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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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18 juillet 2016

Evangile, St et Homélie du Lu 18 juillet 2016. Il ne sera donné à cette génération que le signe du prophète Jonas


Lundi 18 juillet 2016

Temps liturgique: 16e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Frédéric, évêque à Utrecht et martyr († 838) , Bx Simon de Lipnica, prêtre o.m. († 1482)


Livre de Michée 6,1-4.6-8.

Écoutez donc ce que dit le Seigneur : Lève-toi ! Engage un procès avec les montagnes, et que les collines entendent ta voix. Montagnes, écoutez le procès du Seigneur, vous aussi, fondements inébranlables de la terre. Car le Seigneur est en procès avec son peuple, il plaide contre Israël : Mon peuple, que t’ai-je fait ? En quoi t’ai-je fatigué ? Réponds-moi. Est-ce parce que je t’ai fait monter du pays d’Égypte, que je t’ai racheté de la maison d’esclavage, et que je t’ai donné comme guides Moïse, Aaron et Miryam ? « Comment dois-je me présenter devant le Seigneur ?, demande le peuple. Comment m’incliner devant le Très-Haut ? Dois-je me présenter avec de jeunes taureaux pour les offrir en holocaustes ? Prendra-t-il plaisir à recevoir des milliers de béliers, à voir des flots d’huile répandus sur l’autel ? Donnerai-je mon fils aîné pour prix de ma révolte, le fruit de mes entrailles pour mon propre péché ? – Homme, répond le prophète, on t’a fait connaître ce qui est bien, ce que le Seigneur réclame de toi : rien d’autre que respecter le droit, aimer la fidélité, et t’appliquer à marcher avec ton Dieu. »

Psaume 50(49),5-6.8-9.16bc-17.21.23.

« Assemblez, devant moi, mes fidèles,
eux qui scellent d'un sacrifice mon alliance. »
Et les cieux proclament sa justice :
oui, le juge c'est Dieu !

Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ;
tes holocaustes sont toujours devant moi.
Je ne prendrai pas un seul taureau de ton domaine,
pas un bélier de tes enclos.

« Qu'as-tu à réciter mes lois,
à garder mon alliance à la bouche,
toi qui n'aimes pas les reproches
et rejettes loin de toi mes paroles ?

« Voilà ce que tu fais ;
garderai-je le silence ?
Penses-tu que je suis comme toi ?
Je mets cela sous tes yeux, et je t'accuse.

« Qui offre le sacrifice d'action de grâce,
celui-là me rend gloire :
sur le chemin qu'il aura pris,
je lui ferai voir le salut de Dieu. »


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,38-42.

En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. » Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. »
 


 Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


 

 Homélie ou Méditation du jour

Abbé Joel PIRES Teixeira (Faro, Portugal)

«Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi»

Aujourd'hui, Jésus est mis en épreuve par « certains » scribes et pharisiens » (Mt 12,38 ; Mc 10,12), qui se sentent menacés par la personne de Jésus, non pas pour des raisons de foi, mais de pouvoir. Avec la peur de perdre leur pouvoir, ils tentent de discréditer Jésus, en le narguant. Ces « certains » souvent se sont nous-mêmes quand nous sommes emportés par notre égoïsme et nos intérêts individuels. Aussi, quand on regarde l'Eglise comme une réalité purement humaine et non comme un projet d'amour de Dieu pour chacun de nous.

La réponse de Jésus est claire : « Aucun signe leur sera donné » (cf. Mt 12,39) non par peur, mais bien pour souligner et rappeler que les « signes » sont la relation de communication et d'amour entre Dieu et l’humanité ; Ce n'est pas une relation d'intérêts et de pouvoirs individuels. Jésus rappelle qu'il y a beaucoup de signes donnés par Dieu ; et nous n’arriverons pas à Lui en le provocant ou en utilisant le chantage.

