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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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4 septembre 2016

Evangile, Saint et Homélie du dim 04 sept 2016. Il faut renoncer à tout ce qui nous appartient pour être disciples de Jésus



Dimanche 04 septembre 2016

Nous sommes en temps ordinaire: 23è dimanche

Saint(s) du jour : St Moïse, prophète  de l’A.T. (XIV-XIII s. av. J.C.), Ste Rosalie (Rosalia), vierge et ermite (v. 1130-1160)



Livre de la Sagesse 9,13-18.

Quel homme peut découvrir les intentions de Dieu ? Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ? Les réflexions des mortels sont incertaines, et nos pensées, instables ; car un corps périssable appesantit notre âme, et cette enveloppe d’argile alourdit notre esprit aux mille pensées. Nous avons peine à nous représenter ce qui est sur terre, et nous trouvons avec effort ce qui est à notre portée ; ce qui est dans les cieux, qui donc l’a découvert ? Et qui aurait connu ta volonté, si tu n’avais pas donné la Sagesse et envoyé d’en haut ton Esprit Saint ? C’est ainsi que les sentiers des habitants de la terre sont devenus droits ; c’est ainsi que les hommes ont appris ce qui te plaît et, par la Sagesse, ont été sauvés.

Psaume 90(89),3-4.5-6.12-13.14.17ab.

Tu fais retourner l'homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.

Tu les as balayés : ce n'est qu'un songe ;
dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.

Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide pour nous l'ouvrage de nos mains.


Lettre de saint Paul Apôtre à Philémon 1,9b-10.12-17.

Bien-aimé, moi, Paul, tel que je suis, un vieil homme et, qui plus est, prisonnier maintenant à cause du Christ Jésus, j’ai quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, en prison, j’ai donné la vie dans le Christ. Je te le renvoie, lui qui est comme mon cœur. Je l’aurais volontiers gardé auprès de moi, pour qu’il me rende des services en ton nom, à moi qui suis en prison à cause de l’Évangile. Mais je n’ai rien voulu faire sans ton accord, pour que tu accomplisses ce qui est bien, non par contrainte mais volontiers. S’il a été éloigné de toi pendant quelque temps, c’est peut-être pour que tu le retrouves définitivement, non plus comme un esclave, mais, mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé : il l’est vraiment pour moi, combien plus le sera-t-il pour toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur. Si donc tu estimes que je suis en communion avec toi, accueille-le comme si c’était moi.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,25-33.

En ce temps-là, de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit :« Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne peut pas être mon disciple. Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” Et quel est le roi qui, partant en guerre contre un autre roi, ne commence par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre quimarche contre lui avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander les conditions de paix. Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. »


 

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 

 


 

 Homélie ou Méditation du jour

Abbé Joaquim MESEGUER García (Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne)

«Celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple»

Aujourd'hui, Jésus nous montre la place que notre prochain doit occuper dans notre hiérarchie d'amour et nous signale la voie à suivre qui caractérise une vie chrétienne, cet itinéraire parcourant divers étapes lorsque nous accompagnons Jésus-Christ avec notre croix: «Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple» (Lc 14,27).

Serait-ce, par hasard, que, lorsqu' Il dit: «Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple» (Lc 14,26), Jésus objecte la Loi de Dieu, qui nous demande d'honorer nos parents et aimer son prochain? Certainement pas. Jésus-Christ nous dit qu'Il n'est pas venu abolir la Loi mais la porter à sa plénitude; c'est pour cela qu'Il en donne la juste interprétation. En demandant un amour inconditionnel, propre de Dieu, il proclame aussi qu'Il est Dieu, que nous devons l'aimer par-dessus toutes choses et que nous devons tout arranger dans son amour. Avec l'amour voué à Dieu, qui nous mène à nous livrer en toute confiance à Jésus-Christ, nous aimerons donc notre prochain avec un amour sincère et juste. Saint Augustin dit: «Voici que l'ardeur pour la vérité de Dieu et pour percevoir sa volonté dans les Écritures vous traînent de force».

