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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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23 juillet 2016

Evangile, St et Homélie du Sa 23 Ju 2016. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère.


Samedi 23 juillet 2016

Fête de sainte Brigitte de Suède, copatronne de l'Europe

Saint(s) du jour : St Jean Cassien, fond. Abbaye St Victor à Marseille († 435), Ste Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe (1303-1373)


1ère lecture :

Lecture du livre du prophète Jérémie

Parole du Seigneur adressée à Jérémie :
Tiens-toi à la porte de la maison du Seigneur,
et là, tu proclameras cette parole, tu diras :
Écoutez la parole du Seigneur,
vous tous de Juda,
vous qui entrez par ces portes
pour vous prosterner devant le Seigneur.
 Ainsi parle le Seigneur de l’univers,
le Dieu d’Israël :
« Rendez meilleurs vos chemins et vos actes :
je vous ferai demeurer dans ce lieu.
Ne faites pas confiance à des paroles de mensonge,
en disant : “Temple du Seigneur ! Temple du Seigneur !
C’est ici le temple du Seigneur !”


Si vraiment vous rendez meilleurs
vos chemins et vos actes,
si vraiment vous maintenez le droit
entre un homme et son prochain,
si vous n’opprimez pas l’immigré,
l’orphelin ou la veuve,
si vous ne versez pas, dans ce lieu,
le sang de l’innocent,
si vous ne suivez pas, pour votre malheur,
d’autres dieux,
alors, je vous ferai demeurer dans ce lieu,
dans le pays que j’ai donné à vos pères,
depuis toujours et pour toujours.

Mais voici, vous faites confiance à des paroles de mensonge
qui ne servent à rien.
Quoi ! Vous pouvez voler, tuer, commettre l’adultère,
faire des faux serments,
brûler de l’encens pour le dieu Baal,
suivre d’autres dieux que vous ne connaissez pas ;
et ensuite, dans cette Maison sur laquelle mon nom est invoqué,
vous pouvez vous présenter devant moi,
en disant : “Nous sommes sauvés” ;
et vous faites toutes ces abominations !
Est-elle à vos yeux une caverne de bandits,
cette Maison sur laquelle mon nom est invoqué ?
Pour moi, c’est ainsi que je la vois » – oracle du Seigneur.

 Psaume : Ps 83, 3, 4, 5-6, 11

R/ De quel amour sont aimées tes demeures,

Seigneur, Dieu de l’univers !

Mon âme s’épuise à désirer

les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !

L’oiseau lui-même s’est trouvé une maison,
et l’hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l’univers,
mon Roi et mon Dieu !

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s’ouvrent dans leur cœur !

Oui, un jour dans tes parvis
en vaut plus que mille.
J’ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la maison de mon Dieu,
plutôt que d’habiter parmi les infidèles

 

Evangile : « Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson » (Mt 13, 24-30)

 

Acclamation :

Alléluia. Alléluia.
Accueillez dans la douceur
la Parole semée en nous :
c’est elle qui peut vous sauver.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient,
son ennemi survint ;
il sema de l’ivraie au milieu du blé
et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi,
alors l’ivraie apparut aussi.
    Les serviteurs du maître vinrent lui dire :
“Seigneur, n’est-ce pas du bon grain
que tu as semé dans ton champ ?
D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?”
     Il leur dit :
“C’est un ennemi qui a fait cela.”
Les serviteurs lui disent :
“Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?”
     Il répond :
“Non, en enlevant l’ivraie,
vous risquez d’arracher le blé en même temps.
    Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ;
et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs :
Enlevez d’abord l’ivraie,
liez-la en bottes pour la brûler ;
quant au blé, ramassez-le
pour le rentrer dans mon grenier.” »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 


 

Homélie du Père Gilbert Adam

 

" Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ;"