Jésus est le plus grand signe. Ce jour-ci la Parole est une invitation pour chacun de nous à comprendre, avec humilité, que seul un cœur converti, tourné vers Dieu, peut recevoir, interpréter et voir ce signe qui est Jésus. L'humilité est la réalité qui nous amène non seulement à Dieu, mais aussi à l'humanité. Par l’humilité, nous reconnaissons nos limites et nos vertus, mais surtout, nous voyons les autres comme frères et Dieu comme Père.

Le Pape François nous fait remémorer, « Le Seigneur est vraiment patient avec nous ! Il ne se lasse jamais de recommencer depuis le début à chaque fois que nous tombons ". Ainsi, malgré nos fautes et provocations, le Seigneur a les bras ouverts pour accueillir et recommencer. Tâchons que notre vie, et aujourd'hui en particulier, ce mot se soit réellement fait en nous. La joie du chrétien est d'être reconnu par l'amour qui est dans votre vie, l'amour qui jaillit de Jésus. evangeli.net M&M Euroeditors


Homélie du Père Gilbert Adam

 

"Jésus leur répondit : Une génération mauvaise et adultère recherche un signe ; il ne lui sera pas donné d’autre signe que le signe du prophète Jonas.

Le signe que les scribes et les pharisiens demandent à voir est un quelconque miracle qui serait la confirmation éclatante du rôle messianique de Jésus. Jésus, en évoquant les scribes et les pharisiens, parle d’une ‘génération mauvaise et adultère,’ c’est une classe d’individus enclins à faire le mal qui réclame un signe. Le signe de la résurrection donné par Jésus, est signifié par les trois jours et trois nuits que le Fils de l’homme passera dans le sein de la terre. Cette expression nous fait de suite penser à la mort et la résurrection de Jésus. Il est resté dans la tombe pendant trois jours et trois nuits, puis il en est ressuscité. La résurrection d’entre les morts est le signe que Jésus nous donne. Après sa résurrection, le monde n’a plus revu Jésus. Les disciples eux, ont vu Jésus après sa résurrection. La génération méchante et adultère ne peut pas recevoir ce signe, pour elle, il lui faudrait poser un acte de foi envers Jésus. Marie, la mère de Jésus, est là pour nous y aider. Nous demandons la grâce de marcher humblement dans la foi à l’école de Marie et à l’aide des saints. Marie a su contempler le regard de Dieu en Jésus : « Il a posé les yeux sur son humble servante, » c’est par l’humilité que nous pouvons adhérer. Jésus nous donne le signe de la Résurrection comme une manifestation de la puissance de l’amour infini de Dieu.

En effet, tout comme Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le cœur de la terre. Jésus donnes aux scribes et les pharisiens le signe de Jonas qui séjourna dans le ventre du poisson, comme lui sera dans le sein de la terre. Jonas refusant d’écouter Dieu, fit de nombreux efforts pour se soustraire à cette mission. Jonas n’est devenu un signe pour les Ninivites qu’après son séjour de trois jours et trois nuits à l’intérieur du grand poisson. Il se rend finalement à Ninive et la ville se repentit en écoutant sa prédication. Mais au lieu de se réjouir Jonas s’est mis en colère. Dans son esprit, il n’était pas question de se montrer compatissant envers un peuple païen. Jésus deviendra un signe pour nous en vertu de sa mort et de sa résurrection. Et de même que Jonas est devenu un signe après l’événement miraculeux du poisson, de même Jésus sera un signe pour nous après le miracle de sa résurrection. Après la résurrection, les apparitions de Jésus, furent limitées aux disciples, les pharisiens et les scribes ne l’ont plus jamais revu ! ‘Le monde ne me verra plus’. Jésus a dit, ‘Le Fils de l’homme sera un signe,’ cette expression est du prophète Daniel qui a pu voir ‘venir sur les nuées des cieux quelqu’un de semblable à un fils de l’homme.

