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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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12 juillet 2016

Evangile, Saint et Homélie du Ma12 juillet 2016. Le Christ réprimande les villes non converties malgré les miracles vus


Mardi 12 juillet 2016

Temps liturgique: 15e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Sts Louis Martin (1823-1894) et Zélie Guérin (1831-1877), St Giovanni Gualberto, soldat puis abbé (999-1073)


Livre d'Isaïe 7,1-9.

Au temps d’Acaz, fils de Yotam, fils d’Ozias, roi de Juda, Recine, roi d’Aram, et Pékah, fils de Remalyahou, roi d’Israël, montèrent contre Jérusalem pour l’attaquer, mais ils ne purent lui donner l’assaut. On informa la maison de David que les Araméens avaient pris position en Éphraïm. Alors le cœur du roi et le cœur de son peuple furent secoués comme les arbres de la forêt sont secoués par le vent. Le Seigneur dit alors à Isaïe : « Avec ton fils Shear-Yashoub (c’est-à-dire : “Un-reste-reviendra”), va trouver Acaz, au bout du canal du réservoir supérieur, sur la route du Champ-du-Foulon. Tu lui diras : “Garde ton calme, ne crains pas, ne va pas perdre cœur devant ces deux bouts de tisons fumants, à cause de la colère brûlante du roi d’Aram et du roi d’Israël, Oui, Aram a décidé ta perte, en accord avec Éphraïm et son roi. Ils se sont dit : Marchons contre le royaume de Juda, pour l’intimider, et nous le forcerons à se rendre ; alors, nous lui imposerons comme roi le fils de Tabéel. Ainsi parle le Seigneur Dieu : Cela ne durera pas, ne sera pas, que la capitale d’Aram soit Damas, et Recine, le chef de Damas, que la capitale d’Éphraïm soit Samarie, et le fils de Remalyahou, chef de Samarie. – Dans soixante-cinq ans, Éphraïm, écrasé, cessera d’être un peuple. Mais vous, si vous ne croyez pas, vous ne pourrez pas tenir.” »

Psaume 48(47),2-3ab.3cd-4.5-6.7-8.

Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
dans la ville de notre Dieu,
sa sainte montagne, altière et belle,
joie de toute la terre.

La montagne de Sion, c'est le pôle du monde,
la cité du grand roi ;
Dieu se révèle, en ses palais,
vraie citadelle.

Voici que des rois s'étaient ligués,
ils avançaient tous ensemble ;
ils ont vu, et soudain stupéfaits,
pris de panique, ils ont fui.

Et voilà qu'un tremblement les saisit :
douleurs de femme qui accouche ;
un vent qui souffle du désert
a brisé les vaisseaux de Tarsis.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,20-24.

En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties sous le sac et la cendre. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

Fr. Damien LIN Yuanheng (Singapore, Singapour)

«Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde! »

Aujourd'hui, le Christ réprimande deux villes de Galilée, Corazine et Bethsaïde à cause de leur manque de foi: "Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, … les gens se seraient convertis" (Mt 11,21). Jésus Lui-même témoigne en faveur des villes phéniciennes, Tyr et Sidon: elles auraient fait pénitence avec une grande humilité si elles avaient vu les merveilles du pouvoir divin. Personne n'est heureux de recevoir une bonne réprimande. En effet, il doit être particulièrement douloureux de se faire réprimander par le Christ, Lui qui nous aime d'un cœur infiniment miséricordieux. Simplement, il n'y a pas d'excuse, il n'y a pas d'immunité quand on est réprimandé par la Vérité même.

