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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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11 août 2016

Evangile, Saint et Homélie du jeudi 11 août 2016. Pardonner nos frères sans limites!


Jeudi 11 août 2016

Nous sommes en temps ordinaire:  19e semaine

Saint(s) du jour : Ste Claire d'Assise, fondatrice (1194-1253)


 
Livre d'Ézéchiel 12,1-12.

La parole du Seigneur me fut adressée : « Fils d’homme, tu habites au milieu d’une engeance de rebelles ; ils ont des yeux pour voir, et ne voient pas ; des oreilles pour entendre, et n’entendent pas, car c’est une engeance de rebelles. Toi, fils d’homme, prépare-toi un sac d’exilé ; sous leurs yeux, pars en plein jour, comme un exilé ; sous leurs yeux, pars de ta maison vers un autre lieu ; peut-être verront-ils qu’ils sont une engeance de rebelles. Tu sortiras ton sac, comme un sac d’exilé, en plein jour, sous leurs yeux. Toi-même, tu sortiras le soir, sous leurs yeux, comme s’en vont les exilés. Sous leurs yeux, tu feras un trou dans le mur, et tu sortiras par là.
Sous leurs yeux, tu chargeras ton sac sur ton épaule, et tu le sortiras dans l’obscurité ; tu voileras ton visage, et tu ne verras plus le pays : j’ai fait de toi un signe pour la maison d’Israël. » Je fis ce qui m’avait été ordonné : en plein jour, je sortis mon sac, comme un sac d’exilé ; puis le soir, je fis un trou dans le mur, à la main ; je sortis mon sac dans l’obscurité, et sous leurs yeux je le chargeai sur mon épaule.
Au matin, la parole du Seigneur me fut adressée : « Fils d’homme, la maison d’Israël, cette engeance de rebelles, t’a bien demandé : “Qu’est-ce que tu fais là ?”
Réponds : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Cet oracle concerne le prince qui est à Jérusalem et toute la maison d’Israël qui s’y trouve. Tu diras : Je suis pour vous un signe. Ce que j’ai fait, c’est cela même qui leur sera fait : ils partiront en exil, en captivité ; le prince qui est au milieu d’eux chargera son sac sur son épaule, il sortira dans l’obscurité ; on percera le mur pour le faire sortir ; il voilera son visage, si bien qu’il ne verra plus de ses yeux le pays.

Psaume 78(77),56-57.58-59.61-62.

Mais ils bravaient, ils tentaient le Dieu Très-Haut,
ils refusaient d'observer ses lois ;
ils déviaient comme leurs pères, ils désertaient,
trahissaient comme un arc infidèle.

Leurs hauts lieux le provoquaient,
leurs idoles excitaient sa jalousie.
Dieu a entendu, il s'emporte,
il écarte tout à fait Israël.

Il laisse capturer sa gloire,
et sa puissance par des mains ennemies.
Il livre son peuple à l'épée,
contre son héritage, il s'emporte.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,21-35.19,1.

En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. » Lorsque Jésus eut terminé ce discours, il s’éloigna de la Galilée et se rendit dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain.


 

Commentaire: Abbé Joan BLADÉ i Piñol (Barcelona, Espagne)

«Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner?»

Aujourd'hui, demander «Combien de fois dois-je lui pardonner?» (Mt 18,21), peut vouloir dire: —Ceux-là, que j'aime tant, je les vois aussi avec des manies et des caprices qui m'incommodent, me dérangent souvent, ils ne me parlent pas… Et ceci un jour, et un autre. Seigneur, jusqu'à quand devrais-je les supporter?

Jésus répond avec la leçon de la patience. En réalité, les deux compagnons font de même lorsqu'ils disent: «Prends patience envers moi» (Mt 18,26.29). Pendant que le manque de tempérance du mauvais, qui étrangle l'autre pour peu de chose, le ruine moralement et économiquement, la patience du roi, en plus de sauver le débiteur, sa famille et ses biens, élève la personnalité du monarque et génère confiance chez la cour. La réaction du roi, dans les paroles de Jésus, nous rappelle ceci du livre des Psaumes: «Plus le pardon se trouve en toi, pour que tu sois craint» (Ps 130,4).

Il est clair que nous devons nous opposer à l'injustice et, s'il est nécessaire, de façon radicale (supporter le mal serait un indice d'apathie et de manque de courage). Mais l'indignation est saine lorsqu'en elle ne se trouve pas d'égoïsme, ni de colère, mais bien un désir droit de défendre la vérité. La patience authentique est celle qui nous amène à supporter la contradiction, la faiblesse, les dérangements, les fautes d'opportunité des gens, des évènements et des choses avec miséricorde. Être patient équivaut à se dominer soi-même. Les êtres susceptibles ou violents ne peuvent pas être patients parce qu'ils ne méditent pas et ne sont pas maîtres d’eux-mêmes.

