Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Pages
Archives
Newsletter
19 abonnés
25 août 2016

Evangile, Saint et Homélie du Jeudi 25 août 2016. C’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra


 

Jeudi 25 août 2016

Nous sommes en temps ordinaire : 21e semaine

Saint(s) du jour : St Louis IX, roi de France (1215-1270), St Joseph Calasanz, prêtre et fond. (1557-1648)



Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,1-9.

Paul, appelé par la volonté de Dieu pour être apôtre du Christ Jésus, et Sosthène notre frère, à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés dans le Christ Jésus et sont appelés à être saints avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, leur Seigneur et le nôtre. À vous, la grâce et la paix, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus ; en lui vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la parole et de la connaissance de Dieu. Car le témoignage rendu au Christ s’est établi fermement parmi vous. Ainsi, aucun don de grâce ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ. C’est lui qui vous fera tenir fermement jusqu’au bout, et vous serez sans reproche au jour de notre Seigneur Jésus Christ. Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur.

Psaume 145(144),2-3.4-5.6-7. [psaume 144A, vidéo KTOTV]

 

 

Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué ;
à sa grandeur, il n'est pas de limite.

D'âge en âge, on vantera tes œuvres,
on proclamera tes exploits.
Je redirai le récit de tes merveilles,
ton éclat, ta gloire et ta splendeur.

On dira ta force redoutable ;
je raconterai ta grandeur.
On rappellera tes immenses bontés ;
tous acclameront ta justice.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 24,42-51.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”, et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.


 

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 


Homélie ou Méditation du jour

Homélie du Père Philippe

 

Il faut veiller ! Voilà sans doute le cœur de l’attitude spirituelle du chrétien. Il faut veiller car Jésus nous le demande et parce que c’est logique : « vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra ». Méfions-nous cependant des raccourcis hâtifs. On ne veille pas par ignorance de la date du grand rendez-vous que le Seigneur nous a fixé et qui marquera la fin du monde, mais parce que nous voulons être prêts pour ce rendez-vous. L’exemple du voleur est édifiant. Il est évident que le propriétaire ne connaît pas la nuit que le voleur a choisie pour passer, aussi veille-t-il. Mais même en veillant, l’effet de surprise ne sera jamais supprimé puisque le propriétaire ignore dans quelle partie de la nuit le voleur viendra. Autrement dit connaître la nuit, ou le jour, n’a pas d’importance puisque les circonstances exactes sont hors de notre portée. Or ce voleur, le livre de l’apocalypse nous le confirme, c’est le Christ lui-même. Veiller jour et nuit pour ne pas être surpris de son retour dans la gloire, est donc vain.

C’est pourquoi Jésus précise sa remarque et nous dit quand il va revenir : « c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra ». Nous savons maintenant quand il viendra : à l’heure où nous n’y penserons pas. Notre attente est donc orientée par notre pensée. Jésus nous enseigne ainsi que notre attente, c'est-à-dire la façon de mener notre vie ici-bas, dépend de notre façon de penser le retour du Seigneur.  Pour l’illustrer, Jésus raconte une parabole qui met en scène un serviteur, et non pas deux, il est important de le noter, ayant le choix entre deux attitudes en l’absence de son maître. Soit accomplir fidèlement sa tâche envers les autres serviteurs, soit laisser sa pensée être séduite par l’idée que le maître tarde parce qu’il ne rentrera plus. L’idée est dangereuse car elle induit que le serviteur n’a alors plus de compte à rendre à personne et que les biens de son maître lui appartiennent désormais. Il est ainsi question d’un abus de pouvoir ; dans l’antiquité en effet seul le maître avait le droit de battre ses serviteurs. Ici, notre homme se croit investi des pouvoirs de son maître, nous montrant clairement que l’idée qu’il se fait du retour de son maître oriente sa façon de vivre, son choix pour faire le bien ou le mal.

Ce choix est le même pour nous. Les deux mêmes idées s’offrent à nous et nous sommes capables des deux attitudes extrêmes décrites dans cette parabole. Saurons-nous maîtriser notre pensée et ne jamais oublier que le Seigneur est fidèle ? Saurons-nous garder notre désir tendu vers le retour de notre maître ? Le meilleur de nos alliés dans cette attente éprouvante est la louange. Chaque matin rendre grâce au Seigneur pour le temps qui nous est donné de vivre en le servant pour, peut être aujourd’hui, lui faire la joie de nous trouver à notre tâche : être au service de nos frères.

