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15 août 2016

Evangile, Saint et Homélie du Lundi 15 août 2016. Assomption de la Vierge Marie.


Lundi 15 août 2016

Saint(s) du jour : St Tarcisius, acolyte et martyr de l’Eucharistie († 257), St Hyacinthe, prêtre dominicain (1185-1257)



Livre de l'Apocalypse 11,19a.12,1-6a.10ab.

Le sanctuaire de Dieu, qui est dans le ciel, s’ouvrit, et l’arche de son Alliance apparut dans le Sanctuaire. Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Elle est enceinte, elle crie, dans les douleurs et la torture d’un enfantement. Un autre signe apparut dans le ciel : un grand dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes, et, sur chacune des sept têtes, un diadème. Sa queue, entraînant le tiers des étoiles du ciel, les précipita sur la terre. Le Dragon vint se poster devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer l’enfant dès sa naissance. Or, elle mit au monde un fils, un enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations, les conduisant avec un sceptre de fer. L’enfant fut enlevé jusqu’auprès de Dieu et de son Trône, et la Femme s’enfuit au désert, où Dieu lui a préparé une place. Alors j’entendis dans le ciel une voix forte, qui proclamait : « Maintenant voici le salut, la puissance et le règne de notre Dieu, voici le pouvoir de son Christ !

Psaume 45(44),11-12a.12b-13.14-15a.15b-16.

Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père :
le roi sera séduit par ta beauté.

Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.
Alors, fille de Tyr, les plus riches du peuple,
chargés de présents, quêteront ton sourire.

Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d'étoffes d'or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.

Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège.
On les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,20-26.

Frères, le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie, mais chacun à son rang : en premier, le Christ, et ensuite, lors du retour du Christ, ceux qui lui appartiennent. Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes, toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance. Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,39-56.

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

 

Homélie du Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris (+)

 

 

Marie, figure du salut de l’humanité

 

La vision de l’Apocalypse nous présente la femme couronnée d’étoiles qui enfante le Messie : « l’enfant mâle, celui qui sera le berger de toutes les nations. » Dans le drame qui se joue entre la femme qui enfante et le dragon, symbole de Satan et de l’esprit du mal, c’est le salut de l’humanité qui est figuré et la victoire de Dieu qui « enlève l’enfant auprès de son trône. » Cette vision est une prophétie de la victoire de la foi sur les forces du mal. Une vision d’espérance et de force : « Voici maintenant le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu et le pouvoir de son Christ ! » L’avenir des hommes n’est pas voué à la fatalité et aux forces du mal. Il y a une espérance de vie et de bonheur.

 

Au long de l’histoire, l’ingéniosité humaine a permis de surmonter beaucoup de fléaux dont l’humanité était affligée. Et pourtant, nous constatons une concomitance du « mieux-vivre » et du « malaise de vivre » ? Les formes de salut dont nous bénéficions sont peut-être authentiques et appréciables, mais elles laissent de côté la question fondamentale du sens de la vie et de la plénitude du bonheur ? N’est-ce pas le signe que l’on a trop souvent et trop facilement confondu les conditions de vie avec le sens de la vie ?

 

L’enjeu de la vie humaine n’est pas simplement la nourriture, la paix, la sécurité, la santé et le bien-être. L’enjeu, c’est la vie elle-même et sa confrontation à la maladie et à la mort. Aujourd’hui, de la plupart des maladies on peut guérir, -ou du moins soulager la souffrance-. Mais de la mort on n’en guérit pas, c’est notre commune épreuve. La victoire du Christ sur la mort est le seul salut qui affronte l’épreuve irrémédiable. Pour participer à cette victoire du Christ sur la mort il n’y a pas deux chemins, il n’y en a qu’un : c’est la foi au Ressuscité.

 

Vous qui êtes venus si nombreux célébrer l’Assomption en cette Année de la foi, rendez grâce à Dieu pour la foi qui vous a conduits ici. Même si vous la sentez faible, vacillante ou incertaine, appuyez-vous sur elle pour confier à Dieu, par l’intercession de Notre-Dame, toutes les misères qui vous affligent et qui affligent ceux que vous représentez ici. Regardez autour de vous la foule qui vous entoure et qui devient un signe de la foi vécue en ce jour. Regardez la joie de cette part de l’Église réunie ici ce matin. Avec Élisabeth nous aussi nous pouvons dire : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?… Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

 

Cette joie de la foi est en même temps l’aboutissement de nos espérances et le point de départ d’une nouvelle manière de vivre. En effet, à quoi bon éprouver la question cruciale du sens de la vie si cette expérience ne se concrétise pas dans une décision pour orienter notre vie sur les chemins où le Christ veut entraîner ses disciples ? Nous ne sommes pas venus seulement nous réjouir de la victoire du Christ sur la mort, nous sommes venus nous associer au dynamisme propre de cette victoire, à l’amour pour les hommes que Dieu a manifesté en son Fils livré pour le salut des hommes.