La patience est une vertu chrétienne parce qu'elle forme part du message du Royaume des Cieux, et elle se forge dans l'expérience de que tous nous avons des défauts. Si Paul nous exhorte à nous supporter les uns les autres (cf. Col 3,12-13), Pierre nous rappelle que la patience du Seigneur nous donne l'opportunité de nous sauver (cf. 2P 3,15).

Certainement, combien de fois la patience du bon Dieu nous a pardonné dans le confessionnal! Sept fois ? Soixante dix fois sept fois? Peut-être plus!


 

Homélies du Père Gilbert Adam

"Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.

« Si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur, » dit Jésus. Cette parole est infiniment précieuse, Jésus se l’appliquer à lui-même. Il est Celui qui pardonne à son frère de tout son cœur. Jésus, l’Agneau le plus persécuté, le plus maltraité d’entre tous les hommes, nous sommes appelle à entrer dans son Royaume. Il appelle Judas son ami, au moment même ou il trame contre lui la plus perfide et exécrable trahison qui fut jamais. On le calomnie contre toute raison, on l’accuse faussement, on le méprise à tort, on lui crache au visage par indignation, on le fouette par risée, on le couronne d’épines par moquerie, on le traite outrageusement, on le fait mourir avec ignominie, et parmi tout cela il n’a que des pensées d’amour pour ceux qui le traite de la sorte, il les excuse, il ne parle que de pardon et de réconciliation pour eux auprès de son Père. C’est ainsi que Jésus nous sauve. Considérons le nombre d’avantages retirés d’une offense accueillie humblement et avec douceur. La patience et le courage auxquels nous sommes confrontés nous fait acquérir la charité. Si nous ne nous fâchons pas contre celui qui nous a causé du tort, nous sommes plus charitable envers ceux qui nous aiment. En déracinant la colère de notre cœur, nous obtenons un bien incomparable, car celui qui délivre son âme de la colère la débarrasse de la tristesse. Ainsi nous n’userons pas notre vie en chagrins et en vaines inquiétudes.

"Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent)." Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. Un nouvel horizon s’ouvre à moi, savoir entrer en reconnaissance, mesurer, peser, savourer les bonnes choses qui me sont données, redonnées. Savoir aussi considérer celui qui me les donne, apprendre à lui dire merci. Jésus opère une relation entre le Royaume de Dieu et le pardon que nous devons quotidiennement prodiguer. Si nous voulons nous trouver en harmonie avec le cœur de Jésus, un passage est à opérer dans notre vie, c’est celui du pardon envers et contre tout. Nous nous punissons nous-mêmes en haïssant les autres, nous nous faisons du bien en les aimant. C’est en nous conduisant ainsi que nous n’aurons plus d’ennemi, le reconnaître, c’est laisser pousser en nous une attitude de reconnaissance. Alors, l’appel à la pitié me touchera vraiment, mon cœur sera compatissant, je serai proche de celui qui m’a remis la dette, proche aussi de celui à qui je remets sa dette, alors le Royaume habitera notre terre.

"Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai." Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. » Lorsque Jésus eut terminé ce discours, il s’éloigna de la Galilée et se rendit dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain". La pitié est ce qui situe chacun de nous à sa juste place, devant son frère qui demande de pouvoir vivre. Nous sommes bien des fois sollicités à prendre pitié et nous demandons la pitié à d’autre en vue de restaurer la relation. Là se joue beaucoup de notre humanité. Le maître de la parabole demande de redonner à un autre ce qui lui a fait de bien. Jésus parle de lui lorsqu’il annonce ce Roi qui voulait faire rendre ses comptes, avec beaucoup d’amour. Nous voulons pardonner non seulement de bouche, mais du fond du cœur, pour ne pas tourner contre nous-mêmes le fer dont nous croyons percer les autres. Jésus propose donc à Pierre de revêtir des sentiments de tendre compassion qui sont dans son cœur.

Nous demandons à Jésus la grâce du pardon. Père Gilbert Adam http://www.pere-gilbert-adam.org


 

Méditation de Jeanne Mendras, consacrée de Regnum Christi
Prière d'introduction

 

Seigneur, ouvre mon cœur à ta présence. Remplis-moi de ta grâce pour que je puisse m’unir à toi en tout ce que je ferai aujourd’hui. J’ai tant besoin de toi et je veux t’offrir toute cette journée et tout ce que je suis car tu m’as tout donné.

 

Demande

 

Mon Dieu donne-moi un cœur semblable au tien, qui cherche plus à donner qu’à recevoir, qui sache pardonner comme il a été pardonné.

