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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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7 septembre 2016

Evangile, Saint et Homélie du Me 07 Sept 2016.


1ère lecture : « Tu es marié ? ne cherche pas à te séparer de ta femme. Tu n’as pas de femme ? ne cherche pas à te marier » (1 Co 7, 25-31)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
    au sujet du célibat, je n’ai pas un ordre du Seigneur,
mais je donne mon avis,
moi qui suis devenu digne de confiance
grâce à la miséricorde du Seigneur.
    Je pense que le célibat est une chose bonne,
étant données les nécessités présentes ;
oui, c’est une chose bonne de vivre ainsi.
    Tu es marié ?
ne cherche pas à te séparer de ta femme.
Tu n’as pas de femme ?
ne cherche pas à te marier.
    Si cependant tu te maries, ce n’est pas un péché ;
et si une jeune fille se marie, ce n’est pas un péché.
Mais ceux qui font ce choix y trouveront les épreuves correspondantes,
et c’est cela que moi, je voudrais vous éviter.


    Frères, je dois vous le dire : le temps est limité.
Dès lors, que ceux qui ont une femme
soient comme s’ils n’avaient pas de femme,
    ceux qui pleurent,
comme s’ils ne pleuraient pas,
ceux qui ont de la joie,
comme s’ils n’en avaient pas,
ceux qui font des achats,
comme s’ils ne possédaient rien,
    ceux qui profitent de ce monde,
comme s’ils n’en profitaient pas vraiment.
Car il passe, ce monde tel que nous le voyons.

Psaume : Ps 44 (45), 11a.12, 14-15a, 15b-16, 17a.18

Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille :
le roi sera séduit par ta beauté.
Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.

Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d’étoffes d’or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.

Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.

À la place de tes pères se lèveront tes fils ;
Je ferai vivre ton nom pour les âges des âges :
que les peuples te rendent grâce, toujours, à jamais !

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :
« Heureux, vous les pauvres,
car le royaume de Dieu est à vous.
    Heureux, vous qui avez faim maintenant,
car vous serez rassasiés.
Heureux, vous qui pleurez maintenant,
car vous rirez.
    Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent
et vous excluent,
quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable,
à cause du Fils de l’homme.
    Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie,
car alors votre récompense est grande dans le ciel ;
c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.


    Mais quel malheur pour vous, les riches,
car vous avez votre consolation !
    Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant,
car vous aurez faim !
Quel malheur pour vous qui riez maintenant,
car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
    Quel malheur pour vous
lorsque tous les hommes disent du bien de vous !
C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »


 

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 


 Homélie ou Méditation du jour

Homélie du Père Philippe
Aujourd’hui, Jésus annonce une nouvelle extraordinaire à tous ceux et celles qui sont sous le poids de l’épreuve. Il leur annoncent ce que nous ne sommes pas capables de voir ou de concevoir par nous-mêmes, « ce qui n’est pas monté au cœur de l’homme » (1 Co 2, 9). Il leur annonce comment Dieu, dans son infinie paternité d’Amour, vient à la rencontre des souffrants et des pauvres.  Vous qui êtes pauvres, je vous annonce une Bonne Nouvelle :  le Royaume des Cieux déjà vous appartient. Le Règne de l’Amour est désormais présent et, parce que pauvres, parce que vous n’êtes encombrés d’aucune richesse,  il est à vous ! Vous pouvez dès aujourd’hui l’accueillir. Heureux êtes vous !

Vous aussi qui avec faim, je vous annonce une Bonne Nouvelle : il vient le jour où vous serez rassasiés.  Le Père veille sur vous et la faim et la mort n’auront pas le dernier mot. L’avenir est pour vous rempli d’espérance. Heureux êtes vous !  Vous qui êtes dans les larmes, vous qui êtes sous le poids d’épreuves personnelles, spirituelles, familiales, ou de travail ou d’affection ou de guerre, je vous annonce une Bonne Nouvelle : le jour vient où vous serez saisis de joie  car le Père vous aime et votre tristesse se changera en joie. Heureux êtes vous !