Donne-nous Seigneur ton Esprit de service, qu’il oriente chacune de nos pensées vers ton retour. Sans doute ne pourrons-nous pas consacrer toutes nos pensées à ce retour : tant de choses doivent être réfléchies et faites. Mais que chacune de nos décisions soit prise en fonction de toi, et que chacun de nos travaux prépare ta venue. Ainsi, quand viendra « l’heure où nous n’y penserons pas », nous connaîtrons la joie des retrouvailles.     Père Philippe, http://www.meinau-catholiques.org


 

+ Abbé Albert TAULÉ i Viñas (Barcelona, Espagne)

«Tenez-vous donc prêts»

Aujourd'hui, le texte de l'Évangile nous parle de l'incertitude du moment de la venue du Seigneur: «Vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra» (Mt 24,42) Si nous voulons qu'il nous retrouve en train de veiller, nous ne pouvons ni nous distraire ni nous endormir: nous devons être toujours préparés. Jésus nous donne plusieurs exemples de cette attention: celui qui veille au cas où il y aurait un voleur, le serviteur qui veut faire plaisir à son maître… Peut-être qu'aujourd'hui il nous parlerait d'un gardien de but de football qui ne sait ni quand ni comment arrivera le ballon.

Mais, peut-être qu'avant, nous devrions clarifier à quelle “venue” Il fait allusion. S'agit-il de l'heure de notre mort? S'agit-il de la fin du monde? Ce sont certainement là des “venues” du Seigneur sur lesquelles Il a fait exprès de nous laisser dans l'incertitude pour provoquer en nous une attention constante. Mais en faisant les calculs de probabilités, peut-être que personne de notre génération ne sera témoin d'un cataclysme universel qui mettra fin à l'existence de la vie humaine dans la planète. Et, en ce qui concerne la mort, ceci ne se passe qu'une seule fois et “basta”. Tant que cela n'arrive pas, n'y a-t-il pas une autre “venue” proche devant laquelle nous devons veiller?

«Comme les années passent! Les mois se réduisent en semaines, les semaines en jours, les jours en heures et les heures en secondes…» (Saint François de Sales). Chaque jour, à chaque heure, à tout instant, le Seigneur est proche de notre vie. A travers les inspirations intérieures, à travers les personnes qui nous entourent, tout ce qui se passe autour de nous, des choses qui arrivent, le Seigneur frappe à notre porte et nous dit comme dans l'Apocalypse: «Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi» (Ap 3,20). Aujourd'hui si nous communions, cela arrivera à nouveau. Aujourd'hui si nous écoutons patiemment les problèmes des autres ou si nous donnons notre argent pour venir en aide aux autres, cela arrivera à nouveau. Aujourd'hui si pendant notre prière personnelle nous recevons soudainement une inspiration inespérée, cela arrivera à nouveau.


 

Médidations d'un père légionnaire du Christ

Prière d'introduction

Seigneur, je viens encore vers toi dans la prière. Bien que je ne te voie pas, je sais par la foi que tu es présent dans ma vie. J’espère en ta promesse de rester avec moi jusqu’à la fin des temps. Je t’aime, et je sais que tu m’aimes. Accepte cette prière comme une marque de mon amour.

Demande

Seigneur, aide-moi à rester alerte, gardant l’objectif du Ciel toujours à l’esprit.

Points de réflexion

1. Ni le jour ni l’heure. Aucun de nous ne sait combien de temps il va vivre et Jésus n’a pas indiqué combien de temps l’histoire humaine continuera, avant qu’il ne revienne pour le jugement final. Ceci devrait nous inciter à nous rendre compte que nous devons être toujours prêts à rencontrer notre Seigneur, en agissant dans le vrai, et en gardant notre conscience toujours pure de tout péché. Nous devons vivre comme si chaque jour était notre dernier, comme si notre bonheur éternel dépendait des choix et des actions de ce jour même. Chaque moment est précieux et important aux yeux de Dieu. Le plus nécessaire est de nous efforcer à demeurer en état de grâce, afin d’atteindre notre salut. C’est ce que nous ferons de plus important dans la vie.

2. La vraie prudence. Le serviteur fidèle qui fait ce qu’il est censé faire à chaque moment, est la personne véritablement prudente. Dieu veut que nous soyons fidèles et que nous accomplissions sa volonté chaque jour. C’est le chemin de la sainteté et de l’union avec Dieu. Il n’y a pas d’autre manière d’être près de Dieu que de faire sa volonté, par amour et avec gratitude. Comment mes actions d’aujourd’hui reflètent-elles mon obéissance affectueuse à la volonté de Dieu ? Est-ce que j’ai mis Dieu au centre de ma vie, ou bien l’ai-je relégué, lui et sa volonté, à la périphérie de ma vie, en ne prêtant attention à ce qu’il veut de moi que de temps en temps ?