 

Points de réflexion

 

1. La parabole que nous rapporte cet Évangile nous permet de nous donner une image de la miséricorde divine. Face à Dieu, nous sommes comme cet homme qui doit dix milles talents au roi. Nous ne pourrons jamais rembourser notre « dette » envers Dieu. Très souvent on oppose la justice de Dieu à sa miséricorde, mais Dieu est miséricordieux parce qu’il est juste. Sa justice prend en compte ce que nous sommes et Dieu sait bien qu’on ne peut pas l’aimer parfaitement et lui rendre tous les bienfaits dont il nous comble, c’est pourquoi il donne gratuitement et il nous remet nos dettes. Suis-je conscient de tout ce que Dieu m’a donné ? Et que fais-je de ces dons ? Je les utilise pour dominer les autres et pour me montrer supérieur, ou je les utilise pour aimer davantage et les mettre au service des autres ?

2. Saint Pierre, en demandant à Jésus jusqu’à combien de fois il faut pardonner, nous montre les limites du cœur humain. C’est un cœur qui se lasse, qui juge, qui calcule, mais surtout c’est un cœur qui est au service de la loi : « Dis-moi ce qu’il faut faire pour être juste et je le ferai » et Jésus vient changer cette tournure d'esprit, en faisant resplendir l’amour qu’expriment ces lois de par sa vie et ses paroles de vie éternelle. Ne mets pas de limite à ton amour : « Je ne ferai jamais ça, c’est trop me demander, il abuse, tout sauf ça, avec lui non, j’ai déjà trop donné, qu’il se débrouille ». Dieu a-t-il mis des limites à son amour pour toi ? Certes, c’est Dieu, mais ne jouissons-nous pas de sa présence en nous, depuis notre baptême, et ne sommes-nous pas appelés à aimer comme lui a aimé ? Nous ne pourrons pas lui « payer » tout cet amour dont il nous a fait don si généreusement et si tendrement, mais notre façon de lui payer, c’est de chercher à vivre cette même justice et miséricorde envers les autres. Tu veux remercier Dieu pour tous les bienfaits dont il t’a comblé ? Fais preuve d’autant de grandeur d’âme et de générosité envers les autres. Reconnais ta dette envers Dieu et utilise ce que tu as avec gratitude. Tout te vient de Dieu. N’agis pas en propriétaire de tout ce que tu as, mais partage ces dons dont Dieu t’a enrichi.

 

Dialogue avec le Christ

 

Mon Dieu, tu sais combien je te suis redevable de tant de choses, et si je ne le vois pas dans ma vie, donne-moi la grâce de voir tes dons pour moi. Enflamme mon cœur de gratitude. Que ta miséricorde touche mon cœur et me rende plus miséricordieux à mon tour ! Merci de tant me donner, aide-moi à donner en retour avec joie et gratuitement.

 

Résolution

 

Au cours de cette journée, ne pas mettre de limite à ma charité, surtout s’il s’agit de pardonner à quelqu’un. Regnum Christi, http://www.regnumchristi.fr


Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité. A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame1995, p. 48)
« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » (Lc 11,4)

Chaque soir, avant de vous endormir, vous devez faire votre examen de conscience (car vous ne savez pas si vous serez encore de ce monde le lendemain ! ). Quel que soit le mal que vous avez fait, vous devez vous engager à réparer si c'est possible. Si, par exemple, vous avez volé quelque chose, essayez de le rendre. Si vous avez froissé quelqu'un, essayez de vous en excuser sans délai. S'il est impossible de réparer, exprimez à Dieu vos regrets ou vos remords. C'est très important, car nous devons être capables de contrition pour être rendus capables d'amour. Vous pourriez dire, par exemple : « Seigneur, je suis navré de t'avoir offensé et je te promets de faire de mon mieux pour ne plus recommencer ». Alors, tout à coup, quelle impression de bien-être, de délivrance, que de sentir son cœur purifié ! Souvenez-vous que Dieu est miséricorde. Il est notre Père prévenant, prêt à tout pardonner et à tout oublier, à la condition que nous essayions d'en faire autant envers ceux qui nous ont fait du tort.

Examinez donc le fond de votre cœur pour voir s'il n'y demeure pas enfouie quelque rancune envers votre prochain. Comment, en effet, pourrions-nous demander à Dieu de nous pardonner, alors que nous ne voulons pas pardonner aux autres ? Souvenez-vous que si vous vous repentez vraiment avec un cœur généreux, vos fautes seront oubliées aux yeux de Dieu. Il vous pardonnera toujours si votre repentir est sincère. Priez donc pour pardonner à ceux qui vous ont offensé, pour aimer ceux que vous n'aimez pas, et sachez ensuite pardonner comme Dieu vous a pardonné.   EAQ (Evangelizo.org 2001-2016).


 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

csfachorale@gmail.com

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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