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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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29 août 2016

Evangile, Saint et Homélie du Lundi 29 août 2016. Je veux que tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste!


Lundi 29 août 2016

Nous sommes en temps ordinaire: 22è semaine

Saint(s) du jour : Martyre de Saint Jean-Baptiste (mémoire), Ste Jeanne Jugan, vierge et fondatrice (1792-1879)



Livre de Jérémie 1,17-19.

Le Seigneur adressa la parole à Jérémie et lui dit : Toi, mets ta ceinture autour des reins et lève-toi, tu diras contre mon peuple tout ce que je t’ordonnerai. Ne tremble pas devant eux, sinon c’est moi qui te ferai trembler devant eux. Moi, je fais de toi aujourd’hui une ville fortifiée, une colonne de fer, un rempart de bronze, pour faire face à tout le pays, aux rois de Juda et à ses princes, à ses prêtres et à tout le peuple du pays. Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te délivrer – oracle du Seigneur. »

Psaume 71(70),1-2.3.5-6ab.15ab.17.

En toi, Seigneur, j'ai mon refuge :
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.

Sois le rocher qui m'accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc, c'est toi !

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
mon appui dès ma jeunesse.
Toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m'as choisi dès le ventre de ma mère.

Ma bouche annonce tout le jour
tes actes de justice et de salut ;
Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse,
jusqu'à présent, j'ai proclamé tes merveilles.


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,17-29.

Hérode avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 


 

Homélie ou Méditation du jour


Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne)

«Jean lui disait: ‘Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton frère’»

Aujourd'hui, nous évoquons le martyre de saint Jean Baptiste, le Précurseur du Messie. Toute la vie du Baptiste tourne autour de la Personne de Jésus, de telle façon que, sans Lui, l'existence et la besogne du Précurseur n'aurait pas de sens. Dans les entrailles de sa mère, il sent déjà la proximité du Sauveur. L'étreinte de Marie et d'Élisabeth, deux futures mères, ouvrit le dialogue entre les deux enfants: le Sauveur sanctifiait Jean, et celui-ci tressaillait d'enthousiasme dans le sein de sa mère.

En tant que Précurseur il maintint cet enthousiasme -dont l'étymologie signifie "être plein de Dieu"-, lui prépara le chemin, lui aplani les routes, lui amoindrit les sommets, l'annonça déjà présent, et le signala du doigt comme le Messie: «Voici l'Agneau de Dieu» (Jn 1,36). Au crépuscule de son existence, Jean est incarcéré lorsqu'il prêchait la liberté messianique à ceux qui étaient prisonniers de leurs vices: «Jean disait à Hérode: ‘Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton frère’» (Mc 6,18). La mort du Baptiste est le témoignage de son martyre centré en la personne de Jésus. Il fût son Précurseur dans la vie et, maintenant, il le précède dans la mort.

Saint Bède nous dit qu'Il «est enfermé dans l'obscurité d'un cachot, lui qui était venu rendre témoignage à la lumière et qui avait mérité d'être appelé flambeau ardent de lumière par la lumière elle-même qui est le Christ. Par son propre sang est baptisé celui à qui fut donné de baptiser le Rédempteur du monde». Espérons que la commémoration du Martyre de saint Jean Baptiste puisse nous enthousiasmer, dans le sens étymologique du terme et, ainsi, pleins de Dieu, nous puissions témoigner avec courage de notre foi en Jésus. Que notre vie chrétienne tourne aussi autour de la Personne de Jésus, ce qui lui rendra son plein sens. http://evangeli.net/evangile


Homélie du Père Philippe

Ce récit a vraiment de quoi surprendre. Il s’agit du seul passage dont Jésus est absent - disons : dans lequel Jésus n’est pas explicitement nommé. Mais le récit du martyre de Jean le Baptiste ne lui est pas étranger, dans la mesure où le destin de Jean préfigure le sien. Comme le Baptiste, Jésus sera arrêté (Mc 14,44.46.49) et lié (Mc 15,1). Si on l'a écouté avec plaisir (Mc 12,37), on veut cependant le mettre à mort (Mc 14,1) mais on le craint (Mc 11,18). Et on déposera le cadavre de Jésus comme celui de Jean dans un tombeau (Mc 15,45-46) : le sort des deux martyrs est décrit par l’évangéliste de manière à ce que la similitude saute aux yeux.

Jean est le précurseur, non seulement par son ministère public, lorsqu’il prépare les voies du Seigneur, qu’il annonce la venue d'un plus fort que lui (Mc 1,7) ; mais aussi par sa fin tragique, qui anticipe celle de Jésus. Le banquet offert par Hérode, que le meurtre sordide de Jean va agrémenter, annonce le repas au cours duquel Jésus révèlera qu'il sera livré (Mc 14,17-21). Aussi la place importante que Saint Marc attribue aux circonstances du martyr de Jean, pourrait bien se justifier par cette opposition : le festin d’Hérode n’est-il pas l'antitype du repas chrétien ? Le fait que le (premier) récit de la multiplication des pains suit immédiatement notre péricope, confirme cette interprétation.

