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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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16 septembre 2016

Evangile, Saint et Homélie du Vendredi 16 septembre 2016



Vendredi 16 septembre 2016

Nous sommes en temps ordinaire: 24e semaine

L'Église fête : En Afrique du Nord : solennité de saint Cyprien, patron principal - lectures propres
Saint(s) du jour : Sts Corneille (pape) et Cyprien (évêque), martyrs, Ste Édith fille d’Edgar, abbesse de Wilton (961-984)



Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15,12-20.

Frères, nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts ; alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? S’il n’y a pas de résurrection des morts, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si le Christ n’est pas ressuscité, notre proclamation est sans contenu, votre foi aussi est sans contenu ; et nous faisons figure de faux témoins de Dieu, pour avoir affirmé, en témoignant au sujet de Dieu, qu’il a ressuscité le Christ, alors qu’il ne l’a pas ressuscité si vraiment les morts ne ressuscitent pas. Car si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ; et donc, ceux qui se sont endormis dans le Christ sont perdus. Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. Mais non ! le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis.

Psaume 17(16),1.6-7.8.15.

Seigneur, écoute la justice !
Entends ma plainte, accueille ma prière :
mes lèvres ne mentent pas.

Je t'appelle, toi, le Dieu qui répond :
écoute-moi, entends ce que je dis.
Montre les merveilles de ta grâce,
toi qui libères de l'agresseur
ceux qui se réfugient sous ta droite.

Garde-moi comme la prunelle de l’œil ;
à l'ombre de tes ailes, cache-moi,
Et moi, par ta justice, je verrai ta face :
au réveil, je me rassasierai de ton visage.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 8,1-3.

En ce temps-là, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons,Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources.


 

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 


Homélie ou Méditation du jour

Homélie du Père Philippe

Ce bref passage est comme un résumé de l’activité missionnaire de Jésus. Trois thèmes émergent de ces quelques versets :

 

 

- la vie itinérante du Seigneur, qui ne s’installe pas mais « passe à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu », entraînant à sa suite ceux qui se laissent toucher par sa Parole. Cette précision résonne comme une invitation adressée à l’Eglise de tous les temps, de toujours se souvenir qu’elle constitue le peuple de Dieu en marche vers la Cité sainte, la Jérusalem céleste où Jésus nous a préparé une place et où le Père nous attend. Sur ce chemin, « Qui n’avance pas recule », disait Saint Bernard ; et qui ne proclame pas la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, se disperse dans les distractions de ce monde.

 

- « Les Douze l’accompagnaient » : ils sont appelés pour demeurer auprès du Maître, dans son intimité, partageant sa vie et son activité apostolique. Le pouvoir qui leur est conféré d’annoncer à leur tour « la Bonne Nouvelle du règne de Dieu » s’enracine dans ce compagnonnage et une écoute assidue de la Parole du Seigneur (Lc 8, 21). C’est grâce à leur témoignage que Jésus nous rejoint et que nous pouvons l’atteindre.

 

- Enfin le troisième thème souligne que les femmes sont elles aussi habilitées à suivre Jésus, alors que la tradition rabbinique n’admettait que des disciples masculins. Le nombre de ces femmes qui accompagnaient Jésus dans ses pérégrinations n’est pas indiqué ; mais trois noms sont mentionnés : Marie-Madeleine, Jeanne et Suzanne. Cette précision nous arrache aux généralités abstraites : Jésus n’est pas entouré d’une collectivité d’individus anonymes, mais de personnes ayant un nom, un visage et une histoire uniques, qui ont pu expérimenter sa bienveillance et la puissance de sa miséricorde, et qui ont librement choisi de le suivre. Ces femmes ne font pas partie du groupe des Apôtres : Jésus ne les a pas nominativement appelées à ce ministère ; mais elles font partie - et seront même les modèles - du groupe des disciples : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique » (Lc 8, 21). On peut sans doute lire dans ce passage une invitation adressée à la femme, de rappeler sans cesse à l’homme que toute activité, si elle veut demeurer finalisée sur le Royaume, doit s’enraciner dans une écoute préalable de la Parole.

 

Père Philippe


 

Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)

«Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu»

Aujourd'hui, nous voyons dans l'Évangile ce que devait être une journée courante des trois années de vie publique de Jésus. Saint Luc nous la raconte en quelques mots: «Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu» (Lc 8,1). C'est ce que nous contemplons dans le troisième mystère lumineux du Saint Rosaire.

