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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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9 août 2016

Evangile, Saint et Homélie du Mardi 09 août 2016. « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? »


Mardi 09 août 2016

Fête de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein), vierge et martyre, copatronne de l'Europe

Saint(s) du jour : Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix, martyre (1891-1942), BBx Michał Tomaszek, Zbigniew Strzałkowski, martyrs en Pérou


 

Lecture du livre du prophète Ézékiel

La parole du Seigneur me fut adressée : « Toi, fils d’homme, écoute ce que je te dis. Ne sois pas rebelle comme cette engeance de rebelles. Ouvre la bouche, et mange ce que je te donne. » Alors j’ai vu : une main tendue vers moi, tenant un livre en forme de rouleau. Elle le déroula devant moi ; ce rouleau était écrit au-dedans et  du-dehors, rempli de lamentations, plaintes et clameurs. Le Seigneur me dit : « Fils d’homme, ce qui est devant toi, mange-le, mange ce rouleau ! Puis, va ! Parle à la maison d’Israël. » J’ouvris la bouche, il me fit manger le rouleau  et il me dit : « Fils d’homme, remplis ton ventre, rassasie tes entrailles avec ce rouleau que je te donne. » Je le mangeai, et dans ma bouche il fut doux comme du miel.     Il me dit alors : « Debout, fils d’homme ! Va vers la maison d’Israël, et dis-lui mes paroles. »

Psaume  118 (119), 14.24, 72.103, 111.131

R/ Qu’elle est douce à mon palais, ta promesse !

Je trouve dans la voie de tes exigences
plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en tes exigences :
ce sont elles qui me conseillent.

Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche,
plus qu’un monceau d’or ou d’argent.
Qu’elle est douce à mon palais, ta promesse :
le miel a moins de saveur dans ma bouche !

Tes exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.
La bouche grande ouverte, j’aspire,
assoiffé de tes volontés.

Evangile selon St Matthieu 18, 1-5

Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d'eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c'est moi qu'il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Que pensez-vous de ceci ? Si un homme possède cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s'il parvient à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu. »

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

Méditation de Jeanne Mendras, consacrée de Regnum Christi

 

Prière d'introduction

 

 Jésus, je suis en ta présence et je veux t’adorer et t’ouvrir tout mon cœur pour que tu y demeures. Je sais que tu es là et que tu m’aimes comme je suis. Je veux te laisser entrer davantage dans ma vie en te donnant tout ce que je suis. Je t’aime.

Demande

Jésus, laisse-moi découvrir avec quel amour tu me regardes et permets-moi d’expérimenter combien j’ai besoin de toi, car tant que je ne l’aurai pas vécu je ne pourrai m’abandonner entre tes bras, comme un tout petit enfant. Chasse l’orgueil de mon cœur et installes-y ton humilité, pour que je vive comme toi tu as vécu.

 

Points de réflexion

 1. On peut se demander pourquoi Jésus manifeste cette prédilection pour les petits. Plus on grandit plus on se sent fort, et plus on est intéressé à ce que les autres nous admirent ou du moins nous respectent. On oublie le regard que Dieu pose sur nous. Comment nous voit Dieu? Comme des petits enfants. Qu’avons-nous, que nous n’ayons reçu de Dieu, comme un enfant reçoit tout de ses parents? Tout ce que je suis, je le dois à Dieu. Je dépends de lui comme un nouveau-né de sa maman. La seule différence entre ce nouveau-né et moi, c’est que, trop souvent, j’agis comme si je n’avais pas besoin de Dieu. Ma vie n’a rien à voir avec Dieu ou pas entièrement. C’est une chose de prier de temps en temps comme un « bon chrétien », mais c’en est une autre vivre chaque action de ma journée en sa présence, transformant chaque jour en une véritable prière. Je ne peux le faire que si je me reconnais petite créature, totalement dépendante de son Créateur. Vivre avec cette attitude, c’est vivre ce que je suis en vérité, puisque je ne suis jamais davantage moi-même que lorsque j’agis en fonction de ce que je suis aux yeux de Dieu : son petit enfant bien aimé.

