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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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2 septembre 2016

Evangile, Saint et Homélie du Vend 02 Sept 2016.Il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves!


Vendredi 02 septembre 2016

Nous sommes en temps ordinaire

Saint(s) du jour : Ste Ingrid de Skänninge, princesse suédoise († 1282), BBx Martyrs de Saint-Germain-des-Prés († 1792)



Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,1-5.

Que l’on nous regarde donc comme des auxiliaires du Christ et des intendants des mystères de Dieu. Or, tout ce que l’on demande aux intendants, c’est d’être trouvés dignes de confiance. Pour ma part, je me soucie fort peu d’être soumis à votre jugement, ou à celui d’une autorité humaine ; d’ailleurs, je ne me juge même pas moi-même. Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n’est pas pour cela que je suis juste : celui qui me soumet au jugement, c’est le Seigneur. Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il rendra manifestes les intentions des cœurs. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.

Psaume 37(36),3-4.5-6.27-28ab.39-40ac. [Psaume 36A vidéo KTOTV]

 

 

Fais confiance au Seigneur, agis bien,
habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le Seigneur :
il comblera les désirs de ton cœur.

Dirige ton chemin vers le Seigneur,
fais-lui confiance, et lui, il agira.
Il fera lever comme le jour ta justice,
et ton droit comme le plein midi.

Évite le mal, fais ce qui est bien,
et tu auras une habitation pour toujours,
car le Seigneur aime le bon droit,
il n'abandonne pas ses amis.

Le Seigneur est le salut pour les justes,
leur abri au temps de la détresse.
Le Seigneur les aide et les délivre,
car ils cherchent en lui leur refuge.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,33-39.

En ce temps-là, les pharisiens et les scribes dirent à Jésus : « Les disciples de Jean le Baptiste jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, les tiens mangent et boivent !  » Jésus leur dit : « Pouvez-vous faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, en ces jours-là, ils jeûneront. » Il leur dit aussi en parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau qui vient du neuf ne s’accordera pas avec le vieux. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. Mais on doit mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Jamais celui qui a bu du vin vieux ne désire du nouveau. Car il dit : “C’est le vieux qui est bon.” »


 

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 

 


 

 Homélie ou Méditation du jour


Abbé Frederic RÀFOLS i Vidal (Barcelona, Espagne)

«Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l¨'Époux est avec eux?»

Aujourd'hui, dans notre réflexion sur l'Évangile de ce jour, nous voyons comment les pharisiens et les maîtres de la loi trichent quand ils tergiversent une question importante: ils opposent le jeûne et le temps de prière des disciples de Jean et des pharisiens au boire et au manger des disciples de Jésus.

Jésus nous dit que dans la vie il y a un temps pour jeûner et pour prier et qu'il y a un temps pour boire et manger. C'est bien cela: la personne qui prie et jeûne est aussi celle qui boit et mange. Nous le voyons dans la vie de tous les jours: contemplons la joie simple d'une famille, peut-être même la nôtre. Et nous voyons, qu'à un autre moment les tribulations lui rendent visite. Les sujets sont les mêmes, mais chaque chose a son temps: «Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l'Époux est avec eux?» (Lc 5,34).

Il y a un moment pour tout: sous le ciel il y a un temps pour chaque chose: «Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre» (Qo 3,7). Ces paroles exprimées par un sage de l'Ancien Testament, pas des plus optimistes, coïncident presque avec la parabole du vêtement rapiécé. Et coïncident sûrement d'une certaine manière avec nos propres expériences. L'erreur c'est que pendant le temps de déchirer nous cousions et que pendant le temps de coudre nous déchirions, à ce moment là plus rien ne va.

Nous savons que comme Jésus, nous arriverons à la gloire de la résurrection par la mort et par la passion et tout autre chemin n'est pas le chemin de Dieu. Précisément, Simon Pierre est grondé quand il veut éloigner le Seigneur du “chemin unique”: «tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes» (Mt 16,23) Si nous pouvons profiter de moments de paix et de joie, profitons-en. Nous aurons certainement de durs moments de jeûne. La seule différence c'est que, par chance, nous aurons toujours l'Epoux avec nous. C'est cela que les Pharisiens ne savaient pas et c'est peut-être pour cela que dans l'Évangile on nous les présente presque toujours comme des personnes de mauvaise humeur. En admirant la douce ironie du Seigneur qui émane de l'Évangile d'aujourd'hui, essayons surtout de ne pas être des personnes de mauvaise humeur. http://evangeli.net/evangile.


