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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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22 octobre 2016

Evangile et Homélie du Sam 22 Oct 2016. Maître, laisse ce figuier encore cette année, peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir


Samedi 22 octobre 2016

Nous sommes en temps ordinaire: 29e semaine

Saint(s) du jour : St Jean-Paul II, « le Géant de Dieu » (1920-2005), Stes Nunilon et Alodie, vierges et martyres († 851)



Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 4,7-16.

Frères,
    à chacun d’entre nous, la grâce a été donnée
selon la mesure du don fait par le Christ.
    C’est pourquoi l’Écriture dit :
Il est monté sur la hauteur, il a capturé des captifs,
il a fait des dons aux hommes.

    Que veut dire : Il est monté ?
– Cela veut dire qu’il était d’abord descendu
dans les régions inférieures de la terre.
    Et celui qui était descendu
est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux
pour remplir l’univers.
    Et les dons qu’il a faits,
ce sont les Apôtres,
et aussi les prophètes, les évangélisateurs,
les pasteurs et ceux qui enseignent.
    De cette manière, les fidèles sont organisés
pour que les tâches du ministère soient accomplies
et que se construise le corps du Christ,
    jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble
à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu,
à l’état de l’Homme parfait,
à la stature du Christ dans sa plénitude.
    Alors, nous ne serons plus comme des petits enfants,
nous laissant secouer et mener à la dérive
par tous les courants d’idées,
au gré des hommes qui emploient la ruse
pour nous entraîner dans l’erreur.
    Au contraire, en vivant dans la vérité de l’amour,
nous grandirons pour nous élever en tout
jusqu’à celui qui est la Tête, le Christ.
    Et par lui, dans l’harmonie et la cohésion,
tout le corps poursuit sa croissance,
grâce aux articulations qui le maintiennent,
selon l’énergie qui est à la mesure de chaque membre.
Ainsi le corps se construit dans l’amour.


Psaume 122(121),1-2.3-4ab.4cd-5.

Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un !
C'est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur.

C'est là qu'Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 13,1-9.

Un jour,
    des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens
que Pilate avait fait massacrer,
mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
    Jésus leur répondit :
« Pensez-vous que ces Galiléens
étaient de plus grands pécheurs
que tous les autres Galiléens,
pour avoir subi un tel sort ?
    Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même.
    Et ces dix-huit personnes
tuées par la chute de la tour de Siloé,
pensez-vous qu’elles étaient plus coupables
que tous les autres habitants de Jérusalem ?
    Eh bien, je vous dis : pas du tout !
Mais si vous ne vous convertissez pas,
vous périrez tous de même. »


Jésus disait encore cette parabole :
« Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne.
Il vint chercher du fruit sur ce figuier,
et n’en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron :
“Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier,
et je n’en trouve pas.
Coupe-le.
À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”
    Mais le vigneron lui répondit :
“Maître, laisse-le encore cette année,
le temps que je bêche autour
pour y mettre du fumier.
    Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir.
Sinon, tu le couperas.” »

 

– Acclamons la Parole de Dieu.

 


 

 Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.

 


 

Homélie ou Méditation du jour

 

Homélies d'evangeli.net

 

«Il vint chercher du fruit (…), et n'en trouva pas»

Aujourd'hui, les paroles de Jésus nous invitent à méditer sur les inconvénients de l’hypocrisie. «Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas» (Lc 13,6). L'hypocrite donne l'apparence de ce qu'il n'est pas. Ce mensonge atteint son sommet lorsqu'on feint la vertu (aspect moral) tout en étant vicieux, ou la dévotion (aspect religieux) en ne cherchant que soi-même et ses propres intérêts, et non pas Dieu. L'hypocrisie morale abonde en ce monde, l'hypocrisie religieuse porte préjudice à l'Église.

Les invectives de Jésus à l'adresse des scribes et des pharisiens —plus claires et directes en d'autres passages des Évangiles— sont terribles. Nous ne pouvons lire ou écouter de telles paroles, sans qu’elles nous touchent en plein cœur, si vraiment nous avons écouté et compris.

