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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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13 septembre 2016

Evangile, Saint et Homélie du Mardi 13 sept 2016


Mardi 13 septembre 2016

Le mardi de la 24e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Jean Chrysostome, évêque et docteur de l'Église (344-407)



Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,12-14.27-31a.

Frères, prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit. Le corps humain se compose non pas d’un seul, mais de plusieurs membres. Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps. Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses. Tout le monde évidemment n’est pas apôtre, tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ; tout le monde n’a pas à faire des miracles, à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter.
Recherchez donc avec ardeur les dons les plus grands.

Psaume 100(99),1-2.3.4.5.

Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !

Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.

Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !

Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d'âge en âge.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 7,11-17.

En ce temps-là, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule. Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule importante de la ville accompagnait cette femme. Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas. »Il s’approcha et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole sur Jésus se répandit dans la Judée entière et dans toute la région.


 

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 

 


 

Homélie ou Méditation du jour

 

Homélie du Père Philippe

 

 

 

 

Le récit de cet évangile met devant nos yeux deux cortèges. Le premier, où figure cette femme, éprouvée par la vie, veuve et venant de perdre son unique enfant, est un cortège de mort, marqué par la pesanteur de la souffrance et le silence de la désespérance. Face à lui, un autre cortège s’avance, celui de Jésus suivi de ses disciples et accompagné par une foule. On y entend résonner des chants, des rires. C’est un cortège qui respire la vie et la joie. Le cortège funéraire quitte Naïm, la ville des « délices », pour mettre en terre le jeune homme décédé, pour s’enfoncer dans le monde extérieur de la mort. Celui qui accompagne Jésus remonte de ce monde de la mort pour passer par la porte de la cité et entrer dans le monde d’une vie nouvelle.

 

 

Et ces deux cortèges vont se croiser à la porte d’entrée de la ville, porte qui vient comme délimiter les deux espaces, intérieur et extérieur à la cité, symbolisant l’un le monde relationnel, caractérisé par la communication, la joie, la vie ; l’autre le monde inhabité où règnent l’isolement, le silence, la tristesse, la mort.  Lorsque les deux cortèges se croisent, saint Luc souligne bien que c’est Jésus qui prend l’initiative de s’avancer vers la civière qui porte le jeune homme pour le réanimer. Il n’est sollicité par personne. C’est lui qui s’approche, ému de compassion, à la rencontre de ce mort et de sa mère qui dans sa tristesse l’a déjà rejoint, pour les ramener à la vie. Le mort se relève, son corps se met en mouvement et il parle. Jésus le restitue dans l’intégralité de son humanité, corps, âme et esprit, jusque dans sa relation à Dieu.

 

Il est à noter que saint Luc utilise le terme de « Seigneur » pour désigner Jésus au cœur de ce récit. Autrement dit, il nous indique qu’à travers ce miracle, il s’agit de reconnaître la Seigneurie du Christ qui se manifeste dans le fait qu’à travers lui, Dieu se fait proche de tout homme pour le sauver de la mort. Saint Luc met en effet moins l’accent sur le miracle et la gloire de Jésus qui en découle que sur la disposition du cœur de Dieu qui en Jésus, « ému de compassion », s’approche de l’humanité enfermée dans la mort du péché pour la ressusciter et la restaurer dans sa relation avec lui.  Ce récit nous fait toucher le point de départ de notre foi. Croire que Jésus est ressuscité et qu’il me délivre de la mort et du péché. Croire qu’il n’a pas peur de s’approcher de mon péché et de toucher l’impureté de toutes mes morts pour les purifier, sans même que je lui demande, simplement parce qu’il m’aime d’un amour infini. Croire qu’il me restaure ainsi dans mon humanité, qu’il me recrée m’ouvrant à nouveaux les portes du Jardin des « délices ».

 

 

Toi Seigneur Jésus, qui es le Dieu de la vie et qui as compassion de tout ce qui vit, donne-nous la grâce de te laisser toucher tout ce qui est mort en nous. Nous voulons reconnaître en toi ce Dieu de tendresse et de miséricorde qui se fait proche de notre souffrance pour y déverser ta vie. Seigneur, dans la foi, nous voulons chacun recevoir aujourd’hui de toi ces paroles de vie : Tu as droit au bonheur et à la joie !

