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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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2 août 2016

Evangile, Saint et Homélie du Mardi 02 août 2016. Jesus marche sur l'eau et calme les vagues d'une mer agitée.


Mardi 02 août 2016

Temps liturgique: 18e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Eusèbe (Eusebio) de Verceil, évêque († 371), St Pierre-Julien Eymard, prêtre et fondateur (1811-1868)



Livre de Jérémie 30,1-2.12-15.18-22.

Parole du Seigneur adressée à Jérémie : « Ainsi parle le Seigneur, le Dieu d’Israël : Écris dans un livre toutes les paroles que je t’ai dites. Ainsi parle le Seigneur : Sion, incurable est ta blessure, et profonde, ta plaie. Nul ne défend ta cause pour qu’on soigne ton ulcère ; pas de remède pour le cicatriser. Tous tes amants t’ont oubliée, aucun ne te recherche. Oui, comme un ennemi je t’ai blessée – sévère correction ! Sur la masse de tes fautes, tes péchés n’ont cessé de s’accroître. Qu’as-tu à crier à cause de ta blessure ? Ta peine est incurable. Sur la masse de tes fautes, tes péchés n’ont cessé de s’accroître : c’est pourquoi je t’ai infligé cela. Ainsi parle le Seigneur : Voici que je vais restaurer les tentes de Jacob, pour ses demeures j’aurai de la compassion ; la ville sera rebâtie sur ses ruines, la citadelle sera rétablie en sa juste place. Les actions de grâce en jailliront avec des cris de joie. Bien loin de diminuer ses fils, je les multiplierai ; bien loin de les abaisser, je les glorifierai. Ils seront comme autrefois, leur communauté se maintiendra devant moi, car je punirai tous ses oppresseurs. Jacob aura pour maître l’un des siens, un chef qui sera issu de lui. Je lui permettrai d’approcher et il aura accès auprès de moi. Qui donc, en effet, a jamais osé de lui-même s’approcher de moi ? – oracle du Seigneur. Vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu.

Psaume 102(101),16-18.19-21.29.22-23.

Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
il se tournera vers la prière du spolié,
il n'aura pas méprisé sa prière.

Que cela soit écrit pour l'âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s'est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »

Les fils de tes serviteurs trouveront un séjour,
et devant toi se maintiendra leur descendance.
On publiera dans Sion le nom du Seigneur
et sa louange dans tout Jérusalem,
au rassemblement des royaumes et des peuples
qui viendront servir le Seigneur.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,22-36.

Jésus avait nourri la foule dans le désert. Aussitôt il obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules.Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth. Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades. Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne)

«Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau»

Aujourd'hui, nous ne verrons pas Jésus entrain de dormir dans une barque pendant que cette dernière s'enfonce dans l'eau, ni calmer la tourmente avec une seule parole de réprimande, suscitant ainsi l'admiration des disciples (cf. Mt 8,22-23). Mais l'action d'aujourd'hui est aussi déconcertante: autant pour les premiers disciples que pour nous-même.

Jésus avait obligé les disciples à monter dans la barque et à se diriger vers l'autre rive; il s'était éloigné de tout le monde, après avoir donné à manger à une foule affamée et était demeuré seul dans la montagne, profondément plongé dans la prière (cf. Mt 14,22-23). Les disciples, sans le Maître, avançaient avec difficulté. Ce fut alors lorsque Jésus s'approcha à la barque en marchant sur les eaux.

Comme il est propre des personnes normales et saines d'esprit, les disciples s'effrayèrent à le voir: les hommes ne marchent généralement pas sur l'eau et donc, ils devaient être entrain de voir un fantôme. Mais ils se trompaient: il ne s'agissait pas d'une illusion, mais bien du Seigneur Lui-même, qui les invitaient —comme en tant d'autres occasions— à ne pas avec peur et à Lui faire confiance pour leur révéler la foi. Cette foi s'exigea tout d'abord de Pierre, qui dit alors: «Seigneur, si c'est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau» (Mt 14,28). Avec cette réponse, Pierre démontre que la foi consiste en l'obéissance à la parole du Christ: il ne dit pas “fait que je puisse marcher sur les eaux”, mais il voulait faire ce que le Seigneur lui-même lui ordonne pour pouvoir croire en la véracité des paroles du Maître.

Ses doutes le firent chanceler dans la foi naissante, mais permirent la confession des autres disciples, lorsqu'en présence du Maître: «Vraiment, tu es le Fils de Dieu!» (Mt 14,33). «Le groupe de ceux qui étaient déjà apôtres, mais qui ne croyaient toujours pas, lorsqu'ils virent que les eaux bougeaient sous les pieds du Seigneur et que malgré les mouvements agités des vagues, les pas du Seigneurs étaient certains, (…) crurent alors que Jésus était le véritable Fils de Dieu, le reconnaissant comme tel» (Saint Ambroise).


