aujourd’hui sans nous soucier de celui du lendemain. Nous avons moins de souci quand nous sommes d’abord préoccupés du souci des autres !

Nous demandons la grâce d’être trouvés fidèles à la joie de Dieu qui est en nous.

© 2016, Père Gilbert Adam


Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses
Entretien du 21/02/1659 (Seuil 1960, p. 547)

"Chercher d'abord le règne de Dieu"

« Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes les choses dont vous avez besoin vous seront données par-dessus »... Il est donc dit que l'on cherche le royaume de Dieu. « Que l'on cherche », ce n'est qu'un mot, mais il me semble qu'il dit bien des choses. Il veut dire... de travailler incessamment pour le royaume de Dieu, et non pas demeurer en un état lâche et arrêté, de faire attention à son intérieur pour le bien régler, mais non à l'extérieur pour s'y amuser... Cherchez Dieu en vous, car saint Augustin avoue que, pendant qu'il l'a cherché hors de lui, il ne l'a pas trouvé. Cherchez-le en votre âme, comme en sa demeure agréable ; c'est le fond où ses serviteurs qui tâchent de mettre toutes les vertus en pratique les établissent. Il faut la vie intérieure, il faut tendre là ; si on y manque, on manque à tout... Cherchons à nous rendre intérieurs... Cherchons la gloire de Dieu, cherchons le règne de Jésus Christ...

« Mais, [vous me direz], il y a tant de choses à faire, tant d'offices à la maison, tant d'emplois à la ville, aux champs ; travail partout ; faut-il donc laisser tout là pour ne penser qu'à Dieu ? » Non, mais il faut sanctifier ces occupations en y cherchant Dieu, et les faire pour l'y trouver plutôt que pour les voir faites. Notre Seigneur veut que devant tout nous cherchions sa gloire, son royaume, sa justice, et, pour cela, que nous fassions notre capital de la vie intérieure, de la foi, de la confiance, de l'amour, des exercices de religion..., des travaux et des peines, en la vue de Dieu, notre souverain Seigneur... Si une fois nous sommes ainsi établis en la recherche de la gloire de Dieu, nous sommes assurés que le reste suivra. ©Evangelizo.org 2001-2016.

 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Mail-contact : csfachorale@gmail.com

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