 

Père Philippe


 

 

Méditation RC

Prière d'introduction

 

Seigneur, merci de t’être incarné. Merci, car tu n’as pas voulu nous laisser sous l’emprise du péché et de la souffrance, mais tu es venu nous sauver. Merci, car en prenant la condition d’homme, tu as donné un sens à nos vies humaines. Tu as donné un sens à notre souffrance, tu as partagé nos joies, tu t’es fait compagnon de nos peines. Merci, Seigneur, car tu es mort sur la croix pour nous, afin que nous aussi, en nous unissant à ta mort, nous puissions partager la gloire de ta Résurrection.

 

Demande

 

Seigneur, apprends-moi la confiance en toi. Tu es amour (cf. 1 Jn 4, 8) et tu n’as de mots pour dire « je te hais ». Au contraire, tu n’as de cesse de nous répéter, à travers tous les événements de la vie, « je t’aime ». Apprends-moi, Seigneur, à faire confiance à un tel amour.

 

Points de réflexion

 

1. « Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule ». Quel a dû être le contraste entre la foule qui suivait Jésus et celle qui accompagnait la pauvre veuve ! La joie de suivre le Christ, d’être avec celui qui m’a rassasié en multipliant les pains, ou avec celui qui m’a libéré de sept démons, ou qui a guéri mon fils paralytique contrastait avec la tristesse de cette foule qui, il y a peu, enterrait le mari de celle qui maintenant pleure son fils. Contemplons Jésus, qui plein de compassion, se laisse toucher par le malheur de la veuve. Rien ne lui a été demandé, mais le cœur miséricordieux de notre Seigneur se soucie du malheur d’autrui. Est-ce que moi aussi je sais m’intéresser à mon prochain, lorsque je vois par exemple que mon collègue de travail a aujourd’hui une mine défaite ? Est-ce que je cherche à consoler ou simplement je préfère vivre ma vie ? Jusqu’où va ma compassion ?

 

2. « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi ». Rien ne peut faire obstacle à la miséricorde. Il n’y a rien qui soit plus fort que l’amour inconditionnel. Pas même la mort. Le Christ nous proclame qu’il y a une issue à tout, qu’il est le chemin, la vérité et la vie. L’amour sur la croix a triomphé de la mort et le chemin qu’il nous indique pour atteindre la vie éternelle est ce même amour. L’amour d’une mère est ainsi, inconditionnel. La mère aime son fils. Pourquoi ? Parce que c’est son fils. Sans limites ni conditions autres que celle-ci. Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Pensons-nous à prier pour ceux que nous rencontrons ? Sommes-nous indifférents quand nous passons devant une église où s’est rassemblée une famille pour des funérailles ? Est-ce que je prie pour les morts ? Est-ce que je cherche à vivre le commandement de l’amour, à aimer vraiment mon prochain, conscient que c’est le chemin que le Seigneur nous donne pour lui ressembler davantage, en somme pour le rejoindre au ciel ? Ou bien est-ce que j’attends que l’autre fasse le premier pas pour faire un geste d’amour ou pour pardonner une rancœur ?

 

Dialogue avec le Christ

 

Merci, Seigneur, pour ton amour miséricordieux. Apprends-moi à percevoir ton amour pour moi dans la création, dans les événements de la vie, dans mes chutes et mes réussites, dans mes qualités et mes défauts. Et apprends-moi, après avoir contemplé ton amour pour moi, à vivre la charité dans les détails envers les autres.

 

Résolution

 

Chercher à consoler quelqu’un de mon entourage qui en a particulièrement besoin.

 

Frère Loïc Chabut, LC


 

 

Homélie de Père Gilbert Adam

Il arriva près de la porte de la ville au moment où l’on transportait un mort pour l’enterrer ; c’était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme.

