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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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31 août 2016

Evangile, Saint et Homélie du Me 31 août 2016. Tous ceux qui avaient des malades les amenèrent et Jésus les guérissait!


Mercredi 31 août 2016

Nous sommes en temps ordinaire: 22e semaine

Saint(s) du jour : St Raymond Nonnat, cardinal (1200-1240), Bx Pedro Tarrés y Claret, médecin et prêtre († 1950)


 Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3,1-9.

Frères, quand je me suis adressé à vous, je n’ai pas pu vous parler comme à des spirituels, mais comme à des êtres seulement charnels, comme à des petits enfants dans le Christ. C’est du lait que je vous ai donné, et non de la nourriture solide ; vous n’auriez pas pu en manger, et encore maintenant vous ne le pouvez pas, car vous êtes encore des êtres charnels. Puisqu’il y a entre vous des jalousies et des rivalités, n’êtes-vous pas toujours des êtres charnels, et n’avez-vous pas une conduite tout humaine ? Quand l’un de vous dit : « Moi, j’appartiens à Paul », et un autre : « Moi, j’appartiens à Apollos », n’est-ce pas une façon d’agir tout humaine ?
Mais qui donc est Apollos ? qui est Paul ? Des serviteurs par qui vous êtes devenus croyants, et qui ont agi selon les dons du Seigneur à chacun d’eux. Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais c’est Dieu qui donnait la croissance. Donc celui qui plante n’est pas important, ni celui qui arrose ; seul importe celui qui donne la croissance : Dieu. Celui qui plante et celui qui arrose ne font qu’un, mais chacun recevra son propre salaire suivant la peine qu’il se sera donnée. Nous sommes des collaborateurs de Dieu, et vous êtes un champ que Dieu cultive, une maison que Dieu construit.

Psaume 33(32),12-13.14-15.20-21.

Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.

Du lieu qu'il habite, il observe
tous les habitants de la terre,
lui qui forme le cœur de chacun,
qui pénètre toutes leurs actions.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre cœur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,38-44.

En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle. Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait. Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui. Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 


 

 Homélie ou Méditation du jour


Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

«Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux»

Aujourd'hui, nous regardons un contraste: ceux qui cherchent Jésus et Jésus, Lui qui guéri toute “infirmité” (à commencer par la belle-mère de Simon Pierre) en même temps: «Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant» (Lc 4,41). C'est-à-dire: le bien et la paix, d'un côté; et le mal et le désespoir de l'autre. Ce n'est pas la première fois que le diable est présenté en “sortant”, c'est à dire, en fuyant la présence de Dieu parmi les cris et les hurlements. Rappelons nous également le possédé du pays des Géraséniens (cf. Lc 8,26-39). Il est surprenante que le diable lui-même reconnaisse Jésus et que comme dans le cas de celui du possédé du pays des Géraséniens, ce soit lui qui vienne à sa rencontre (en colère et furieux, bien entendu, parce que la présence de Dieu dérange sa méprisable tranquillité).

Combien de fois avons-nous pensé que notre rencontre avec Jésus était une gêne! Cela nous gêne d'aller à la messe le dimanche, nous nous inquiétons du fait que nous n'avons pas prié depuis longtemps, nous sommes honteux de nos erreurs, au lieu d'aller chez le Médecin de notre âme et simplement lui demander pardon… Réfléchissons si n'est pas le Seigneur qui doit toujours venir à notre rencontre, car nous nous faisons prier pour laisser notre petit “trou” et aller à la rencontre de Celui qui est le Pasteur de nos vies! Cela s'appelle tout simplement: tiédeur. Il y a un diagnostic pour ça: atonie; aucune pulsation dans l'âme, angoisse, curiosité désordonnée, hyperactivité, paresse spirituelle à l'égard des questions de la foi, pusillanimité; envie d'être seul… mais, il y a aussi un antidote: arrêter de se regarder soi-même et se retrousser les manches. S'engager à consacrer un moment chaque jour à Jésus (c'est ce qu'on entend par oraison), Jésus le faisait, puisque «quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert» (Lc 4,42). S'engager à vaincre notre égoïsme sur une petite chose chaque jour pour le bien des autres (c'est ce qu'on appelle aimer). Faire le “petit-grand” engagement de vivre chaque jour en cohérence avec notre vie chrétienne.   http://evangeli.net/evangile


Homélie du Père Philippe

 

La guérison de la belle-mère de Pierre, que Jésus relève de sa fièvre, voilà un miracle en apparence bien insignifiant ; au point qu’on est enclin à se demander pourquoi saint Luc en fait mention ? Notre étonnement grandit encore lorsque nous découvrons qu’il s’agit du tout premier miracle relaté dans le troisième évangile ! Dans la logique narrative, il devrait donc avoir une valeur paradigmatique et orienter l’interprétation de tous les miracles qui vont suivre. Bref, les deux versets qui introduisent l’Évangile de ce jour, méritent toute notre attention.

