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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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29 juillet 2016

Evangile, Saint et Homélie du Vend 29 Jui 2016. Jésus dit à Marthe : « Moi, je suis la résurrection et la vie [...]


Vendredi 29 juillet 2016

Sainte Marthe, mémoire

Saint(s) du jour : Ste Marthe, Vierge († vers l'an 81)



Lecture du livre du prophète Jérémie

Au début du règne de Joakim, fils de Josias, roi de Juda, il y eut cette parole venant du Seigneur :     « Ainsi parle le Seigneur : Tiens-toi dans la cour de la maison du Seigneur. Aux gens de toutes les villes de Juda qui viennent se prosterner dans la maison du Seigneur, tu diras toutes les paroles que je t’ai ordonné de leur dire ; n’en retranche pas un mot. Peut-être écouteront-ils, et reviendront-ils chacun de son mauvais chemin ? Alors je renoncerai au mal que je projette de leur faire à cause de la malice de leurs actes. Tu leur diras donc : Ainsi parle le Seigneur : Si vous ne m’écoutez pas, si vous ne marchez pas selon ma Loi, celle que j’ai mise sous vos yeux, si vous n’écoutez pas les paroles de mes serviteurs les prophètes, que je vous envoie inlassablement, et que vous n’avez pas écoutés,  je traiterai cette Maison comme celle de Silo, et ferai de cette ville un exemple de malédiction pour toutes les nations de la terre. » Les prêtres, les prophètes et tout le peuple entendirent Jérémie proclamer ces paroles dans la maison du Seigneur. Et quand Jérémie eut fini de dire à tout le peuple tout ce que le Seigneur lui avait ordonné de dire, les prêtres, les prophètes et tout le peuple se saisirent de lui en disant : « Tu vas mourir ! Pourquoi prophétises-tu, au nom du Seigneur, que cette Maison deviendra comme celle de Silo, que cette ville sera dévastée et vidée de ses habitants ? » Et tout le peuple se rassembla autour de Jérémie dans la maison du Seigneur.

Psaume : Ps 68 (69), 2.5ab, 5cd.8, 9-10, 14

R/ Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi.

Sauve-moi, mon Dieu :                                                                                                       les eaux montent jusqu’à ma gorge !
Plus abondants que les cheveux de ma tête,
ceux qui m’en veulent sans raison.

Ils sont nombreux, mes détracteurs,
à me haïr injustement.
C’est pour toi que j’endure l’insulte,
que la honte me couvre le visage.

Je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L’amour de ta maison m’a perdu ;
on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.

Et moi, je te prie, Seigneur :
c’est l’heure de ta grâce ;
dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi,
par ta vérité sauve-moi.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
beaucoup de Juifs étaient venus
réconforter Marthe et Marie
au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus,
elle partit à sa rencontre,
tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus :
« Seigneur, si tu avais été ici,
mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais,
tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit :
« Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit :
« Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection,
au dernier jour. »
Jésus lui dit :
« Moi, je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi,
même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi
ne mourra jamais.
Crois-tu cela ? »
Elle répondit :
« Oui, Seigneur, je le crois :
tu es le Christ, le Fils de Dieu,
tu es celui qui vient dans le monde. »


OU BIEN

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus entra dans un village.
Une femme nommée Marthe le reçut.
Elle avait une sœur appelée Marie
qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Quant à Marthe, elle était accaparée
par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit :
« Seigneur, cela ne te fait rien
que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ?
Dis-lui donc de m’aider. »
Le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci
et tu t’agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part,
elle ne lui sera pas enlevée. »

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

«Tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire»

Aujourd'hui, pris comme nous sommes par beaucoup de choses, nous aussi, nous devons écouter le rappel du Seigneur: «Une seule est nécessaire» (Lc 10,42): l'amour, la sainteté. C'est notre point de mire; l'horizon que nous ne devons pas perdre de vue au milieu de nos tâches quotidiennes. Car nous serons en effet "occupés" si nous obéissons aux indications du Créateur: «Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la.» (Gn 1,28). La Terre, le Monde, voilà le lieu de notre rencontre avec le Seigneur «Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais» (Jn 17,15). En effet, le monde est un "autel" pour nous et notre offrande à Dieu et à notre prochain.

Nous sommes du monde, mais cela ne veut pas dire que nous devons être mondains. Bien au contraire, nous sommes appelés à être —comme le dit cette belle expression de Jean-Paul II— des "prêtres de la création", "prêtres" de notre monde, d'un monde que nous aimons passionnément. Voici la question: le monde et la sainteté; les tâches quotidiennes et la seule chose nécessaire. Ce ne sont pas des réalités opposées: nous devons faire en sorte de les raccorder toutes les deux. Et ce raccordement doit se produire —d'abord et surtout— dans notre cœur, là où le ciel et la terre peuvent s'unir. Parce que le cœur de l'homme est l'endroit dans lequel peut naître le dialogue entre le Créateur et la créature.

