Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Pages
Archives
Newsletter
18 abonnés
10 octobre 2016

Evangile, Saint et Homélie du Lundi 10 Oct 2016. Jésus se mit à dire : "Cette génération est une génération mauvaise."


Lundi 10 octobre 2016

Nous sommes en temps ordinaire: 28e semaine

Saint(s) du jour : St Daniel (Daniele) Comboni, missionnaire (1831-1881), Bse María des Épousailles, religieuse (1848-1918)



Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 4,22-24.26-27.31.5,1.

Frères,
    il est écrit qu’Abraham a eu deux fils,
l’un né de la servante,
et l’autre de la femme libre.
    Le fils de la servante a été engendré selon la chair ;
celui de la femme libre l’a été en raison d’une promesse de Dieu.
    Ces événements ont un sens symbolique :
les deux femmes sont les deux Alliances.
La première Alliance, celle du mont Sinaï,
qui met au monde des enfants esclaves,
c’est Agar, la servante.
    tandis que la Jérusalem d’en haut est libre,
et c’est elle, notre mère.
    L’Écriture dit en effet :
Réjouis-toi, femme stérile, toi qui n’enfantes pas ;
éclate en cris de joie,
toi qui ne connais pas les douleurs de l’enfantement,
car les enfants de la femme délaissée sont plus nombreux
que ceux de la femme qui a son mari.

    Dès lors, frères,
nous ne sommes pas les enfants d’une servante,
nous sommes ceux de la femme libre.
    C’est pour que nous soyons libres
que le Christ nous a libérés.
Alors tenez bon,
ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage.


Psaume 113(112),1-2.3-4.5a.6-7.

Louez, serviteurs du Seigneur,
louez le nom du Seigneur !
Béni soit le nom du Seigneur,
maintenant et pour les siècles des siècles !

Du levant au couchant du soleil,
loué soit le nom du Seigneur !
Le Seigneur domine tous les peuples,
sa gloire domine les cieux.

Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ?
Il abaisse son regard vers le ciel et vers la terre.
De la poussière il relève le faible,
il retire le pauvre de la cendre



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,29-32.

En ce temps-là,
    comme les foules s’amassaient,
Jésus se mit à dire :
« Cette génération est une génération mauvaise :
elle cherche un signe,
mais en fait de signe
il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
    Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ;
il en sera de même avec le Fils de l’homme
pour cette génération.
    Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera
en même temps que les hommes de cette génération,
et elle les condamnera.
En effet, elle est venue des extrémités de la terre
pour écouter la sagesse de Salomon,
et il y a ici bien plus que Salomon.
    Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront
en même temps que cette génération,
et ils la condamneront ;
en effet, ils se sont convertis
en réponse à la proclamation faite par Jonas,
et il y a ici bien plus que Jonas.


            – Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés. 


Homélie ou Méditation du jour

Homélies d'evangeli.net

«Cette génération est une génération mauvaise: elle demande un signe»

Aujourd'hui, la voix douce –mais sévère– du Christ met en garde ceux qui sont convaincus d'avoir déjà leur “ticket” pour le Paradis, parce qu'ils disent: «Jésus, comme tu es beau!». Le Christ a payé le prix de notre salut sans exclure qui que ce soit, mais il faut remplir certaines conditions élémentaires. Entre autres, celle de ne pas prétendre que le Christ fasse tout, nous rien. Ce serait non seulement une sottise, mais un mauvais orgueil. C'est pourquoi le Seigneur emploie aujourd'hui le mot “mauvais”: «Cette génération est une génération mauvaise: elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de Jonas» (Lc 11,29). Il l'appelle “mauvaise” parce qu'elle subordonne son éventuelle et condescendante adhésion à la condition de voir des miracles spectaculaires.