 

Il n’est pas dit que Jésus « sort » de la synagogue, mais qu’il la « quitte » : elle a terminé son rôle ; elle était le lieu de l’attente de la venue de celui qui devait « accomplir les Écritures » (Lc 4, 21). L’autorité avec laquelle Notre-Seigneur y a enseigné doit suffire aux juifs pieux et ouverts à l’action de l’Esprit pour reconnaître en lui le Messie de leur espérance. En tout cas le démon, lui, a perçu le caractère unique de ce « Jésus de Nazareth » ; mais son intervention intempestive, destinée à troubler les esprits, se solde par un échec : il est contraint de « sortir » de l’homme dont il avait pris possession, confirmant par cette défaite « l’autorité et la puissance » de Jésus.  Notre-Seigneur quitte donc l’ancien lieu de culte pour entrer dans la maison de Simon-Pierre, symbole de l’Église. « La belle-mère de Simon était alitée, oppressée par une forte fièvre » ; il s’agit donc de la mère de l’épouse de l’hôte de Jésus. Les femmes n’avaient guère la préséance dans la société juive de l’époque ; a fortiori la mère de l’épouse du maître de maison devait-elle se contenter des services subalternes. C’est donc au chevet de quelqu’un de retiré, de discret, faisant partie des sans-voix et des sans-droits que se rend Notre-Seigneur. Il est remarquable que le premier membre de l’Église à être nommé dans le troisième Évangile, est une femme, et une femme « de second rang » dans la hiérarchie sociale. « Ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose, afin que personne ne puisse s’enorgueillir devant Dieu » (1 Co 1, 27-28).

 

Jésus non seulement s’approche de la femme, mais « se penche sur elle » dans un geste de compassion, comme une mère se penche sur le lit de souffrance de son enfant malade. Il « interpelle vivement la fièvre ». Et, à peine la fièvre est-elle chassée, qu’« à l’instant même la femme se leva et elle servait » Jésus.  La véritable finalité des guérisons, exorcismes et autres miracles accomplis par Jésus tout au long des Évangiles, apparait ici en pleine lumière : Notre-Seigneur est venu pour nous libérer de l’inertie du péché qui nous paralyse dans nos peurs et notre égoïsme, et pour nous rendre participants dans l’Esprit, de son pouvoir divin d’aimer et de servir nos frères, au prix de notre propre vie. « Le plus grand d’entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc 22, 26-27).

 

 

Père saint, conformément au souhait de ton apôtre Paul, donne-nous “la grâce et la paix”. La grâce de nous arracher à notre individualisme, à nos indifférences, à notre lâcheté, à nos paresses coupables ; la grâce de nous lever dans la puissance de la Résurrection de ton Fils ; la grâce de nous mettre généreusement au service de nos frères dans l’amour. Alors “ta paix qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, gardera notre cœur et notre intelligence dans le Christ Jésus” (Ph 4, 7) notre Seigneur.

 

 

http://www.meinau-catholiques.org

 


 

 

Méditation de Père Jean-Marie Fornerod, LC

 

Prière d'introduction

 

Seigneur, viens à mon secours, viens m’aider dans mon humanité blessée. Je crois que tu peux m’aider, tu es le seul qui puisse guérir toutes mes blessures.

 

Demande

 

Croître dans l’amitié avec Jésus.

 

Points de réflexion

 

1. Dans ce passage, nous retrouvons Jésus qui se rend dans la maison de Simon, et y trouve sa belle-mère, souffrant d’une forte fièvre. Et Jésus la guérit. Dans la suite de ce passage, nous pouvons voir Jésus qui accueille tous les infirmes, malades et possédés qu’on lui présente au coucher du soleil. Et Jésus les guérit.

2. Dans un premier temps, Jésus guérit donc la belle-mère de Simon. Cela nous montre que Jésus s’intéresse à chaque personne en particulier. Il ne vient pas pour « l’humanité en général » mais pour rencontrer chacun de nous. Et la seconde partie, où nous voyons cette multitude de personnes souffrantes venir à Jésus, nous montre qu’il est capable de répondre à tous les problèmes de l’homme. Quelle que soit la maladie dont souffre notre âme, quel que soit le péché dans lequel nous sommes tombés, Jésus a le pouvoir de nous guérir.

3. Enfin, à la fin du passage, nous écoutons Jésus dire qu’il doit se rendre aussi dans les autres villages. Jésus est venu pour tous les hommes, pas pour une petite minorité ou pour une élite. Il est venu pour sauver tout le monde. Et, comme ces villageois ne pouvaient pas garder Jésus pour eux seuls, nous ne pouvons pas non plus garder Jésus pour nous seuls. Une fois rencontré le Sauveur, nous ne pouvons qu’essayer de le faire connaître autour de nous.

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, je crois que tu es mon Sauveur. Merci, Jésus, de venir à mon secours, de me donner tout ce dont j’ai besoin. Garde-moi près de toi. Fais que par mes actes et mes paroles, je sois un témoin de ton amour.

