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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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27 septembre 2016

Evangile, Saint et Homélie du Mardi 27 septe 2016.Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.


Mardi 27 septembre 2016

Nous sommes en temps ordinaire: 26e semaine

Saint(s) du jour : St Vincent de Paul, prêtre et fond. (1581-1660) - mém. -, Bx Lorenzo (Laurent) de Ripafratta (I), prêtre o.p. († 1456)



Livre de Job 3,1-3.11-17.20-23.

 

Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.

    Il prit la parole et dit :
    « Périssent le jour qui m’a vu naître
et la nuit qui a déclaré : “Un homme vient d’être conçu !”
    Pourquoi ne suis-je pas mort dès le sein de ma mère,
n’ai-je pas expiré au sortir de son ventre ?
    Pourquoi s’est-il trouvé deux genoux pour me recevoir,
deux seins pour m’allaiter ?
    Maintenant je serais étendu, au calme,
je dormirais d’un sommeil reposant,
    avec les rois et les conseillers de la terre
qui se bâtissent des mausolées,
    ou avec les princes qui ont de l’or
et remplissent d’argent leurs demeures.
    Ou bien, comme l’avorton que l’on dissimule,
je n’aurais pas connu l’existence,
comme les petits qui n’ont pas vu le jour.
    Là, au séjour des morts,
prend fin l’agitation des méchants,
là reposent ceux qui sont exténués.
    Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à un malheureux,
la vie à ceux qui sont pleins d’amertume,
    qui aspirent à la mort sans qu’elle vienne,
qui la recherchent plus avidement qu’un trésor ?
    Ils se réjouiraient, ils seraient dans l’allégresse,
ils exulteraient s’ils trouvaient le tombeau.
    Pourquoi Dieu donne-t-il la vie
à un homme dont la route est sans issue,
et qu’il enferme de toutes parts ? »


 

Psaume 88(87),2-3.4-5.6.7-8.


Seigneur, mon Dieu et mon salut,
dans cette nuit où je crie en ta présence,
que ma prière parvienne jusqu’à toi,
ouvre l’oreille à ma plainte.

Car mon âme est rassasiée de malheur,
ma vie est au bord de l’abîme ;
on me voit déjà descendre à la fosse,
je suis comme un homme fini.

Ma place est parmi les morts,
avec ceux que l’on a tués, enterrés,
ceux dont tu n’as plus souvenir,
qui sont exclus, et loin de ta main.

Tu m’as mis au plus profond de la fosse,
en des lieux engloutis, ténébreux ;
le poids de ta colère m’écrase,
tu déverses tes flots contre moi.


 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,51-56.

 

Comme s’accomplissait le temps
où il allait être enlevé au ciel,
Jésus, le visage déterminé,
prit la route de Jérusalem.
    Il envoya, en avant de lui, des messagers ;
ceux-ci se mirent en route
et entrèrent dans un village de Samaritains
pour préparer sa venue.
    Mais on refusa de le recevoir,
parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.
    Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent :
« Seigneur, veux-tu que nous ordonnions
qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? »
    Mais Jésus, se retournant, les réprimanda.
    Puis ils partirent pour un autre village.

            – Acclamons la Parole de Dieu.


 

 

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 


Homélie ou Méditation du jour

Homélies d'evangeli.net

«Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda»

Aujourd'hui, nous contemplons comment «Jacques et Jean, voyant cela, dirent: ‘Seigneur, veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume?’. Jésus se tourna vers eux, et les réprimanda» (Lc 9,54-55). Le Seigneur corrige les défauts des apôtres.

L'histoire d'un porteur d'eau indien raconte qu'il avait deux grandes jarres, suspendues aux extrémités d'un bâton qu'il portait sur ses épaules: l'une était parfaite, alors que l'autre jarre avait un éclat et perdait de l'eau. Celle-ci voyait l'autre si parfaite et avait honte, alors un jour elle dit au porteur d'eau qu'elle était triste car à cause des fissures elle ne portait que la moitié d'eau qu'il pouvait porter et vendre. Alors le porteur lui dit: «En rentrant à la maison regarde les fleurs qui poussent au bord du chemin. Et la jarre vit des fleurs magnifiques, mais à nouveau elle se rendit compte qu'elle perdait de l'eau, elle se mit à dire «Je ne sers à rien. Je fais tout de travers». Le porteur lui répondit: «T'es-tu rendu compte qu'il n'y a de belles fleurs que de ton côté? Je connaissais déjà tes fissures et j'ai voulu en tirer parti et j'ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et tu les arroses tout au long du chemin et j'ai pu cueillir ces fleurs pour l'autel de la Sainte Vierge. Sans toi, telle que tu es, je n'aurais pas pu faire une telle beauté».