Je le dirai au pluriel, car tous nous faisons l'expérience de la distance entre ce dont nous offrons l'apparence et ce que nous sommes vraiment. Nous, les hommes politiques, quand nous profitons du pays tout en proclamant que nous sommes à son service; nous, les policiers, quand nous protégeons des groupes corrompus au nom de l'ordre public; nous, les membres du personnel sanitaire, quand nous supprimons des vies naissantes ou finissantes au nom de la médecine; nous, les moyens de communication sociale, quand nous falsifions les informations et pervertissons les gens tout en disant que nous les divertissons; nous, les administrateurs de fonds publics, quand nous en détournons une partie vers nos poches (les nôtres ou celles de notre parti) tout en nous ventant d'honnêteté publique; nous, les laïques, quand nous empêchons la religion de s'exprimer publiquement au nom de la liberté de conscience; nous, les religieux, quand nous vivons sur le dos de nos institutions par notre infidélité à leur esprit et aux exigences de leurs fondateurs; nous, les prêtres, quand nous vivons de l'autel, mais ne servons pas nos paroissiens avec abnégation et esprit évangélique; etc.

Ah! Et toi et moi, dans la mesure où notre conscience nous dit ce que nous devons faire et que nous ne le faisons pas, pour nous dédier seulement à voir la paille dans l'œil d'autrui, sans même vouloir nous rendre compte de la poutre qui aveugle le nôtre. Oui ou non?

Jésus, Sauveur du monde, sauve nous de nos petitesses, de nos médiocrités et de nos grandes hypocrisies!

+ Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile


 

Homélie du Père Philippe

 

Jésus s’entretient avec ses disciples. Son enseignement porte sur la nécessité d’interpréter les signes qui révèlent l’irruption du Royaume et la nécessité de la conversion qui en découle. La foule l’interrompt brusquement pour lui rapporter un événement qui a bouleversé tout Jérusalem : des Galiléens ont été massacrés par les soldats romains dans la cour même du temple, alors qu’ils offraient un sacrifice. Vu les circonstances, ce ne pouvait être qu’à l’occasion de la Pâque, le seul jour où en raison de l’affluence, les hommes étaient autorisés à immoler eux-mêmes les agneaux offerts en sacrifice, les prêtres se contentant de verser le sang sur l’autel. Pourquoi le Seigneur permettait-il que des fidèles soient tués par les mains des impies, et que leur sang soit mêlé à celui des animaux immolés sur son autel ? Puisque Dieu est juste, la seule explication « valable » était que ces Galiléens méritaient une telle punition pour leurs fautes ; et celles-ci devaient être particulièrement graves pour attirer sur leurs auteurs une telle sanction !

 

Jésus écarte résolument cette lecture en terme de justice immanente. Il renchérit même en citant un autre événement, purement accidentel cette fois, qui était également interprété par ses contemporains comme une punition divine, sanctionnant durement les péchés des victimes. Notre-Seigneur ne nie pas qu’il y ait un rapport entre ces morts violentes et le péché, mais il dénonce l’échappatoire qui consiste à dire que ces malheureux « étaient de plus grands pécheurs » que les autres Galiléens, ou qu’ils aient été « plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ». Leur triste destin devrait plutôt réveiller les consciences et conduire à une conversion salutaire, car un même sort attend tous les hommes : tous en effet sont pécheurs, et tombent dès lors sous le coup du jugement et sous la menace de la condamnation.

 

 

 

 

Ce réalisme spirituel est aujourd’hui comme hier la condition même de l’interprétation juste de l’avènement du Christ. Comment pourrions-nous reconnaître dans la venue du Fils de l’Homme, l’ultime grâce de salut, si nous n’avons pas la claire conscience d’être pécheurs et d’avoir besoin d’un Sauveur ? « L’année de bienfaits » (Lc 4, 19) est commencée : Jésus-Christ est la miséricorde du Père offerte à tous les hommes pour qu’ils puissent échapper au jugement ; encore faut-il qu’ils discernent le temps de sa visite. La brève parabole du vigneron intercédant en faveur du figuier stérile confirme cette lecture : Jésus lui-même intercède pour nous auprès de son Père et nous obtient un ultime délai pour que nous puissions accueillir la grâce du salut dans un cœur repentant. Il ne s’agit pas de remettre à demain la conversion à laquelle le Seigneur nous invite aujourd’hui, car la mort nous surprendra tous comme un voleur (cf. Lc 12, 39-40). Au temps de la miséricorde succédera alors le temps du jugement pour ceux qui auront refusé d’interpréter la venue de Jésus comme l’ultime parole de réconciliation du Père adressée à tous ses enfants.

