Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
Pages
Archives
Newsletter
19 abonnés
18 octobre 2016

Evangile et Homélie du Mardi 18 octobre 2016. La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux!


Mardi 18 octobre 2016

Fête de saint Luc, évangéliste

Saint(s) du jour : St Luc, évangéliste (Ier siècle), St Pierre d'Alcantara, prêtre o.f.m. (1499-1562)



Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,10-17b.

Bien-aimé,
    Démas m’a abandonné par amour de ce monde,
et il est parti pour Thessalonique.
Crescent est parti pour la Galatie,
et Tite pour la Dalmatie.
    Luc est seul avec moi.
Amène Marc avec toi,
il m’est très utile pour le ministère.
    J’ai envoyé Tychique à Éphèse.
    En venant, rapporte-moi le manteau
que j’ai laissé à Troas chez Carpos.
Apporte-moi aussi mes livres, surtout les parchemins.


    Alexandre, le forgeron, m’a fait beaucoup de mal.
Le Seigneur lui rendra selon ses œuvres.
    Toi aussi, prends garde à cet individu,
car il s’est violemment opposé à nos paroles.


    La première fois que j’ai présenté ma défense,
personne ne m’a soutenu :
tous m’ont abandonné.
Que cela ne soit pas retenu contre eux.
    Le Seigneur, lui, m’a assisté.
Il m’a rempli de force
pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile
s’accomplisse jusqu’au bout
et que toutes les nations l’entendent.

Psaume 145(144),10-11.12-13ab.17-18.

Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.

Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.

Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Il est proche de ceux qui l'invoquent,
de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-9.

En ce temps-là,
parmi les disciples,
    le Seigneur en désigna encore soixante-douze,
et il les envoya deux par deux, en avant de lui,
en toute ville et localité
où lui-même allait se rendre.
    Il leur dit :
« La moisson est abondante,
mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
    Allez ! Voici que je vous envoie
comme des agneaux au milieu des loups.
    Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales,
et ne saluez personne en chemin.
    Mais dans toute maison où vous entrerez,
dites d’abord :
‘Paix à cette maison.’
    S’il y a là un ami de la paix,
votre paix ira reposer sur lui ;
sinon, elle reviendra sur vous.
    Restez dans cette maison,
mangeant et buvant ce que l’on vous sert ;
car l’ouvrier mérite son salaire.
Ne passez pas de maison en maison.
    Dans toute ville où vous entrerez
et où vous serez accueillis,
mangez ce qui vous est présenté.
    Guérissez les malades qui s’y trouvent
et dites-leur :
‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ »

– Acclamons la Parole de Dieu.


 Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

Homélies d'evangeli.net


«Le règne de Dieu est tout proche de vous»

Aujourd'hui, jour de la Saint Luc —l'Évangéliste de la douceur du Christ—, l'Église proclame cet Évangile dans lequel se présentent les caractéristiques centrales de l'apôtre du Christ. L'apôtre est, en premier lieu, celui qui a été appelé par le Seigneur, désigné par Lui-même, en vue d'être envoyé en son nom: c'est Jésus qui appelle qui Il veut pour lui confier une mission concrète!: «Le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller» (Lc 10, 1).

L’apôtre, ayant été appelé par Dieu, est aussi celui qui dépend totalement de Lui. «N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route» (Lc 10,4). Cette interdiction de Jésus à ses disciples indique, surtout, qu'ils doivent laisser entre ses mains ce qui est essentiel pour vivre: le Seigneur, qui habille l'iris des champs et nourrit les oiseaux, veut que ses disciples cherchent, d'abord le Règne des cieux plutôt que: «(…) ne vous mettez pas en quête de ce que vous mangerez ou ce que vous boirez, et ne soyez pas anxieux. C'est de tout cela, en effet, que les païens du monde sont en quête; mais votre Père sait que vous avez besoin de cela» (Lc 12,29-30).