La vie chrétienne est un voyage continu avec Jésus. Aujourd'hui, certains prétendent, en théorie, être de bons chrétiens, mais en fait ils ne marchent pas avec Jésus: ils restent sur le point de départ et ne commencent même pas le chemin, ou s'en lassent bientôt ou entament un autre voyage avec d'autres compagnons. Le bagage pour marcher dans cette vie avec Jésus c'est la croix, chacun avec la sienne; mais, avec le quota de douleur auquel nous avons droit en tant que serviteurs du Christ, il nous faut aussi inclure la consolation avec laquelle Dieu soulage ses témoins dans n'importe quelle épreuve. Dieu est notre espérance et en Lui il y a la source de vie.   http://evangeli.net/evangile.


 

 

 

Homélie du Père Philippe

 

Aujourd’hui, il faut nous asseoir comme dit l’Évangile (Lc 14,28) pour voir si nous sommes à même de mener jusqu’au bout la vie de disciples, témoins du Christ dans le monde.  Quelle question devons-nous nous poser ? Est-ce : Voyons, est-ce que je suis assez doué, assez brillant, en assez bonne santé, en bonne forme psychologique ? Mon histoire est-elle sans blessure et sans péché ? Suis-je libre de toute mauvaise tendance ? Non ! La question est toute autre ; elle est triple:  La première question est : Suis-je décidé à donner à Jésus la première place dans mon cœur ? Que lui seul soit le roc de mon cœur (Ps 72(73)26) ? Ma «station de ravitaillement» où puiser l’énergie profonde pour vivre ne sera plus telle personne parente ou amie, ni même par propre estime pour moi-même : ce sera Jésus ! 

 

De sang, je suis albanaise, disait Mère Teresa ; de citoyenneté indienne ; je suis une sœur catholique. Par ma mission j’appartiens à tout le monde, mais mon cœur n’appartient qu’au Cœur de Jésus. La deuxième question est : En me mettant à la suite de Jésus, je vais me retrouver avec une croix sur les épaules, celle que les hommes me mettront par leur moquerie, leur rejet ; leur haine peut-être. Suis-je prêt(e) à la porter ? Ou bien ne suis-je prêt(e) à suivre Jésus que si c’est ‘soft’ et sans douleur ?

 

 

Là aussi, Mère Teresa est un exemple inouï pour nous, portant en son âme la croix terrible de l’indifférence, de l’injustice contemporaine, broyée entre un désir de Dieu si profond qu’elle en souffrait et le sentiment de ne pas être voulue de Dieu, d’être rejetée par lui. La croix peut aller jusqu’à porter avec Jésus, au Père, le mépris de Dieu et de l’homme qui règne dans notre monde.  La troisième question est : Suis-je prêt(e) à me défaire de tous mes biens selon ce que l’Esprit Saint m’indiquera intérieurement ou par les événements ?

 

 

A Mère Teresa, un riche propriétaire italien proposa un jour une villa magnifique sur la côte méditerranéenne. Et elle de refuser en disant : Tout ce qui ne me sert pas me pèse.  Voilà les vraies questions qu’il nous faut nous poser. Voilà ce qui nous permet de devenir disciple de Jésus. Voilà ce qui nous permet d’accueillir le don immense – démesuré – de l’amitié de Jésus qui transforme notre vie.  Si nous regardons le Christ, nous nous rendons compte que le christianisme est quelque chose de plus grand et de différent d’un système moral, d’une série d’exigences et de lois : le christianisme est le don d’une amitié qui dure dans la vie et dans la mort. 

 

Pour que nous soyons disciples de ton Fils, tu exiges de nous, Seigneur, un amour sans partage et un renoncement total. Ce que nous sommes incapables de faire par nous-mêmes, que ta grâce nous en donne la force : alors nous pourrons porter notre croix et marcher à la suite du Christ.


 

 

 

http://www.meinau-catholiques.org

 


 

Méditation de Père Jean-Marie Fornerod, LC

 

Prière d'introduction

 

Seigneur, je viens devant toi, tel que je suis, avec mes richesses et mes faiblesses, mes qualités et mes défauts. Et je sais que tu m’aimes, que tu m’aimes tel que je suis. Moi aussi je veux t’aimer, Jésus.

 

Demande

 

Que Jésus soit ma seule richesse.