 

 

 

 

 

 

Aussi anachronique que cette affirmation puisse paraître pour nos contemporains, depuis l’avènement du Seigneur, nous sommes bel et bien entrés dans la fin des temps. Telle est notre foi ; mais vivons-nous notre pèlerinage sur terre comme un temps de décision en faveur du Christ et de conversion à l’évangile ? Où sommes-nous à ce point « happés » par le monde que nous n’avons plus conscience de l’urgence de ce discernement ?

 

Père Philippe

 

 

http://www.meinau-catholiques.org

 


 

Meditations RC

Prière d'introduction

Esprit Saint, tu fais de moi un fils du Père, comme Jésus. Comme Jésus, que je veuille faire avant tout ce qu’il désire. Seigneur, j’ai confiance en toi.

Demande

La conversion à Dieu, c’est-à-dire se laisser aimer par lui et l’aimer en retour.

Points de réflexion

1. Nous ne sommes pas plus pécheurs selon les circonstances qui nous arrivent. Le péché se situe au niveau du cœur. Le cœur qui est le centre et le siège de la vie spirituelle, la source et le siège des désirs, des buts, des efforts, c’est aussi la faculté de l’intelligence, le siège de la volonté et du caractère, des sensibilités, des affections, des émotions, appétits et passions. C’est notre cœur qu’il faut changer, non les circonstances. Ce changement s’appelle conversion.

2. La conversion. Selon sa signification étymologique, conversion (du latin conversio) signifie retournement, changement de direction. En ski alpin, la conversion est le mouvement dans lequel le skieur à l'arrêt exécute un demi-tour sur place. Ce genre de conversion est très utile en hors-piste ou quand quelqu’un se retrouve face à un précipice ou dans un espace très réduit, sans pouvoir faire un virage. De la même façon, la conversion spirituelle, ou conversion du cœur, est un changement de direction, c’est se tourner ou se retourner vers Dieu, et ne pas tomber, brutalement ou en glissant, dans le précipice du désespoir ou du non-sens. L’Évangile nous donne des exemples de conversion avec Marie Madeleine le matin de la Résurrection, quand le Christ l’appelle par son nom, elle se retourne (cf. Jn 20, 16) ; ou avec Pierre, qui sort et se met à pleurer amèrement quand Jésus qu’il vient de renier pose sur lui son regard (cf. Lc 22, 62) ; ou encore avec le lépreux samaritain qui revient sur ses pas pour aller à Jésus après avoir été guéri (cf. Lc 17, 15-18). La conversion du cœur se produit par la rencontre avec Jésus-Christ, non par une argumentation sans faille ni par un intérêt matériel. Le mouvement principal du cœur répond à l’amour. Il y a une conversion parce que la personne fait l’expérience de cet amour que le Seigneur a pour elle. Peut-être sans pouvoir encore le verbaliser, elle découvre une personne, et elle se découvre dans le regard de cette personne. Elle se sent attendue, connue, acceptée. Bref, elle se sent aimée.

3. Ces paroles du Christ que nous écoutons aujourd’hui peuvent nous paraître dures : « Vous périrez tous de même » et « Sinon, tu le couperas ». Le Seigneur n’est pas dur, lui, doux et humble de cœur, mais radical, oui. « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » (Mt 12, 30). Il y a un tel abîme entre vivre avec Dieu et ne pas vivre avec lui ! Plus que de regarder le fond de l’abîme, ce qui peut entraîner le vertige, levons les yeux vers les sommets vers lesquels nous invite le Christ. Il nous parle par les prophètes : « Tu leur diras : Par ma vie – oracle du Seigneur Dieu – je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, mais bien plutôt à ce qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive. Retournez-vous ! Détournez-vous de votre conduite mauvaise. Pourquoi vouloir mourir maison d’Israël ? » (Ez 33, 11) Notre Dieu veut que nous vivions. Il nous tend la perche. Nous pouvons passer à côté, il ne se lasse pas d’essayer. Je pourrais me dire : « Moi, besoin de conversion ? Si je suis catholique ?! Je n’ai tué personne ! » Est-ce que je fais plus attention aux limites négatives à ne pas franchir, ou à l’horizon dans lequel je peux m’envoler ? Est-ce que je vis plus de règles et d’interdits que de la voie de l’amour ?