Jean-Paul dit en commentant ce mystère: «Mystère lumineux que la prédication par laquelle Jésus annonce la venue du Royaume de Dieu et invite à la conversion, en pardonnant les péchés de ceux qui s'approchent de Lui avec une foi humble, inaugurant ainsi le mystère de la miséricorde qu'Il continuera d'exercer jusqu'à la fin du monde, spécialement à travers le sacrement de la Réconciliation confié à l'Église».

Jésus continue de passer près de nous en nous offrant ses biens surnaturels: quand nous prions, quand nous lisons et méditons l'Évangile pour Le connaître et L'aimer davantage et imiter sa vie, quand nous recevons un sacrement, en particulier l'Eucharistie et la Pénitence, quand nous nous dédions avec effort et constance au labeur quotidien, quand nous sommes avec notre famille, nos amis ou nos voisins, quand nous aidons cette personne qui se trouve dans le besoin matériel ou spirituel, quand nous nous reposons ou nous divertissons... Dans toutes ces circonstances, nous pouvons trouver Jésus et le suivre comme les douze et comme les saintes femmes.

Mais en plus, chacun de nous est appelé par Dieu à être aussi “Jésus qui passe”, pour parler –par nos œuvres et nos paroles– à ceux que nous essayons d'approcher de cette foi qui remplit de sens notre existence, de cette espérance qui nous pousse à aller de l'avant sur les chemins de la vie confiants dans le Seigneur, et de cette charité qui guide toute notre action. Marie fut la première à suivre Jésus et à “être Jésus”. Qu'elle nous aide par son exemple et son intercession!


 


Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Audience générale du 14/2/07 (trad. DC 2376, p. 264 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes »

 

Nous le savons, parmi ses disciples, Jésus en choisit douze pour être les pères du nouvel Israël, et il les choisit pour qu' « ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher ». Ce fait est évident, mais, outre les Douze, colonnes de l'Église, pères du nouveau Peuple de Dieu, sont choisies également de nombreuses femmes pour être au nombre des disciples. Je ne peux que brièvement évoquer celles qui se trouvent sur la route de Jésus lui-même, depuis la prophétesse Anne jusqu'à la Samaritaine, à la Syrophénicienne, à la femme qui avait de pertes de sang et à la pécheresse pardonnée. Je n'insisterai pas non plus sur les personnages de quelques paraboles vivantes, par exemple celles de la maîtresse de maison qui cuit le pain, de la ménagère qui perd sa pièce d'argent, de la veuve qui importune le juge. Plus significatives dans notre réflexion aujourd'hui sont ces femmes qui ont joué un rôle actif dans le cadre de la mission de Jésus.

En premier lieu, on pense naturellement à la Vierge Marie, qui par sa foi et son concours maternel coopéra de façon unique à notre rédemption au point qu'Élisabeth a pu la proclamer « bénie entre toutes les femmes », ajoutant : « Bienheureuse celle qui a cru ». Devenue disciple de son Fils, Marie a manifesté à Cana sa foi totale en lui et l'a suivi jusqu'à la croix, où elle a reçu de lui une mission maternelle envers tous ses disciples de tous temps, représentés par Jean.

Viennent ensuite plusieurs femmes qui, à des titres divers, ont gravité autour de la personne de Jésus dans une fonction de responsabilité. En sont un exemple éloquent celles qui suivaient Jésus pour l'assister de leurs ressources et dont Luc nous transmet quelques noms : Marie de Magdala, Jeanne, Suzanne, et « beaucoup d'autres ». Ensuite, les évangiles nous informent que les femmes, à la différence des Douze, n'ont pas abandonné Jésus à l'heure de la Passion. Parmi elles se détache, en particulier, Marie de Magdala qui, non seulement a assisté à la Passion, mais encore a été la première à témoigner du Ressuscité et à l'annoncer. C'est précisément à elle que saint Thomas d'Aquin réserve la qualification unique de « apôtre des apôtres », y adjoignant ce beau commentaire : « Comme une femme avait annoncé au premier homme des paroles de mort, de même une femme annonça aux apôtres les paroles de vie ».

(Références bibliques : Mc 3,14-15 ; Lc 2,36-38 ; Jn 4,1-39 ; Mc 7,24-30 ; Mt 9,20-22 ; Lc 7,36-50 ; Mt 13,33 ; Lc 15,8-10 ; Lc 18,1-18 ; Lc 1,42 ; Lc 1,45 ; Jn 2,25 ; Jn 19,25-27 ; Lc 8,2-3 ; Mt 27,56.61 ; Mc 15,40 ; Jn 20,1.11-18)

 


 

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