Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Pages
Archives
Newsletter
19 abonnés
22 août 2016

Evangile, Saint et Homélie du lundi 22 août 2016. Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites et guides aveugles!

 


Lundi 22 août 2016

Nous sommes en temps ordinaire

L'Église fête : Ste Marie Reine - mémoire
Saint(s) du jour : St Symphorien d’Autun, jeune martyr († IIIe ou IV siècle), St Philippe (Filippo) Benizi, prêtre o.s.m. (1233-1285)



Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 1,1-5.11b-12.

Paul, Silvain et Timothée, à l’Église de Thessalonique qui est en Dieu notre Père et dans le Seigneur Jésus Christ. À vous, la grâce et la paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. Frères, à tout moment nous devons rendre grâce à Dieu à votre sujet, et c’est bien de le faire, étant donné les grands progrès de votre foi, et l’amour croissant que tous et chacun, vous avez les uns pour les autres. C’est pourquoi nous-mêmes sommes fiers de vous au milieu des Églises de Dieu, à cause de votre endurance et de votre foi dans toutes les persécutions et les détresses que vous supportez. Il y a là un signe du juste jugement de Dieu ; ainsi vous deviendrez dignes de son Royaume pour lequel vous souffrez. C’est pourquoi nous prions pour vous à tout moment afin que notre Dieu vous trouve dignes de l’appel qu’il vous a adressé ; par sa puissance, qu’il vous donne d’accomplir tout le bien que vous désirez, et qu’il rende active votre foi. Ainsi, le nom de notre Seigneur Jésus sera glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus Christ.

Psaume 96(95),1-2a.2b-3.4-5. [ Psaume 95 video KTOTV

 

 

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !

Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
redoutable au-dessus de tous les dieux :
néant, tous les dieux des nations !
Lui, le Seigneur, a fait les cieux.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 23,13-22.

Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer ! […] Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous ! Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.” Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ?
Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.” Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ? Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ; celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ; et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône.


 

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.  

 


 

 Homélie ou Méditation du jour

 

Homélie du Père Philippe

Que de « malheureux être-vous » ! Ce sont, à proprement parler, des « malédictions » dont la portée est eschatologique : elles abandonnent à la sanction du Juge ceux qui furent les adversaires acharnés de Jésus. Nous l’avons entendu la semaine dernière, s’ils sont dénoncés comme « hypocrites », ce n’est pas parce qu’ils seraient des (dis)simulateurs, mais parce qu’il y a un hiatus inadmissible entre leur enseignement et leur pratique. En invitant ses auditeurs à faire tout ce que les scribes enseignent, il montre combien ils sont loin de ce qu’ils enseignent, combien ils méconnaissent leur propre enseignement puisqu’ils ne sont pas capables d’en vivre. Il y a une contradiction évidente entre ce qu’ils aspirent à être et ce qu’ils font, contre laquelle Jésus nous met vivement en garde.

 

Ainsi les scribes n’entrent-ils pas dans le Royaume et en excluent-ils leurs disciples. Et Jésus de détailler leur mode de fonctionnement erroné. Le fond du problème est lié à un retournement des valeurs de la Loi : ses articles ne sont plus perçus comme étant au service de la vie et de la croissance. Le souci que les scribes et les pharisiens manifestaient dans l’application de la Loi, leur zèle à faire des disciples n’est pas en question ; ce qui est dévoyé est l’absence de justice, de miséricorde et de fidélité dans leur comportement. Ce sont en effet les fondements de l’amour du prochain que Jésus enseigne. À quoi bon le pardon, s’il est enfermé dans des pratiques qui empêchent la relation avec le prochain ? À quoi bon convertir des âmes, si au lieu de leur faire découvrir la liberté des fils de Dieu, on les rend esclaves de pratiques vidées de leur lien avec la vie ? D’une manière générale : qui peut prétendre mériter le salut par son respect de prescriptions légales, en dehors de l’accueil du don de Dieu ?