 

Points de réflexion

 

1. Jésus s’est remis en chemin, et il y a de nombreuses personnes qui l’accompagnent et qui écoutent ce qu’il dit. Or dans ce passage, l’évangéliste Luc nous rapporte deux petites histoires, à propos d’un homme qui veut construire une tour, et qui doit d’abord bien réfléchir sur ce dont il aura besoin ; et d’un roi, qui avant d’entreprendre une guerre, doit bien calculer s’il a les forces nécessaires pour avoir l’avantage sur son ennemi. Pour comprendre ce que Jésus veut nous dire, il faut lire attentivement ce qu’il dit avant et après cette petite parabole. Avant il explique qu’on ne peut être son disciple sans le préférer à toute autre personne, et après qu’on ne peut pas non plus devenir son disciple si l’on ne le préfère pas à tous ses biens.

2. La première des béatitudes, selon saint Matthieu, est la suivante : « Heureux les pauvres de cœur, le Royaume des Cieux est à eux ». Mais qui est pauvre ? Matthieu dit les pauvres de cœur. Le pauvre de cœur est celui dont le cœur est libre, dont le cœur n’est attaché, n’est lié à rien d’autre qu’à Dieu. Et tout ce qui a de l’importance pour lui dans son cœur l’est en fonction de son amour pour Dieu. Notre seul espoir, notre seule véritable consolation, l’amour qui passe par-dessus tout dans notre vie, c’est le Seigneur. Sinon nous ne sommes pas pauvres. S’il y a une chose dont nous pouvons dire, en dehors de Dieu, que « sans cela je ne pourrai pas vivre, sans cela ma vie n’a pas de sens », c’est que nous devons encore devenir pauvre, pour que notre unique richesse soit le Seigneur.

3. À la lumière de ces considérations nous pouvons comprendre la parabole de Jésus. Avant de venir à sa suite, de devenir son disciple, il nous faut examiner si, toute notre vie, nous pourrons vraiment rester son disciple, ou s’il n’y a pas autre chose, une habitude, un attachement à des biens, à une personne, qui pourrait être plus fort que notre amitié pour Jésus. Ce que demande Jésus peut paraître dur, mais Dieu, qui nous connaît bien mieux que nous-mêmes, sait bien que ce n’est qu’en lui que notre cœur sera comblé, que nous trouverons le véritable bonheur auquel nous aspirons. N’hésitons donc pas à faire le premier pas vers Jésus, il nous donnera la force de faire les autres.

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, attire-moi à toi. Sans toi je ne suis rien, je ne peux rien faire. Aide-moi à devenir pauvre de cœur. Purifie mon cœur de tout ce qui le retient, de tout ce qui l’empêche de t’aimer plus. Et fait de moi un témoin de la joie que donne ta présence à l’intérieur de l’âme.

 

Résolution

 

Essayer d’enlever de ma vie une chose qui m’empêche de grandir dans l’amour pour Dieu.

 

Père Jean-Marie Fornerod, LC

http://www.regnumchristi.fr


Homélie du Père Philippe

De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.

Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple. Jésus s’adresse aux foules qui font route avec lui vers Jérusalem. Les liens affectifs qui nous sont donnés viennent de Dieu. Pour suivre Jésus, il nous faut les amplifier pour qu’ils rejoignent l’Amour même du Christ, qui marche vers sa Passion, le réel de sa vie qui nous sauve. La Parole de Dieu est vivante, elle donne vie et nous voulons la prendre au sérieux. Jésus sait que notre nature humaine a besoin d’un but. Si la finalité que nous recherchons n’est pas bien ajustée à Dieu, l’édifice de notre vie risque de s’écrouler. La « finalité » de notre existence est son attraction permanente vers le Père : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, mon Père viendra à lui et nous ferons en lui notre demeure. » Si nous donnons Dieu à la première place dans notre vie, elle devient un foyer ardent de charité et tous nos amours sont bien situés. Nous risquons si facilement en effet de remplacer Dieu par nos préoccupations, sans même nous en rendre compte. Le combat spirituel est rude car nous nous posons au centre de notre vie. lorsque Dieu n’est pas à la première place en nous, nous faisons l’expérience que la vie est difficile, voir impossible. Nous demandons à Jésus la grâce de ne rien lui préférer.