D'une façon ou d'une autre, nous sommes tous des jarres fissurées, mais Dieu connaît ses enfants et nous donne la possibilité de tirer parti de nos fissures-défauts pour faire quelque chose de bien. Ainsi l'apôtre Jean —qui aujourd'hui a envie de tout détruire— se convertit, après la réprimande du Seigneur, en l'apôtre de l'amour. Il n'a pas été découragé par les corrections, mais il a tiré parti de son caractère fougueux —sa passion— pour le mettre au service de l'amour. Nous aussi, nous devons tirer profit des corrections, des contrariétés —de la souffrance, de l'échec, des limitations— pour tout commencer et recommencer comme Saint Joseph-Marie définissait la sainteté: être docile au Saint Esprit afin de se convertir à Dieu et devenir ses instruments.

Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne)

 

http://evangeli.net/evangile

 


 

Homélie du Père Philippe

Rejeté par les samaritains, Jésus devra l’être également par ses coreligionnaires pour entrer dans sa gloire. Il faut qu’il soit d’abord « élevé de terre » (Jn 12, 32) et rassemble autour de l’étendard de la Croix « les enfants de Dieu dispersés » (Jn 11, 52), avant de pouvoir faire descendre sur ses disciples « une force, celle du Saint Esprit qui viendra sur eux. Alors ils seront ses témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8).

 

C’est donc pour féconder la future mission de ses Apôtres que Notre-Seigneur va affronter sa Passion. L’entourage du Seigneur est loin de communier à ses dispositions intérieures. Enfermés dans leur conception humaine d’un Messie glorieux à qui rien ne résiste, et se souvenant qu’Elie avait fait tomber le feu du ciel sur les soldats envoyés par le roi Akhazias (2 R 1, 10-14), les disciples envisagent de venger l’affront fait à leur Maître. Sûrs d’être investis de sa puissance, ils lui proposent de détruire le village samaritain qui a refusé l’hospitalité au Messie de Dieu. Une fois de plus, leur réaction manifeste combien il leur était difficile - comme pour nous d’ailleurs - d’accueillir la Parole de Jésus dans une « bonne terre » (Lc 8, 8), c’est-à-dire dans un cœur désencombré de ses a priori et disposé à se laisser instruire.

 

Pourtant, tout au long de ses enseignements, Notre-Seigneur n’a cessé d’insister sur le caractère bienveillant de sa mission. Depuis son discours-programme à Nazareth où il se présente comme « envoyé [de la part de Dieu] pour porter la Bonne Nouvelle aux pauvres » (Lc 4, 8), jusque sur la croix où il intercède pour ses bourreaux – « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 3-4) - Jésus nous révèle la tendresse miséricordieuse du Père : « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19, 10). Mais il faudra que les disciples soient confrontés au drame de la Croix pour que « les écailles tombent de leurs yeux » (cf. Ac 9, 18) ; puis qu’ils soient bouleversés par la Résurrection pour se convertir à l’inouï de Dieu dans la lumière de l’Esprit : « “Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ?” Et, en partant de Moïse et de tous les prophètes, il leur expliqua, dans toute l’Ecriture, ce qui le concernait » (Lc 24, 25-27).

 

 

 

Seigneur, dans ce monde qui te rejette, qu’il est difficile de garder cette attitude de compassion et de bienveillance que tu as toujours manifestée à l’égard de tes détracteurs. Ne permets pas que nous en rajoutions à ta souffrance en étant cause de conflits, de divisions, voire de violence. “Reprends-nous vivement” lorsque nous prétendons défendre le Royaume de l’amour au moyen des armes de ce monde, et apprends-nous à invoquer sur ceux qui refusent de t’accueillir, le seul Feu que tu consens à répandre sur terre : celui de ton Esprit de charité et de paix.