Dans le Peuple de Dieu, ce sont les « priants » qui maintiennent l’espérance pour chacun. Le Pape Saint Jean-Paul II, conscient des difficultés dans lesquelles nous nous trouvons en Europe, a voulu que trois femmes : Sainte Brigitte, Sainte Catherine de Sienne et Sainte Bénédicte de la croix, soient adjointes à Saint Benoît comme « Patrons, » pour l’Europe ainsi que Cyrille et Méthode. C’est le ciel qui vient au secours de la terre dans le combat pour la lumière et la Vérité qui se vit en Europe. Dans le combat de l’Évangile pour l’humanité, avec l’aide de tous les Saints, chacun de nous est concerné. Par sa Parole, Dieu édifie l’unité de l’humanité en lui, il lui donne toute sa place. Pour réaliser la volonté d’Amour de notre Père, il nous faut renoncer à notre volonté propre qui opère sans cesse la division. L’Église continue l’œuvre de Jésus commencée en Marie quand elle donne à Jésus un corps. Anne, la prophétesse, de la tribu d’Aser, était dans le temple, qu’elle ne quittait pas, à la présentation de Jésus. Connue pour sa piété, s’oubliant elle-même, elle servait Dieu, en jeûnes et en prières, nuit et jour. Elle survient à ce moment-là, et se joint aux actions de grâces de Siméon. Anne parlait du Seigneur à tous ceux qui, à Jérusalem, attendaient la délivrance.

"après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. » Dieu, comme au temps du prophète Elie, se réserve un petit groupe de témoins, « les fidèles cachés. » Anne avait été mariée sept ans et elle était devenue veuve. Cette femme profonde, est fidèle à son amour de Dieu et des hommes. Au moment précis où Marie et Joseph arrivent avec Jésus dans le temple, elle est là, en ce lieu. La fidélité d’Anne manifeste le rayonnement de sa vie au cœur du dessein de Dieu. Elle annonce déjà Sainte Brigitte de Suède qui voulait accomplir le plan d’amour de Dieu dans sa propre chair. C’est avec ces femmes que nous revenons à la douce voix de Dieu, dans le quotidien, pour accomplir son œuvre. C’est le mystère de l’humanité, sans cesse sous le souffle de l’Esprit Saint. La brise légère nous donne d’accomplir la volonté sainte de Dieu. Ce que nous entendu, nous le réalisons en demandant à Dieu sa protection. Anne était attachée à Dieu, elle faisait mémoire du Dieu qui avait sauvé son Peuple de la servitude. Elle attendait dans la prière la délivrance promise par Dieu et sa bénédiction pour son Peuple.

« Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. » Dans cette attente, Anne ne quittait pas le temple, lieu de son bonheur et de sa paix. Dieu lui donna de rencontrer Celui dont elle disait, à tous ceux qui voulaient bien l’entendre, qu’Il serait la rédemption de Jérusalem. Nous voulons participer à l’édification du Corps du Christ qui est l’Église avec sainte Brigitte. Mystère de l’épouse qui suit l’Agneau partout où il va et qui connaît une vie très féconde. L’épouse soutient son Époux dans le don de lui-même ou s’enfante l’Église. Sainte Brigitte est connue par ses « oraisons » contenues dans un petit livret dans lequel elle glorifie Jésus dans sa Passion. « Je te bénis Seigneur pour ta sainte agonie, tu as transpiré le sang. Tu nous as aimés jusque là, je t’en bénis, je t’en glorifie. » C’est dans la vie de Jésus que l’épouse va trouver sa nourriture, avec Lui, elle continue sa louange : "Je te bénis, Seigneur, toi qui étais suspendu au bois pour nous sauver. Tu as versé tout ton sang pour nous. Oui, sois vraiment béni ! » Nous qui désirons être fidèle, nous avons le privilège de vivre comme sainte Brigitte, dans la présence de Dieu, en vivant d’espérance, d’amour et de foi. Dieu connait la valeur spirituelle de ces femmes qui est si grande à Ses yeux.

Nous demandons la grâce de contempler Jésus dans sa Passion qui nous sauve.

Père Gilbert Adam, 2016. http://www.pere-gilbert-adam.org


Méditation de Frère Benoît Terrenoir, LC

 

Prière d'introduction

 

Seigneur, parle-moi par tes paraboles ! Révèle-moi les « choses cachées depuis la fondation du monde » (Mt 13, 35) ! Montre-moi surtout le fond caché de mon cœur, les racines du mal qui m’empêchent de me donner totalement à toi ! Je ne veux vivre que pour toi, Seigneur !