 

 2. Pour souligner davantage cette vérité, Jésus nous dit que celui qui accueille un petit enfant par amour pour lui, l’accueille. Non seulement il nous demande de devenir comme des petits enfants, mais comme si ce n’était pas suffisant, il nous assure qu’il est présent d’une manière spéciale dans tout ce qui est petit. Quand on regarde la vie de Jésus, on voit bien sa prédilection pour tout ce qui est pauvre, caché, rejeté des hommes et méprisé: sa naissance dans une crèche, sa vie cachée à Nazareth, son amour pour les pécheurs et les malades, sa mort semblable à celle d’un esclave ou d’un criminel… Lui, le Fils de Dieu s’est infiniment abaissé en assumant notre condition humaine dans tout ce qu’elle a de pauvre, de limité, de vulnérable. Il a agi de la sorte, ceci correspondait le plus à son amour pour nous: se dépouiller de toute sa gloire divine, pour se remplir de l’objet de son amour: chacun d’entre nous. Là où il y a dépouillement, il y a amour. Là où il y a humilité, il y a amour. C’est pour ça que celui qui accueille le tout petit, l’homme humilié, accueille le Christ, le véritable tout petit et profondément humilié par amour. Mépriser mon prochain quand je suis face à une de ses souffrances ou de ses limites, quand je suis témoin d’un de ses défauts ou d’une de ses chutes, c’est mépriser le Christ, qui a assumé toute notre humanité dans sa totalité. Si Dieu porte un regard d’amour sur chacun d’entre nous et à chaque instant, ne dois-je pas en faire autant ? Jésus a accueilli la pécheresse, le pharisien, le publicain, le renégat et le malade avec amour, et moi je voudrais les juger et les rejeter ? Dieu m’a-t-il une seule fois traité avec mépris, rejet ou indifférence ?

 

 Dialogue avec le Christ

Mon doux Jésus, combien je voudrais te remercier de m’avoir autant aimé au travers de ton humilité. Tu as fait tien tout ce qui est mien pour que je ne me sente jamais seul et jamais jugé par toi. Qui mieux que toi peut comprendre l’humiliation, la petitesse, la souffrance humaine et l’abandon… Tu as vécu tout ça et, plus encore, tu l’as choisi pour le vivre avec moi. Je veux vivre davantage les moments difficiles de ma journée en union avec toi, par gratitude pour tout ce que tu as fait pour moi.

 

Résolution

Chercher à regarder avec amour une personne avec qui j’ai du mal à m’entendre et faire un acte de charité envers elle.

 

 


Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape Homélie pour la canonisation de Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), 11/10/98 (trad. DC 2192, p.954)

 

« Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre »

Chers frères et sœurs, parce qu'elle était juive, Edith Stein fut déportée avec sa sœur Rosa et de nombreux autres juifs des Pays-Bas dans le camp de concentration d'Auschwitz, où elle trouva la mort avec eux dans les chambres à gaz. Nous évoquons aujourd'hui la mémoire de chacun d'eux, avec un profond respect. Quelques jours avant sa déportation, à la possibilité qui lui était offerte de sauver sa vie, elle avait répondu : « Ne le faites pas ! Pourquoi devrait-on faire pour moi une exception ? Il est tout à fait juste de ne pas tirer avantage de mon baptême. Si je ne peux pas partager le sort de mes frères et sœurs, dans un certain sens ma vie est détruite ».

Quand nous célébrerons désormais chaque année la mémoire de la nouvelle sainte, nous devrons nous souvenir de la Shoah, ce programme barbare d'anéantissement d'un peuple qui coûta la vie à des millions de frères et de sœurs juifs. « Que le Seigneur fasse pour eux rayonner son visage et leur apporte la paix » (Nb 6,25-26). Pour l'amour de Dieu et des hommes, j'élève une fois encore une imploration chargée d'inquiétude : que jamais plus ne se répète une telle action criminelle contre aucun groupe ethnique, aucun peuple, aucune race, en aucun lieu de la terre ! C'est un cri que j'adresse à tous les hommes et femmes de bonne volonté ; à tous ceux qui croient en un Dieu éternel et juste ; à tous ceux qui se sentent unis au Christ, Verbe de Dieu incarné. Nous devons tous être solidaires : c'est la dignité humaine qui est en jeu. Il n'existe qu'une seule famille humaine. EAQ (Evangelizo.org 2001-2016).


 

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