 

 

 

Père Philippe

 

http://www.meinau-catholiques.org

 

 


 

 

 

 Meditations RC

Prière d'introduction

Seigneur, je viens à toi en ce début de journée pour te confier tout ce que je suis. Je te donne mon cœur afin que tu puisses le modeler comme tu le veux. Prends-le afin qu’il devienne comme le tien, que se soit un cœur capable d’aimer ton Père et tous les hommes comme toi tu les aimes.

Demande

Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien.

Points de réflexion

1. Refus de Jésus. Ce passage de l’Évangile se situe au moment où Jésus conscient de sa mission décide de monter à Jérusalem pour y souffrir sa Passion. En chemin il doit traverser un village de samaritains et envoie ses disciples préparer sa venue, mais il se voit refuser l’entrée de la ville. Ces premières lignes nous montrent un aspect très important : on ne peut rester indifférent à la venue du Christ. Soit on l’accueille, soit on le refuse. Déjà dès sa naissance certaines personnes comme Hérode refusèrent de l’accueillir. Saint Jean dans son prologue dira à ce propos : « Il est venu chez lui et les siens ne l’on pas accueilli » (Jn 1, 11). Il en va de même pour nous, opter pour le Christ est une décision que l’on doit renouveler tous les jours. En effet Jésus vient chaque jour à la porte de notre cœur pour y entrer. Cela dépend de nous de le recevoir et de faire en sorte qu’il y reste.

2. Manque de miséricorde. Devant ce refus d’accueillir Jésus, Jacques et Jean demandent au Seigneur s’ils peuvent envoyer la foudre et le feu pour détruire ce village. Il est vrai que l’on peut comprendre la réaction des apôtres et leur zèle pour le Christ. Cependant ils ont oublié une partie essentielle du message du Christ : la miséricorde. Oui, il faut suivre les commandements du Seigneur mais à quoi bon si c’est pour juger ensuite ton prochain ? Ne faut-il pas d’abord enlever la poutre qui se trouve dans notre œil avant d’enlever la paille qui se trouve dans l’œil de notre voisin ? Au lien de juger dans son cœur celui qui ne croit pas ou refuse de croire, ne devrais-je pas plutôt avoir compassion et prier encore plus pour lui ?

3. Apprendre de Jésus. De fait, Jésus réprimande ses apôtres. Il veut leur faire comprendre que ce n’est pas la bonne façon d’agir. Dans un autre passage il dira aussi : « Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs » (Mt 9, 13). Il leur dira aussi : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 29). Ces paroles du Christ devraient résonner dans notre cœur et de manière encore plus spéciale en cette année de la miséricorde.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu as passé ta vie sur la terre à faire le bien et tu es toujours allé chercher la brebis égarée. Aujourd’hui encore tu te préoccupes de tous les hommes et tu veux que tout le monde connaisse et expérimente ton amour car ta miséricorde est infinie. Aide-moi à voir comme tu vois, aide-moi à aimer comme tu aimes. Donne-moi un cœur de chair à la place d’un cœur de pierre afin que je puisse t’annoncer aux hommes et les aider à revenir vers toi.

Résolution

Prendre un moment de prière aujourd’hui afin de prier pour ceux qui ne croient pas et pour ceux qui persécutent l’Église.

Frère Jean-Baptiste Ribes, LC

http://www.regnumchristi.fr


 

 

HOMELIE du Père Gilbert Adam

 

 

 

"Jésus envoya des messagers devant lui ; Ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue."

Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. » Jésus est pleinement conscient que son « Heure » est venue. Loin de fuir, il fait face courageusement. Il se rend à Jérusalem où il doit offrir sa vie pour le salut du monde. Il semble pressé d’atteindre le terme du voyage. Mais son entourage est loin de communier à son courage. Chacun est enfermé dans sa conception d’un Messie glorieux. Nous fêtons Saint Vincent de Paul qui fuyait la pauvreté de sa famille. Il prenait la route de Paris pour y recevoir des « bénéfices. » Jésus le rejoindra, il l’invitera à partager le sort des pauvres, des rejetés de son peuple. Jésus, l’envoyé du Père, parle à son cœur et l’envoie pour sauver l’humanité dans sa détresse. Jésus rejoint Jérusalem pour délivrer les malheureux. Il descendra dans l’agonie et dans la mort pour les rejoindre. Comme un maudit, il visitera nos enfers. Il sera le Libérateur de l’humanité trompée par le menteur. Il sera vaincu par cette descente de Jésus dans la mort ! Jésus n’a cessé d’insister sur le caractère bienveillant de sa mission, sur la révélation de la tendresse miséricordieuse du Père.

"Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? ». Il est difficile de garder une attitude de compassion et de bienveillance à l’égard des détracteurs de la Mission de Jésus. Le seul Feu auquel Jésus consent est de répandre sur la terre le feu de son Esprit Saint. Le Royaume de l’amour ne se conquiert pas au moyen des armes de ce monde. Jacques et Jean se souviendront de l’attitude de Jésus qui met la puissance de son amour au service de la miséricorde. Il nous faut invoquer l’Esprit de charité et de paix, le seul Feu à répandre sur terre, celui de la charité. Saint Vincent de Paul a compris l’amour du cœur de Dieu, il a manifesté à l’humanité dans le besoin, l’Amour du Père bien aimé. C’est dans cette étreinte d’Amour que Jésus manifeste le visage du Père tendre et miséricordieux. Mû par l’Esprit Saint, il va au secours de ses frères dans la détresse. Nous savons combien de femmes, d’hommes et d’enfants sont dans une grande détresse aujourd’hui encore. Nous pouvons leur parler de l’amour de Dieu en prenant leur détresse à bras le corps.

"Jésus se retourna et les interpella vivement." Et ils partirent pour un autre village. Jésus décide de partir pour un autre bourg, cette sagesse désarçonne l’hostilité. Sereinement Jésus contourne l’obstacle. Il met la puissance de son amour au service de la miséricorde, alors qu’il s’en va mourir à Jérusalem. L’hostilité nous désarçonne si souvent, Jésus nous apprend la sagesse ! Il nous situe dans le chemin de la Pâques, celui de la miséricorde de Dieu. Dans la difficulté, nous nous hâtons vers Jésus, tourné résolument vers Jérusa­lem. Cette attitude nous conduit vers la compassion et la bienveillance. C’est là que le salut va s’accomplir. Jésus sait ce qui l’attend à Jérusalem, ce voyage le mène à sa Passion et à sa mort. Cet enlèvement de Jésus, est le chemin de notre libération. Nous voulons nous aussi nous hâter avec Jésus, résolument, vers Jérusa­lem ou le salut va s’accomplir. Sauver le monde, c’est révéler le visage du Père qui est meurtri quand ses enfants sont dans la détresse. Il veut leur donner son amour.

 

Nous demandons la grâce de vivre de la parole vivante de Dieu d’être en communion avec Jésus et rejoindre tous les pauvres.

 

 

Père Gilbert Adam

 

http://www.pere-gilbert-adam.org

 


 

 

Commentaire de L'Evangile au Quotidien

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église. Sermons divers, n° 1 (trad. Emery rev)

« Il prit avec courage la route de Jérusalem »

Frères, il est bien certain que déjà vous vous êtes mis à marcher vers la cité où vous habiterez ; ce n'est pas dans les fourrés que vous avancez, mais sur la route. Mais je crains que cette vie vous donne l'illusion d'être longue et qu'ainsi elle vous apporte, non une consolation, mais bien plutôt de la tristesse. Oui, je crains que certains, à la pensée qu'il leur reste une longue route à parcourir, se sentent gagnés par un découragement spirituel, qu'ils perdent l'espoir de pouvoir supporter tant de peines et si longtemps. Comme si les consolations de Dieu ne remplissaient pas de joie l'âme des élus bien plus largement que la multitude des peines contenues dans leur cœur.

      Actuellement, il est vrai, ces consolations ne leur sont encore données qu'à la mesure de leurs peines ; mais, une fois atteint le bonheur, ce ne sera plus des consolations mais des délices sans fin que nous trouverons à la droite de Dieu (Ps 15,11). Désirons cette droite, frères, elle qui nous embrasse dans notre être tout entier. Souhaitons ardemment ce bonheur pour que le temps présent nous semble bref (ce qu'il est en réalité) en comparaison de la grandeur de l'amour de Dieu. « Les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer avec la gloire qui va bientôt se révéler en nous » (Rm 8,18). Heureuse promesse, qu'il nous faut étreindre de tous nos vœux ! http://levangileauquotidien.org

 


 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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