 

Alors, Frères et Sœurs, il nous faut nous interroger sur la manière dont notre foi au Christ peut transformer notre vie, la rendre plus belle et plus fructueuse. Notre communion dans l’amour du Christ nous appelle et nous incite à chercher comment réorienter sans cesse notre vie selon l’amour, l’amour de Dieu et l’amour de nos frères. Comment être chrétien en 2013, en France, en Europe et partout dans le monde ? Permettez-moi de vous suggérer quelques questions pour éclairer votre réponse à cette question.

 

Dans notre vie personnelle, qu’est-ce qui compte le plus ? Pour quoi sommes-nous réellement prêts à des sacrifices ou à des combats ? Comment situer l’argent, la sécurité financière et les droits sociaux par rapport aux impératifs du service, de la solidarité et du partage ? Comment s’exprime notre foi chrétienne, quelle est la place de la prière personnelle, de la participation à l’Eucharistie dominicale et à la vie de notre Église ?

 

Dans notre vie familiale, comment assumons-nous les engagements que nous prenons ; engagements conjugaux et engagements parentaux ? Comment notre fidélité nourrit-elle la confiance dans la parole donnée sans laquelle il n’y a plus de société civilisée possible ? Il ne peut rester qu’une société procédurière marquée par l’inflation des lois et des poursuites. Comment les jeunes de nos familles pourraient-ils envisager sereinement leur avenir s’il n’y a plus d’engagements qui tiennent ?

 

Dans notre vie sociale, pouvons-nous prendre notre parti de l’écart croissant entre les citoyens qui jouissent de la sécurité des droits sociaux et ceux qui sont marginalisés et poussés à l’exclusion ? De quel prix payons-nous nos sécurités ? Ou plutôt à qui les faisons-nous payer ? Comment supporter que le débat politique se dévalue dans une surenchère d’invectives sur les questions les plus graves ? Comment accepter que nos médias se laissent enfermer dans cette logique du spectacle, alors que de grandes questions s’imposent à l’humanité entière ?

 

Ne nous laissons pas prendre dans le piège des tourbillons médiatiques qui se développent sur eux-mêmes et deviennent une sorte de réalité virtuelle ! Ne nous laissons pas enfermer dans une société pharisienne où les procureurs se multiplient à l’envi ! Ne nous laissons pas entraîner dans les délires d’une surenchère de violence verbale ou physique. Laissons l’amour de Dieu dilater nos cœurs aux dimensions de l’humanité. Apprenons du Christ à nous faire le prochain de l’homme qui voit sa vie se perdre au bord des chemins de l’histoire et faisons-nous proches de lui plutôt que de vouloir l’éloigner et le séparer de nous-mêmes et de notre société.

 

Une société fraternelle et responsable est possible si chacun de nous est résolu à aimer davantage et à se donner tout entier par amour comme la Vierge Marie nous en a donné l’exemple. Que Notre-Dame entende aujourd’hui nos prières, qu’elle en soit porteuse devant Dieu et qu’elle intercède pour nous ! Cardinal André Vingt-Trois. Fête de l’Assomption de la Vierge Marie, http://www.paris.catholique.fr


 

 

 

Abbé Dom. Josep ALEGRE Abbé de Santa Mª de Poblet (Tarragona, Espagne)

«Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur»

Aujourd'hui, nous célébrons la Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie en corps et en âme au Ciel. «Aujourd'hui —saint Bernard nous dit — la Vierge glorieuse, montant au ciel, a considérablement accru le bonheur des esprits qui l'habitent. Et il ajoute ces paroles précieuses: «Notre terre a adressé aujourd'hui au ciel un cadeau de grand prix, afin de sceller par cet échange une heureuse alliance entre le monde humain et le monde divin, la terre et le ciel, l'ici-bas et l'altitude. Le meilleur fruit de la terre est monté jusqu'aux lieux d'où descendent les dons et les grâces. Établie dans les hauteurs, la Vierge bienheureuse à son tour dispensera des présents aux humains».

Le premier don qu'elle répand sur nous c'est la Parole, qu'elle a su garder si fidèlement dans son cœur, en la faisant fructifier depuis son silence accueillant et profond. Avec cette Parole dans son espace intime, alors qu'elle engendrait dans son ventre maternel la Vie pour tous les hommes, «Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth» (Lc 1,39-40). La présence de Marie exulte de joie, et Élisabeth lui dit: «Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi» (Lc 1,44).