Homélie du Père Philippe

Le Sacré-Cœur de Jésus que nous honorons aujourd'hui fait toutes choses nouvelles. Il nous en parle dans l’évangile que nous venons d’entendre. Pour entrer dans ce mystère de la Nouveauté dont Jésus nous parle ce soir, il faut bien se représenter le contexte de ces trois petites paraboles. Jésus a appelé Lévi, un collecteur d’impôt, un pécheur public pour en faire son apôtre et Lévi a organisé un grand festin dans sa maison pour fêter cette bonne nouvelle avec ses amis collecteurs d’impôts.

 

Et les pharisiens sont scandalisés de voir Jésus manger avec ces collecteurs d’impôts, et pactiser avec des pécheurs. C’est l’occasion pour Jésus de leur révéler quelque chose de la nouveauté de sa mission : « Je suis venu appeler non pas les justes mais les pécheurs (Mt 9,12) ». C’est l’occasion de leur proposer trois petites paraboles pour les amener à se demander comment ils se laissent transformer par la nouveauté de sa Bonne Nouvelle.  La première arrive à la suite de la question des pharisiens sur l’absence de jeûne chez ses disciples. Alors Jésus leur répond par cette petite parabole qui suggère la Présence du Royaume de Dieu parmi eux à travers l’image de la noce et de l’Époux qui fait la fête avec ses invités. Il leur dit : « on ne fait pas jeuner les invités quand la noce commence, quand l’Époux est avec eux (cf Lc 5,34) ». Il faut avoir assez de mobilité, de souplesse vis-à-vis ses habitudes, ses pratiques anciennes, si honorables soient-elles, pour les ajuster aux divers moments de l’œuvre de Dieu : il y a un temps pour l’ascèse et ce temps-là n’est jamais révolu ; il y a aussi le temps de la joie pour les amis de l’époux mais c’est la présence de l’Époux qui provoque la transformation de ses habitudes.

Cette parabole nous concerne : acceptons-nous de remettre en question nos habitudes, nos pratiques anciennes, quand l’Époux est là parmi nous pour la noce ; il vient faire toutes choses nouvelles et nous en premier : des créatures nouvelles.  Dans la seconde parabole, Jésus va plus loin pour suggérer que le Royaume de Dieu, la Présence de l’Époux, produit une transformation radicale de nos vies, pas un simple raccommodage, pas un simple rafistolage : « Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’un vêtement neuf. (cf Lc 5,36) »  Si on le fait, au lieu de réparer, on prépare de plus grandes déchirures.

Jésus ne vient pas rafistoler nos vieilles habitudes de vie. En mangeant avec les pécheurs, Il fait vivre une expérience de Dieu qui transforme complètement la vie. Le monde dans lequel nous vivons essaie seulement de soulager ou de mettre un morceau de tissu sur la déchirure de nos vies. Mais ce dont nous avons besoin est un nouvel habit, pas un ancien raccommodé.  Jésus n’est pas venu pour raccommoder, mais pour pardonner et purifier ! Il apporte, non de nouveaux morceaux, mais de nouveaux habits de justice !  Dans la troisième petite parabole, Jésus évoque la puissance de la vie nouvelle qu’il apporte : « Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres. (Lc 5,37) »

Il y a quelque chose de nouveau dans la Bonne Nouvelle : Nous n’avons pas à fournir l’outre nouvelle, comme si nous devions et pouvions, par nos seules forces, adapter notre cœur à la pression de l’Évangile. La grâce de Jésus ne s’arrête pas à mi-chemin : elle nous donne à la fois le contenu et le contenant. En même temps qu’elle verse le vin nouveau, elle rajeunit l’outre de notre cœur. À vin nouveau, outres neuves, et tout vient de Dieu. Ce qui nous revient, c’est de laisser Dieu transformer l’outre qu’est notre cœur, c’est d’accepter à longueur de vie la pression du vin, la pression de l’amour de Dieu, c’est de laisser vieillir le vin dans son outre aussi longtemps que Dieu voudra.   Car lorsqu’on a reçu de Dieu et le vin nouveau et l’outre nouvelle, il faut encore du temps, beaucoup de temps, et toute notre vie, le vin nouveau reste en nous espérance de bon vin, tout comme l’Évangile qui est versé en nous reste pour nous espérance de sainteté.   http://www.meinau-catholiques.org


 

Méditation de Père Jean-Marie Fornerod, LC

 Prière d'introduction

 Seigneur, je crois en toi. Tu es le maître de ma vie, tu es mon guide. Je crois que c’est toi qui possèdes toute la vérité. C’est toi la vérité, et tu te donnes à moi.

