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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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20 août 2016

Evangile, Saint et Homélie du Sa 20 août 2016. N’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas!


Samedi 20 août 2016

Le samedi de la 20e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Bernard, docteur de l'Église (1091-1153) - Mémoire



Livre d'Ézéchiel 43,1-7a.

L’homme me conduisit vers la porte, celle qui fait face à l’orient ; et voici que la gloire du Dieu d’Israël arrivait de l’orient. Le bruit qu’elle faisait ressemblait au bruit des grandes eaux, et la terre resplendissait de cette gloire. Cette vision ressemblait à celle que j’avais eue lorsque le Seigneur était venu détruire la ville ; elle ressemblait aussi à la vision que j’avais eue quand j’étais au bord du fleuve Kebar. Alors je tombai face contre terre. La gloire du Seigneur entra dans la Maison par la porte qui fait face à l’orient. L’esprit m’enleva et me transporta dans la cour intérieure : voici que la gloire du Seigneur remplissait la Maison. Et j’entendis une voix qui venait de la Maison, tandis que l’homme se tenait près de moi. Cette voix me disait : « Fils d’homme, c’est ici le lieu de mon trône, le lieu sur lequel je pose les pieds, et là je demeurerai au milieu des fils d’Israël, pour toujours. La maison d’Israël ne rendra plus impur mon saint nom ; ni elle, ni ses rois avec leurs débauches, ni les cadavres de ses rois avec leurs tombes.

Psaume 85(84),9ab.10.11-12.13-14.

J'écoute : que dira le Seigneur Dieu ?
Ce qu'il dit, c'est la paix pour son peuple et ses fidèles.
Son salut est proche de ceux qui le craignent,
et la gloire habitera notre terre.

Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice.

Le Seigneur donnera ses bienfaits,
et notre terre donnera son fruit.
La justice marchera devant lui,
et ses pas traceront le chemin.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 23,1-12.

En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »


 

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.  


 

Homélie ou Méditation du jour

 
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

«Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé»

Aujourd'hui, Jésus nous renvoie à nouveau un appel à l'humilité, une invitation à nous mettre à notre vraie place: «Ne vous faites pas donner le titre de “Rabbi” (…). Ne donnez à personne sur terre le nom de “père” (…). Ne vous faites pas non plus appeler “maîtres”» (Mt 23,8-10). Avant de nous approprier des titres de grandeur, commençons plutôt par remercier Dieu pour tout ce que nous avons et que nous avons reçu de sa part.

Comme le dit Saint Paul «As-tu quelque chose sans l'avoir reçu ? Et si tu as tout reçu, pourquoi t'enorgueillir comme si tu ne l'avais pas reçu?» (1Co 4,7). Donc quand nous avons une bonne conscience parce que nous avons bien agi, nous ferions mieux de nous dire: «Nous sommes des serviteurs quelconques: nous n'avons fait que notre devoir» (Lc 17,10).

L'homme moderne est atteint d'une amnésie déplorable: nous vivons et nous agissons comme si nous étions les auteurs de la vie, les créateurs du monde. D'une manière contrastante, Aristote est une source d'admiration, qui d'après sa théologie naturelle ignorait le concept de “création” (notion qui à l'époque, n'était connue que par révélation divine) et pourtant pour lui, il était clair que notre monde procédait d'une divinité (la Cause “non causée”). Jean-Paul II nous appelle à avoir toujours présent dans notre esprit la dette que nous avons acquise envers Dieu: «Il faut que l'homme rende honneur à son Créateur en faisant offrande, par une action de grâce et de louange, tout ce qu'il a reçu de Lui. L'homme ne peut pas oublier le sens de cette dette, dont lui seul, parmi toutes les réalités terrestres, peut la reconnaître».

D'autant plus que, si nous réfléchissons à la vie surnaturelle, notre collaboration (car Dieu ne fera rien sans notre autorisation ou sans effort de notre part) consiste à ne pas perturber le travail du Saint Esprit: Laissez Dieu agir!, car la sainteté nous ne la fabriquons pas nous-mêmes. C'est Lui, qui est Rabbi, Père et Maître, qui nous la donne. En tout cas, si nous croyons que nous sommes grands ou que nous avons quelque mérite, faisons de notre mieux et mettons-le au service des autres: «Le plus grand parmi vous sera votre serviteur» (Mt 21,11).


 

Homélie de père Philippe

 

Jésus oppose dans cette péricope le comportement des scribes et pharisiens à celui des disciples. Mais d’une façon plus large, il nous révèle notre propre division intérieure ; car le premier groupe ressemble étrangement au vieil homme qui sévit encore en nous. Après une introduction qui souligne la distance entre la parole et l’action des scribes, Jésus précise en quoi consiste leur hypocrisie : ils chargent de lourds fardeaux les épaules des gens, tandis qu’eux-mêmes ne portent que des vêtements d’honneur ; c’est-à-dire : ils imposent aux croyants une observance scrupuleuse de toutes les prescriptions des Ecritures - augmentées de celles de leurs propres Traditions - mais eux-mêmes sont trop préoccupés de leur gloire, pour mettre en pratique ce qu’ils exigent des autres.