Dialogue avec le Christ

J’ai besoin de conversion. Seigneur, convertis-moi et je serai converti.

Résolution

Faire un acte gratuit pour quelqu’un.

Anne-Marie Terrenoir, consacrée de RC

 

 

 

http://www.regnumchristi.fr

 


 

HOMELIE du Père Gilbert Adam

 

« Jésus leur répondit : Pensez–vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte ? »

Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas radicalement, vous disparaîtrez tous de même." Jésus réagit à une mauvaise nouvelle qu’on lui annonce, et il pose lui-même la question : « Croyez-vous que ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que les autres Galiléens, pour avoir subi pareil sort ? » La réponse de Jésus est en deux temps : d’une part personne ne peut dire : telle souffrance, telle mort a été pour tel homme un châtiment ; d’autre part Dieu donne le pouvoir à chacun de vivre selon ses œuvres. Jésus renchérit lui-même en rappelant la catastrophe de Siloé ; et l’enseignement est le même : leur dette n’était pas plus grande ; ne voyez pas dans leur mort un châtiment, mais vous, acceptez la conversion en l’amour infini de Dieu. Quant à la parabole du figuier, elle ne fait état ni d’une cruauté ni d’une catastrophe ; elle décrit nos lenteurs à certains moments de notre vie. Changez radicalement nous demande de revenir à la racine de notre être ! Il y a en nous des « capacités » d’amour mystérieuses à développer pour nous convertir. Plus notre cœur est libre plus notre appel se précise à faire ce qui est bien. Jésus a commencé son pèlerinage sur la terre dans le sein de Marie qui lui a formé un cœur ! Le cœur est le premier organe « qui prend corps » dans la conception, c’est le cœur de Jésus qui a été formé le premier par Marie. Il nous faut donc revenir à l’origine du Corps du Christ pour connaître et vivre en profondeur de l’Amour de Dieu.

« Jésus disait aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint y chercher du fruit et n’en trouva pas. » Alors il dit au vigneron : « Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe–le donc : pourquoi occuperait–il la terre inutilement Le vigneron lui répondit : « Maître, laisse–le encore cette année, le temps que je creuse tout autour et que j’y mette du fumier. Peut–être produira–t–il du fruit à l’avenir ; sinon, tu le couperas ! » Nous occupons le sol, nous épuisons la terre, pour quelle fécondité ? Le maître, de temps à autre, vient chercher des fruits pour son Église, les fruits de la charité active ou les fruits du vrai silence, et qu’avons-nous à lui donner ? Nous profitons du terreau de l’Église, des sacrements de la foi, des richesses de la vie fraternelle et du dévouement des frères et des sœurs ; pour quelles fleurs de paix, pour quels fruits de joie ? La question de Jésus est à la fois douce et radicale. Si radicale que nous ne cesserons jamais de l’entendre jusqu’au moment de la grande rencontre et quelles que soient la vigueur et l’authenticité de notre réponse quotidienne. Mais dans cette exigence même Jésus nous révèle toutes les ressources de sa douceur. Découvrir ce que Dieu nous demande pour servir le Royaume de Dieu nous situe à l’origine de notre vie. Dieu s’est penché sur sa petite servante, Jésus vient prendre « cœur » en elle. La beauté de Marie est d’avoir reconnu cet amour, de s’être laissée aimer par son Dieu, elle s’est laissée former par l’Amour. La transformation de l’humanité est commencée.