L'apôtre est également celui qui prépare le chemin du Seigneur, annonçant sa paix, guérissant les malades et manifestant ainsi la venue du Règne. Le devoir de l'apôtre est donc central tant dans la vie de l'Église que pour elle, car de cela dépend le futur accueil du Maître parmi les hommes.

Le meilleur témoignage que peut nous offrir la fête d'un Évangéliste, de celui qui a raconté l'annonce de la Bonne Nouvelle, est celui de nous faire devenir plus conscients de la dimension apostolique-évangélisatrice de notre vie chrétienne.

Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. ( Espagne)

http://evangeli.net/evangile

 


 

Homélie du Père Philippe

 

Notre-Seigneur appelle soixante-douze disciples supplémentaires ; avec les Douze, ils constitueront une équipe de quatre-vingt quatre apôtres, soit sept (chiffre de la perfection) fois douze (nombre des tribus d’Israël). La raison de ce nouvel envoi est claire : « la moisson est abondante » ; les hommes sont mûrs pour accueillir la Bonne Nouvelle. Encore faut-il que quelqu’un la leur porte. Quatre-vingt apôtres d’un seul coup, ce n’est pas si mal : bon nombre d’évêques seraient heureux d’avoir ordonné autant de prêtres durant tout leur ministère ! Pourtant Jésus se plaint : « les ouvriers sont peu nombreux ». Sans doute Notre-Seigneur ne portait-il pas seulement son regard sur les besoins de son temps, mais aussi sur ceux de l’Eglise à venir.

Jésus souffrait déjà en Palestine de la pénurie de prêtres qui affecte nos communautés en ce début de troisième millénaire. Et que nous propose-t-il comme « stratégie vocationnelle » ? Uniquement et exclusivement la prière insistante adressée à Dieu son Père : « Priez donc le Maître de la moisson, d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ».  La mission des apôtres de l’Evangile, telle que la présente Jésus, n’est cependant guère enviable : que peuvent faire des agneaux face aux loups ? Rien d’autre que consentir, comme leur Berger, à se laisser « manger » ; c'est-à-dire à triompher de la haine par l’amour, de l’offense par le pardon.

Loin d’être des obstacles à la diffusion de leur message, les difficultés rencontrées par les envoyés leur rappelleront la nécessité d’éviter toute dispersion, et de se concentrer sur l’essentiel : « N’emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route ».  Quant à leur message, il se résume en quelques mots, ceux-là même que Jésus Ressuscité adresse aux siens lors de sa première apparition « ecclésiale » : « La paix soit avec vous ! » (Jn 20, 19.21).  Dans le troisième comme dans le quatrième Evangile, cette « paix » désigne l’Esprit Saint, qui en est à la fois la Source et celui qui la fait régner dans nos cœurs.  Comme les langues de feu de la Pentecôte, la paix ira reposer sur les amis de Dieu qui la désirent ardemment.

 

Seigneur, arrache-nous à notre sommeil, et donne-nous de prendre conscience de l’urgence des temps où nous sommes. “Rempli-nous de ta force, pour que nous puissions jusqu’au bout annoncer l’Evangile et le faire entendre à toutes les nations” (1ère lect.). Tu veux avoir besoin de nous pour communiquer ta paix ; mais comment pourrions-nous la transmettre si nous n’en sommes pas remplis, débordants ? Envoie ton Esprit sur ton Eglise, pour que se lèvent “les apôtres des derniers temps” (Saint Louis Marie Grignon de Montfort), ces âmes embrasées qui communiquent le Feu de l’Esprit partout où elles passent, “annonçant aux hommes tes exploits, la gloire et l’éclat de ton Règne éternel” (Ps 144).