Qui ne reconnaît dans cette description le comportement de l’homme psychique et charnel, prompt à appliquer la Loi à son prochain, à juger les transgresseurs, à reprocher à son frère la paille qui encombre son œil ; prompt à tirer vanité de son discernement et de sa justice, mais inconscient de la poutre qui l’aveugle et de l’orgueil qui l’étouffe ?  A cette attitude Jésus oppose le comportement que devrait adopter le disciple, comportement qui caractérise l’homme nouveau, « né d’eau et d’Esprit ».  Cette deuxième partie de la péricope, introduite par l’incise « pour vous », présente une structure en forme de chiasme : il est question d’un Rabbi, puis du Père, puis à nouveau d’un Maître. De cette façon, le verset central, qui traite de la paternité divine, est mis en évidence entre deux versets abordant le thème du rôle de l’enseignant.

Commençons donc par le « cœur » de notre passage : « Vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux ». Dès lors : ne vous laissez pas aliéner de votre liberté filiale en écoutant d’autres paroles que celles de Celui qui vous engendre à la vraie vie.  Ces discours frelatés viennent précisément de ces soi-disant « rabbi » dont il a été question dans la première partie et que nous pourrions être tentés d’imiter en réclamant comme eux le titre de « Maître ». Le seul autorisé à enseigner est le Christ ; lui qui est à la fois la Parole du Père et son exégète. Or celui qui est incontestablement « le plus grand parmi nous », s’est fait « notre serviteur », nous enseignant par là la logique du Royaume : « Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé ».

Ce verset conclusif apparaît comme la clé qui nous permet de discerner ce qui en nous appartient encore au monde ancien et ce qui relève déjà du Royaume. Tout ce qui tend à s’élever dans un mouvement de superbe, trahit l’homme ancien ; tandis que l’abaissement humble et sincère dans la conscience que tout nous est donné par pure grâce, révèle l’action de l’Esprit dans nos vies.  Que la Vierge Marie, nous aide dans le dur labeur de la conversion, afin que nous puissions avec elle « exulter de joie en Dieu notre Sauveur, car il s’est penché sur la bassesse de son humble servante »   http://www.meinau-catholiques.org


 

Méditation de Père Gilbert Adam

"Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas."

Jésus va vers sa Passion. A Jérusalem, l’atmosphère est lourde de conflits avec les scribes et les Pharisiens. Bientôt les disciples seront seuls, ils doivent trouver avec Jésus un mode de vie pour être fidèles à la nouveauté que Jésus instaure. S’ouvrir au Royaume des Cieux pour eux doit aller jusqu’à inventer de nouveaux rapports entre les croyants. Jésus, en prenant distance avec les coutumes pharisiennes, ainsi qu’avec celles des scribes, dresse un champ relationnel nouveau. Notre être se construit sur un secret, sur un mystère d’intériorité. Chacun est appelé à être frère de son prochain, sous la conduite de Jésus, le seul et unique Maître. Il nous faut résolument nous tourner vers l’autre car nous sommes assis dans la chaire de Jésus ! Il nous faut sans cesse vérifier la cohérence de nos paroles et de nos gestes avec la Parole que nous annonçons ! C’est en demandant la grâce de l’humilité que nous pouvons être situés dans l’essentiel et avancer dans la Communauté. Jésus fait sans cesse la volonté de son Père, et c’est dans cette volonté du Père que tous nous voulons être sauvés par Jésus.

"Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt." Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Jésus nous rappelle la Parole vivante de Dieu par le discours sur la Montagne, il proclame les béatitudes. Là, il est le nouveau Moïse, il marche avec ses disciples humblement, étant en tout l’incarnation de ce qu’il annonce. C’est dans un désir d’authenticité que la Parole résonne au cœur des apôtres ! La Parole de Dieu qui nous est transmise est reçue, elle signifie la volonté de Dieu pour le Peuple. Le message de Jésus qui s’adressait aux Juifs, s’adresse aujourd’hui à nous, Chrétiens. Tous les dangers qui étaient présents dans la première Alliance ressurgissent avec une grande force dans la Nouvelle Alliance tant le message de Jésus est divin ! Le détachement, ce que nous pouvons faire et offrir dans notre vie, n’ont de sens que si l’humilité les habite.

"Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères." Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. Dieu est le seul « Roi » de l’Alliance, Jésus manifeste le Père, il est le seul Maitre. Son Père et notre Père est l’Unique, et il n’y en a pas d’autre. C’est de Dieu que chacun reçoit son identité et non des autres dans une course au pouvoir, dans une extériorité qui revient si vite à la surface. Ce jeu du pouvoir est toujours présent dans notre vie. Mais nous voulons nous ancrer dans le secret du cœur de Jésus qui reconnaît en l’autre un frère à aimer, patiemment, et à qui, dans l’Esprit Saint, nous nous adressons humblement. Le mode de vie que Jésus propose à ses disciples est celui de la fraternité, elle naît de la liberté de chacun. Nous demandons la grâce de demeurer dans le silence et la solitude, en intimité avec Jésus qui nous fait vivre.