 

Gardons-nous de juger les scribes et les pharisiens avec l’excès que Jésus dénonce chez eux et accueillons pour notre compte ce que Jésus dénonce. L’essentiel est dans l’orientation du cœur vers le Dieu vivant. Accueillir le don de Dieu, mais sans l’accaparer d’une manière qui nous détourne de Dieu ; voir dans les rites la réalité spirituelle qu’ils désignent ; entendre dans les prescriptions religieuses un appel à se convertir : telles sont les réorientations auxquelles nous sommes conviés. Voilà ce que Jésus enseigne en invitant à passer de l’or à celui que cet or veut glorifier ; de l’autel à celui à qui les offrandes sont offertes ; du temple à celui qui l’habite. En résumé : les pratiques religieuses sont inutiles si elles ne soutiennent une authentique vie de foi.

 

Seigneur, garde-nous de voir notre foi comme un guide formel pour notre vie, comme une assurance confortable qui nous protège des questions existentielles. Garde-nous de l’« hypocrisie » qui consiste à prétendre agir pour toi alors qu’on agit pour soi-même. Donne-nous de toujours garder les yeux fixés sur toi, ainsi nous serons fidèle à ton alliance et nous n’égarerons personne. Fais tomber les masques de notre prétendue justice et fais vivre, toujours, de ta miséricorde. Seigneur, convertis-nous et apprends-nous à aimer !   http://www.meinau-catholiques.org



Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)

«Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le Royaume des cieux devant les hommes»

Aujourd'hui, le Seigneur veut nous éclairer sur un concept élémentaire de soi-même, mais sur lequel seulement quelques uns arrivent à approfondir: mener vers un malheur ce n'est pas mener à la vie, mais à la mort. Celui qui enseigne quelqu'un à mourir ou à tuer les autres n'est pas un enseignant de vie, mais plutôt un “assassin”. Aujourd'hui le Seigneur se trouve —dirait-on— de très mauvaise humeur; Il est justement en colère avec les guides qui égarent autrui et leur enlèvent le goût de vivre et, finalement, même la vie: «Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand vous y avez réussi, vous en faites un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous!» (Mt 23,15).

Il y a ceux qui vraiment essayent d'entrer dans les Royaume des Cieux, et leur enlever cette illusion est certainement grave. Ils ont pris les clés d'accès, mais pour eux elles ne représentent qu'une “babiole”, quelque chose de tapageur pour pendre de leur ceinture et puis rien! Les pharisiens poursuivent les individus, en les “traquant” pour les conduire à leur propre conviction religieuse; pas celle de Dieu, mais la leur; avec l'intention de les transformer non pas en fils de Dieu, mais de l'enfer. Leur orgueil ne porte pas au ciel, ne conduit pas à la vie, mais à un destin funeste, à la perte. Quelle erreur, mais quelle erreur!

«Guides —leur dit Jésus— aveugles! Vous enlevez le moucheron avec un filtre, et vous avalez le chameau!» (Mt 23,24). Tout est renversé, brouillé; le Seigneur a essayé à plusieurs reprises de dégager les oreilles et dévoiler les yeux aux pharisiens, mais le prophète Zacharie nous dit déjà: «Mais ils refusèrent d'être attentifs, ils eurent l'épaule rebelle, et ils endurcirent leurs oreilles pour ne pas entendre» (Za 7,11). Et puis, lors du jugement, le juge émettra une sentence sévère: «Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui faites le mal!» (Mt 7,23). Il n'en suffit pas plus: il ne faut que connaître la vérité et l'enseigner avec une humble fidélité. Rappelons-nous de l'adage d'un authentique maître de sagesse, saint Thomas d'Aquin: «Lorsqu'ils exaltent leur propre bravoure, les superbes avilissent l'excellence de la vérité!».