Jésus dit encore : « Ces dix–huit sur qui est tombée la tour de Siloam et qu’elle a tués, pensez–vous qu’ils aient été plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? » Non, je vous le dis. Mais si vous ne changez pas radicalement, vous disparaîtrez tous pareillement." Nous sommes en sursis tout au long de notre vie, en vue d’un sursaut de vigueur, d’un renouveau de fécondité, parce que Dieu ne se résigne jamais à la mort et nous prépare à sa rencontre. Nous nous situons dans la fécondité de l’origine pour y être régénérés. Jésus est le vigneron qui est venu lui-même au travail de notre conversion : il bêche sa vigne, et il ajoute quelque poignées d’un engrais dont il a le secret, un engrais spirituel à base d’humilité, de simplicité et de courage, avec une bonne dose de confiance. C’est le don de la « mère » pour son enfant, le don de « l’épouse » pour son époux qui régénère l’humanité, alors commence à rayonner la communion du cœur de Jésus et de Marie dans notre vie. Demandons à la Vierge toute sainte, l’aide de sa prière, en vue de ce travail de vérité et de conversion de notre vie. En elle « la grâce de Dieu n’a pas été stérile. » Qu’elle nous aide à dire oui, le oui qui rend nos vies porteuses de Dieu, fécondes pour Dieu et qui se prolonge dans nos vies et trouve son sommet à la Croix. Nous sommes la petite créature cachée dans le cœur crucifié de Jésus son bien-aimé. Le corps de l’Eglise se construit dans l’amour : « Si vous ne changez pas radicalement, » dit Jésus ! Malgré nos faiblesses et notre petitesse, le don de Dieu peut se donner, nous en avons besoin pour vivre. Le corps Eucharistique du Christ et son sang nous sont offerts dans cet Amour, alors se donne la conversion dont nous avons tous besoin.

 

Nous demandons la grâce d’être trouvés fidèles.

 

 

Père Gilbert Adam

 

http://www.pere-gilbert-adam.org


 

 

 

 

La Didachè (entre 60-120), catéchèse judéo-chrétienne. § 1-6 (trad. coll. Icthus, t. 1, p. 112s)

« Choisis donc la vie » (Dt 30,19)

Il y a deux chemins : l'un de la vie, l'autre de la mort ; mais il est entre les deux chemins une grande différence. Or le chemin de la vie est le suivant : D'abord, tu aimeras Dieu qui t'a créé ; en second lieu, tu aimeras ton prochain comme toi-même ; et ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait, toi non plus ne le fais pas à autrui. Et voici l'enseignement signifié par ces paroles : Bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persécutent. Quel mérite, en effet, d'aimer ceux qui vous aiment ? Les païens n'en font-ils pas autant ? Quant à vous, aimez ceux qui vous haïssent, et vous n'aurez pas d'ennemis. Abstiens-toi des désirs charnels et corporels...

Deuxième commandement de la doctrine : Tu ne tueras pas, tu ne seras pas adultère, tu ne séduiras pas des garçons, tu ne commettras ni fornication, ni vol, ni magie, ni empoisonnement ; tu ne tueras point d'enfants, par avortement ou après la naissance ; tu ne désireras pas les biens de ton prochain. Tu ne te parjureras pas, tu ne diras pas de faux témoignage, tu ne tiendras pas de propos médisants, tu ne garderas pas de rancune. Tu n'auras pas deux manières de penser ni deux paroles : car la duplicité de langage est un piège de mort. Ta parole ne sera pas menteuse ; pas vaine non plus, mais remplie d'effet. Tu ne seras ni avare, ni rapace, ni hypocrite, ni méchant, ni orgueilleux ; tu ne formeras pas de mauvais dessein contre ton prochain. Tu ne dois haïr personne ; mais tu dois reprendre les uns et prier pour eux, et aimer les autres plus que ta propre vie.

Mon enfant, fuis tout ce qui est mal et tout ce qui ressemble au mal... Veille à ce que nul ne te détourne de ce chemin de la doctrine, car cette personne-là t'enseigne en dehors de Dieu. Si tu peux porter le joug du Seigneur tout entier, tu seras parfait ; sinon, fais du moins ce qui est en ton pouvoir.

(Références bibliques : Mt 22,37s ; 7,12 ; Tb 4,15 ; Mt 5,44s ; 1P 2,11 ; Ex 20 ; Mt 24,4)

http://levangileauquotidien.org

 


 

 

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