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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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8 octobre 2016

Evangile, Saint et Homélie du Samedi 08 Oct 2016. Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent !



Samedi 08 octobre 2016

Nous sommes en temps ordinaire: 27e semaine

Saint(s) du jour : Ste Pélagie, vierge et martyre († v. 302), Ste Réparate, vierge et martyre († v. 250-253)


Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 3,22-29.

Frères,
    l’Écriture a tout enfermé sous la domination du péché,
afin que ce soit par la foi en Jésus Christ
que la promesse s’accomplisse pour les croyants.
    Avant que vienne la foi en Jésus Christ,
nous étions des prisonniers,
enfermés sous la domination de la Loi,
jusqu’au temps où cette foi devait être révélée.
    Ainsi, la Loi, comme un guide, nous a menés jusqu’au Christ
pour que nous obtenions de la foi la justification.
    Et maintenant que la foi est venue,
nous ne sommes plus soumis à ce guide.
    Car tous, dans le Christ Jésus,
vous êtes fils de Dieu par la foi.
    En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ,
vous avez revêtu le Christ ;
    il n’y a plus ni juif ni grec,
il n’y a plus ni esclave ni homme libre,
il n’y a plus l’homme et la femme,
car tous, vous ne faites plus qu’un
dans le Christ Jésus.
    Et si vous appartenez au Christ,
vous êtes de la descendance d’Abraham :
vous êtes héritiers selon la promesse.



Psaume 105(104),2-3.4-5.6-7.

Chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles.
Glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !

Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face.
souvenez-vous des merveilles qu'il a faites,
de ses prodiges, des jugements qu'il prononça.

Vous, la race d'Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu'il a choisis.
Le Seigneur, c'est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l'univers.




Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,27-28.

En ce temps-là,
    comme Jésus était en train de parler,
une femme éleva la voix au milieu de la foule
pour lui dire :
« Heureuse la mère qui t’a porté en elle,
et dont les seins t’ont nourri ! »
    Alors Jésus lui déclara :
« Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu,
et qui la gardent ! »


            – Acclamons la Parole de Dieu.

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 


Homélie ou Méditation du jour

Homélies d'evangeli.net

«Heureuse la mère qui t'a porté dans ses entrailles, et qui t'a nourri de son lait!»

Aujourd'hui, nous écoutons la meilleurs des éloges que Jésus pouvait faire à sa propre mère: «Heureux (…) ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la gardent!» (Lc 11,28). Avec cette réponse, Jésus-Christ ne repousse pas l'éloge que cette simple femme faisait de façon passionnée à sa Mère, sinon qu'Il l'accepte et va plus loin, expliquant que la Très-Sainte-Marie était bienheureuse –surtout!- pour le fait d'avoir été bonne et fidèle d'avoir accompli la Parole de Dieu.

Quelques fois, on me demande si les chrétiens croient à la prédestination, comme on y croit dans d'autres religions. Non!: les chrétiens croyons que Dieu nous prépare un destin de bonheur éternel. Dieu veut que nous soyons heureux, fortunés, bienheureux. Prenons conscience de la fréquence de ces paroles dans les enseignements de Jésus: «Bienheureux, bienheureux, bienheureux…». «Bienheureux les pauvres, les miséricordieux, ceux qui ont faim et soif de justice, ceux qui créerons sans avoir vu» (cf. Mt 5,3-12; Jn 20,29). Dieu veut notre bonheur, un bonheur qui commence déjà en ce monde, bien que les chemins pour y arriver ne soit pas la richesse, ni le pouvoir, ni le succès facile, sinon l'amour pauvre et humble de celui qui est dans l'attente. La joie de croire! Cette joie dont parlait le converti Jacques Maritain.

Il s'agit d'un bonheur qui est encore plus grand que la joie de vivre, car nous croyons d'une vie sans fin, éternelle. Marie, la Mère de Jésus, non seulement est fortunée d'avoir amené au monde, pour l'avoir nourri et éduqué —comme disait spontanément cette femme du village— sinon, surtout, pour avoir été à l'écoute de la Parole et pour l'avoir mise en pratique: pour avoir aimé et pour s'être laissé aimer par son Fils Jésus. Comme disait le poète: «Pouvoir dire «mère» et s'entendre dire «mon fils» / c'est la chance qui faisait envi de Dieu». Que Marie, Mère du Belle Amour, prie pour nous.

Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile


 

 Homélie du Père Philippe

 

« Heureuse la mère qui t’a porté dans ses entrailles, et qui t’a nourri de lait ! » C’est une femme qui parle. Elle sait donc de quoi elle parle... A travers ces mots, c’est toute sa féminité qui s’exprime dans un cri d’admiration et peut-être même un peu d’envie envers celle qui a eu cette grâce de porter, d’enfanter et de nourrir le Messie.

 Résonne alors la voix de Jésus : « Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu et la mettent en pratique ». Parole inattendue, déconcertante même. Pourtant les mots de cette femme n’étaient-ils pas un bel hommage rendu à la Vierge Marie, la Mère de notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ ? Jésus n’accorderait-il aucune importance à la maternité de sa mère ? Bien au contraire. En recentrant cette femme sur ce qui constitue la véritable béatitude, il lui révèle en quoi consiste l’essence de la maternité de Marie, mettant celle-ci encore plus en valeur.

Marie est celle qui par excellence a écouté dans une profonde humilité la Parole du Père et lui a obéi dans une confiance et un abandon total : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38). C’est bien parce que Marie a d’abord écouté la Parole et lui a obéi qu’elle a pu la porter en elle et l’enfanter. Sa maternité découle de cette écoute humble et obéissante. Voilà en quoi réside réellement sa béatitude. Voilà pourquoi « désormais toutes les générations la proclameront bienheureuse » (Lc 1, 48) !

Seigneur, fais-nous la grâce en ce jour d’être renouvelés dans notre écoute de ta Parole. Libère-nous de tout ce qui pourrait faire obstacle en nous à sa réception. Qu’elle puisse s’enfouir au plus profond de la terre de notre humanité où nous la garderons comme le bien le plus précieux dont nous disposions. Alors elle opèrera en nous son œuvre de conversion. Transformés par elle, nous pourrons alors l’annoncer en vérité et l’enfanter dans d’autres cœurs.

Père Philippe

 

http://www.meinau-catholiques.org


 

Meditations RC

Prière d'introduction

Le Seigneur est fidèle, il se souvient de son alliance, de cette alliance qu’il a accomplie avec son peuple, avec chacun d’entre nous. Qu’il est bon, Seigneur, de faire mémoire de ton œuvre, de ta présence au milieu de nous, de ton action ; de ton amour envers ce peuple d’Israël que tu n’as cessé d’enseigner et de conduire ; de ton action et ta présence en chacun de tes apôtres qui, depuis le commencement de ton Église, ont donné la vie pour ton nom, ont discerné en ton nom, ont reçu des coups et traverser des pays pour donner aux hommes la joie de te connaître ! Qu’il est bon, Seigneur, de faire mémoire de ton action d’amour !

Demande

Jésus, me voilà disposé à écouter ta parole. Que ta grâce, mon Seigneur, ouvre mon entendement et ouvre mon esprit à ton action. Même si je ne comprends pas, même si je ne saisis pas ce qui se passe pendant ce temps de prière, donne ta grâce, Seigneur, au serviteur que je suis ; sans elle je ne suis rien et je ne peux rien faire de beau et de grand à tes yeux.

Points de réflexion

1. « Heureux plutôt ceux qui écoute la parole de Dieu... » (Lc 11, 28). La Bible entière est traversée par ce mot « « écoute ». « Écoute Israël, le Seigneur ton Dieu est l’unique : tu aimeras (…) ces paroles que je dis resteront dans ton cœur (…) tu les rediras (…) » (Dt 6, 4-5 et Mc 12, 30). Mais sous d’autres formes il est toujours question d’écoute ou de surdité face aux messages et aux invitations des prophètes, de Jésus, des apôtres. Jésus reproche plusieurs fois aux pharisiens de ne pas savoir interpréter ces signes qu’ils voient. Ils voient et entendent et ne comprennent pas (cf. Mt 13, 14). Pourquoi quelques-uns entendent-ils le message et sont touchés, bouleversés dans leur vie et d’autres non ? Viens, Seigneur, et par ta grâce ouvre mon oreille, que je ne sois pas sourd à ta parole ! Tu désires tellement que le feu de ton amour brûle dans les cœurs ! Il n’y a pas de temps pour ma surdité. Viens, Seigneur Jésus, et agis en moi ; qu’aujourd’hui j’écoute ta parole !