Quant à vous qui êtes insultés ou persécutés parce que vous êtes fidèles à l’Évangile, parce que vous proclamez votre foi en famille, au travail, dans la ville, je vous annonce une très Bonne Nouvelle : vous aurez au Ciel une récompense extraordinaire parce que participant à ma Passion, vous participerez à ma Résurrection. Heureux êtes vous !  Frères et sœurs, voilà ce que sont les Béatitudes : L’annonce d’une Bonne Nouvelle merveilleuse pour tous ceux qui peinent. Avec une clarté inouïe, Jésus nous partage la Bonne Nouvelle qui illumine sa propre route d’humanité. Sa route qui connaîtra la pauvreté, la faim, les larmes et la croix, pour entrer par cette Passion d’Amour dans la gloire éternelle du Père.  Mieux : Jésus nous attire sur cette route qui est la sienne. Heureux sommes nous quand nous partageons la croix de Jésus parce que nous partageons déjà sa Résurrection et sa gloire !

Voilà la Bonne Nouvelle que nous avons la charge d’annoncer. Qu’ils sont beaux les pieds des porteurs de la Bonne Nouvelle qui vont quitter aujourd'hui nos églises ou leurs foyers pour aller crier l’Évangile par leur vie !

Que l'Eucharistie ravive en nous cette joie pour que nous soyons plein de feu pour porter l’Évangile !

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org


 

Méditation de Père Shane Lambert, LC

Prière d'introduction

Seigneur Jésus, Fils Prodigue qui a gaspillé ton héritage céleste sur terre, que nous échangions malheur pour malheur, bonheur pour bonheur : ta grâce pour mon péché, ta miséricorde pour mon cœur de pierre.

Demande

La Miséricorde pour que je devienne miséricordieux comme le Père.

Points de réflexion

1. Spiritualité et humanité. Malgré le conseil de sainte Thérèse d’Avila, « Que rien ne te trouble, que rien ne t'épouvante, tout passe, Dieu ne change pas, la patience obtient tout ; celui qui possède Dieu ne manque de rien : Dieu seul suffit (…) », ce n’est pas la spiritualité vécue par notre Dieu-Esprit (cf. Jn 4, 24) face à la misère humaine. Malgré sa patience éternelle d’être si inchangeable dans la possession de soi-même, il était « malheureux » dans sa propre richesse : « Dieu seul suffit ». Il y avait quelque chose d’épouvantable à la Sainte Trinité de devoir trouver la paix dans le Bien suprême, son Être autosuffisant : Il a voulu partager son existence, son bien, son amour avec les autres. C’est peut-être parce que notre Dieu-Esprit ne se justifiait pas devant lui-même avec sa spiritualité, mais il fut de toujours prêt à se gaspiller gratuitement par l’humanité : il a donc voulu créé l’homme et la femme à son image, à l’image de Dieu, c’est-à-dire à la Sainte Trinité, selon leur ressemblance (cf. Gn 1, 26). Ainsi les Personnes divines se sont « troublées » de créer l’univers et de nous sauver, injustes et pécheurs que nous sommes devenus, en restaurant notre humanité avec leur Miséricorde. Ainsi Dieu a mérité les noms « Créateur » et « Sauveur » au début du temps de son « auto-insuffisance » choisie, un amour prêt à renoncer à son propre bien et à pâtir des autres. S’il suffit donc pour nous, pauvres créatures, de vivre de ce Dieu-Amour (cf. 1Jn 4, 8) pour obtenir la paix, parce qu’Il est la source de notre vie et guérison, néanmoins il n’est pas possible de vivre de « Dieu seul » comme une « spiritualité » sans assumer et restaurer l’ « humanité » voulue par Dieu. L’une des erreurs du schisme protestant, par exemple, fut de séparer la foi et les œuvres, ou bien, le bonheur supposé de l’individu de celui du prochain avec lequel on partage la seule nature humaine qui vient de Dieu (cf. Jc 2, 12-20) et l’appel à la communion des saints dans la Sainte Trinité (cf. Jn 14, 23-26).