Jésus n'accepta jamais d'agir ainsi, même devant ses compatriotes de Nazareth, qui exigeaient qu'Il garantisse sa mission de prophète et de Messie par de prodigieux miracles, à savourer assis dans un fauteuil de cinéma. Mais c'est impossible: le Seigneur offre son salut à ceux-là seuls qui se soumettent à Lui par une obéissance qui naît de la foi, qui espère et se tait. Dieu requiert cette foi antécédente (qu'Il a mise en nous comme semence de grâce).

Contre cette caricature de foi, la reine de Saba se lèvera, elle qui vint des confins de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, alors que «il y a ici bien plus que Salomon» (Lc 11,31). Un proverbe dit: «Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre». Le Christ, condamné à mort, ressuscitera trois jours plus tard: à qui Le reconnaît, Il propose le salut; aux autres –quand Il reviendra comme Juge– il ne restera plus qu'à entendre la condamnation pour leur incrédulité obstinée. Prenons les devants: acceptons-Le avec foi et amour. Nous Le reconnaîtrons et Il nous reconnaîtra comme siens. Le serviteur de Dieu Don Albérione disait: «Dieu ne gaspille pas l'électricité: il éclaire les lampes nécessaires, toujours au bon moment».

Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP ( Florencia, Italie)

http://evangeli.net/evangile


 Homélie du Père Philippe

« Cette génération est une génération mauvaise » : est mauvais ce qui n’est pas bon, c'est-à-dire ce qui s’est écarté de la voie du bien, et donc : ce qui est dévoyé. C’est le sens du terme hébreu « Hatta », qui désigne le péché. « Cette génération est mauvaise » parce que, non seulement elle refuse de reconnaître le temps où Dieu la visite, mais elle prétend le mettre à l’épreuve en réclamant « un signe ». La génération dont parle Jésus n’est pas seulement celle de ses contemporains juifs : le terme désigne d’une manière bien plus vaste toutes les générations issues de notre pauvre humanité marquée par le péché. Tous nous sommes atteints d’une terrible maladie : la duplicité du cœur, que la Bible désigne par le terme hébreu « Awon » - traduit également par « péché ». Comme « la foule » que le prophète Elie interpelle sur le mont Carmel, nous « plions le genou de deux côtés » (1 R 18, 21), du côté de l’Evangile et du côté de nos Baals ; nous nous trouvons mille « bonnes raisons » pour ne pas suivre le Seigneur dans la radicalité qui devrait s’imposer à nous, si du moins nous avons vraiment compris l’enjeu de sa venue parmi les hommes.

Tous pécheurs qu’ils étaient, les gens de Ninive méritent notre admiration par la promptitude avec laquelle ils se sont convertis à l’appel de Jonas - ce prophète étranger venu leur annoncer un message de malheur. Leur attitude prouve qu’au cœur même de leur perversion, ils avaient néanmoins gardé la lampe de leur conscience allumée : sans chercher à « tricher », ils se sont reconnus pécheurs et n’ont pas contesté le bien-fondé du châtiment qui leur était annoncé. Bien plus : la vigueur de leur repentance prouve qu’ils n’avaient pas enfermé Dieu dans l’image d’un justicier intransigeant, sans quoi ils n’auraient pas nourri l’espoir de le fléchir. Etonnamment, les habitants de Ninive, ville païenne réputée pour sa perversion, semblent avoir une intuition plus juste de Dieu que les fils de la promesse. Reconnaissant la pertinence des avertissements de Jonas, ils l’écoutent comme un envoyé de Dieu, sans demander d’autre « signe » que celui de la parole de ce prophète faisant irruption inopinément dans leur ville pour annoncer sa destruction. Cette humilité, accompagnée d’une prompte conversion, va attirer sur eux la miséricorde divine, alors que nos lenteurs à croire et à nous repentir empêchent le Seigneur de nous faire grâce comme il le désire.