 

Demande

 

Seigneur, donne-moi la patience nécessaire pour travailler avec toi, jour après jour, au salut du monde !

 

Points de réflexion

 

1. Cette parabole de l’ivraie est la troisième des sept paraboles du Royaume que l’Évangile de saint Matthieu me rapporte. Dans la parabole du semeur, je voyais déjà quelques obstacles au travail de la grâce de Dieu en moi : le bord du chemin, le sol rocailleux et les épines sont les attitudes inadéquates qui empêchent la Parole de Dieu de germer dans mon âme. Mais si le grain tombe sur la bonne terre, alors il peut porter beaucoup de fruits. C’est justement de cette bonne terre que parle aujourd’hui la parabole de l’ivraie. Même si je reçois la parole de Dieu avec une bonne attitude, même si je montre un désir sincère de me convertir, même si je m’engage à suivre la volonté de Dieu, tout n’est pas réglé pour autant. Dans cette bonne terre, le bon grain peut être mêlé à de l’ivraie.
Les foules qui écoutaient Jésus savaient bien ce qu’était l’ivraie : une plante envahissante, semblable au blé, dont un peu de farine mêlée à celle du blé pouvait empêcher la fermentation de la pâte. Il était d’autant plus difficile de s’en débarrasser qu’on s’apercevait trop tard de sa présence, lorsque l’herbe devenait un épi. Il était alors très risqué de l’arracher car on pouvait aussi abîmer le blé. Mon âme est comme ce champ de blé où l’ivraie est mêlée au bon grain : malgré des années de vie de prière et la ferme résolution de vivre pour Dieu, combien de défauts et d’attitudes égoïstes ! Combien d’empreintes du démon ! Combien de péchés ! Comme saint Paul, « je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas » (Rm 7, 19). Que dois-je faire ?

2. La fin de la parabole m’indique la route à suivre. Le Seigneur m’invite à la patience : « Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ». Dieu laisse toujours une deuxième chance. Il ne foudroie pas le pécheur à la première incartade, il lui laisse toujours l’occasion de revenir vers lui. Malgré toute cette ivraie dans mon âme, il me laisse vivre, il me donne chaque jour des occasions de grandir dans ma foi, de faire de bonnes actions, de laisser ainsi les épis de blé fructifier et se gorger de grains. Le pape François répète souvent que le temps est plus important que l’espace, qu’il faut préférer lancer des processus à long terme plutôt que de vouloir des résultats immédiats (cf. Evangelii Gaudium 222-225).
Le jour de la moisson, quand je me trouverai face à face avec le Christ, c’est alors que tout le mal qui est en moi sera enlevé et brûlé, tandis que le bien sera récolté et amassé. D’ici là, je ne dois pas me fixer sur mes défauts, mais sur les bonnes actions que je peux ajouter chaque jour à mon actif. Et surtout, une chose doit être claire : le doute sur la pureté de mes intentions ne doit pas m’empêcher de continuer à accomplir le bien. C’est ce que dit le saint moine du Liban, saint Charbel : « Rendez le bien pour le mal, mais ne prenez pas l’amour comme prétexte pour vous dérober à l’affrontement du mal. Le laboureur ne s’arrête pas devant les pierres comme prétexte pour cesser de labourer. N’ayez pas peur, le mal se détruit lui-même » (Extrait d’une homélie de saint Charbel).

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, que chaque jour qui me reste à vivre sur terre me voie lutter volontairement à tes côtés pour vaincre le mal par le bien ! À ma mort, reçois-moi dans la paix !

 

Résolution

 

Aujourd’hui, je ne me lamenterai pas sur ma faiblesse, mais je me concentrerai sur le bien que j’aurai fait, en demandant à l’Esprit Saint sa consolation. Regnum Christi, 2016 (http://www.regnumchristi.fr)


Abbé Manuel SÁNCHEZ Sánchez (Sevilla, Espagne)

«Laissez-les pousser ensemble»

Aujourd'hui, nous considérons une parabole qui nous propose l'opportunité de nous référer à la vie en communauté, où, le bien et le mal, l'Évangile et le péché, s'y mélangent toujours. L'attitude logique serait celle d'en finir avec cette situation, comme les serviteurs prétendent: «Alors, veux-tu que nous allions l'enlever?» (Mt 13,28). Mais la patience de Dieu est infinie, et il attend jusqu'au dernier moment —comme un bon père— la possibilité d'un changement: «Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson» (Mt 13,30).