Recevons donc chaque jour, avec humilité et responsabilité, l'appel de Dieu à la conversion. Il faut noter également que le Christ ne tourne pas autour du pot. Il met ses auditeurs face à la vérité. Nous devons analyser la façon dont nous parlons du Christ aux autres. Souvent, nous aussi nous devons lutter contre le respect que nous avons pour les personnes afin de mettre nos amis face aux vérités éternelles, telles que la mort et le jugement final. Le Pape François décrit saint Paul, sciemment, comme un "fauteur de troubles": "le Seigneur veut que nous allions toujours plus loin…que nous ne nous réfugions pas dans une vie tranquille ni dans des structures obsolètes (…)". Et Paul dérangeait en prêchant le Seigneur. Mais il allait de l'avant, car il avait dans son for intérieur cette attitude chrétienne qu'est le zèle apostolique. Il n'était pas un "homme de compromis". Ne fuyons pas notre devoir de charité!


Vous trouverez peut-être, comme moi, les paroles de San Joseph Marie Escrivá édifiantes: "(…) il s'agit de parler comme un sage, comme un chrétien, mais de façon accessible à tous". Nous ne pouvons pas nous endormir sur nos lauriers – nous accommoder- afin d'être entendus de tous, mais au contraire nous devons demander la grâce d'être des instruments du Saint Esprit, afin de situer pleinement chaque homme et chaque femme face à la vérité divine. evangeli.net M&M Euroeditors


Père Gilbert Adam http://www.pere-gilbert-adam.org

 

Jésus se mit à faire des reproches sévères aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart des miracles, et qui n’avaient pas voulu changer radicalement, parce qu’elles ne s’étaient pas converties.

« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence. La personne qui aime sincèrement, manifeste son amour en montrant à ses frères ce qu’elle vit d’incompréhensible et de difficile. Nous ouvrir à l’autre sans cesse est la meilleure condition pour aimer. Dire sa souffrance à son ami est la marque d’un amour véritable : « Malheureuse es-tu, » est un cri de Jésus fait en confidence. « Si vous ne tenez pas à moi, vous ne pouvez pas tenir, » dit-il encore. Sans cesse les aimés s’envoient des signes, des messages qu’il leur faut comprendre. Jésus nous donne l’exemple de ces confidences dans la Parole d’aujourd’hui. Par sa vie, il dit les merveilles que Dieu nous fait. Elles suscitent en nous une action de grâce, un merci. Nous aimons les dons de Dieu, mais il faut aimer et nous attacher au Dieu des dons bien davantage. A la personne de Jésus qui nous donne vie, va notre attachement et notre reconnaissance. Nous épousons alors les sentiments de son cœur, et nous nous trouvons assoiffés d’amour, de justice et de vérité.

"Et toi, Capharnaüm, seras–tu élevée jusqu’au ciel ? Tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts ; car si les miracles qui ont été faits chez toi avaient été faits à Sodome, elle demeurerait encore aujourd’hui ! Jésus a vécu l’expérience de délaissement des gens de ces bourgades, il en souffre d’une grande douleur. Ses appels à la conversion manifestent son attente. Il voudrait voir notre réponse de foi au Dieu de l’Alliance. Nous recevons comme un du ce qui nous est si abondamment donné. Ce qui est un don de l’amour de Dieu devient normal. Nous perdons alors la ferveur, l’émerveillement et l’action de grâce. Dieu a posé des signes évidents de son Amour, et son Peuple n’a pas répondu. Nous recevons les bienfaits de Dieu comme si nous n’étions « pas concernés par le Donateur. » Progressivement des « glissements » s’opèrent dans notre cœur. De l’enfant émerveillé du Père qui reçoit tout avec action de grâce, nous pouvons devenir des personnes blasées. Il s’agit de revenir à notre fidélité d’enfant de Dieu. Il nous faut retrouver le chemin de notre identité, le chemin de foi qui donne consistance à notre vie. Sinon, sans y prendre garde, nous accaparons les dons de Dieu comme notre propre bien, et nous ne voyons plus que Dieu prend soin de nous.