3. Un long retard. Souvent il nous semble que Dieu est loin et pas impliqué dans notre vie. Il peut sembler que son retour n’est pas pour bientôt, et ceci peut nous conduire à nous distraire avec beaucoup d’autres choses. Renouvelons chaque jour notre esprit de foi en Dieu et en sa présence constante, en vivant chaque jour pour lui plaire, peu importe combien cela nous semble long. Vivons en sa présence par la foi en lui et en sa révélation, qui nous guident le long du chemin vers la vie éternelle. Efforçons-nous chaque jour de maintenir une foi animée et effective en Dieu et en sa présence.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, enseigne-moi à prier avec une vraie foi en toi et en ta parole de vie. Aide-moi à croire à chaque moment de sorte que je puisse te satisfaire, faire ta volonté et grandir en sainteté.

Résolution

Je renouvellerai ma foi chaque jour, en faisant fréquemment des actes de foi conscients et ardents.

Un père légionnaire du Christ, http://www.regnumchristi.fr


 

Homélies de Père Gilbert Adam

"Sachez–le bien, si le maître de maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il ne laisserait pas fracturer sa maison." Vous aussi, soyez prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. « Veillez, » dit Jésus ! C’est un appel fort qui nous donne de nous situer dans la vigilance. Il veut pour nous une véritable fidélité, qui est à la fois un don reçu, et qui est aussi le fruit de notre activité. La présence de Dieu est toujours là, même si elle se voile pour que nous puissions nous affermir dans notre liberté. Nous sommes dans une attente, ouvert à l’autre, en nous confiant à la Parole de Dieu. Nous connaissons la fatigue, le doute, la crainte. Veiller est un don à demander, car nous ne savons pas nous maintenir dans la veille. L’image du chantier en construction nous parle bien de l’œuvre de Dieu ; le plombier, l’électricien, le peintre, chacun à sa place, assure le succès de l’œuvre globale dans une maison. L’harmonie se fera quand chaque ouvrier réalisera l’œuvre que le maître a décidé pour lui. C’est de la manière dont nous allons accomplir notre tâche que la béatitude sera notre : « Heureux ! » Cette béatitude est donnée au serviteur qui est trouvé à son travail, heureux de sa tache.

"Mais si cet esclave se dit : « Mon maître tarde à venir, » qu’il se mette à battre les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, le maître de cet esclave viendra le jour où il ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il le mettra en pièces et lui fera partager le sort des infidèles. « Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ! » Jésus nous encourage à être à notre travail ! C’est celui qui nous correspond, qui nous donne d’être dans l’ouverture et dans l’attente. Notre travail comporte sa part de prière, de service du prochain, de maintien de relation avec autrui. Nous désirons ce qui nous conduit davantage vers la fin pour laquelle nous sommes créés. Nous voulons être vigilant face à la fatigue qui peut s’installer parce que le maître tarde à venir. Le danger, c’est que progressivement tout se désintègre, et que le voleur emporte tout. Si nous traversons un chantier déserté par les ouvriers, nous remarquons que le voleur a accès partout, puisque tout est en « chantier. » Sur un chantier ou les ouvriers sont partout à leur poste, nous comprenons la béatitude de Jésus : « Heureux celui qui sera trouvé à son travail ». Or Dieu recherche sans cesse notre bonheur.

"Pierre lui dit : Seigneur, est–ce à nous que tu adresses cette parabole, ou aussi à tous ?Le Seigneur dit : Quel est donc l’intendant avisé et digne de confiance que le maître nommera responsable de ses gens, pour leur donner leur ration de blé en temps voulu ? Nous mesurons combien nous pouvons facilement nous laisser entrainer dans un chemin qui nous fragilise. Il nous faut bâtir un cadre souple, qui nous maintient dans la vie, dans la présence de nos frères et de nos sœurs en humanité, et qui nous aide à demeurer dans la fidélité à l’œuvre de Dieu. La fidélité avec laquelle nous allons travailler, assure le succès de l’œuvre entière que Dieu réalise. Le projet de Dieu dans la civilisation de l’amour s’établit alors ! C’est dans l’amour que nous allons mettre à notre travail, que nous allons prouver à Dieu l’amour que nous lui portons. Il y a une vraie béatitude quand l’œuvre de Dieu se fait et que la communauté se construit. Dans l’Église de Dieu, les ministères sont variés, les grâces sont variées. Le plus important est que chacun de nous soit trouvé fidèle à la tâche que Dieu lui a confié. Alors Dieu construit le Royaume dans la civilisation de l’amour.

Nous demandons la grâce d’être trouvé à notre travail pour que dans l’œuvre de Dieu, chacun trouve sa place en vérité, http://www.pere-gilbert-adam.org


 

-------------------------------------------------------------------------
© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

csfachorale@gmail.com

-------------------------------------------------------------------------

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 045 555
Publicité