L’endroit où Jésus nourrit les foules est « à l’écart », loin du palais luxueux du Tétrarque à la solde des Romains qui se prend pour le roi de Perse (Es 7, 2). Les convives au repas d’Hérode ont été triés sur le volet et ont dû montrer patte blanche ; ceux qui vont bénéficier de la multiplication des pains n’ont guère été invités et ne seront pas contrôlés à l’entrée : voyant Jésus et ses disciples s’éloigner en barque, « les gens coururent à pied, de toutes les villes » (Mc 6, 33) vers le lieu où ils prévoyaient que le Maître allait débarquer.  Hérode méprise les flatteurs qui l’entourent, mais il a besoin d’eux pour consolider son pouvoir éphémère. Jésus « fut saisi de pitié en voyant la foule, car ils étaient comme des brebis sans berger » (Mc 6, 34). Il renonce au repos qu’il désirait prendre avec ses disciples, pour « se mettre à les instruire longuement ». Le rapport entre Hérode et son entourage est ici inversé : Jésus se fait le serviteur de ceux qui le cherchent, alors qu’Hérode se fait servir par un entourage à sa solde. Tout est faux dans le repas d’anniversaire d’Hérode. Jésus lui agit au grand jour.

« Lève-toi, tu prononceras contre mon peuple tout ce que je t’ordonnerai. Ne tremble pas devant eux, sinon, c’est moi qui te ferai trembler devant eux. Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te délivrer » (Jr 1, 17.19). Jean-Baptiste n’a pas eu peur de parler en ton Nom, Seigneur, et pourtant la haine d’Hérodiade a eu raison de lui ! Hérode pourrait fort bien ironiser : “Où est-il donc ton Dieu pour délivrer Jean de ma main ? Nous répondons cependant dans la foi : « la vie du juste est dans la main de Dieu » (Sg 3, 1) ; la protection dont tu nous couvres ne nous soustrait pas à la mort, mais nous en fait triompher dans la résurrection de ton Fils Jésus-Christ - à qui soit la gloire pour l’éternité !

http://www.meinau-catholiques.org

Méditation de Père Jean-Marie Fornerod, LC

Prière d'introduction

 

Seigneur, je crois en toi. Tu es mon Seigneur, et tu m’as montré le juste chemin à suivre dans ma vie. Je crois que tu as les paroles de la vie éternelle.

 

Demande

 

Vivre en accord avec sa foi.

 

Points de réflexion

 

1. L’Évangile nous raconte aujourd’hui la mort de Jean le Baptiste, le précurseur de Jésus, le fils d’Élisabeth, la cousine de Marie, celui qui baptisa Jésus dans le Jourdain. Jean n’avait pas craint de dénoncer la conduite d’Hérode, qui avait pris pour femme Hérodiade, alors que cela ne lui était pas permis. Hérode avait alors fait jeter Jean en prison, et grâce à une petite conspiration avec sa fille, Hérodiade obtient, dans les circonstances que nous raconte Évangile, la mort du précurseur.

2. L’histoire de Jean le Baptiste, malheureusement, se répétera de nombreuses fois après lui. De nombreux saints martyrs ont préféré se faire tuer que de renier la vérité, de renier les principes auxquels ils croyaient. En effet, celui qui croit en Dieu ne peut pas renier la loi de Dieu, l’enseignement reçu de Dieu, sans renier Dieu lui-même. Il n’est pas possible de séparer notre foi de notre vie et de ce que nous faisons et disons. Et parfois, quand les circonstances le demandent (Hérode était un personnage public important, et Jean un prophète, donc avec une responsabilité morale devant le peuple), il faut savoir condamner les actes mauvais, surtout quand un silence serait interprété comme une approbation.

3. Si la fin de la vie de Jean le Baptiste est dramatique, le témoignage à la vérité peut se faire dans des circonstances beaucoup plus ordinaires, où notre vie n’est pas en jeu. Et pourtant, dans notre monde, être fidèle à ce que l’on croit n’est pas facile. Combien de fois préférons-nous nous taire par peur du qu’en dira-t-on ? Sachons donc, comme Jean Baptiste, être fidèle à la vérité, en tout moment.

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, aide-moi à te rendre témoignage là où je suis, avec les personnes que je rencontre tous les jours. À rendre témoignage à la vérité que j’ai reçue de toi. Tu sais que ce n’est pas facile, mais je crois que c’est le meilleur pour moi et pour les autres. Donne-moi la force de te rester fidèle Seigneur.