Méditation d'un père légionnaire du Christ

Prière d'introduction

Mon Dieu, je crois en toi de tout mon cœur parce que tu t’es fait connaître à moi de diverses manières et plus particulièrement par le don de ton Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ. Je crois en toi parce que tu ne m’as jamais abandonné. Je t’aime, Seigneur parce que tu m’as aimé le premier et que tu as versé ton sang pour me racheter. Par toute ma vie, je veux t’aimer. Je m’incline humblement devant toi, reconnaissant mon état de pécheur et confiant dans ta miséricorde. Marie, ma Mère, je remets ma vie entre tes mains maternelles afin que je sois toujours fidèle à la sainte volonté de Dieu.

Demande

Seigneur, aide-moi à fixer le regard de mon cœur sur toi afin que je ne tombe pas dans le pharisaïsme ou l’individualisme.

Points de réflexion

1. Sortir de son auto-satisfaction. Le Christ donne à ceux qui l’écoutent une sévère mise en garde concernant notre conduite envers Dieu et notre prochain. L’hypocrisie n’est pas le fait uniquement des pharisiens : chacun de nous y est porté. Nous devons vivre notre vie chrétienne en pleine conformité avec l’Évangile. Nous ne devons pas essayer d’accommoder, de modifier les préceptes, de demander aux gens une plus grande sainteté pendant que nous nous contentons de nous laisser vivre et de ne rien faire pour grandir. Nous voyons dans ce passage combien cela exaspère notre Seigneur. Le Christ nous appelle tous à l’aimer de tout notre cœur, de tout notre esprit, de toute notre âme et de toutes nos forces.

2. L’orgueil aveugle. L’orgueil est un vice dangereux qui s’insinue dans nos vies presqu’à notre insu. Il est si astucieux ! Il nous empêche de voir Dieu et ses œuvres. Pour nous, il est si facile de se tromper et ensuite, par amour-propre, de se justifier. Le Christ nous demande d’ouvrir les yeux et de repérer le mensonge qui se cache dans l’orgueil. Il veut que nous soyons des hommes et des femmes de foi. La foi n’est pas un don destiné à ne nourrir que nous-mêmes, mais à nous permettre de donner et d’aimer davantage. Chaque jour nous devrions devenir plus amoureux du Christ et du chemin qu’il nous propose. Il est la lumière sur nos pas et il nous faut regarder avec les yeux de la foi pour voir et entendre clairement ce qu’il veut nous dire chaque jour.

3. Mettre les choses en ordre selon le Christ. Le Christ corrige l’enseignement de certains pharisiens et remet les choses dans l’ordre véritable. C’est Dieu qui rend saint, les choses ne sont pas saintes par elles-mêmes. De la même façon, ce n’est pas par nous-mêmes que nous accédons à la sainteté. Dieu nous sanctifie par la grâce et nous transforme. Il vient dans nos âmes pour faire de nous des créatures nouvelles. Le Christ veut que nous voyions que c’est lui qui justifie et lui seul qui sanctifie. Est-ce que je m’adresse à lui pour tout ou est-ce que je me satisfais d’agir par mes propres forces ?

Dialogue avec le Christ

Ô Jésus-Christ, je veux être ton fidèle enfant et te faire confiance en tout. Aide-moi à ne jamais tomber dans le pharisaïsme en pensant que je peux atteindre le ciel par mes propres mérites et grandir en sainteté par moi seul. Toute sainteté vient de toi et je veux être tout entier à toi. Par la prière et les sacrements, je peux progressivement grandir dans ton amitié. Que l’orgueil ne m’empêche jamais de voir ton action dans mon âme chaque jour.

Résolution

Aujourd’hui, dans mon examen de conscience, je chercherai à voir si je fais toutes choses uniquement par moi-même sans recourir à Dieu. http://www.regnumchristi.fr


 

Méditation de Père Gilbert Adam

« Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David, et le nom de la vierge était Marie.