Mais, surtout, elle nous fait cadeau de sa louange, de sa même joie devenue musique, son Magnificat: «Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur!» (Lc 1,46-47). Quel superbe cadeau le ciel nous rend avec le Cantique de Marie, devenu Parole de Dieu. Dans ce Cantique nous trouvons les indices pour comprendre comment l'humain et le divin, le terrestre et le céleste, se fusionnent ensemble, et pouvoir ainsi réagir, comme elle l'a fait, au cadeau que Dieu nous fait dans la personne de son Fils, à travers sa Sainte Mère: pour devenir un don de Dieu au monde, et, demain, un cadeau de l'humanité pour Dieu, en suivant l'exemple de Marie, qui nous a précédé dans cette glorification qui nous attend. Evangeli.Net, http://evangeli.net


 

Homélie de Père Gilbert Adam

"En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.

Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Marie rend visite à sa cousine aînée, toutes deux sont enceintes, et toutes deux de manière inouïe, l’extraordinaire de Dieu se dévoile dans l’expérience de ces maternités. « Marie partit en hâte, » c’est la hâte de l’amour. Le secret de Marie est un secret d’amour. L’Église affirme que, dés son origine, Marie bénéficie de ce trop grand amour de Dieu, sans le retour sur soi que l’on appelle le péché de l’origine. Elle est libre d’aimer avec tout son être et elle communique cet amour à Élisabeth. Marie se rend chez Élisabeth parce qu’elle a cru à ce qui lui a été dit, elle traverse le haut pays, la ville de Juda, la maison de Zacharie pour s’arrêter devant la vieille femme. Dom Jean Baptiste Porion s’exprime ainsi : « la Sainte Vierge est comparée à une aurore dans le Cantique parce qu’elle est le principe d’une nouvelle création. Avec sa conception immaculée, l’histoire de l’homme recommence et tout est clair de nouveau : c’est une matière intacte, parfaitement pure et docile, dont le nouvel Adam et nous mêmes avec lui, si nous voulons nous laisser recréer. »

"Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse." Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Le secret de Marie est l’enfant Dieu qu’elle porte dans le secret de son être. C’est le trésor qui est révélé à Élisabeth ! Voila un monde nouveau qui prend corps. Jésus, que Marie porte, est le Sauveur du monde. Il annonce une ère nouvelle ou l’amour de Dieu est vainqueur de tout ce qui s’oppose à lui. Cette chair humaine qu’il a sanctifiée est désormais promise à la vie éternelle, à l’amour infini de Dieu. La terre est désormais le marche pieds du ciel. « Cette unique Vierge mère, qui se glorifie d’avoir mis au monde le Fils unique du Père, étreint avec amour ce même Fils unique dans tous ses membres et ne rougit pas d’être appelée la mère de tous ceux en qui elle voit le Christ déjà formé ou en formation. La première Ève a été appelée « mère de tous les vivants » mais en réalité elle a été la mère de ceux qui meurent ! Et parce que cette première Ève n’a pas pu réaliser fidèlement ce que signifie son nom, c’est Marie qui a réalisé ce mystère. Comme l’Église dont elle est le symbole, elle est la mère de tous ceux qui renaissent à la vie. Oui, elle est la mère de la Vie qui fait vivre tous les hommes. En mettant la Vie au monde, elle a fait naître d’une certaine manière à une vie nouvelle tous ceux qui devaient trouver leur vie dans cette Vie, » dira le Bienheureux Guerric d’Igny.

"Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle. L’humilité caractérise la vérité de l’humain. Dans l’histoire du monde, un peuple a été choisi parmi tous, parce qu’il était le plus petit. Marie est le chemin pour une humanité nouvelle qui vit pleinement de l’amour infini de Dieu. Nathalie Nabert dira : « Marie est porteuse d’une fin, celle du sentiment de solitude et de désespérance de l’humanité, Marie est porteuse d’une origine, celle de sa restauration dans la bonté d’un Dieu qui sauve et pétrit les âmes de justice. » Nous rendons grâce à Dieu pour tant de merveilles. Marie est le modèle du dépouillement de soi-même devant le choix aimant de Dieu. Elle entre ainsi au diapason de l’amour infini de Dieu par le choix que Dieu a fait d’elle. Par sa réponse de foi, Marie, à l’école de Jésus, récapitule en elle, dans son cœur de mère, les drames et les joies de tous ceux qui bénéficient de la miséricorde divine. Elle permet à la vraie vie, de se répandre depuis Sarah jusqu’à Élisabeth. Il est donc juste que toutes les générations la déclarent bienheureuse !