 

Demande

 Demander un cœur qui aime plus.

 Points de réflexion

1. Au temps de Jésus, les pharisiens étaient un groupe religieux très observant et très puissant ; ils se considéraient comme les gardiens de la foi d’Israël. Ils connaissaient et accomplissaient les nombreux préceptes de la loi, et ils en avaient même créés de nouveaux, établissant ainsi un système complexe de rites et de préceptes, pratiquement irréalisable dans la vie quotidienne des gens du peuple. Par rapport à ces pharisiens, Jésus est libre et il les critiquera même fortement d’avoir rendu impossible l’accomplissement de la loi et de vivre de manière hypocrite en donnant toute l’importance à l’extérieur et en délaissant l’intérieur.

2. Jésus a dit qu’il n’est pas venu abolir, mais accomplir. Il ne vient pas pour supprimer la loi, mais pour lui donner son vrai sens, pour l’achever dans la loi suprême de l’amour. Et par toute sa vie, Jésus montre l’exemple. Il mange avec les pécheurs, il guérit les lépreux, il prend parmi ses disciples un publicain, il pardonne aux prostituées, il réconcilie avec lui les personnes qui étaient mises à part dans la culture juive de son temps.

3. L’amour que Jésus nous montre et nous enseigne à vivre ne peut pas se contenter de respecter une série de normes et de rites. Pour un cœur qui aime, cela est insuffisant. Il lui faut plus, aimer toujours plus. Tous les moments de la vie deviennent une occasion d’aimer. Voilà ce que veut dire ne pas mettre du neuf dans de l’ancien. Avec la loi nouvelle, l’amour est appelé à s’étendre sans limites, à imprégner tout ce que nous faisons. Mais ne comprenons pas cela comme si Jésus venait pour « relâcher » la morale. Au contraire, la loi de l’amour est la plus exigeante de toutes car elle demande une conversion intérieure constante et s’étend à toute notre vie.

 

Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens m’apprendre à aimer. Toi qui es amour, je dois te regarder, te contempler pour savoir comment aimer. Aide-moi à me débarrasser de mon égoïsme. Sois présent dans toute ma vie. Que l’amour soit présent dans tout ce que je fais.

 

Résolution

 

Faire un petit temps d’adoration devant le Saint Sacrement pour demander à Jésus de remplir mon cœur d’amour.   http://www.regnumchristi.fr


 

 Père Gilbert Adam

 

« On disait un jour à Jésus : « Les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, tes disciples mangent et boivent ! »

Jésus leur dit : « Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? Mais un temps viendra où l’Époux leur sera enlevé : ces jours-là, ils jeûneront. » Pour le peuple élu, l’Epoux était représenté comme l’Amour de Dieu pour son épouse. Cette analogie exprime la qualité « sponsale, » de l’amour de Dieu : « Ton époux c’est ton créateur, » disait Isaïe. Pour Jésus, le jeûne est la traduction de l’absence du Bien-Aimé, de l’Époux. C’est quand Jésus sera enlevé aux disciples, par la Passion et l’ensevelissement, par son Ascension auprès du Père, que nous aurons l’expérience du véritable jeune. Dans le temps de l’Église que nous vivons, l’enseignement de Jésus a des conséquences importantes pour notre vie. Jésus est invisible, nous sommes dans l’attente de son retour. Nous sommes dans l’attente de la rencontre finale ou nous pourrons le voir face à face. Pendant ce temps où Jésus est absent, il se manifeste à nous dans la foi. Le jeûne a son sens et sa place. Jésus donne ainsi la seule raison du jeûne : « Les compagnons de l’Époux jeûneront quand l’Époux leur sera enlevé. »