« Les hommes de Ninive se lèveront, lors du jugement, avec cette génération, et ils la condamneront, parce qu’ils ont changé radicalement à la proclamation de Jonas ; et pourtant il y a ici plus que Jonas. La reine du Sud se réveillera, lors du jugement, avec cette génération, et elle la condamnera, parce qu’elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon ; et pourtant il y a ici plus que Salomon. » Le mystère de la Croix de Jésus dans sa Passion et celui de Marie dans sa compassion, sera toujours pour nous le lieu du plus grand Amour. C’est le lieu de notre enfantement, Marie est née de la blessure du cœur ouvert de Jésus, là tout lui est révélé, tout lui est donné. Jésus s’est présenté à ses disciples sous l’image d’une vigne : « Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. » La vigne symbolise la personne de Jésus, mais elle se rapporte aussi à plusieurs personnes, à tous ceux qui forment l’église. Jésus est la vraie vigne, mais nous sommes aussi cette vigne puisque qu’il nous assimile aux rameaux de cette même vigne. Elle désigne Jésus et tous les croyants ayant une relation organique avec lui. De la même façon, le Fils de l’homme est à la fois une personne et plusieurs personnes liées par une union spirituelle avec le Christ. La lumineuse vérité de la présence de Jésus chez le croyant apparaît plusieurs fois dans les écrits de Paul dans l’expression ‘Christ en vous’. Désormais toute parole, tout geste et tout signe d’amour nous sont donnés par Jésus pour que nous demeurions dans le mystère de Jésus qui nous enfante à la vie divine.

 

Nous demandons la grâce de la foi de Marie, de son espérance invincible. Père Gilbert Adam, 2016. http://www.pere-gilbert-adam.org


 Méditation de Père Jaroslav de Lobkowicz, LC

 

Prière d'introduction

 

Dieu tout-puissant, tu es la source de tout être et de toute beauté. Loué sois-tu pour les dons qui contiennent déjà le secret de ton royaume et de ta victoire. Auprès de toi, je me relève.

 

Demande

 

Ouvre mes yeux, Seigneur, aux nombreux signes de ton amour et de ta grandeur et qu’à la force de tes signes, mon cœur se convertisse. Donne-moi de renoncer à mes endurcissements pour croire, aimer et vivre plus entièrement ma vocation prophétique, à l’image du Christ, selon ta volonté.

 

Points de réflexion

 

1. Le signe du prophète Jonas. Il y a un décalage surprenant entre la demande de signe et la quantité de signes que Dieu a déjà manifestés dans la vie de Jésus. Toute la vie de Jésus n’est-elle pas un signe messianique ? Sa vie n’est-elle pas l’accomplissement des promesses de Dieu, depuis les patriarches, en passant par Moïse, les rois et les prophètes, de la venue d’un Messie ?
Si la coïncidence entre le Messie annoncé et Jésus de Nazareth échappe aux yeux de ces sages du peuple, il s’agit d’un aveuglement qui, conjoint à un endurcissement de cœur, ne pourra être guéri que par le drame de la Passion de Jésus. Et moi, est-ce que je vois les nombreux signes de Dieu dans ma vie ? Est-ce que, au contraire, j’attends encore des miracles pour me convertir ?

2. « Ils se sont convertis ». Sur les paroles de Jonas, les Ninivites, qui étaient visiblement décadents, se sont repentis, ont craint Dieu et « changé de cap » : la conversion. La conversion est le mouvement d’un cœur qui accueille le pardon de Dieu ; il est nécessaire pour entrer dans sa Miséricorde et la rendre effective.
Les scribes et les pharisiens en revanche, quoiqu’ils ne fussent pas décadents de façon notoire, ne se sont pas convertis car ils n’avaient rien à se reprocher. « Je n’ai pas tué, je n’ai pas volé » n’est-ce pas l’adage dans lequel sont engluées nos consciences hypocrites ? Entrer dans la Miséricorde c’est aussi faire miséricorde, activement, non satisfait de ne pas avoir commis un mal ou un autre.