 

Nous demandons la grâce de demeurer dans ce nouvel amour qui s’épanouira pleinement au ciel.   Père Gilbert Adam, http://www.pere-gilbert-adam.org


 

Méditation d'une consacrée de RC

Prière d'introduction

Marie, nous fêtons aujourd'hui ton Assomption, ta montée au ciel auprès de Dieu. Aide-nous à avoir, comme toi, ce désir d'être à ses côtés pour toujours !

 

Demande

Donne-moi, Seigneur, la foi de la Vierge Marie, qui a toujours cru en ta Parole et en ta présence.

Points de réflexion

1. Dieu visite. Quand nous lisons ce passage de l'Évangile, nous pouvons admirer les paroles de sainte Élisabeth à la Vierge Marie, paroles d’exaltation et de joie de découvrir la Mère de son sauveur : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? » Mais n'oublions pas de mentionner que c'est Dieu lui-même, en première personne, qui souhaite rendre visite à Élisabeth. C'est lui qui nous visite, pour nous féconder dans la prière. Et c'est à ce moment-là que nous pouvons nous nommer « bienheureux », « bienheureux » car « visités » par Notre Seigneur.
Dieu qui est « en » la Vierge Marie au moment de rencontrer Élisabeth se fait encore plus présent grâce à l’intercession de Marie. Dès ce moment-là, il annonce au monde entier le rôle de Marie comme Mère, mais aussi comme « porteuse » du Christ. Chaque fois que nous voudrons rencontrer Jésus, Marie sera à nos côtés et chaque fois que nous aurons recours à Marie, Jésus sera là, présent pour nous.

2. Être un tabernacle. Marie est en effet le premier « tabernacle » vivant de Jésus. Cependant, Dieu ne réserve pas cette mission qu'à sa mère, mais à nous tous. Nous sommes tous appelés à être des témoins de Jésus, pas seulement par la Parole ou les actes, mais par le fait d'avoir la vie de Jésus en nous. Par sa présence en nous, il veut se révéler à tous les hommes. Il veut visiter tous les cœurs.

 

Dialogue avec le Christ

Jésus, tu ne prends pas en compte « l'état » du tabernacle pour te rendre présent au monde. Accepte-moi ainsi, pour que, moi aussi, comme ma Mère la très douce Vierge Marie, je puisse te « porter » et te « donner ».

 

Résolution

Vivre ma journée d'aujourd'hui avec conscience que je porte en moi Jésus, et qu’il veut se donner à travers moi. Demander à Marie de m’aider à être un « tabernacle » vivant de son Fils.   Regnum Christi, http://www.regnumchristi.fr


 

Saint Jean de Damas (v. 675-749), moine, théologien, docteur de l'Église
Homélie 1 sur la Dormition, 11-14 (trad. SC 80, p. 111s)

La Vierge Marie « image de l'Église à venir...qui guide et soutient l'espérance de ton peuple » (Préface)

 

Ô Mère de Dieu, toujours vierge, ton saint départ de ce monde est vraiment un passage, une entrée dans la demeure de Dieu. Sortant de ce monde matériel, tu entres dans « une patrie meilleure » (He 11,16). Le ciel a accueilli avec joie ton âme : « Quelle est celle-là qui monte dans tout son éclat comme l'aurore, belle comme la lune, resplendissante comme le soleil ? » (Ct 8,5 ;6,10)... « Le roi t'a introduite dans ses appartements » (Ct 1,4) et les anges glorifient celle qui est la mère de leur propre maître, par nature et en vérité selon le plan de Dieu...

Les apôtres ont porté ton corps sans tache, toi l'arche d'alliance véritable, et l'ont déposé à son saint tombeau. Et là, comme par un autre Jourdain, tu es parvenue à la vraie Terre promise, je veux dire à la « Jérusalem d'en haut », mère de tous les croyants (Ga 4,26), dont Dieu est l'architecte et le constructeur. Car ton âme assurément « n'est pas descendue dans le séjour des morts, bien plus ta chair elle-même n'a pas connu la corruption » (Ps 15,10 ;Ac 2,31). Ton corps très pur, sans souillure, n'a pas été abandonné à la terre, mais tu as été emportée aux demeures du Royaume des Cieux, toi la reine, la souveraine, la dame, la Mère de Dieu, la véritable Theotokos...

Aujourd'hui nous nous approchons de toi, notre reine, Mère de Dieu et Vierge ; nous tournons nos âmes vers l'espérance que tu es pour nous... Nous voulons t'honorer par « des psaumes, des hymnes, des cantiques inspirés » (Ep 5,19). En honorant la servante, nous disons notre attachement à notre propre Maître commun... Jette tes yeux sur nous, ô reine, mère de notre bon Souverain ; guide notre route jusqu'au port sans orage du bon désir de Dieu.

 

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