Aux Ninivites s’applique la béatitude que Jésus vient de prononcer dans le verset qui précède immédiatement la péricope de ce jour : « Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’observent » (Lc 11, 28). Si la Parole de Dieu transmise par le prophète Jonas est capable de conduire ces païens à la conversion salutaire, combien plus celle du Verbe incarné a-t-elle la puissance de nous sanctifier, quel que soit le triste état dans lequel nous ont conduit nos fautes. Encore faut-il que nous écoutions le Seigneur avec la disponibilité de cœur qui permette à sa Parole de porter son fruit dans nos vies ; ce qui suppose que nous renoncions à nos tergiversations pour nous livrer au mystère de la croix, « folie pour ceux qui vont vers leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, elle est puissance de Dieu » (1 Co 1, 18).

 

Seigneur Jésus, garde-nous de te mettre à l’épreuve en exigeant que tu te révèles dans notre vie selon nos désirs un peu courts. Apprends-nous à écouter ta Parole qui résonne au fond de nos cœur et donne-nous la force de la mettre en pratique. Que dans l’obéissance de la foi, nous nous laissions convertir à ta présence, toi le tout-proche, l’Emmanuel, Dieu avec nous, germe de vie éternelle enfoui dans la terre de notre quotidien.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org


Meditations RC

Prière d'introduction

« Seigneur mon Dieu, donne à mon cœur de te désirer ; en te désirant, de te chercher ; en te cherchant, de te trouver ; en te trouvant, de t’aimer ; et en t’aimant, de racheter mes fautes ; et une fois rachetées, de ne plus les commettre » (Saint Anselme de Cantorbéry, Oratio).

 

Demande

 

Raviver mon désir de chercher le Seigneur et le trouver dans les signes quotidiens qu’il me donne.

 

Points de réflexion

 

1. « Cette génération est une génération mauvaise ; elle cherche des signes ». Pourquoi Jésus condamne-t-il la recherche des signes dans notre vie spirituelle, quand ils peuvent certifier la présence d’un Dieu caché et mystérieux ? Combien de fois lui demandons-nous un signe, une certitude que telle ou telle chose se situe dans son projet. Et en réponse, silence. Le silence de Dieu est terrible pour nous. Pourtant, Dieu parle dans ce silence, comme il a parlé à Élie sur le Mont Horeb (1 Roi 19, 11-14). C’est qu’il désire que nous ne cherchions pas des signes, mais que nous le cherchions. Seigneur, dans mon doute et dans les difficultés, là où ton silence me pèse, est-ce qu’au fond de moi je te cherche ?

2. Le signe de Jonas : Jésus dit pourtant qu’il donnera un signe, celui « de Jonas ». C’est un double signe sur lequel nous allons centrer cette méditation. Le livre biblique de Jonas raconte qu’un homme est envoyé par Dieu pour convertir la ville de Ninive. Il prêche la destruction de Ninive, mais il sait que cette ville sera pardonnée par le Seigneur si elle se détourne de sa méchanceté. Inévitablement la ville se convertit. Jésus dit : « Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas ». Saint Bède interprète ces mots en disant que le « signe de Jonas » qui produit la conversion est le signe de l’Incarnation. Ce n’est pas un signe de pouvoir divin, mais un signe à échelle humaine, un signe qui s’abaisse jusqu’à notre langage, notre expérience et notre quotidien. Seigneur, quel signe est-ce que j’attends de toi ? Un signe éclatant ou les signes quotidiens de ta présence ? Sais-je reconnaître ton action dans ma vie ?

3. Mais le signe de Jonas a deux sens. Jonas donne un signe, mais il en reçoit un. Après la conversion totale de Ninive, Jonas est écarté comme un illuminé qui prêche le malheur, un échec. Il demande au Seigneur qu’il veut attendre la mort. C’est là où il devient à nouveau « signe » car Dieu lui donne un signe de sa miséricorde pour tous, et pour lui particulièrement. Il n’a pas été prophète uniquement pour sauver Ninive. Dieu l’a envoyé pour lui révéler son cœur. Et pour s’ouvrir à ce mystère d’amour, Jonas devait passer par l’échec.