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org


Meditations RC

Prière d'introduction

Ta bonne nouvelle Seigneur est notre joie.
Ta bonne nouvelle Seigneur fait notre foi.
Nous l’avons reçue de toi comme une semence,
car tes disciples l’ont transmise jusqu’à nous
à travers les générations en abondance,
pour qu’en germant elle devienne épi, partout.
Tu nous appelles à semer à notre tour,
tu appelles à moissonner pour ton amour.
Tu nous as rachetés en mourant sur la croix,
qu’écoutant ta Parole nous suivions ta voie.
JdL

Demande

Aide-moi, Seigneur, à grandir dans la dimension missionnaire de la vie chrétienne : annoncer le règne de Dieu par le témoignage de mon espérance.

 Points de réflexion

1. « Le Seigneur en désigna encore soixante-douze ». En adressant l’Évangile à des communautés chrétiennes d’origine païenne, l’évangéliste Luc rappelle que toutes les communautés ecclésiales n’ont pas été fondées par les apôtres eux-mêmes, mais par des disciples que Jésus a choisis, bien plus nombreux que les Douze. Cela montre que la mission n’est pas confiée à la seule Église hiérarchique, mais au peuple de Dieu dans son ensemble. Et cela nous concerne aussi, deux mille ans plus tard. Jésus voit loin : « la moisson abondante » est une réalité qui traverse toutes les époques. Jésus appelle ses moissonneurs : suis-je prêt à répondre à l’appel du Seigneur ? Et ayant répondu favorablement, est-ce que je me contente de rester le seul protagoniste pour ma propre gloire ?
Soixante-douze ouvriers ne suffisent pas. Il faut prier car c’est Dieu qui envoie les recrues, pour une moisson qui n’est pas humaine, mais divine. L’ouvrier de l’Évangile n’est pas un technicien, mais un témoin ardent de la Bonne nouvelle, inspiré par Dieu. La prière permet d’assimiler le message de Dieu, d’en être imprégné et de s’y engager pleinement. Est-ce que je porte cette intention dans ma prière quotidienne ?

2. « Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups ». Jésus nous prévient que la mission est périlleuse : la mentalité du monde porte un regard suspicieux sur le message évangélique ; il peut décourager ou même dissuader les disciples du Christ. Raison de plus pour s’unir dans la prière au Bon Pasteur, qui nous défend des pièges du Malin. Est-ce que je prends les risques au sérieux et me tourne vers lui ?
Jésus ajoute un sage conseil : « N’emportez ni argent, ni sac, ni sandales… », une façon de nous donner la recette pour rester insaisissables au Mal : Jésus exige la pauvreté, telle qu’il nous en a donné l’exemple. Ainsi notre apostolat n’est plus le résultat de notre capacité de prévision ou de notre génie, mais l’actualisation du plan providentiel de Dieu : c’est sa Parole qui agit et c’est lui qui en est l’auteur, tout en passant par l’humble service du disciple. La pauvreté se réfère aussi au temps : « Ne vous attardez pas en salutations ! » fustige les mondanités, y compris sur le plan de l’annonce évangélique : il ne faut pas se prêcher soi-même, mais annoncer la venue du Messie sauveur : c’est un message urgent.

3. « Mangez ce qu’on vous offrira, guérissez les malades : le règne de Dieu est tout proche de vous ». Dans son action missionnaire, le disciple doit montrer une grande ouverture aux personnes qui le reçoivent, partager les raisons de son espérance et les motifs de sa joie ; il apporte la bénédiction du Seigneur aux habitants, accueillant leurs coutumes et leurs usages et apportant le secours divin. C’est la bonne nouvelle en action : le règne de Dieu est tout proche, il touche la vie de tous les jours, les soucis du quotidien.
Qu’est-ce que le règne de Dieu ? Le règne, c’est Jésus qui accomplit la volonté du Père. Avec Jésus, Dieu règne ; la cause de Dieu, la bonne nouvelle, triomphe. Croire en Jésus, c’est faire réussir la cause de l’homme, car c’est l’homme qui a besoin d’être sauvé. Le chemin du règne est celui de notre oui à la volonté du Père, comme celui de Jésus, renouvelé chaque jour dans l’amour.