 

Nous demandons la grâce d’être trouvés fidèle à Jésus doux et humble de cœur.  Père Gilbert Adam, http://www.pere-gilbert-adam.org


 

Méditation de Père Thomas Brenti, LC

Prière d'introduction

Du plus profond de mon âme, je m’adresse à toi, Seigneur, que ton oreille se fasse attentive à l’appel de ma prière. J’espère en toi, Seigneur, j’espère de toute mon âme et j’attends ta parole. Mon âme t’attend, Seigneur, plus que les veilleurs attendent l’aurore ; plus que les veilleurs attendent l’aurore, que toute notre Église, Seigneur, t’attende et t’espère ! (Prière tirée du psaume 130).

 

Demande

Seigneur, que je puisse te donner la première place dans ma vie.

 

Points de réflexion

1. Ce que dit le texte. En Israël, au temps de Jésus, les scribes et les docteurs avaient un rôle très important : ils enseignaient aux fidèles d’Israël la vraie Loi, la Parole divinement inspirée à Moïse et aux prophètes. Leur parole se devait d’être entendue comme une médiation de la Parole de Dieu. Mais, par leur faute, ou celle de leurs auditeurs, certains d’entre eux avaient pris un rôle trop prépondérant. Oubliant leur mission de messagers, certains avaient pu prétendre être le message ou, pire, le législateur lui-même. Jésus rappelle que le Seigneur Dieu est unique, que personne ne peut prendre sa place. Les apôtres ont entendu sa Parole et, à leur suite, les martyrs. A l’écoute du Christ, ces derniers n’ont voulu appeler personne d’autre « Seigneur ». Quand Dioclétien s’octroya le titre de « Dominus et Deus » (« Dieu et Seigneur »), il y eut des chrétiens assez héroïques pour préférer la mort. Prions aujourd’hui pour tous ceux qui, encore aujourd’hui, sont prêts aux plus grands sacrifices pour réserver à Dieu la première place.

2. Ce que dit le texte à l’Église. Personne ne peut se mettre à la place de Dieu. Toute société a besoin d’une organisation et de chefs et le Christ lui-même a voulu placer à la tête de son Église les douze apôtres, Douze colonnes, telles les douze tribus d’Israël : ces médiations humaines sont des « relais » de la Présence du Christ dans la communauté, mais elles ne la remplacent pas. « Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus » (1 Timothée 2,5). Quand les hommes érigent un modèle à la place du Christ, ils peuvent arriver à en troubler son image, à en oublier sa présence. Quand nous appelons quelqu’un « père » ou « docteur », rappelons-nous que toute sa paternité et tout son magistère découlent de la paternité, du magistère et de l’autorité de Dieu.

3. Ce que me dit le texte. Au-delà des noms que nous pouvons attribuer aux prêtres, professeurs ou personnes détenant l’autorité dans la société ou dans l’Église, la Parole du Christ peut éclairer notre propre vie spirituelle et intérieure : nous nous octroyons si souvent à nous-mêmes le titre de, « Dieu et Seigneur » de notre vie, alors que le seul Seigneur, c’est lui. Être chrétien signifie accueillir la seigneurie de Jésus-Christ dans sa propre vie. Celui qui proclame de sa bouche que Jésus est Seigneur et qui croit dans son cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, celui-là est sauvé, dit saint Paul (cf. Romains 10,9). Renonçons à ce qui nous donne à nous-mêmes la première place, à nous appeler nous-mêmes « rabbis, docteurs, pères » ; réservons cette place à Dieu. Nous commencerons ainsi à vivre l’Évangile, qui nous est proposé aujourd’hui.

 

Dialogue avec le Christ

Les hommes ont pu s’égarer, Seigneur, quand ils ont voulu se mettre à ta place. Il m’est facile de les juger, mais je dois d’abord rentrer en moi-même pour voir les recoins de mon cœur où tu n’as pas la première place. Seigneur, deviens de plus en plus le roi de mon cœur. Je veux faire résonner la prière que tu m’as enseignée : « Que ton Règne vienne ». Que ton Règne vienne dans mes projets, quand je suis face à une décision difficile. Que ton Règne vienne dans mes pensées, quand j’ai tendance à porter des jugements faciles sur ceux qui m’entourent. Que ton Règne vienne dans mes attitudes, quand je suis appelé à refléter ton image à ceux qui m’entourent.

 

Résolution

Rendre un service à une personne qui est proche de moi.  Regnum Christi, http://www.regnumchristi.fr


 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

csfachorale@gmail.com

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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