Jésus avance dans la vie de son peuple avec ses disciples, il rencontre une foule considérable à Naïm. Beaucoup de personnes le suiven. Jésus rencontre cette veuve qui va enterrer son fils unique, c’est une situation limite. Jésus éprouve de la pitié pour cette femme, elle préfigure la situation que Marie, sa propre mère, va devoir vivre ! Elle révèle la mort qui nous paralyse, qui rompt notre capacité d’action, qui nous rend inertes. Quelque chose va se passer car Jésus est Bonne Nouvelle, Parole de Dieu qui donne vie. La femme de Naïm ne demande rien. Cette pauvre veuve touche le fond de son malheur, elle prend la mesure de sa solitude en suivant la civière. Après son mari, elle vient de perdre son fils, et au milieu de tous ces gens qui l’accompagnent avec sympathie, elle se sent plus seule que jamais. Jésus a pitié de cette mère, il ne veux pas la voir pleurer, il va lui rendre son fils. « Ne pleure plus ! » Toute la tendresse de Jésus pour l’humanité passe dans ces trois mots. La miséricorde de Dieu surabonde devant cette mère que la mort de son fils unique à brisée. Cette femme est l’image de l’Église dans ses larmes, devant les tombeaux du monde. La parole de Dieu ressuscitent les morts qui retrouvent la voix et la mère qui retrouvre son fils.

En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’avança et toucha la civière ; les porteurs s’arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. Ces deux foules sont en présence de Jésus, il les fait entrer dans l’Amour infini de Dieu. Jésus, en marche, régénère cette veuve, il manifeste l’amour de Dieu qui sauve notre vie. Il demande à cette mère de ne pas pleurer. En effet, il ne faut pas nous laisser submerger et enfoncer dans la détresse, le néant, le vide. Jésus nous maintient ouvert à l’Amour. Il commande aux porteurs de s’arrêter, et au jeune homme de se lever : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Le mort se redresse, Jésus est venu vaincre la mort ! Il réagit en remettant debout le garçon. Jésus nous libère par la Parole vivante de Dieu. Désormais, Marie, sa mère, intercède pour chacun de nous comme pour autant de fils unique. Elle est pleine de compassion et éprouve une douleur toute maternelle lorsqu’elle voit ses enfants dans la mort. Jésus est le Seigneur de la vie, devant cette femme en pleurs, sa prière au Père manifeste que l’amour est plus fort que la mort. Toute la foule en est retournée. Ils venaient en pleurant, ils font partie désormais de la foule joyeuse, autour de Jésus qui a redonné la vie.

La crainte s’empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins. Le mort est rendu à la vie, il est rendu à sa mère, c’est le grand signe de ce qui doit advenir. Mais Jésus devra passer le premier par la mort pour l’anéantir. Marie devra connaître l’épreuve de cette traversée elle aussi, pour pouvoir porter les nôtres. Ce signe unifie les deux foules en un peuple. La bonne nouvelle se répand plus loin. Cette rencontre a déjà une saveur de Résurrection. Jésus prend sur lui toute la réalité de nos misères, de nos souffrances et de la mort. Il a touché le cercueil du jeune homme de sa main, pour indiquer que sa puissance de vie lui vient par son corps. Jésus nous sauve par sa Passion et par sa Résurrection. Cette victoire de l’amour est célébrée le soir de la veillée pascale. Un feu de joie brille dans la nuit de Pâque, dans la nuit du monde. Dans la nuit du monde qui est aussi la nuit de nos cœurs, nous sommes avec Jésus. De la nuit de nos cœurs une espérance jaillit.

Nous demandons la grâce que chaque jour nous recevions la parole de Dieu comme une lumière de Jésus. Père Gilbert Adam

 


+ Abbé Joan SERRA i Fontanet (Barcelona, Espagne)

«Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi»

Aujourd'hui, deux cortèges se rencontrent. Un cortège qui accompagne la mort, et un autre qui accompagne la vie. Une pauvre veuve, suivie par ses familiers et amis, amenait son fils au cimetière et soudainement, voit la multitude qui allait avec Jésus. Les deux cortèges se croisent et s'arrêtent, et Jésus dit à la mère qui allait enterrer son fils: «Ne pleure pas» (Lc 7,13). Tous les regards se posent sur Jésus, qui ne demeure pas indifférent à la douleur et à la souffrance de cette pauvre mère, sinon au contraire, qui sent la compassion et rend la vie à son fils. C'est que croiser Jésus, c'est trouver la vie, ce qu'il dit de lui-même: «Je suis la résurrection et la vie» (Jn 11,25). Saint Braulio de Zaragoza écrit: «L'espérance de la résurrection doit nous consoler, car nous verrons au ciel ceux que nous avons perdu ici».