 

Dialogue avec le Christ

Jésus, tu m’appelles à prolonger ton œuvre dans ma vie et dans mes relations afin que le règne de Dieu arrive jusqu’à nous. Je te rends grâce pour cette mission, qui m’apporte le salut tous les jours de façon nouvelle ; tu combles mon âme de grâce à chaque fois que je te vois et à chaque fois que je parle de toi. Donne-moi d’apprécier plus vivement la grandeur de tes dons, afin que je rende gloire au Père, avec toi dans l’Esprit Saint, pour les siècles sans fin. Amen.

 

Résolution

Avec l’aide du Seigneur, je témoignerai de joie dans mes rencontres.

Père Jaroslav de Lobkowicz, LC

http://www.regnumchristi.fr


HOMELIE du Père Gilbert Adam

 

"Après cela, le Seigneur en désigna soixante–douze autres et les envoya devant lui, deux à deux, dans toute ville et en tout lieu où lui–même devait se rendre."

Il leur disait : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. Nous fêtons saint Luc, l’évangéliste de la douceur et de la bonté de Dieu. Jésus envoie ses « soixante-douze disciples » deux par deux. L’envoi de Jésus est un appel à toutes les bonnes volontés ! Nous « prions le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Dans le mystère de l’Annonciation à Marie, Jésus nous a donné les accents de son amour unique. Il nous dit encore aujourd’hui : prier et aller. Nous sommes envoyé vers les autres de la part de Dieu. Ainsi se développe en nous une grande liberté, nous ne cherchons pas à obtenir un résultat par nous-mêmes dans la mission. Nous attestons de l’action de Dieu dans notre action même. Chacun de nous est un envoyé, porteur de la Bonne Nouvelle, un artisan de paix : « Si votre paix est reçue, entrez et restez ! » Dieu fait son œuvre et nous ne sommes pas inquiets si nous ne sommes pas reçus, « votre paix reviendra sur vous. » Nous annonçons la Parole de Dieu que nous avons reçu, la Bonne Nouvelle qui réconforte. Jésus n’est jamais loin, Il se manifeste en tous ceux qui annoncent le Royaume. Nous vivons en lui, dans la lutte pour le Royaume, dans le combat quotidien Jésus est présent.

"Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin." Jésus ne nous cache pas les oppositions et les persécutions qui nous attendent. Il exige que nous entrions dans son combat les mains nues, que nous renoncions aux sécurités humaines et au moyens extraordinaires. Pour la mission, il nous faut être libres de tout, sauf de l’amour qui a saisi notre cœur. L’amour qui nous brûle et que nous voulons communiquer est l’expression de la Croix de Jésus qui reste notre seul orgueil. Le véritable disciple participe toujours à cette croix, il est conduit à être configuré à la Croix de Jésus. Suivre Jésus résolument, c’est suivre l’Agneau envoyé parmi les hommes : Agneau muet devant celui qui le tond ; Agneau docile qu’on mène à l’abattoir ; Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ; Agneau égorgé ; Agneau de la Pâque ; Agneau des noces éternelles qui nous invite à son festin. Jésus nous interpelle par une parole libre et libérante. Ainsi se tissent de nouvelles relations de liberté, des relations spirituelles, des relations où peuvent s’ébaucher des collaborations fructueuses. Le Règne de Dieu est tout proche, l’Amour infini de Dieu est venu jusqu’à nous. Nous annonçons cet amour à ceux qui cherchent la lumière.