 

Résolution

 

Faire une prière pour demander la conversion d’un pécheur. http://www.regnumchristi.fr

 

 


 

En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur.

Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l’instant même, elle se leva, et elle les servait. Jésus, d’un mot, commande à la fièvre, il guérit cette femme, à cause de la foi de ses proches, et aussitôt elle se remet à servir. Cette guérison a une portée symbolique, elle annonce le relèvement et la résurrection de l’humanité marquée par la souffrance et la fièvre du péché. Le verbe qui décrit l’action de se lever de cette femme est employé pour désigner la résurrection de Jésus. La Parole vivante et vivifiante de Jésus est la résurrection et la vie, il veut se pencher sur chacun de nous. Jésus manifeste que le règne de Dieu est là en guérissant les malades et en chassant les démons. Le pouvoir usurpé de Satan, le prince de ce monde, est terminé. L’homme peut revenir à la tendresse et à la miséricorde de Dieu. Quelqu’un est-il malade, infirme, à la Parole de Jésus, il se remet debout, et se retrouve en bonne santé. Jésus, mû par l’Esprit, passe dans l’humanité, et progressivement la communauté humaine prend acte du Royaume de Dieu qui est arrivé, royaume d’amour, de paix, de douceur et d’humilité.

Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu’ils savaient, eux, qu’il était le Messie. Au coucher du soleil, la chaleur est retombée, et on peut transporter les malades. Jésus guérit de toutes leurs maladies ceux qu’on lui amène. Des personnes appellent, s’impatientent, lassés de souffrir ou en proie à leurs démons quotidiens. Jésus trouve le temps d’aimer chacun, de regarder chacun, d’imposer les mains à chacun comme s’il était l’unique. Dieu fait un travail de sanctification et nous sommes heureux de le laisser faire avec une confiance infinie. Jésus réuni son Peuple, il est au milieu de nous, c’est par lui que nous œuvrons, c’est son Esprit Saint qui fait œuvre d’unité. Sa parole nous donne la vie, et Dieu donne la croissance à la nouvelle Communauté qui est son Corps. C’est Jésus qui fait un travail d’unité au milieu de nous avec l’Esprit Saint, pour que le Règne de Dieu advienne. Nous voulons bâtir cette nouvelle communauté qu’il a formée avec ses disciples.

Quand il fit jour, Jésus sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Il faut que j’aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle. Le désert est le lieu de la solitude, c’est le lieu de l’absolu et de la liberté. Les grandes choses commencent dans le silence et dans la pauvreté. La foule rejoint Jésus et elle voudrait le retenir, c’est là aussi notre réflexe, quand nous l’avons rencontré. Or le Christ nous renvoie à notre mission, à sa propre mission : « Aux autres villes aussi il me faut annoncer la bonne nouvelle du Règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. » Quelque chose a changé chez les hommes avec Jésus, les pauvres ont la première place. Saisis par l’Esprit Saint, prenant la suite de Jésus, ils apportent l’unité de l’Amour qui fait parmi nous un travail de guérison. Le règne de Dieu est arrivé parmi nous qui prenons la suite de Jésus pour mettre autour de nous cette paix, cette douceur et cet amour qui vient de Lui.

Nous demandons la grâce de comprendre que le règne de Dieu est là, que nous pouvons travailler pour l’unité.

http://www.pere-gilbert-adam.org


 

 

 


Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église. Soliloques, L.1, ch.1, § 5-6

« Les foules le cherchaient »

Désormais, Seigneur, c'est toi seul que j'aime, à toi seul que je m'attache, toi seul que je cherche, toi seul que je suis prêt à servir, parce que c'est toi seul qui commandes avec justice. À tes ordres je désire me soumettre ; commande, je t'en prie, commande ce que tu veux, mais guéris-moi, ouvre mes oreilles, afin que je puisse entendre tes paroles...

Reçois-moi comme un fugitif, Seigneur, ô Père très bon. J'ai souffert assez longtemps ; assez longtemps j'ai été asservi à tes ennemis et le jouet des mensonges. Reçois-moi comme ton serviteur qui veut s'éloigner de toutes ces choses vaines... Je sens qu'il me faut revenir à toi ; je frappe, ouvre-moi la porte, enseigne-moi comment on parvient jusqu'à toi... C'est vers toi que je veux aller, donne-moi donc les moyens d'arriver jusqu'à toi. Si tu t'éloignes, nous périssons ! Mais tu n'abandonnes personne, parce que tu es le souverain bien ; tous ceux qui te cherchent avec droiture te trouvent. C'est toi qui nous montres comment te chercher avec droiture. Ô mon Père, fais donc que je te cherche, délivre-moi de l'erreur, ne permets pas que, dans ma recherche, je trouve autre chose que toi. Si je ne désire rien d'autre que toi, fais que ce soit toi seul que je trouve, ô mon Père.

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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csfachorale@gmail.com

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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