Et Jésus dit pour eux une parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau ajouté, qui vient du neuf, ne s’accordera pas avec le vieux. Jésus utilise deux paraboles qui manifestent la réalité de l’esprit nouveau qu’il apporte. Il est difficile d’entrer dans le nouvel Amour que Jésus est venu apporter. Ce nouvel Amour n’est pas au goût de tout le monde. Souvent nous en ignorons l’existence. Ainsi nous ne voyons pas la différence avec le vieux vin. Ceux qui sont mal disposés à accueillir le vin nouveau de Jésus, ne reconnaissent pas la partie sensible de leur être qui est désir, attente de Dieu. Il nous faut creuser ce désir du cœur de Jésus et de Marie. Il y a en notre corps et en notre âme une profonde correspondance à l’Amour infini de Dieu. Le mystère des noces de l’Agneau est annoncé. Jésus nous invite à rejoindre ce niveau secret de notre personne humaine. C’est un lieu où il n’y a pas de limites, hors celle de l’Amour, là, c’est le cœur qui compte. Nous pouvons être paralysé de toutes manières, être limité de toutes parts, le cœur spirituel ne sera jamais limité. Dans l’adversité, le cœur peut se développer d’une manière étonnante. La Croix de Jésus est l’annonce du plus grand amour. Dieu est le Bien-aimé, et nous attendons son retour.

Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau. Car il dit : ’C’est le vieux qui est bon.’ » Jeûner, devrait être d’abord pour nous de prendre conscience de l’absence du Christ Jésus. Souffrir de l’impossibilité sur la terre de pouvoir l’étreindre, le voir, le contempler de nos yeux de chair. Vivre dans la foi est une richesse extraordinaire, mais c’est une richesse obscure. La foi nous renvoie au désir, à l’attente, à l’espérance de la vision. L’amour qui nous lie à Jésus est l’amour de l’Époux de l’humanité. C’est l’Époux de chacun de nous. Il y a entre Lui et nous une intimité si profonde, qu’elle suscite en nous un désir, une attente, un émerveillement. Cet Amour nouveau ne peut être vécu que dans un être renouvelé ! Notre cœur retentit constamment du désir du Christ-Jésus dans notre esprit et dans notre corps. C’est la raison pour laquelle Jésus parle d’outres neuves. Si notre cœur est dans le désir, dans l’appel, dans l’attente, il est normal que notre corps aussi participe à cette attente, à ce vide, à cette aspiration. « Se livrer » à cet Amour signifie devenir un don désintéressé de nous même, de la manière la plus entière et la plus radicale possible.

 

Nous demandons la grâce de demeurer dans cet amour de Dieu, de vivre au rythme de cet amour-là et d’y demeurer.

 

http://www.pere-gilbert-adam.org


 

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église. Sermons sur le Cantique des Cantiques, n° 83 (trad Béguin, Seuil 1953, p.849s rev)

« L'Epoux est avec eux »

De tous les mouvements de l'âme, de ses sentiments et de ses affections, l'amour est le seul qui permette à la créature de répondre à son Créateur, sinon d'égal à égal, du moins de semblable à semblable... L'amour de l'Époux, ou plutôt l'Époux qui est Amour ne demande qu'amour réciproque et fidélité. Qu'il soit donc permis à l'épouse d'aimer en retour. Comment n'aimerait-elle pas, puisqu'elle est épouse et l'épouse de l'Amour ? Comment l'Amour ne serait-il pas aimé ? Elle a donc raison de renoncer à toute autre affection pour s'adonner au seul amour, puisqu'il lui est donné de répondre à l'Amour par un amour réciproque.

Mais, même si elle fond tout entière en amour, que serait-ce en comparaison avec le torrent d'amour éternel qui jaillit de la source même ? Le flot ne coule pas avec la même abondance de celle qui aime et de l'Amour, de l'âme et du Verbe, de l'épouse et de l'Époux, de la créature et du Créateur ; il n'y a pas la même abondance dans la fontaine et dans celui qui vient boire... Les soupirs donc de l'épouse, sa ferveur amoureuse, son attente pleine de confiance, tout cela sera-t-il en vain parce qu'elle ne peut rivaliser à la course avec un champion (Ps 18,6), se vouloir aussi douce que le miel lui-même, aussi tendre que l'agneau, blanche à l'égal du lis, lumineuse comme le soleil, et l'égale en amour de celui qui est l'Amour ? Non. Car, s'il est vrai que la créature, dans la mesure où elle est inférieure au Créateur, aime moins que lui, elle peut encore l'aimer de tout son être, et rien ne manque là où il y a totalité...

C'est là l'amour pur et désintéressé, l'amour le plus délicat, aussi paisible que sincère, mutuel, intime, fort, qui réunit les deux amants non pas en une seule chair mais en un seul esprit, de sorte qu'ils ne soient plus deux mais un, selon saint Paul : « Qui s'attache à Dieu est avec lui un même esprit » (1Co 6,17).

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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