"Dans toute ville où vous entrerez et où l’on vous accueillera, mangez ce qu’on vous offrira," guérissez les malades qui s’y trouveront et dites–leur : « Le règne de Dieu s’est approché de vous. » Jésus annonce que le Règne de Dieu est tout proche. Comme Jean-Baptiste, nous préparons sa venue dans le cœur des hommes en désignant Jésus : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » Nous nous effaçons devant celui qui est le seul envoyé, l’envoyé du Père, dans l’Esprit Saint. Nous nous mettons en présence de Dieu et nous lui demandons son secours, car c’est lui le maître d’œuvre. Nous demeurons dans la disponibilité à celui qui a promis d’être avec nous tous les jours. Il nous est demandé d’être d’humbles serviteurs, disposés à faire tout ce que le Seigneur nous dira. Ainsi Dieu travaille en chacune de nos actions, il aime cette part de pauvreté en nous qui lui permet d’agir. Nous sommes transformés quand nous nous ouvrons à cet amour divin. Cet amour donné et reçu nous unifie, il nous tourne vers les autres qui peuvent en vivre. C’est l’Incarnation de Dieu, la venue de l’Esprit Saint dans la « pâte » humaine qui continue en nous l’enfantement d’un monde nouveau. Le travail de la Rédemption se poursuit dans le monde. Nous demeurons dans la paix, sous le regard de Dieu, dans la fraternité nouvelle que Jésus est venu nous apporter. L’Église vit au plus intime des communautés chrétiennes qui portent le combat de Jésus pour la vie. Il est là, Parole vivante.

 Nous demandons la grâce d’être les témoins de la « Bonne Nouvelle. »

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org


Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre

Saint Luc, évangéliste, « serviteur de la Parole » (Lc 1,2)

Bonne est toute parole du Christ, elle a sa mission et son but, elle ne tombe pas à terre. Il est impossible qu'il ait jamais prononcé de paroles éphémères, lui, le Verbe de Dieu, exprimant selon son bon plaisir les conseils profonds et la volonté sainte du Dieu invisible. Toute parole du Christ est bonne. Même si ses propos nous avaient été transmis par des gens ordinaires, nous pouvons être sûrs que rien de ce qui nous a été conservé — qu'il s'agisse de paroles à un disciple ou à un contradicteur, ou bien d'avertissements, d'avis, de réprimandes, de réconfort, de persuasion ou de condamnation — rien de tout cela n'a une signification purement accidentelle, une portée limitée ou partielle...

Au contraire, toutes les paroles sacrées du Christ, bien que revêtues d'un habillement temporaire et ordonnées à un but immédiat, difficiles de ce fait à dégager de ce qu'il y a en elles de momentané et de contingent, n'en gardent pas moins toute leur force à chaque siècle. Demeurant dans l'Église, elles sont destinées à durer pour toujours dans les cieux (cf Mt 24,35) ; elles se prolongent jusque dans l'éternité. Elles sont notre règle sainte, juste et bonne, la « lampe pour nos pieds, lumière sur notre route » (Ps 118,105), aussi pleinement et aussi intimement pour notre temps que lorsqu'elles ont été d'abord prononcées.

Cela aurait été vrai même si un simple soin humain avait recueilli ces miettes de la table du Christ. Mais nous avons une assurance beaucoup plus grande, parce que nous les recevons non pas des hommes mais de Dieu (1Th 2,13). L'Esprit Saint, qui est venu glorifier le Christ et donner aux évangélistes l'inspiration d'écrire, n'a pas tracé pour nous un Évangile stérile. Loué soit-il d'avoir choisi et sauvegardé pour nous les paroles qui devaient être particulièrement utiles dans les temps à venir, les paroles pouvant servir de loi à l'Église, pour la foi, la morale et la discipline. Non pas une loi écrite sur des tables de pierre (Ex 24,12), mais une loi de foi et d'amour, de l'esprit non de la lettre (Rm 7,6), une loi pour des cœurs généreux qui acceptent de « vivre de toute parole », si modeste et si humble soit-elle, « qui sort de la bouche de Dieu » (Dt 8,3 ; Mt 4,4).

http://levangileauquotidien.org

 


 

 

-------------------------------------------------------------------------
© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

 csfachorale@gmail.com

-------------------------------------------------------------------------

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Chorale Belgo-Burundaise CSFA
  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 045 975
Publicité