2. Humanité et misère. Pendant l’histoire, toutes les écoles philosophiques nous ont offert des idéaux d’ « humanité » et des propositions de « bonheur ». Néanmoins, il y a déjà un sens commun par rapport à la nature humaine, la possession d’un bien aimé produit la « joie », tandis que son absence produit la « tristesse ». Pour sa part Jésus, nouvel Adam, incarne l’Image de Dieu dans son humanité avec toute la sensibilité de son « cœur de chair » (Ez 36, 26) capable d’aimer et de souffrir à la mesure de l’homme parfait. Malgré cela, dans sa miséricorde Jésus bouleverse toute conception d’une joie mondaine séparée de l’amour de Dieu et du prochain : par exemple l’argent, la nourriture, la joie, la louange – des biens relatifs conçus comme des fins et pas comme des moyens. Mais ne serait-ce pas possible de considérer ces bénédictions comme un don de Dieu, preuve que « Dieu seul suffit » comme pour le prêtre Calvin, c’est-à-dire le signe de prédestination de ses élus pour que nous puissions nous en réjouir sans scrupule ? La joie n’est-elle pas le signe d’un chrétien accompli, où le chrétien mérite d’être loué à cause de sa réussite dans l’histoire, c’est-à-dire un sujet de la Providence, un « béni de Dieu » ? « Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! » Pour Dieu il ne suffit pas de réjouir dans le don de Dieu sans reconnaître et de vivre l’appel de se donner aux autres, c’est-à-dire d’être un être provident et miséricordieux comme lui.

3. Prospérité et miséricorde. « Dieu seul suffit » ne suffit donc pas comme « spiritualité » si on n’est pas saisi par compassion devant la misère d’autrui quand le prochain manque des biens qui correspondent à notre humanité. L’argent sert pour l’aumône (« Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous »), la nourriture pour l’affamé (« car vous serez rassasiés »), la joie pour créer l’amitié avec celui qui souffre la solitude (« car vous rirez »), la louange pour diriger la gloire vers Dieu-avec-nous, la Miséricorde parmi les hommes dans chaque personne sainte (« car alors votre récompense est grande dans le ciel »). Le Père fut prêt à gaspiller son Fils, quand Jésus laissa son « ciel » pour nous inviter à son Banquet : où dans leur Esprit la Communion des saints suffira !

Dialogue avec le Christ

Jésus-Christ, il est difficile pour moi de me dépouiller comme toi, en acceptant la mort à mes joies subjectives dans la vraie béatitude : « Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ; pensez aussi à ceux des autres. Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus : Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. » (Ph 2, 4-6) Je comprends mieux donc pourquoi sainte Thérèse veut préciser encore l’esprit de sa prière : « (…) Elève ta pensée, monte au ciel, ne t'angoisse de rien, que rien ne te trouble. Suis Jésus Christ d'un grand cœur, et quoi qu'il arrive, que rien ne t'épouvante. Tu vois la gloire du monde ? C’est une vaine gloire ; il n'a rien de stable, tout passe. Aspire au céleste, qui dure toujours ; fidèle et riche en promesses, Dieu ne change pas. Aime-Le comme Il le mérite, Bonté immense ; mais il n'y a pas d'amour de qualité sans la patience. Que confiance et foi vive maintiennent l'âme, celui qui croit et espère obtient tout. Même s'il se voit assailli par l'enfer, il déjouera ses faveurs, celui qui possède Dieu. Même si lui viennent abandons, croix, malheurs, si Dieu est son trésor, il ne manque de rien. Allez-vous-en donc, biens du monde ; allez-vous-en, vains bonheurs : même si l'on vient à tout perdre, Dieu seul suffit. Amen. » Qu’il me suffit d’être miséricordieux comme toi et ton Père, dans ton Esprit !

