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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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30 juin 2016

Evangile, St et Homélie du Je 11 juin 2016. Jésus guérit un paralysé à Capharnaüm: Lève-toi, prends ton brancard et rentre...

Jeudi 30 juin 2016

Temps liturgique: 13e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Sts Premiers Martyrs de l'Église de Rome († 64), St Ladislas, roi de Moravie (1031-1095)


Livre d'Amos 7,10-17.

En ces jours-là, Amazias, le prêtre de Béthel, envoya dire à Jéroboam, roi d’Israël : « Amos prêche la révolte contre toi, en plein royaume d’Israël ; le pays ne peut plus supporter tous ses discours, car voici ce que dit Amos : “Le roi Jéroboam périra par l’épée, et Israël sera déporté loin de sa terre.” » Puis Amazias dit à Amos : « Toi, le voyant, va-t’en d’ici, fuis au pays de Juda ; c’est là-bas que tu pourras gagner ta vie en faisant ton métier de prophète. Mais ici, à Béthel, arrête de prophétiser ; car c’est un sanctuaire royal, un temple du royaume. » Amos répondit à Amazias : « Je n’étais pas prophète ni fils de prophète ; j’étais bouvier, et je soignais les sycomores.
Mais le Seigneur m’a saisi quand j’étais derrière le troupeau, et c’est lui qui m’a dit : “Va, tu seras prophète pour mon peuple Israël.” Écoute maintenant la parole du Seigneur, toi qui me dis : “Ne prophétise pas contre Israël, ne parle pas contre la maison d’Isaac.” Eh bien, voici ce que le Seigneur a dit : Ta femme devra se prostituer en pleine ville, tes fils et tes filles tomberont par l’épée, la terre qui t’appartient sera partagée au cordeau, toi, tu mourras sur une terre impure, et Israël sera déporté loin de sa terre. »

Psaume 19(18),8.9.10.11.

La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.

La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :

plus désirables que l'or,
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,1-8.

En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes. 


 

 Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.

 


 

Homélie ou Méditation du jour

Abbé Francesc NICOLAU i Pous (Barcelona, Espagne)

«Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi»

Aujourd'hui, nous trouvons un des nombreux témoignages évangéliques de la bonté miséricordieuse du Seigneur. Ils nous montrent tous des aspects riches en détails. La compassion de Jésus exercée avec la plus grande miséricorde s'étend de la résurrection d'un mort ou de la guérison d'un lépreux, au pardon accordé à une pécheresse connue publiquement en passant par toutes sortes de guérisons de malades et à l'accueil des pécheurs repentis. Ce dernier point Il l'exprime par des paraboles comme celle de la brebis égarée, et celle du fils prodigue.

L'Évangile d'aujourd'hui nous démontre la miséricorde du Sauveur sous deux aspects en même temps: face à l'infirmité du corps et à celle de l'âme. Et étant donné que celle de l'âme est la plus importante, Jésus commence par celle-ci. Il sait que le malade s'est repenti de ses péchés, Il voit sa foi et celle de ceux qui l'amènent et Il lui dit: «Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés» (Mt 9,2).

Pourquoi commence-t-Il toujours par dire cela quand personne ne le lui demande? C'est clair qu'Il lit dans les pensées et Il sait que c'est pour cela que le paralysé lui sera plus reconnaissant, car en présence de la sainteté de Jésus, il aurait probablement expérimenté confusion et honte pour ses péchés et une certaine crainte qu'ils soient un obstacle à sa guérison. Le Seigneur veut le mettre à l'aise. Peu importe que les docteurs de la loi murmurent dans leurs cœurs. Au contraire, montrer qu'Il est venu pour exercer la miséricorde envers les pécheurs fait partie de sa mission et Il veut le proclamer ainsi.

Ceux qui sont aveuglés par leur orgueil pensent qu'ils sont des justes, et n'acceptent pas l'appel de Jésus, par contre ceux qui se considèrent sincèrement comme des pécheurs l'accueillent. Devant eux c'est le Seigneur qui s'abaisse pour les pardonner. Comme le dit Saint Augustin: «L'homme orgueilleux est une grande misère, mais beaucoup plus grande est la miséricorde humble de Dieu». Et dans le cas présent, la miséricorde divine va encore plus loin: non seulement Il lui pardonne tout mais Il lui rend la santé: «Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi» (Mt 9,6). Jésus veut que la joie du pécheur converti soit totale.

Notre confiance dans le Seigneur doit se renforcer. Mais, considérons-nous toujours comme pécheurs afin de ne pas fermer notre cœur à la grâce.


Père Gilbert Adam http://www.pere-gilbert-adam.org

 Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm.

Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » Jésus apporte une bonne nouvelle à ceux qui sont blessés, qui ont fait quelques erreurs graves ou pris de très mauvaises décisions. Ils peuvent aller de l’avant sans traîner derrière eux le fardeau de leurs erreurs coupables : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Il y a de la compassion autour de cet homme transporté sur un brancard, Jésus, voyant leur foi dit au paralytique : « Aie confiance, mon enfant, tes péchés sont remis. » La communauté nouvelle se profile à l’horizon, avec cette bienveillance des amis de Dieu. Jésus nous apporte ce pardon total. C’est une rencontre bien importante que celle du paralytique et de Jésus dans cette maison bondée, où le bruit de la conversation s’est calmé soudainement et chacun a retenu son souffle pour entendre ce que Jésus allait dire et faire. Cependant l’opposition à l’action de Jésus n’est pas loin ! "Et voici que quelques scribes se dirent par-devers eux : « Celui-là blasphème. » Jésus, connaissant leurs sentiments, dit : « Pourquoi ces mauvais sentiments dans vos cœurs ? Devant l’action de l’Esprit Saint, aujourd’hui encore, la contestation s’élève ! Jésus, dans sa tendresse, veut apporter la Paix.

Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » L’action de Jésus est merveilleuse, il connaît nos résistances et notre douleur devant les situations impossibles il vient à notre secours. Ce miracle va saisir ses auditeurs et même ceux des scribes qui lui sont opposés. Si nous nous pardonnons chaque jour, grâce à Dieu, pour vivre, il y a une grande différence entre le pardon des hommes et celui de Dieu. Quand nous pardonnons, nous gardons toujours en mémoire le mal qui a été fait. Le pardon de Dieu est total. "Mais moi, je ne me souviendrai plus de tes péchés. " C’est là le miracle, le pardon de Dieu est si complet que même la mémoire du péché s’efface. Dans ce sacrement impressionnant, nous confessons nos péchés au prêtre, qui prononce les mots de l’absolution. Mais, en réalité, c’est Jésus qui soulève le fardeau de la culpabilité de nos épaules et nous rend libres. C’est Jésus qui guérit notre paralysie spirituelle et nous aide à avancer de nouveau. Celui qui nous a dit qu’il "a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés " a choisi de confier ce pouvoir à l’Église. Le sacrement de la réconciliation est le sacrement de la liberté, d’une rencontre personnelle avec celui qui nous aime au delà de notre entendement.

« Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes. Aujourd’hui encore nous sommes saisis de crainte devant l’action de Dieu. Le don de crainte est une réalité merveilleuse, elle nous est donnée après le drame de la passion. Jésus, dans le feu de l’amour qui consume tout, mus par l’Esprit Saint, offre sa vie pour que nous vivions d’amour. Il nous invite à le suivre, car Dieu a besoin de nous pour accomplir son œuvre. Nous nous effaçons pour que l’œuvre de son Amour qui se réalise. Le dialogue avec Jésus nous émerveille, nous nous rendons compte des merveilles de ce si grand don du pardon, "nous n’avons jamais rien vu de pareil !" Jésus donne à l’humanité les moyens de se remettre debout ! C’est avant tout le pouvoir d’aimer que Jésus donne à l’humanité en douleur ! Là s’origine toute nouvelle vie : « Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je te pardonne tous tes péchés. » Nous qui mangeons le pain de vie, et qui buvons le vin de noces à l’Eucharistie, nous devons faire de même. Comme Jésus a donné sa vie, nous nous offrons avec lui. Dieu pourvoit à tout si nous croyons et que nous nous laissons faire par lui, c’est ainsi que son œuvre se réalise.

 

Nous demandons la grâce de comprendre ces paroles, la grâce de nous convertir pour que l’amour infini de Dieu fasse son œuvre de guérison en nous. © 2016, Père Gilbert Adam.


Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Commentaire de l'évangile de Luc, 5 ; PG 72, 565

« La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes »

Le paralysé, incurable, était étendu sur son lit. Après avoir épuisé l'art des médecins, il est venu, porté par les siens, vers le seul vrai médecin, le médecin qui vient du ciel. Mais quand il a été placé devant celui qui pouvait le guérir, c'est sa foi qui a attiré le regard du Seigneur. Pour bien montrer que cette foi détruisait le péché, Jésus a déclaré aussitôt : « Tes péchés sont pardonnés. » On me dira peut-être : « Cet homme voulait être guéri de sa maladie, pourquoi le Christ lui annonce-t-il la rémission de ses péchés ? » C'était pour que tu apprennes que Dieu voit le cœur de l'homme dans le silence et sans bruit, qu'il contemple les chemins de tous les vivants. L'Écriture dit en effet : « Les yeux du Seigneur observent les chemins de l'homme, ils surveillent tous ses sentiers » (Pr 5,21)...

Pourtant quand le Christ disait : « Tes péchés sont pardonnés », il laissait le champ libre à l'incrédulité de l'assistance ; le pardon des péchés ne se voit pas avec nos yeux de chair. Alors quand le paralysé se lève et marche, il manifeste avec évidence que le Christ possède la puissance de Dieu... Qui possède ce pouvoir ? Lui seul ou nous aussi ? Nous aussi avec lui. Lui, il pardonne les péchés parce qu'il est l'homme-Dieu, le Seigneur de la Loi. Quant à nous, nous avons reçu de lui cette grâce admirable et merveilleuse, car il a voulu donner à l'homme ce pouvoir. Il a dit en effet aux apôtres : « Je vous le dis, en vérité : tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel » (Mt 18,18). Et encore : « Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis » (Jn 20,23).

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Mail-contact : csfachorale@gmail.com

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