"Il entra et lui dit : « Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi." Le mystère resté dans le silence depuis toujours est maintenant révélé, il est aujourd’hui manifesté. C’est l’œuvre du salut du monde qui se joue dans cet échange entre Dieu et Marie. Dieu, par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel, prend l’initiative, il fait le premier pas. L’Annonciation n’est pas le début de l’œuvre de Dieu en Marie, déjà il l’avait comblée de grâce par sa Conception Immaculée. Dieu s’est préparé une demeure digne de lui, par sa seule volonté. Marie, la première sauvée, ouvre pour nous un Chemin royal, le chemin qui nous mène à la porte du Royaume. Marie et l’Archange se font face avec un certain étonnement. L’Ange est émerveillé devant la beauté de celle qui rayonne la grâce de Dieu. Il l’a salué comme les anciens prophètes avaient salué la ville sainte Jérusalem en disant : réjouis-toi ! Et Marie à son tour est dans l’étonnement, elle pressent un mystère qui la dépasse, elle s’interroge, elle est troublée. Quelle est belle cette rencontre de la Vierge Marie, la reine de l’univers, et l’Ange si majestueux ! Cette beauté est royale en même tant qu’est reçue dans un cœur humain assoiffé d’Amour vrai.

"A cette parole Marie fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. Et l’ange lui dit : « Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n’aura pas de fin. » Marie est dans le trouble que l’humanité ressent chaque fois que Dieu s’approche d’elle, son cœur est rempli de crainte. Dieu, qui comble le désir de Marie, provoque en elle une sainte crainte face au mystère qui la dépasse. Mais l’Ange la rassure : « Soit sans crainte Marie. » Le projet inouï de Dieu résonne alors aux oreilles de Marie toute étonnée. Devenir la mère de Jésus, fils du Très-Haut, héritier de David et du Royaume de Dieu. Dieu tend la main dans le respect de la liberté de sa créature. La valeur du oui de Marie tient en cette liberté respectée par le Seigneur Dieu, ce respect dit la pauvreté et l’humilité de celui qui demande et fait confiance. Une question monte au cœur de Marie : « Comment cela va-t-il se faire ? » Alors se dévoilent la puissance et la délicatesse de Dieu : « L’Esprit Saint viendra sur toi. » Marie est royale, l’Esprit Saint est toujours à l’œuvre en elle ! Jésus agit en nous pour que nous soyons dans l’amour nous aussi, saints et irréprochables sous son regard.

"Marie dit à l’ange : « Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu’on appelait la stérile ; car rien n’est impossible à Dieu. Comblée de grâce, émerveillée par la réalisation des promesses faites à son peuple, Marie demeure libre. C’est au nom de l’humanité en attente du sauveur, que Marie donne son consentement : « Voici la servante du seigneur, que tout se passe pour moi selon ta parole ! » Marie nous apprend à nous ouvrir à l’œuvre de Dieu en nous, à devenir ses collaborateurs. Elle nous aide à préparer la venue du Seigneur. Elle nous montre comment, dans la réalisation du dessein de Dieu, grâce et liberté sont inextricablement nouées. C’est en contemplant le mystère de la vierge Marie, que nous pouvons comprendre ce que Jésus veut réaliser avec nous, dans son Eglise. Marie, élevée dans le ciel avec Jésus, le Roi d’amour, nous fait bénéficier de son privilège d’enfant du Père. Graciée à l’avance, nous faisons par elle l’expérience d’un « monde nouveau, » celui de l’Amour plus fort que la mort. « Il nous a bénis, il nous a choisis afin que nous soyons dans l’amour, » car rien n’est impossible à Dieu. A nous de choisir maintenant cette sagesse divine et de gouter combien Dieu est bon.

 

Nous demandons la grâce de l’action de grâce pour tant de merveilles. http://www.pere-gilbert-adam.org


 

 

-------------------------------------------------------------------------
© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

csfachorale@gmail.com

-------------------------------------------------------------------------

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 045 474
Publicité