2. « … et qui la gardent » (Lc 11, 28). « Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements » (Lc 2, 50). « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique » (Lc 8, 21). « Heureux celui qui lit, heureux ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce qui est écrit en elle, car le temps est proche » (Ap 1, 3). Que nous disent tous ces passages ? Écouter et mettre en pratique semblent aller de pair. Il ne s’agit pas de garder dans son cœur comme le ferait un mélancolique. Je ne crois pas que c’était l’attitude de Marie après avoir perdu et retrouvé au temple Jésus. Si l’Évangile nous dit qu’elle gardait ceci en elle, c’est qu’elle gardait en mémoire ces événements, avec une attitude d’accueil et à la fois avec la conscience de pas avoir tout compris. Comme il peut aussi nous arriver, suite à un événement que nous ne finissons pas de comprendre, et que nous désirons interpréter. Garder avec cette attitude la Parole est le premier pas pour mettre cette Parole en pratique. Nous ne vivons pas des choses que nous oublions. Nous vivons et mettons en pratique ce que notre intelligence saisit.

Dialogue avec le Christ

Marie, enseigne-nous cette attitude si positive que tu as eue pendant toute ta vie. Tu gardais déjà, avant la venue de l’ange, la Parole de Dieu dans ton cœur, tous ces chants à Dieu que sont les psaumes, toute cette histoire de ton peuple, de ta propre famille, empreinte de l’amour de Dieu, de sa patience, de sa bonté, de ses corrections. Avec Jésus à tes côtés tu écoutais et tu voyais sa façon de vivre en enfant de Dieu. Et une fois qu’il est entré dans sa gloire, tu as appris aux disciples cette « écoute » et cette façon de « garder » en toi le trésor de la Parole faite chair. Je suis ton enfant, je me mets aussi à ton école. Merci, Marie.

Résolution

Choisis une parole que tu garderas aujourd’hui dans ton cœur. (Celle-ci pourrait être une résolution pour chaque jour : choisir la Parole du jour, selon la liturgie, que tu garderas en toi, qui nourrira une attitude concrète dans ton cœur et qui sera source d’action).

Sabine Laxague, consacrée de Regnum Christi

 http://www.regnumchristi.fr


 HOMELIE du Père Gilbert Adam

Comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule

Cette femme défend Jésus pris à partie de toute part au milieu d’une foule hostile. Elle parle d’une autre femme, Marie, la mère de Jésus, et propose une béatitude supplémentaire. « Heureuse la femme qui t’a porté et allaité ! » Elle souligne ainsi le bonheur de Marie. Ce faisant, elle rend indirectement hommage à Jésus son enfant qui est en face d’elle. Jésus réplique en déplaçant la béatitude : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique ! » Elle est surprise, saisie d’admiration par la réponse de Jésus. Elle magnifie encore plus la mère qui l’a porté. Marie a porté Jésus dans ses entrailles, elle est bienheureuse disait Élisabeth. Marie a en effet le bonheur d’avoir un enfant comme Jésus ! L’émerveillement de cette femme porte sur qui est profondément enraciné dans la nature humaine. Elle est capable de Dieu et elle le rayonne. Jésus lui ouvre la route d’une démarche toute intérieure, en lien avec la Parole de Dieu. Si nous acceptons de recevoir la Parole de Dieu, si nous la gardons dans notre vie par la foi, elle la transforme et elle la glorifie.

La femme lui dit : « Heureuse la mère qui t’a porté dans ses entrailles, et qui t’a nourri de son lait ! » Jésus opère un déplacement : Ce n’est pas une seule personne qui est heureuse, mais tous ceux qui écoutent la Parole. C’est un bonheur ouvert, sans limite, pour la multitude. Jésus s’intéresse au bonheur de celui qui est en face de lui. Il lui dit que le vrai bonheur est dans l’écoute de la Parole de Dieu. C’est elle qui permet d’accéder à la vie spirituelle, à la vraie vie. Marie a reçu une grâce dans le choix de Dieu, elle l’a accepté : « Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu, » Jésus situe l’événement dans l’ordre de la grâce. Nous sommes remis devant la réalité de Marie, la transformation que la foi a opéré dans sa vie. Marie a reçu la Parole divine : « Le Verbe s’est fait chair ! » La parole de Dieu conduit à Celui qui la prononce : Jésus. Cette Parole vivante de Dieu nous transporte dans l’amour de Dieu. La foi ne s’acquiert pas par nos efforts, nous nous y préparons pour être accordé au Don de Dieu. Jésus révèle le secret de Marie à toute l’humanité. La vie de la grâce est un don gratuit de Dieu. Il est donné, il est reçu dans la foi, à chaque instant pour transformer notre vie.

Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » Jésus opère le déplacement, le bonheur de Dieu se transmet par son Verbe et non par une filiation naturelle. « Observer » la parole de Dieu, c’est observer la Loi, les commandements. L’observance de la Parole c’est s’occupez des autres, les aidez à guérir, à trouver de quoi manger, à s’intégrer dans la société. C’est le bonheur de l’amour donné. Vous serez heureux lorsque vous aurez compris que cet amour est le plus important. L’Évangile nous propose de transformer notre vie pour qu’elle devienne une vie de foi, d’espérance et d’Amour. Baptisés dans le Christ, nous sommes capables d’entrevoir ce que nous avons à faire pour être renouvelés avec la force et la lumière que donne la foi. Marie a accueilli la Parole de Dieu avec un cœur profondément croyant. Dans sa foi elle a accueilli Jésus, la Parole de Dieu faite chair. Cette Parole vivante l’a transformée en profondeur. Jésus lui a donné le Saint Esprit, le nouvel Amour.

Nous demandons la grâce de vivre de la Foi pour entrer dans le secret de l’amour infini de Dieu,.

 Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église. Sermon 31 sur le Cantique des Cantiques (trad. Emery rev.)


« Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur » (Lc 1,45)

 

Les hommes de l'ancienne alliance étaient sous le régime des symboles. Pour nous, par la grâce du Christ présent dans la chair, la vérité elle-même s'est mise à resplendir. Et pourtant, par rapport au monde à venir, nous vivons encore d'une certaine manière dans l'ombre de la vérité. L'apôtre Paul écrit : « Partielle est notre connaissance, partielle notre prophétie » (1Co 13,9) et « Non, je n'estime pas avoir déjà saisi » (Ph 3,13). En effet, comment ne pas faire de différence entre celui qui marche par la foi et celui qui se trouve dans la claire vision ? Ainsi « le juste vit de la foi » (Ha 2,4 ;Rm 1,17) — c'est le bienheureux qui exulte dans la vision de la vérité ; maintenant l'homme saint vit encore à l'ombre du Christ... Et elle est bonne, cette ombre de la foi ; elle filtre la lumière aveuglante pour notre regard encore enténébré et prépare notre œil à supporter la lumière. Il est écrit en effet : « Dieu a purifié leurs cœurs par la foi » (Ac 15,9). La foi donc n'a pas pour effet d'éteindre la lumière, mais de la conserver. Tout ce que les anges contemplent à découvert, l'ombre de la foi le garde pour moi ; elle le fait reposer dans son sein pour le révéler au moment voulu. N'est-ce pas une bonne chose qu'elle tienne enveloppé ce que tu ne peux pas encore saisir sans voile ?

D'ailleurs la mère du Seigneur vivait elle aussi dans l'ombre de la foi, puisqu'on lui a dit : « Heureuse es-tu, toi qui as cru » (Lc 1,45). Et du corps du Christ elle a aussi reçu une ombre, selon le message de l'ange : « La puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » (Lc 1,35). Cette ombre n'a donc rien de méprisable puisque c'est la puissance du Très-Haut qui la projette. Oui vraiment, il y avait dans la chair du Christ une force qui couvrait la Vierge de son ombre, afin que l'écran de ce corps vivifiant lui permette de supporter la présence divine, de soutenir l'éclat de la lumière inaccessible, chose impossible à une femme mortelle. Cette puissance a dompté toute force adverse ; la force de cette ombre chasse les démons et protège les hommes. Puissance vraiment vivifiante et ombre vraiment rafraîchissante ! Et nous, c'est bien dans l'ombre du Christ que nous vivons, puisque nous marchons par la foi et que nous recevons la vie en étant nourris de sa chair.

http://levangileauquotidien.org


 

 

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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