Résolution

Faire un acte de miséricorde corporel ou spirituel (cf. Misericordiae vultus, 15) afin qu’une autre personne puisse découvrir l’amour de Dieu qui agit en moi : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 21).

Père Shane Lambert, LC

http://www.regnumchristi.fr


Homélie du Père Adam

Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara : « Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous.

Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Jésus, « regardant ses disciples, » il nous faut d’abord nous laisser regarder par Jésus. Retrouver cet amour fondamental : Il est notre Créateur, il est notre Sauveur. Jésus veut raffermir la communauté des pauvres, des éprouvés et des menacés. Il est attentif à l’homme qui est dans le manque, il veut le ramener à l’essentiel, à la promesse de Dieu, où chacun est convoqué au bonheur. Notre richesse est le règne de l’amour qui s’accomplit en nous, il ouvre notre cœur aux dons de Dieu, c’est la seule et vraie joie. Les béatitudes sont une invitation à la sainteté, elles sont un chemin de vérité, de justice et surtout un chemin d’humilité et de douceur. Heureux, si nous savons pleurer avec ceux qui pleurent, car nous rirons dans la lumière de Dieu quand le sourire de Dieu aura triomphé de toutes nos peurs. Nous goûterons auprès de lui la joie des cœurs libres, la joie de ceux qui aiment et qui se savent aimés. Dieu habite en nous véritablement, il souffre en nous sa Passion, et il nous invite à le rejoindre, pour que nous sachions, par expérience, jusqu’où va son amour. C’est est une grâce à demander. Nous nous situons dans cet amour, pour regarder la réalité autrement, comme Dieu la regarde, avec tendresse, et avec amour.

Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes. Il nous faut aller vers la désappropriation de soi pour que l’amour de Dieu puisse tout prendre en nous. Jésus nous aime, il veut nous prendre dans son cœur. Il faut que nous abandonnions nos égoïsmes pour nous retrouver sur un plan plus essentiel : L’Amour infini de Dieu qui fait abstraction de ce qui est particulier, au profit d’une vision plus élevée, plus divine. Les pleurs s’écoulent quand le vase est brisé, c’est un lieu très délicat et des plus sensibles. C’est un si grand mystère que Jésus pleure sur Jérusalem ! Il a été rejeté, maudit, on l’a traité de Satan ! Il a prit sur Lui la haine du monde, tous nos péchés. Il a tout pris véritablement dans sa propre vie, dans sa chair, dans son cœur. Tout ce qu’il est, il nous l’a donné. Le cœur de Jésus a éclaté sous le coup de lance, pour nous manifester son amour infini. Il y a toujours pour nous une possibilité d’élargir notre cœur, nos filets, pour aimer comme Jésus, aimer infiniment, sans retour, d’une manière tout à fait gratuite. Nous voulons aimer « candides comme des colombes, et prudents comme des serpents, » avec un amour gratuit venant de Dieu.

« Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. Être riche, c’est n’avoir plus en soi cet espace de désir que seul Dieu peut combler. C’est blessure de l’espérance que Dieu seul peut la guérir en la mettant en lumière. Il nous montre notre manque du vrai bonheur. Est riche, celui qui n’attend plus rien de Dieu, il a refermé les mains sur son avoir, il a mis « toute sa consolation » dans une sécurité matérielle. Il se contente de l’immédiat et se laisse remplir des choses qu’il possède ou qu’il convoite. Il ouvre alors en lui-même comme un puits sans fond, une faim qui le tenaille à tout moment ! Malheureux sommes-nous, lorsque nous nous installons dans la facilité, sans rien de profond qui nous passionne, nous nous retrouverons seuls, sans horizon ni amitié, quand l’épreuve nous visitera. Il nous faudrait rentrer en soi-même, retrouver la faim d’une vie authentique, ouverte et généreuse.

Nous prions pour que nos cœurs soient ainsi renouvelés. Nous demandons à Jésus la grâce de mettre les béatitudes dans notre vie.

Père Gilbert Adam---http://www.pere-gilbert-adam.org


 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

csfachorale@gmail.com

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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