Quel est celui d’entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, s’il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui : ’Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever !’ Nous sommes ramener au bon sens, il faut faire avec ce que l’on a ! Jésus nous entraine à une réflexion profonde : « Renoncer à tout ce qui nous appartient pour être son disciple. » Jésus s’adresse à nous tous, là où nous vivons, dans le monde. Il porte en lui un amour incroyable, et il nous étonne toujours. A ses côtés, nous nous sentons bien, car nous expérimentons un rayonnement de sa charité tant il fait bon chez lui ! Le simple fait d’être en sa compagnie nous transforme et nous en faisons l’expérience. En sa présence nous bâtissons notre vie sur le roc et il remet debout le boiteux, redonne à l’aveugle la vue, fait entendre le sourd, il libère l’humanité blessée. Tous ce que Jésus fait, c’est l’Esprit Saint qui le fait en Lui. Cet Esprit Saint est l’amour infini de Dieu qui se joint à notre esprit pour crier en nous : « Abba ! Papa. »

Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s’asseoir pour voir s’il peut, avec dix mille hommes, affronter l’autre qui vient l’attaquer avec vingt mille ? S’il ne le peut pas, il envoie, pendant que l’autre est encore loin, une délégation pour demander la paix. De même, celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple. Pour bâtir ou guerroyer, l’humanité n’a jamais assez, mais quand nous suivons Jésus, nous possédons toujours trop. Nous pouvons nous enfermer dans le désir d’avoir plus, alors Jésus nous entraine dans l’aventure de la foi. Notre prudence elle-même change quand nous ambitionnons de servir Jésus. Aimer Dieu de toutes nos forces, devenir le disciple de Jésus est l’urgence de notre vie. Tout sacrifier pour rejoindre Dieu qui nous aime, et pour travailler à son règne, est la réponse sensée, la véritable richesse qui nous dépouille même de nos misères. Dans l’Esprit Saint, toutes nos relations sont changées et nous pouvons entrer dans le combat spirituel. « Dieu notre Père a tant aimé le monde qu’il a donné le fils unique. » Nous demandons que grandisse notre foi, que s’intensifie notre espérance, que se revitalise notre charité pour que nous soyons des Vivants.

Nous demandons à Esprit-Saint la grâce que nos communautés chrétiennes deviennent des écoles de communion pour que le monde croie.  http://www.pere-gilbert-adam.org


 

Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur. Homélie 01/02/1960 in Amigos de Dios, ch. 4, pts. 65-66 (trad. Amis de Dieu, Le Laurier 2000, p. 96)

Bâtir une tour

J'aimais monter à l'une des tours de la cathédrale de Burgos [avec des jeunes] et leur faire contempler de près l'arête du toit, véritable dentelle de pierre, fruit d'un labeur patient, coûteux. Au cours de ces conversations, je leur faisais remarquer que d'en bas l'on n'apercevait pas cette merveille ; et…je faisais ce commentaire : voilà le travail de Dieu, l'œuvre de Dieu ! Achever son travail personnel à la perfection, avec la beauté et la splendeur de ces dentelles de pierre délicates. Ils comprenaient alors, devant cette réalité qui parlait d'elle-même, que tout cela était prière, magnifique dialogue avec le Seigneur. Ceux qui ont usé leurs forces à cette tâche, savaient parfaitement que leur effort ne pourrait pas être apprécié à partir des rues de la ville : il était uniquement pour Dieu…

Nous sommes convaincus que Dieu se trouve partout. Alors nous cultivons les champs en louant le Seigneur, nous sillonnons les mers et exerçons tous les autres métiers en chantant ses miséricordes. Nous demeurons ainsi unis à Dieu à tout instant... Mais n'allez pas oublier que vous vivez aussi en présence des hommes, et qu'ils attendent de vous — de toi ! — un témoignage chrétien.

Voilà pourquoi, dans notre occupation professionnelle, dans ce qui est humain, nous devons agir de telle sorte que si quelqu'un qui nous connaît et nous aime nous voit travailler, nous n'ayons pas à en rougir, et que nous ne lui donnions pas de raison d'en avoir honte… Il ne vous arrivera pas ce qui est arrivé au personnage d'une parabole qui avait décidé d'élever une tour : Après avoir posé les fondations et se trouvant ensuite incapable d'achever, tous ceux qui le voyaient se mettaient à se moquer de lui, en disant : « Voilà un homme qui a commencé de bâtir et a été incapable d'achever ! » Je vous assure que si vous ne perdez pas le point de vue surnaturel, vous couronnerez votre travail, vous terminerez votre cathédrale.

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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