 

Homélies du Père Gilbert Adam

 

Aussitôt Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules.

Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. Jésus obligea les disciples à monter dans la barque car ils n’avaient pas eu la foi en la multiplication des pains et du poisson. La pensée des disciples que Jean Baptiste vient d’être tué les envahit ! Comme la foule, ils voudraient faire de Jésus leur roi qui les libère des Romains ! Ils n’entendent pas la Parole pour se mettre en marche à la suite de Jésus, ils cherchent la sécurité extérieure, la tranquillité. La tempête gronde à l’intérieur et bientôt à l’extérieur, mais ce sera pour une nouvelle manifestation de la tendresse de Dieu ! Avoir foi en Jésus, c’est faire confiance à son invitation à participer, dès ici-bas, à sa victoire sur le mal. Jésus le premier, traversera la mort sans être englouti par les eaux. Il veut nous assurer qu’avec lui, nous traverserons les eaux de la mort. La Vierge Marie au pied de la croix, se tiendra debout dans la tempête du calvaire par la grâce de Jésus, et par la force de l’Esprit Saint. Nous entrons dans une crise difficile à saisir, car la signification du miracle des pains n’a pas été comprise. Jean dira que la foule le cherchent parce qu’ils ont mangé du pain tout leur soûl. La foule cherche Jésus pour le faire roi et les disciples se sont laissés prendre !

La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Nous aurons à marcher sur des eaux agitées, à affronter des vents contraires. Nous savons que Jésus a vaincu la mort et le mal, il apaisera la tempête qui secoue notre barque quand il montera dans notre barque. Les eaux sont le symbole des forces du mal et de la mort, là où résident les monstres marins. Marcher sur les eaux signifie que l’on domine ces forces. C’est une annonce, par un acte de la foi, de la résurrection à venir. En invitant Pierre à le suivre, Jésus l’invite à participer à sa victoire sur la mort et le mal. Pierre s’avance, il marche lui aussi sur les eaux, mais en prenant conscience du vent qui souffle, il doute de la possibilité d’aller jusqu’au bout, il prend peur et s’enfonce. Tant qu’il faisait confiance à la Parole de Jésus, il marchait, mais le doute et la peur le font couler.

Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth. Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades. Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés. Nous sommes effrayés par la mer agitée, par les vents contraires, nous ne sommes pas sans crainte face à la mort corporelle, nous pouvons être effrayés par les forces du mal dans notre monde et dans notre cœur. Le fait que Jésus marche sur les eaux de la mer en tempête, et qu’il nous invite à le suivre, nous invite à lui faire confiance. Par sa résurrection, il est vainqueur de la mort, et par le don de l’Esprit Saint, il nous invite dès à présent à le suivre. Nous ne devons pas nous laisser impressionner par les éléments contraires qui continuent à souffler et à s’agiter. La présence de Dieu est une présence délicate qui ne s’impose pas avec force. Nous nous laissons envahir par la force de l’Esprit qui nous fait tenir debout, envers et contre tout. Dans ce nouvel amour, nous allons au secours les uns des autres pour bâtir la nouvelle humanité qui prépare le Royaume de Dieu. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu est alors rendu visible. Jésus offre tout au Père et réalise le Royaume des cieux au milieu de nous !

 

Nous demandons à Jésus la grâce, d’être sauvés de toutes nos maladies. Père Gilbert Adam, 2016. http://www.pere-gilbert-adam.org


 

Méditation d'Un père légionnaire du Christ

 

Prière d'introduction

 

Seigneur Jésus, tu me vois et je t’entends. Enseigne-moi à prier comme tu priais. Sans ta grâce, ma prière est inutile. Je désire me consacrer plus complètement à toi. Je crois en toi. Je t’aime pour ta bonté et pour ta fidélité.

 

Demande

 

Seigneur, aide-moi à te faire davantage confiance pour que ma vie donne les fruits que tu en attends. Aide-moi à collaborer efficacement à ta grâce.

 

Points de réflexion

 

1. Battu par les vagues. Les apôtres sur le lac se trouvaient dans la turbulence. Jésus les avait envoyés en mission sur une mer agitée. Et alors, il vient à leur secours d’une façon inattendue, sous l’apparence d’un fantôme. Dans nos moments de crise, il y a à la fois un danger et une opportunité. Chacun fait face un jour à des crises différentes : discerner une vocation à la vie consacrée, rompre une habitude, rompre une amitié néfaste, décider, pour un couple, de vivre avec cohérence l’enseignement de l’Église sur la contraception ou simplement de prendre le Christ plus sérieusement. Dans une crise, ma volonté est tiraillée de toutes parts. Mon esprit, mon cœur et mes sentiments sont aussi engagés. Le chemin est rude et il y a danger à prendre celui qui est le plus facile car je pourrais bien me repentir plus tard d’avoir court-circuité ma vie et peut-être celle de quelques autres. La solution que me suggère ma foi me paraît irréelle, insaisissable pour moi. Elle semble trop hors de l’ordinaire pour moi, hors du contexte auquel je suis habitué. Pourtant, j’y perçois une droiture, une certaine élévation d’esprit parce que, si peu que ce soit, le Christ se laisse entrevoir à moi. Jésus permet ces situations de crise tout comme il permet que les solutions nous paraissent irréalisables. Tout cela, à cause de sa bonté. Il sait que c’est l’occasion pour nous de faire un bond en avant dans notre vie spirituelle, dans notre foi.