3. La proclamation faite par Jonas, la sagesse de Salomon… La Parole de Dieu transmise par Jonas a été prise au sérieux, alors que celui-ci était pécheur. Aujourd’hui, la Parole même nous adresse un message, dont les échos retentissent à travers les cultures et les époques. La méditation qu’en font les Pères de l’Église, les saints, la Tradition et le Magistère forme un corps doctrinal inspiré par l’Esprit divin lui-même, qui surmonte les failles d’une Église pécheresse et sainte à la fois.
Quel accueil est-ce que je réserve aux trésors de la sagesse divine qui ne cessent de fleurir dans l’histoire ? Est-ce que, comme la reine de Saba, je descends de mon trône pour me mettre à sa recherche ? Est-ce que je viens des extrémités de mon ignorance, ou est-ce que je me contente des déclarations parallèles qu’en font les médias ?

 

Dialogue avec le Christ

 

Jésus-Christ, toi qui es plus que Jonas, je veux me laisser séduire par ton exemple d’humilité, obtenir, par la blessure de ton cœur, la componction d’esprit et renouveler ma conversion. Jésus-Christ, toi qui es plus que Salomon, par les mérites de ton cœur transpercé, pénètre mon cœur de la grâce du Père céleste, afin que je puisse accueillir les dons de la Sagesse éternelle.

 

Résolution

 

Dans mon église paroissiale ou conventuelle, je vais chercher et réfléchir sur les récentes déclarations du pape François ou de l’évêque diocésain.

 

 

Regnum Christi, 2016 (http://www.regnumchristi.fr)


Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église. Catéchèse n° 20 / 2e mystagogique (trad. SC 126, p.111s rev.)

Le signe de Jonas

Vous avez été conduits par la main à la piscine baptismale, comme le Christ de la croix à son tombeau qui est là devant vous [dans cette église du Saint Sépulcre]. Après avoir confessé votre foi au Père, au Fils et au Saint Esprit, vous avez été immergés trois fois dans l'eau et vous en avez émergé : c'était le symbole des trois jours du Christ au tombeau. De même que notre Sauveur a passé trois jours et trois nuits au cœur de la terre, de même vous aussi en sortant de l'eau après votre immersion, vous avez imité le Christ... Quand vous avez été immergés vous étiez dans la nuit, vous ne voyiez plus rien ; mais en sortant de l'eau vous vous trouviez comme en plein jour. Dans un même mouvement, vous mouriez et vous naissiez ; cette eau qui sauve a été à la fois votre tombe et votre mère...

Étrange paradoxe ! Nous ne sommes pas vraiment morts, nous n'avons pas été vraiment ensevelis, nous n'avons pas été vraiment crucifiés et ressuscités ; mais si notre imitation n'est qu'une image, le salut, lui, est une réalité. Le Christ a été réellement crucifié, réellement enseveli et véritablement il est ressuscité, et toute cette grâce nous est donnée afin que, participant à ses souffrances en les imitant, nous gagnions en réalité le salut. Quel immense amour des hommes ! Le Christ a reçu les clous sur ses mains pures, et il a souffert ; et à moi, sans souffrance et sans peine, il accorde par cette participation la grâce du salut...

Nous le savons bien : si le baptême nous purifie de nos péchés et nous donne l'Esprit Saint, il est aussi la réplique de la Passion du Christ. C'est pourquoi Paul proclame : « Ne le savez-vous pas : nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés. Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême »... Tout ce que le Christ a enduré, c'est pour nous et pour notre salut, en réalité et non en apparence... Et nous, nous devenons participants à ses souffrances. C'est pourquoi Paul continue à proclamer : « Si nous sommes devenus un même être avec le Christ, par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne » (Rm 6,3-5).L'Evangile au Quotidien (Evangelizo.org 2001-2016)


 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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