Une réalité ambiguë et médiocre, mais c'est où le Royaume se trouve. Il s'agit de nous sentir convoqués à découvrir les signaux du Royaume de Dieu pour pouvoir le renforcer. Et, d'une autre côté, ne pas favoriser rien qui puisse nous contenter de la médiocrité. Cependant, le fait de vivre dans une mélange du bien et du mal ne doit pas nous empêcher d'avancer dans notre vie spirituelle; le contraire ce serait de convertir notre blé dans de l'ivraie. «Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie?» (Mt 13,27).

Il est impossible de pouvoir grandir d'une autre façon, ni pouvons-nous quérir le Royaume autre part que dans la société où nous demeurons. Notre besogne sera de faire que le Royaume de Dieu puisse y naître.

L'Évangile nous incite à ne pas donner du crédit aux “purs” et à surmonter les aspects de puritanisme et d'intolérance qui puissent exister dans la communauté chrétienne. Il est facile de trouver ce genre d'attitudes dans toutes les collectivités, même si elles sont très adroites.

Face à un idéal, nous avons tous la tentation de croire que nous l'avons déjà atteint, alors que les autres sont encore loin d'y réussir. Mais Jésus constate qu'absolument tous, nous sommes tout simplement acheminés.

Veillons à ne pas laisser le démon se faufiler dans nos vies, ce qui arrive quand nous nous accommodons au monde. Sainte Angela de la Croix disait que «il faut boucher nos oreilles aux voix du monde qui nous distrait; quant à nous autres, le train-train quotidien, sans inventer des variations et respectant la façon de faire les choses qui sont un trésor caché; ce sont celles qui nous ouvriront les portes du ciel». Que la Très Sainte Vierge Marie nous accorde de nous accommoder seulement à l'amour.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape. Motu proprio  « Spes aedificandi » 01/10/1999 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe

La foi chrétienne a façonné la culture du continent européen et a été mêlée de façon inextricable à son histoire, au point que celle-ci serait incompréhensible sans référence aux événements qui ont caractérisé d'abord la grande période de l'évangélisation, puis les longs siècles au cours desquels le christianisme, malgré la douloureuse division entre l'Orient et l'Occident, s'est affirmé comme la religion des Européens eux-mêmes...

     La route vers l'avenir ne peut pas ne pas tenir compte de ce fait ; les chrétiens sont appelés à en prendre une conscience renouvelée afin d'en montrer les potentialités permanentes. Ils ont le devoir d'apporter à la construction de l'Europe une contribution spécifique, qui aura d'autant plus de valeur et d'efficacité qu'ils sauront se renouveler à la lumière de l'Évangile. Ils se feront alors les continuateurs de cette longue histoire de sainteté qui a traversé les diverses régions de l'Europe au cours de ces deux millénaires, où les saints officiellement reconnus ne sont que les sommets proposés comme modèles pour tous. Il y a en effet d'innombrables chrétiens qui, par leur vie droite et honnête, animée par l'amour de Dieu et du prochain, ont atteint, dans les vocations consacrées et laïques les plus diverses, une sainteté véritable et largement diffusée, même si elle était cachée. L'Église ne doute pas que ce trésor de sainteté soit précisément le secret de son passé et l'espérance de son avenir...

     C'est pourquoi, complétant ce que j'ai fait quand j'ai déclaré co-patrons de l'Europe, aux côtés de saint Benoît, deux saints du premier millénaire, les frères Cyrille et Méthode, pionniers de l'évangélisation de l'Orient, j'ai pensé compléter le cortège des patrons célestes par trois figures également emblématiques de moments cruciaux du deuxième millénaire qui touche à sa fin : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix. Trois grandes saintes, trois femmes qui, à des époques différentes –- deux au cœur du Moyen Âge et une en notre siècle –- se sont signalées par l'amour actif de l'Église du Christ et le témoignage rendu à sa croix. L'Evangile au Quotidien (Evangelizo.org 2001-2016).


 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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csfachorale@gmail.com

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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