Avec la lecture du fragment de l'Évangile qui nous parle de la résurrection du jeune Naïm, on pourrait insister à nouveau sur la divinité de Jésus, en disant que seulement Dieu peut rendre la vie à un jeune; mais aujourd'hui je préfèrerais mettre en évidence son humanité, pour que nous ne voyons pas Jésus comme un être lointain, comme un personnage tant différent à nous, ou comme quelqu'un si excessivement important qui ne nous inspire pas la confiance que peut nous inspirer un bon ami.

Les chrétiens doivent apprendre à imiter Jésus. Nous devons demander à Dieu qu'il nous donne la grâce d'être Christ pour les autres. Si seulement tous ceux qui nous voyaient pouvaient contempler une image de Jésus sur la terre! Qui voyait Saint François d'Assis, par exemple, voyait l'image vivante de Jésus. Les saints sont ceux qui portent Jésus dans leurs paroles et leurs oeuvres et imitent sa façon d'agir et sa bonté. Notre société a soif de saint et tu peux être l'un deux dans ton entourage.

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église. Sermon 98 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 172 rev.)

« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi »

Nous trouvons dans l'Évangile trois morts ressuscités visiblement par le Seigneur, mais des milliers invisiblement… La fille du chef de la synagogue (Mc 5,22s), le fils de la veuve de Naïm et Lazare (Jn 11)…sont le symbole des trois sortes de pécheurs que le Christ ressuscite aujourd'hui encore. La jeune fille était encore dans la maison de son père…; le fils de la veuve de Naïm n'était plus dans la maison de sa mère, mais pas encore dans le tombeau…; Lazare était enseveli…

Il y a donc des gens dont le péché reste dans le cœur, mais qui ne l'ont pas commis en acte… Ils ont consenti au péché, le mort est à l'intérieur de l'âme, il n'est pas encore transporté au-dehors. Or, il arrive souvent…que des hommes fassent cette expérience en eux-mêmes : après avoir entendu la parole de Dieu, le Seigneur semble leur dire : « Lève-toi. » Ils condamnent le consentement qu'ils ont donné au mal, et ils reprennent souffle pour vivre dans le salut et la justice… D'autres, après le consentement, vont jusqu'à l'acte ; ils transportent le mort qui était caché dans le secret de leur demeure et l'exposent devant tous. Faut-il désespérer d'eux ? Le Sauveur n'a-t-il pas dit à ce jeune homme : « Je te l'ordonne, lève-toi » ? Ne l'a-t-il pas rendu à sa mère ? Il en est ainsi de celui qui a agi de la sorte : s'il est touché et remué par la parole de vérité, il ressuscite à la voix du Christ, il est rendu à la vie. Il a pu faire un pas de plus dans la voie du péché, mais il n'a pas pu périr pour toujours.

Quant à ceux qui s'enchaînent dans des habitudes mauvaises au point de leur ôter même la vue du mal qu'ils commettent, ils entreprennent de défendre leurs actes mauvais, ils s'irritent quand on les leur reproche… Ceux-là, écrasés sous le poids de l'habitude du péché, sont comme ensevelis dans le tombeau… Cette pierre placée sur le sépulcre, c'est la force tyrannique de l'habitude qui accable l'âme et ne lui permet ni de se lever ni de respirer…

Écoutons donc, frères très chers, et faisons en sorte que ceux qui vivent, vivent, et que ceux qui sont morts, revivent… Que tous ces morts fassent pénitence… Que ceux qui vivent, conservent cette vie, et que ceux qui sont morts se hâtent de ressusciter.

 


 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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