"C’est pourquoi, je vous le dis, au jour du jugement, ce sera moins dur pour le pays de Sodome que pour toi." Si Jésus crie ces reproches, c’est parce que son cœur est blessé devant notre indifférence. Nous recevons la guérison de notre être par ses paroles qui nous appellent à un véritable don d’amour qui nous rendra libre. Il s’agit pour nous d’entrer dans l’émerveillement et la reconnaissance. Entrer dans la réciprocité de l’amour va se traduire par un amour du prochain plus vrai. Jésus nous dit combien Dieu nous aime, comme il veut aussi que notre cœur soit proche de son cœur ! Notre vie est heureuse quand elle est accordée au cœur de notre Père. Alors nous reconnaissons que nous n’assumons pas bien notre identité d’enfant de Dieu. Nous ne pouvons pas renoncer à la dignité des enfants de Dieu qui n’ont qu’un seul Père. Il nous faut garder une ambiance amicale avec notre voisinage. Puisons dans l’appel de Jésus, les ressources pour rebondir, pour nous réveiller, pour nous ouvrir à la conversion. Jésus veut que nous prenions au sérieux les dons que le Père nous donne. Il veut que nous allions puiser aux sources de son amour ! Le réveil de notre cœur sera l’action de grâce envers les dons de Dieu vécu au secret de notre cœur, et le souci du faible et du pauvre !

Nous demandons à Dieu la grâce d’un amour qui se répand de plus en plus en action de grâce. Père Gilbert Adam, 2016


 Méditation de Sarah Cleary, consacrée de Regnum Christi

 Prière d'introduction et demande

« Ô Toi l'au-delà de tout, tu as tous les noms, comment t'appellerai-je ? Toi le seul qu'on ne peut nommer ; quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées qui voilent le ciel lui-même ? Aie pitié, ô Toi, l'au-delà de tout ; comment t'appeler d'un autre nom ? Amen ». (Prière de saint Grégoire de Naziance). Seigneur, fais que je t’approche aujourd’hui dans ton mystère, toi l’au-delà de tout. Ouvre mon esprit, qui ne peut pas te comprendre, à un amour simple et silencieux.

Points de réflexion

1. Quelques paroles de Jésus nous laissent perplexes. Elles sont dures, difficiles pour nous. On peut et on doit chercher une explication textuelle et contextuelle. Mais même une formation solide n’enlève pas ces moments où nous sommes confrontés à un passage difficile, car « elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur… » (Hébreux 4, 12). Aujourd’hui, avons-nous pris le temps de lire l’Évangile du jour et de nous laisser interpeler ?

2. Devant un texte difficile, nous avons quatre chemins possibles: Le premier, remanier le texte pour trouver une jolie explication spirituelle qui évite toute difficulté : « en fait c’est un passage qui parle de la miséricorde… ». Une deuxième option est de passer à un autre texte, sauter le passage qui pose problème. Troisièmement, se plaindre du texte. La quatrième approche constate que le texte est dur, mais nous acceptons de rester dans le mystère. Les trois premières approches du texte cherchent à comprendre une idée. Le quatrième cherche à comprendre une personne, cherche à écouter, pose des questions et attend une réponse. Quelle approche m’est plus fréquente, autant dans mes échanges avec ma famille, mon entourage, comme avec le Seigneur ?

3. Prendre le quatrième chemin, chercher le Christ comme Personne, mystère, « Toi au-delà de tout », nous évite le malheur de Corazaïm et Bethsaida. Ces villages vivent avec le Seigneur mais ils évaluent son message et non pas sa personne. Il les appelle « malheureux » car ils sont incapables de le reconnaître. Pourtant, « À l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive » (Deus Caritas est 1, Benoît XVI, 2005).

Dialogue avec le Christ et Résolution

Seigneur, qu’est-ce que mon approche de ce texte me révèle sur mon approche de toi et de ton mystère ? Quelle est l’origine de mon « être chrétien » ? Dans mon temps de prière, et dans une conversation aujourd’hui, prendre le temps d’écouter l’autre tel qu’il ou elle est, sans le changer ou l’adapter à moi.

Regnum Christi, 2016 (http://www.regnumchristi.fr)

 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Mail-contact : csfachorale@gmail.com

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