 

Dialogue avec le Christ

 

Regarder ma vie : comment ma vie et mes expériences m’ont-elles amené au Seigneur ? (prendre le psaume 117 pour rendre grâce au Seigneur pour son amour).

 

Résolution

 

Remercier le Seigneur pour les différentes manières dont il se fait « signe » pour moi et pour d’autres.

 

Sarah Cleary, consacrée de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr


HOMELIE du Père Gilbert Adam

"Comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe ; il ne lui sera pas donné d’autre signe que le signe de Jonas."

Jésus réagit à une demande de la foule qui demande un signe, mais en fait de signe, nous sommes conduits au tombeau avec l’annonce de la résurrection. Le signe de Jonas nous donne la « conversion » des Ninivites. Un homme, envoyé par Dieu, fait retentir la Parole qui ouvre à la grâce les cœurs les plus endurcis. Si un homme envoyé peut être un signe, combien plus Jésus, le Verbe fait chair peut l’être, et sa Parole convertir l’humanité. Tout signe émis doit être reçu. Demander un signe implique d’être dans une attitude active qui nous met en mouvement. Aujourd’hui Jésus nous indique que le signe qu’Il va donner à la “génération mauvaise” est lui-même comme le “signe de Jonas.” Comme Jonas s’est laissé jeter par-dessus bord afin d’apaiser la tempête et sauver les vies des marins, Jésus s’est aussi laissé jeter par-dessus bord pour apaiser les tempêtes du péché qui menacent nos vies. Et comme Jonas a vécu trois jours dans le ventre de la baleine avant d’être recraché ensuite sur le rivage, Jésus a aussi vécu dans le ventre de la terre avant de marcher en dehors du tombeau vide. Le signe que Jésus va donner aux “mauvais” de chaque génération c’est le signe de sa mort et de sa résurrection. Sa mort, librement acceptée, est le signe de l’incroyable amour de Dieu pour nous : Jésus donna sa vie pour sauver la nôtre.

"La reine du Sud se réveillera, lors du jugement, avec les hommes de cette génération, et elle les condamnera, parce qu’elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon ; et pourtant il y a ici plus que Salomon. La reine de Saba est venue à Jérusalem pour voir Salomon, elle a reconnu la puissance de Dieu à l’œuvre ! Et ici, il y a plus que Salomon ! Nous demandons la grâce d’être entraînés toujours plus avant, nous aussi, dans l’amour de Dieu, cette conversion est permanente. Par grâce, nous nous sommes laissé entrainer avec ardeur dans l’amour de Dieu qui nous a saisis. A cette époque « d’illumination » notre conversion dans l’amour était plus facile, elle est maintenant à reprendre à tous les instants de notre vie, elle doit être toujours en acte dans notre vie. Mû par l’Esprit Saint, Jésus est passé au milieu de nous, Il a traversé le val ténébreux du Golgotha ! Le troisième jour, Il est remis debout. Sa résurrection parmi les morts est le signe de son divin pouvoir. C’est le signe le plus puissant et émouvant jamais donné. Jésus nous dit sa douleur ! son langage est très expressif pour la foule qui s’amasse autour de lui, mais il ne fait pas d’illusion. Il sait que ceux qui l’entourent ont un cœur divisé : "Cette génération demande un signe !" Il ne sera donné à notre génération d’autre signe que cet Amour infini de Dieu qui arrive jusqu’à nous par le Cœur de Jésus qui a tellement aimé les hommes. La charité qui est dans le cœur de Dieu est communiquée à notre cœur, ainsi Jésus va à l’essentiel, il nous donne le remède possible à tous les maux de la terre.