Pourtant la prière est nécessaire. «Notre époque est une époque de mouvement continuel, qui va souvent jusqu'à l'activisme, risquant facilement de “faire pour faire”. Il nous faut résister à cette tentation, en cherchant à “être” avant de “faire”. Rappelons-nous à ce sujet le reproche de Jésus à Marthe: ‘Tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire’ (Lc 10,41-42)» (Jean-Paul II).

Il n'y a pas d'opposition entre être et faire, mais il y a un ordre de priorité, de préséance: «Marie a choisi la meilleure part: elle ne lui sera pas enlevée» (Lc 10,42).


 

Homélies du Père Gilbert Adam

"Beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.

Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Jésus n’a pas ignoré la souffrance de ces deux femmes dont le cœur est meurtri ! Il a osé un malentendu, le mystère de son silence, « pour que les disciples croient. » Marthe est confrontée au mystère de la mort de son frère Lazare : « Seigneur, si tu avais été là, dit-elle ! » Jésus est demeuré ou il était et trois jours plus tard, il s’est mis en route. Marthe croyaient, tout comme les Juifs, en la résurrection des morts au dernier jour. Cette parole nous prépare à célébrer la victoire de l’Amour infini de Dieu sur la mort. « Jésus aime Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. » Dieu aime notre humanité concrètement, son amour n’est jamais vague, il est de toujours à toujours. Ces lieux d’enfantement à une Vie nouvelle sont un grand mystère, avec lequel nous avons beaucoup de difficultés, et nous cherchons à les fuir.

Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; » Marthe, selon ce qu’elle a entendu des Pharisiens, dit à Jésus : « Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection, » mais il faudra attendre jusqu’au dernier jour. Jésus reprend : « Je suis la résurrection et la vie. » Tout cela est recouvert par le voile du mystère : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt vivra, » dit Jésus. Marthe ne comprend pas encore que Jésus vient pour sauver l’humanité, la ressusciter, la remettre enfin debout. Marthe dans son deuil se disait : « Il est trop tard, » il aurait fallu que Jésus fût présent avant la mort, qu’il intercède. Quand Jésus lui parle de résurrection, elle dit : « plus tard », et renvoie tout à la fin du monde. Jésus l’aurait voulue tout ardente dans sa foi, et accueillant déjà en Lui toute vie et toute résurrection. Jésus trouve notre foi encore bien timide. Certes, nous croyons que notre corps ressuscitera ! « Nous savons », comme Marthe. Mais Jésus voudrait que notre regard s’attache à Lui, et que dès aujourd’hui nous trouvions en Lui la force de ressusciter. Ce dont nous vivons et ce que nous expérimenterons, la vie nouvelle et la résurrection de notre corps, sont déjà en Lui, prêtes à être adorées, reçues et chantées :"Je suis la résurrection et la vie ; crois-tu cela ?" la vie de Jésus sera manifestée dans notre chair mortelle.

"Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » Nous avons donné notre vie à Jésus et il s’agit de croire et d’aimer, il s’agit de tout attendre de lui. Aujourd’hui, par la foi, nous pouvons rejoindre Jésus dans son mystère de Résurrection et puiser en Lui la vie éternelle. Par la foi, nous pouvons vivre au présent ce que nous vivrons dans le futur. L’extraordinaire profession de foi de Marthe : « Je crois que tu es le Christ, » ressemble à celle de Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Jésus le vivant délivre Lazare de la mort, il « cria d’une voix forte : "Lazare, viens dehors ! » Marthe doit nous aider à réintégrer notre cœur, le lieu de notre amour. Si notre amour est vrai, nous vivons au lieu de notre amour plus qu’en nous-mêmes. Si nous vivons dans notre amour plus qu’en nous-mêmes, nous vivrons d’abord en ceux que nous aimons, alors la résurrection de Jésus sera à l’œuvre.

Nous demandons à Sainte Marthe de prier pour que nous vivions avec elle du Christ Ressuscité et que nous demeurions en lui. Père Gilbert Adam, 2016. http://www.pere-gilbert-adam.org


 

Méditation de Emanuelle Pastore, consacrée de Regnum Christi

 Prière d'introduction

 « Entrez, courbons-nous, prosternons-nous ; À genoux devant le Seigneur qui nous a faits ! Car c’est lui notre Dieu, Et nous le peuple de son bercail, le troupeau de sa main. Aujourd’hui si vous écoutiez sa voix ! » (Ps 95, 6 7).

Demande

En ce jour, Seigneur, je me mets moi aussi à tes pieds pour t’écouter. Ouvre les oreilles de mon cœur pour que j’entende ta voix !