2. N’ayons pas peur ! Quelle doit être mon attitude véritable dans un moment de crise ? Si je réfléchis bien, je vois que Dieu dans sa bonté a un dessein pour ma vie, pour chaque jour de ma vie. Si Dieu est bon et pourvoit à mes besoins, ne décevant jamais celui qui croit en lui, ce doit être que je serai très heureux si j’accepte sa volonté. Que la volonté de Dieu soit faite ! « Ce que Dieu veut, que cela soit » voilà ce qui doit être mon attitude véritable, fondamentale. Avant de chercher à découvrir l’identité de cette figure énigmatique qui m’appelle, je dois me convaincre que si c’est le Christ, le Christ qui me fait signe, alors je le suivrai. Que la voix de Pierre soit la nôtre : « Seigneur, si c’est toi, commande-moi de marcher sur les eaux. »

3. Regardons Jésus dans les yeux. Quelquefois, le Seigneur appelle en disant : « Viens ! » et on sent qu’il nous demande de venir plus près de lui, de mettre nos pas dans les siens. D’autres fois, il nous dit : « Courage ! » car il y a un risque à prendre, le risque d’abandonner un peu de moi-même, pas pour l’amour d’une aventure mais pour l’amour de l’Amour. Il dit aussi : « C’est moi ! » et nous demande de reconnaître en lui le trésor pour lequel on devait tout abandonner. Il ajoute : « N’aie pas peur ! » et nous encourage à lui faire confiance. Et quand mon cœur est disposé à faire sa volonté, quelle qu’elle soit, alors je peux demander en toute confiance : « Est-ce toi, Seigneur ? » Écoutons la réponse. Écoutons attentivement.

 

Dialogue avec le Christ

 

Jésus, si bon et miséricordieux, merci de m’appeler à te ressembler, à te suivre plus intimement. Merci de m’appeler à vivre ma vie par la foi et non pas de me fier uniquement à moi-même et à me reposer sur mes sécurités. Merci de parler à mon cœur et à m’inviter à tout risquer pour toi. Quoi que tu veuilles, Jésus, je le veux aussi. Que ta volonté soit faite et non la mienne. Marie, ma Mère, aide-moi à répéter avec toi : qu’il me soit fait selon ta parole.

 

Résolution
Si ma foi connaît une crise en ce moment, confiant dans sa grâce, je ferai résolument le premier pas à la suite du Christ. Regnum Christi, 2016 (http://www.regnumchristi.fr)

 

Isaac le Syrien (7e siècle), moine près de Mossoul. Discours ascétiques, 1ère série, n° 62 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 331 rév)

Marcher sur les eaux, traverser le feu

Le savoir intellectuel ne nous libère pas de la peur. Mais celui qui marche selon la foi est totalement libre ; en vrai enfant de Dieu, il peut user librement de chaque chose. Ceux qui sont épris d'amour pour cette foi usent comme Dieu lui-même de tous les éléments de la création, car la foi a le pouvoir de faire une créature nouvelle à la ressemblance de Dieu...

La connaissance intellectuelle ne peut rien faire sans une base matérielle ; elle n'a pas l'audace d'accomplir ce qui n'a pas été donné à la nature. Le corps ne peut pas marcher sur la surface des eaux ; ceux qui s'approchent du feu se brûlent. Dès lors la simple connaissance se tient sur ses gardes ; elle ne se laisse jamais aller au-delà des limites naturelles. Mais la foi a le pouvoir d'aller plus loin et dit : « Si tu passes à travers le feu, il ne te brûlera pas. Et les fleuves ne t'engloutiront pas » (Is 43,2). Souvent la foi accomplit de telles choses aux yeux de toute la création. S'il avait été donné à l'intellect d'essayer de faire les mêmes choses, il n'aurait jamais osé.

Par la foi beaucoup sont entrés dans les flammes..., ils ont traversé le feu sains et saufs, et ils ont marché sur la mer comme sur la terre ferme. Toutes ces choses étaient plus hautes que la nature et contraires aux modes de la simple connaissance intellectuelle. Elles ont montré combien celle-ci était vaine en toutes ses voies et toutes ses lois. Vois-tu comme l'intellect observe les conditions de la nature ? Et vois-tu comme la foi va son chemin en marchant plus haut que la nature ? L'Evangile au Quotidien (Evangelizo.org 2001-2016).


 

 

 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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csfachorale@gmail.com

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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