"Les hommes de Ninive se lèveront, lors du jugement, avec cette génération, et ils la condamneront, parce qu’ils ont changé radicalement à la proclamation de Jonas ; et pourtant il y a ici plus que Jonas." La difficulté est que nous puissions nous habituer à la monotonie, que nous devenions des gens blasés. Notre conversion, c’est Jésus lui-même. Cette conversion doit être généreuse, dans le Christ, nous sommes libres d’aimer et d’être aimés. La miséricorde de Jésus se manifeste pour sauver toute l’humanité. Nous pouvons cheminer et nous orienter, malgré notre grande faiblesse, à la suite de Jésus que nous nous efforçons de suivre dans notre histoire. Nous voulons embrasser l’Évangile et lutter pour demeurer dans cette libération. Alors notre lumière brillera comme le soleil et nous deviendrons un verger surabondant, une source dont l’eau ne cesse pas d’abonder. L’amour de Dieu manifesté en Jésus demande la réciprocité, le « je t’aime » de Dieu doit provoquer un « je t’aime » de notre part. Nous prenons la décision de demeurer sans cesse dans l’amour du Christ qui est à l’œuvre en nous et qui nous entraîne bien au-delà de nous mêmes. Je t’aime Jésus sans cesse, d’un amour toujours plus grand car tu donnas ta vie pour sauver la nôtre. La résurrection parmi les morts est le signe de son divin pouvoir d’Amour. C’est le signe le plus puissant et émouvant jamais donné.

Nous demandons la grâce d’une espérance et d’une foi renouvelées dans l’Amour de Dieu.

Père Gilbert Adam

 http://www.pere-gilbert-adam.org

 


 

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque. Homélie 1 sur le Cantique des cantiques.

« Il y a ici bien plus que Salomon »

Le texte du Cantique des cantiques de Salomon présente l'âme comme une fiancée, parée pour une union incorporelle, spirituelle et sans souillure avec Dieu. Celui qui « veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1Tm 2,4) expose là le moyen le plus achevé, le moyen bienheureux d'être sauvé, j'entends celui qui passe par l'amour. Certains peuvent aussi trouver le salut dans la crainte : à considérer les châtiments qui nous menacent dans la géhenne, nous nous gardons du mal. Il en est également qui mènent une vie de droiture et de vertu parce qu'ils espèrent le salaire réservé à ceux dont l'existence a été pieuse : ils agissent ainsi non par amour du bien, mais avec l'espoir d'être récompensés.

Or, pour s'élancer vers la perfection, on commence par chasser la crainte de son âme ; c'est éprouver un sentiment servile que de ne pas être attaché à son maître par amour... On aime « de tout son cœur, de toute son âme, de toutes ses forces » (Mc 12,30) non pas un des dons dont on est gratifié, mais celui-là même qui est la source de ces biens. Telle doit donc être l'âme d'après ce que dit Salomon...  Crois-tu que j'évoque Salomon, le fils de Bersabée qui sur la montagne a offert mille bœufs et qui, sur les conseils de sa femme étrangère, a commis un péché ? Non. Je pense à un autre Salomon, qui est lui aussi né de la semence de David selon la chair ; il a pour nom « paix » [le nom de Salomon veut dire « homme de paix » (1 Ch 22,9)]. Il est le vrai roi d'Israël, le bâtisseur du Temple de Dieu, le détenteur de la connaissance universelle. Sa sagesse est incommensurable ; mieux, il est par essence sagesse et vérité ; son nom et sa pensée sont parfaitement divins et sublimes. Il s'est servi de Salomon comme d'un instrument et, par sa voix, c'est lui qui s'adresse à nous, d'abord dans les Proverbes, ensuite dans l'Ecclésiaste, puis dans le Cantique des cantiques. Il montre ainsi à notre réflexion, avec méthode et ordre, la façon de progresser vers la perfection.

http://levangileauquotidien.org

 


 

 

 

-------------------------------------------------------------------------
© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

csfachorale@gmail.com

-------------------------------------------------------------------------

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 043 159
Publicité