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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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11 juillet 2016

Evangile, St et Homélie du Lu 11 juillet 2016. Celui qui aura tout quitté, à cause de mon nom, aura en héritage la vie éternelle


Lundi 11 juillet 2016

Fête de saint Benoît, abbé, patron de l'Europe

Saint(s) du jour : St Benoît de Nursie, Patron de l'Europe (480-547), St Pie I, pape (10e) de 142 à 157




Livre des Proverbes 2,1-9.

Mon fils, accueille mes paroles, conserve précieusement mes préceptes, l’oreille attentive à la sagesse, le cœur incliné vers la raison. Oui, si tu fais appel à l’intelligence, si tu invoques la raison, si tu la recherches comme l’argent, si tu creuses comme un chercheur de trésor, alors tu comprendras la crainte du Seigneur, tu découvriras la connaissance de Dieu. Car c’est le Seigneur qui donne la sagesse ; connaissance et raison sortent de sa bouche. Il réserve aux hommes droits la réussite : pour qui marche dans l’intégrité, il est un bouclier, gardien des sentiers du droit, veillant sur le chemin de ses fidèles. Alors tu comprendras la justice, le jugement, la droiture, seuls sentiers qui mènent au bonheur.

Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.8-9.10-11.

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

L'ange du Seigneur campe à l'entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !

Saints du Seigneur, adorez-le :
rien ne manque à ceux qui le craignent.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
qui cherche le Seigneur ne manquera d'aucun bien.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,27-29.

En ce temps-là, Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? » Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. »


 Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


 Homélie ou Méditation du jour

Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne)

«Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi»

Aujourd'hui, Jésus nous offre un cocktail explosif de recommandations, c'est comme un buffet à la mode où il y a des petits plats à déguster. Il s'agit de conseils profonds et difficiles à avaler, destinés à ses disciples et qui sont le centre du processus de leur formation et préparation à leur mission (cf. Mt 11,1). Afin de bien les déguster nous devons les contempler un par un.

Jésus commence par leur révéler les bienfaits de l'enseignement. Au-delà des séquelles positives, évidentes dans l'attitude du Seigneur, l'Évangile évoque également les contretemps et effets secondaires de la prédication «on aura pour ennemis les gens de sa propre maison» (Mt 10,36). C'est cela le paradoxe de vivre la foi: le risque de nous confronter, même à nos proches, quand nous ne comprenons pas qui est Jésus, le Seigneur, et nous ne le percevons pas comme le Maître de l'union.

Ensuite, Jésus nous demande de le placer au plus haut niveau sur l'échelle de l'amour: «Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi…» (Mt 10,37), «celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi» (Mt 10,37). Ainsi, Il propose de nous laisser accompagner par Lui en tant que présence de Dieu, car «qui m'accueille accueille Celui qui m'a envoyé» (Mt 10,40). La conséquence de vivre accompagné par le Seigneur, quand on l'accueille chez soi, est de jouir de la récompense des prophètes et des justes, car nous avons accueilli chez nous un prophète et un juste.

Le Maître finit ses recommandations en donnant beaucoup de valeur aux petits gestes d'aide et de soutien que nous devons avoir envers ceux qui vivent en Sa compagnie: ses disciples, c'est à dire, nous les chrétiens «et celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche, à l'un de ces petits en sa qualité de disciple» (Mt 10,42). De ce conseil naît une responsabilité: celle du respect d'autrui, nous devons prendre conscience que celui qui vit dans le Seigneur, qui que ce soit, doit être considéré comme si c'était Jésus Lui-même. Saint Jean Chrysostome nous dit: «Si l'amour était parsemé partout, cela donnerait une foule de biens». evangeli.net M&M Euroeditors


Père Gilbert Adam http://www.pere-gilbert-adam.org

 

« Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre : alors, qu’est-ce qu’il y aura pour nous ? »

Saint Benoît, patron de l’Europe et ses moines, ont mis à l’œuvre l’Amour de Jésus. Pierre a suivi Jésus avec ses compagnons, il est perplexe sur son devenir. Ils ont tout laissé : travail, famille, et ils se sont engagés avec confiance à la suite du Christ. Quel sera le signe de leur réussite puisqu’ils n’ont ni argent, ni puissance, ni les satisfactions du monde. Jésus répond en parlant de l’accomplissement du monde et de l’avènement du Règne de Dieu. Pierre et les Douze vivront dans l’écart entre le présent du monde, et le futur du Règne de Dieu où Jésus les comblera. Nous vivons dans cette espérance, avec la joie d’être dès maintenant tout donnés au Christ Jésus. « Ce qu’il y a pour nous, » c’est de continuer l’œuvre d’Amour de Jésus. Le Visage de Jésus est donné à Marie sa mère, elle resplendit les merveilles de Dieu. L’Amour infini de Jésus est inscrit dans l’épanouissement de notre visage humain. Jésus, l’envoyé du Père, descendra jusqu’au tréfonds des détresses humaines, de l’enfer et de la mort pour nous en libérer. Surabondant d’amour, Dieu nous fait participer à son Amour infini, jusqu’à ce que Jésus revienne dans la Gloire.

"Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : quand viendra le monde nouveau, et que le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous-mêmes sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël." Le génie de Benoît a été de se donner tout entier au Christ à la suite des Apôtres et d’apporter aux hommes une nouvelle forme d’existence. Benoît fonde une nouvelle famille fondée sur l’abandon de tout, et sur l’accueil de la grâce de Dieu. C’est cette grâce qui noue entre les membres de la communauté un nouveau mode de relations qui n’est pas fondé sur la richesse, la puissance ou la satisfaction de soi. Cette famille rend peu à peu visible l’action de l’amour de Dieu qui transforme le monde. Le Saint-Esprit nous éclaire quand nous demeurons dans les liens de charité. Les apôtres, qui vivent la fatigue et la tentation, se réfugient dans le cœur de Jésus. Là, en Jésus, ils intercèdent auprès du Père qui n’est que tendresse et bonté. Ils tiennent bon dans ce combat pour établir dans l’Amour le monde nouveau. Dieu nous appelle à garder notre cœur dans la vérité en demeurant en lui. Pierre qui demande à Jésus ce qu’il y aura pour eux qui le suivent entend cette réponse : Ils recevront beaucoup plus, et ils auront en héritage la vie éternelle.

"Et tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup plus, et il aura en héritage la vie éternelle." La miséricorde surabondante du cœur de Dieu passe dans nos vies données. Jésus nous donne de vivre notre foi dans la fécondité de l’amour, avec la sérénité de Saint Benoit. Notre espérance, c’est que l’Amour infini du cœur de Dieu, transforme le cœur des hommes. Par l’offrande de notre cœur, par le sacrifice de notre vie, nous voulons faire en sorte que le monde vive. Nous demeurons dans le cœur de Jésus, portés par la prière de l’Église. Par l’adoration, nous entrons dans le mystère de Jésus, et nous y demeurerons d’autant plus fortement que le combat est terrible. La recherche de Dieu dans la lecture attentive de sa Parole, dans la louange, nous aide à persévérer. Dans le combat spirituel, nous faisons l’expérience que chacun de nous, dans sa faiblesse, est signe d’espérance. En nous appuyant sur la communion avec chacun, nous progressons dans la conversion. Portés par l’Evangile qui nous rend heureux, nous vivons à la suite de Jésus qui a déjà accompli toutes choses en donnant sa vie sur la Croix, en ressuscitant, et en nous envoyant son Esprit-Saint !

Nous demandons la grâce que le trésor d’amour du visage de Jésus resplendisse sur notre visage. Père Gilbert Adam, 2016


 Méditation de Frère Loïc Chabut, LC, Regnum Christi

 

Prière d'introduction et Demande

 

Jésus, je veux t’ouvrir mon cœur pour passer ce temps de méditation avec toi. À ton tour, ouvre-moi ton cœur et permets-moi d’y pénétrer. Éclaire-moi sur les enseignements que tu nous donnes dans l’Évangile d’aujourd’hui. Ils retentissent si amèrement à nos oreilles ! Permets-moi d’y découvrir ton visage divin, ton visage d’amour. Jésus, aide-moi à t’aimer par-dessus tout et à toujours te mettre à la première place dans ma vie.

 

Points de réflexion

 

1. « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive ». Jésus, quelle est cette parole ? Ne t’appelons-nous pas « prince de paix » ? Pourtant c’est vrai, plus je pratique ma foi, plus j’en reçois des critiques et plus je dois faire face à l'incompréhension, même de mes plus proches. « La radicalité évangélique remet en cause les liens même les plus chers à l'homme face aux exigences absolues du Royaume » (Rosarium Virginis Mariae, 20). Et aux plus beaux témoins de notre foi, aux martyrs, tu as apporté le glaive, fidèle à ta parole. Jésus, tu n’as pas peur d’avertir ceux qui veulent te suivre. Ton Évangile exige de nous un don total et radical. Tu ne veux pas de chrétiens médiocres.

2. « Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi ». Seigneur, tu m’invites à t’imiter. À t’imiter sur le chemin du calvaire ; il me faut prendre ma croix comme toi. « Nul n'a plus grand amour que celui-ci : donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13). Ta croix, tu l’as portée par amour pour nous pécheurs. Jésus, tu continues ton enseignement en spécifiant ta demande de don radical : tu veux que je t’aime totalement et radicalement. « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ». Ton amour t’a poussé jusqu’au calvaire, et c’est la même mesure que tu me demandes. Tu n’as pas laissé les larmes de ta mère Marie t’attendrir et te dévier de ta mission. Par nature, l’amour se donne, inconditionnellement, à l’être aimé. Et Jésus nous a aimés jusqu’au bout.

3. « Qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera ». Seigneur, dans ta bonté, tu ne nous laisses pas en suspens. Tu nous découvres ton visage, ton visage plein d’amour et de paix. Tu promets que, s’il nous semble que nous perdons notre vie en essayant de vivre la radicalité évangélique, nous trouverons la vie en toi. Si nous devons renoncer à une réunion de famille pour pouvoir aller à la messe du dimanche, nous trouverons la vie en toi. Tu veux nous guider vers un amour inconditionnel, le seul qui puisse nous apporter le bonheur.

 

Dialogue avec le Christ et résolution

 

Jésus, ce n’est qu’avec toi, source de tout amour, que je peux moi-même aimer. Tu es ma force et ma vie. Avec saint Ignace je veux prier : « Prends, Seigneur, et reçois, toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté. Tout ce que j'ai et possède, c'est toi qui me l'as donné : à toi, Seigneur, je le rends. Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté. Donne-moi, ton amour et ta grâce : cela me suffit ». Je prends la Résolution de demander à Jésus de me montrer quelle partie de ma vie je lui ai refusée jusqu’à présent et l'ouvrir de tout cœur à Jésus.

 

 

Regnum Christi, 2016 (http://www.regnumchristi.fr)

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape. Discours à Nursie, Italie 23/3/80 (trad. DC n° 1784 20/04/80)

L'exemple de Saint Benoît : « Ora et labora ; prie et travaille »

Saint Benoît a su interpréter avec perspicacité et de manière certaine les signes des temps de son époque, quand il a écrit sa règle dans laquelle l'union de la prière et du travail devenait pour ceux qui l'acceptaient le principe de l'aspiration à l'éternité : « Ora et labora, prie et travaille »... En lisant les signes des temps, Benoît a vu qu'il était nécessaire de réaliser le programme radical de la sainteté évangélique...dans une forme ordinaire, dans les dimensions de la vie quotidienne de tous les hommes. Il était nécessaire que « l'héroïque » devienne normal, quotidien, et que le normal et le quotidien deviennent héroïques. De cette manière, père des moines, législateur de la vie monastique en Occident, il est devenu également le pionnier d'une nouvelle civilisation. Partout où le travail humain conditionnait le développement de la culture, de l'économie, de la vie sociale, il lui ajoutait le programme bénédictin de l'évangélisation qui unissait le travail à la prière et la prière au travail...

En notre époque saint Benoît est le patron de l'Europe. Il l'est non seulement en considération de ses mérites particuliers envers ce continent, envers son histoire et sa civilisation. Il l'est aussi en considération de la nouvelle actualité de sa figure à l'égard de l'Europe contemporaine. On peut détacher le travail de la prière et en faire l'unique dimension de l'existence humaine. L'époque d'aujourd'hui porte en elle cette tendance... On a l'impression d'une priorité de l'économie sur la morale, d'une priorité du matériel sur le spirituel. D'une part, l'orientation presque exclusive vers la consommation des biens matériels enlève à la vie humaine son sens le plus profond. D'autre part, dans de nombreux cas, le travail est devenu une contrainte aliénante pour l'homme...et presque malgré lui, il se détache de la prière, enlevant à la vie humaine sa dimension transcendante...

On ne peut pas vivre pour l'avenir sans comprendre que le sens de la vie est plus grand que ce qui n'est que matériel et passager, que ce sens est au-dessus de ce monde-ci. Si la société et les hommes de notre continent ont perdu l'intérêt pour ce sens, ils doivent le retrouver... Si mon prédécesseur Paul VI a appelé saint Benoît de Nursie le patron de l'Europe, c'est parce qu'il pouvait aider à ce sujet l'Église et les nations d'Europe.  L'Evangile au Quotidien (Evangelizo.org 2001-2016)

 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Mail-contact : csfachorale@gmail.com

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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