 

Résolution

 

Parler de Jésus avec une autre personne aujourd’hui.

http://www.regnumchristi.fr


"En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe, et Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère."

"Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l’entendre." Nous fêtons aujourd’hui le martyre de saint Jean Baptiste. Toute sa vie est relative à la Personne de Jésus. Dés les entrailles de sa mère, Jean Baptiste avait senti la proximité de Jésus, le Sauveur. La rencontre de Marie et d’Élisabeth ouvre le dialogue entre les deux enfants. Jésus sanctifie Jean, et celui-ci tressaille d’enthousiasme dans le sein de sa mère. Le Précurseur prépare le chemin de Jésus, il lui aplani les routes. Il l’annonce présent et le signale du doigt comme le Messie : « Voici l’Agneau de Dieu. » Jean-Baptiste est l’homme fidèle envers et contre tout, il tiendra bon. Par son martyre, Jean-Baptiste annonce le martyr de Jésus. Nous avons été consacré dans le Seigneur Jésus et nous voulons lui être fidèle. Comme Jean le Baptiste, Jésus nous enveloppe de sa tendresse et de son amour. Notre vie est une offrande à Jésus, nous marchons à la suite de Jean Baptiste.

"Une occasion favorable se présenta lorsque Hérode, pour son anniversaire, donna un banquet à ses dignitaires, aux chefs de l’armée et aux notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande- moi tout ce que tu veux, je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean le Baptiste. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean Baptiste. » Quoiqu’il lui arrive, Jésus enveloppe Jean le Baptiste de sa tendresse et de sa miséricorde. Le combat dans lequel Jean le Baptiste est engagé est celui de la Vérité ! Il annonce déjà la mort de Jésus qui manifestera la Vérité de sa Mission par sa Passion et sa Résurrection. Hérode est mu par ses passions, Jean est incarcéré parce qu’il prêche la liberté ! Le martyre de Jean le Baptiste et sa mort sont un témoignage rendu à Jésus. Il le précède dans la mort.

"Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla, et le décapita dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Lorsque les disciples de Jean apprirent cela, ils vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau." Nous sommes engagés à manifester notre fidélité à l’Esprit Saint au travers des drames et des désastres de la vie de notre Peuple. Nous subissons la violence du monde c’est une épreuve qu’il nous faut traverser avec Jésus. Il a offert sa vie en sacrifice pour le salut du monde, il est venu prendre sur Lui cette violence du monde. A la suite de Jean le Baptiste, nous voulons témoigner avec courage de notre foi en Jésus. Jésus a fait de sa vie un festin de noces, le repas de l’amour pour notre sanctification. Que Dieu nous enveloppe de son amour et fasse de notre vie une Eucharistie, une action de grâce.

Nous demandons à Jésus la grâce d’être enveloppés de sa tendresse et de son amour.


 

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque . Sermon 36 (trad. coll. Pères dans la foi n°65, p. 16)

« Et toi, petit enfant, on t'appellera prophète du Très-Haut » (Lc 1,76)

Parmi les titres de gloire du saint et bienheureux Jean Baptiste, dont nous célébrons la fête aujourd'hui, je ne sais auquel donner la préférence : à sa naissance miraculeuse ou à sa mort plus miraculeuse encore. Sa naissance a apporté une prophétie (Lc 1,67s), sa mort la vérité ; sa naissance a annoncé l'arrivée du Sauveur, sa mort a condamné l'inceste d'Hérode. Cet homme saint...a mérité aux yeux de Dieu de ne pas disparaître de la même façon que les autres hommes de ce monde : il a quitté ce corps reçu du Seigneur en le confessant. Jean a accompli en tout la volonté de Dieu, puisque sa vie comme sa mort correspondent à ses desseins...

Il est encore au creux du ventre de sa mère quand déjà il célèbre l'arrivée du Seigneur, par ses mouvements de joie, puisqu'il ne pouvait pas le faire par la voix. Élisabeth dit à la sainte Marie : « Dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein » (Lc 1,44). Jean exulte donc avant de naître, et avant que ses yeux ne reconnaissent à quoi ressemble le monde, son esprit reconnaît déjà celui qui en est le maître. Je pense que c'est là le sens de la phrase du prophète : « Avant même de te former au ventre maternel, je t'ai connu ; avant même que tu sois sorti du sein, je t'ai consacré » (Jr 1,5). Ne nous étonnons donc pas si, enfermé dans la prison où l'avait fait mettre Hérode, il a continué à prêcher le Christ par l'intermédiaire de ses disciples (Mt 11,2), puisque, enfermé qu'il était dans le sein de sa mère, il annonçait déjà de ses tressaillements la venue du Seigneur.

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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