 Points de réflexion

1. Jésus est en chemin, comme d’habitude. Il avance en prêchant et il s’arrête où l’on veut bien l’accueillir. Marthe lui ouvre sa maison sans aucune hésitation. Elle est une femme d’hospitalité, au cœur très grand. Elle est une femme de miséricorde qui accueille l’étranger. La voilà absorbée par le service. Elle va, elle vient, elle court chercher ceci, préparer cela. Son temps et son énergie sont entièrement consacrés à cet hôte qu’elle découvrira bientôt comme étant le Seigneur. En effet, quelques temps après cet épisode, à l’occasion de la mort prématurée de son frère Lazare, Marthe avait fait chercher Jésus. Alors Jésus, dans un dialogue avec elle, avait révélé le cœur de sa mission et de son identité : « Jésus lui dit : “Je suis la Résurrection. Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ?’’ » (Jn 11, 25 26). Jésus l’a appelée à la foi en lui demandant : « Le crois-tu ? » De tempérament toujours aussi entier et généreux, Marthe s’exclama : « “Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde” » (Jn 11, 27). Nous devons à Marthe une des plus belles professions de foi retenue par les évangélistes.

 

2. Revenons à l’Évangile de Luc. Marthe avait une sœur qui, au lieu de l’aider au service de l’hôte et de ses disciples – ce qui devait représenter une lourde tâche de travail – se tenait assise aux pieds du Seigneur. Elle s’appelle Marie. Assise, littéralement, comme on est assis aux pieds du maître qui enseigne, elle écoute sa parole. Pour avoir oublié le service du repas et ne pas obéir à sa sœur Marthe qui devait se montrer insistante, il faut croire que Marie était complètement captivée par la parole de Jésus ! Elle en oublie tout le reste. La parole de Jésus la bouleverse, la traverse, la comble… Elle ne peut pas ne pas rester à ses pieds pour l’écouter et recueillir chaque mot qui sort de sa bouche, à la manière d’une personne assoiffée dans le désert qui veille minutieusement à ne pas laisser échapper une seule goutte d’eau. Jésus loue son attitude contemplative d’écoute, car il sait bien que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de la parole qui sort de la bouche de Dieu (cf. Mt 4, 4). Oui, Jésus explique qu’une seule chose est nécessaire à l’homme pour qu’il vive, c’est-à-dire pour qu’il ait les réponses et les grâces dont il a besoin pour être heureux : écouter la Parole du Père. C’est cela la meilleure part, et c’est cela que Marie a choisi. Elle ne lui sera pas enlevée, dit Jésus.

3. Marthe, la femme généreuse, et Marie, la femme de l’écoute, ne sont pas à opposer. Luc nous présente la manière dont les croyants doivent suivre Jésus par l’exemple de ces deux femmes. Toutes les deux incarnent l’attitude que nous-mêmes sommes appelés à adopter envers Jésus : le servir de tout notre être et l’écouter de tout notre cœur.

 

Dialogue avec le Christ

Jésus, je t’offre tout mon être pour que tu puisses t’y sentir accueilli comme dans la maison de Marthe. Je t’ouvre mes oreilles et mon cœur pour que tes paroles me pénètrent et me guident sur la route de ma vie.

 Résolution

Rester quelques instants en silence et accueillir au plus profond de moi ce que Jésus m’apprend aujourd’hui par l’intermédiaire de ces deux saintes femmes, Marthe et Marie. Regnum Christi, 2016 (http://www.regnumchristi.fr)


 

 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église. Sermons sur l'évangile de Jean, n°49,15

« Celui qui croit en moi vivra »

« Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. » Qu'est-ce que cela veut dire ? « Celui qui croit en moi, même s'il meurt comme Lazare, vivra », parce que Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants. Déjà au sujet d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, les patriarches morts depuis longtemps, Jésus avait fait aux juifs la même réponse : « Je suis le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ; non pas le Dieu des morts, mais des vivants, car tous vivent pour lui » (Lc 20,38). Crois donc, et même si tu es mort, tu vivras ! Mais si tu ne crois pas, même si tu es vivant, tu es réellement mort… D'où vient la mort dans l'âme ? De ce que la foi n'y est plus. D'où vient la mort du corps ? De ce que l'âme n'y est plus. L'âme de ton âme, c'est la foi.

« Celui qui croit en moi, même s'il meurt dans son corps, aura la vie dans son âme, jusqu'à ce que le corps lui-même ressuscite pour ne plus mourir. Et tout homme qui vit dans la chair et croit en moi, bien qu'il doive mourir pour un temps en son corps, il ne mourra pas pour l'éternité, à cause de la vie de l'Esprit et de l'immortalité de la résurrection. »

Voilà ce que veut dire Jésus dans sa réponse à Marthe… « Crois-tu cela ? » « Oui, Seigneur, lui répond-elle, je crois que tu es le Christ, le fils de Dieu, qui es venu dans le monde. En croyant cela, j'ai cru que tu es la résurrection, j'ai cru que tu es la vie, j'ai cru que celui qui croit en toi, même s'il meurt, vivra ; j'ai cru que celui qui est vivant et qui croit en toi ne mourra pas pour l'éternité. »  L'Evangile au Quotidien (Evangelizo.org 2001-2016).


 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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