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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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9 novembre 2016

Evangile et homélie du Me 09 Nov 2016. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce

 


Mercredi 09 novembre 2016

Dédicace de la basilique du Latran, fête

L'Église fête :  Dédicace de la Basilique du Latran - Fête Saint(s) du jour  : Ste Élisabeth de la Trinité, carmélite († 1906)Bx Luigi Beltrame Quattrocchi, laïc exemplaire (1880-1951) 



Livre d'Ézéchiel 47,1-2.8-9.12.

En ces jours-là, au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison, et voici : sous le seuil de la Maison, de l’eau jaillissait vers l’orient, puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient. L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison, au sud de l’autel. L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui fait face à l’orient, et là encore l’eau coulait du côté droit. Il me dit : « Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas. Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède. »

Psaume 46(45),2-3.5-6.8-9a.10a.

Psaume 46(45),2-3.5-6.8-9a.10a.

Dieu est pour nous refuge et force,  secours dans la détresse, toujours offert. Nous serons sans crainte si la terre est secouée,  si les montagnes s'effondrent au creux de la mer. Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu, la plus sainte des demeures du Très-Haut. Dieu s'y tient : elle est inébranlable ;  quand renaît le matin, Dieu la secourt. Il est avec nous, le Seigneur de l'univers ;  citadelle pour nous, le Dieu de Jacob ! Venez et voyez les actes du Seigneur, il détruit la guerre jusqu'au bout du monde.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 2,13-22.

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : ‘L’amour de ta maison fera mon tourment.’ Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.

– Acclamons la Parole de Dieu.


 Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.


 Homélie ou Méditation du jour

 Homélies d'evangeli.net

 

«Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai»

 

Aujourd'hui, en cette fête universelle de l'Église, souvenons-nous que, bien que Dieu ne puisse être contenu dans les murs d'aucun édifice du monde, depuis des temps très anciens l'être humain a éprouvé le besoin de réserver des espaces qui favorisent la rencontre personnelle et communautaire avec Dieu. Au début du christianisme, les lieux de rencontre avec Dieu étaient les maisons particulières, où les communautés se réunissaient pour la prière et la fraction du pain. La communauté réunie était -comme aujourd'hui- le temple saint de Dieu. Au fil du temps, les communautés construisirent des édifices dédiés aux réunions liturgiques, à la prédication de la Parole et à la prière. Et c'est ainsi que dans le christianisme, avec le passage de la persécution à la liberté religieuse dans l'Empire romain, apparurent les grandes basiliques, dont Saint-Jean du Latran, cathédrale de Rome.

Saint-Jean du Latran est le symbole de l'unité de toutes les Églises du monde avec l'Église de Rome. Voilà pourquoi cette basilique arbore le titre d'Église principale et de mère de toutes les Églises. Son importance est même supérieure à la basilique de Saint-Pierre du Vatican, car en réalité celle-ci n'est pas une cathédrale, mais un sanctuaire édifié sur la tombe de saint Pierre et le lieu de résidence actuelle du Pape qui, en tant qu'Évêque de Rome, a sa cathédrale dans la basilique du Latran.

Mais nous ne devons pas perdre de vue que le lieu véritable de la rencontre de l'homme avec Dieu, le temple authentique, c'est Jésus-Christ. Aussi a-t-il pleine autorité pour purifier la maison de son Père et prononcer ces paroles: «Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai» (Jn 2,19). Grâce au don de sa vie pour nous, Jésus-Christ a fait des croyants un temple de Dieu vivant. C'est pourquoi le message chrétien nous rappelle que toute personne est sacrée, qu'elle est habitée par Dieu, et que nous ne pouvons la profaner en l'utilisant comme un moyen.

Abbé  Joaquim     MESEGUER García        (Espagne)

http://evangeli.net/evangile


Homélie du Père Philippe

Si nous lisons un évangile qui nous parle du temple de Jérusalem, c’est donc qu’il y a un rapport avec la fête de ce jour. Pour    l’expliciter il faut revenir à ce que représente le temple de Jérusalem. Il est le lieu sur lequel repose la gloire et dans lequel habite la présence de Dieu. Pour nous chrétiens, dans la ligne    de cette signification, il est l’image de l’Eglise du Christ animée par l’Esprit de Dieu. Fêter la dédicace d’une église c’est faire mémoire de cela et encore plus profondément nous rappeler que    nous sommes chacun temple de l’Esprit Saint, pierre vivante de cette Eglise.  

Saint Paul nous dit : "N’oubliez pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un    détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira car le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c’est vous" (1 Co 3, 16-17). La célébration solennelle de la fête de la dédicace de la Basilique    Saint-Jean-de-Latran est pour nous l’occasion d’écouter de façon nouvelle ces paroles de l’Apôtre Paul et de les laisser descendre profondément en nous pour que nous puissions en goûter toute la    saveur et nous laisser renouveler dans notre être de chrétiens. Chaque lieu réservé au culte divin est le signe de ce temple spirituel qu’est l’Eglise, composé de pierres vivantes, c’est-à-dire    des fidèles, unis dans l’unique foi, par la participation aux sacrements et le lien de la charité. Et les saints sont de manière particulière les pierres précieuses de ce temple spirituel.    Autrement dit, la fête d’aujourd’hui doit réveiller en nous le désir d’être des saints c’est-à-dire d’être ces hommes et ces femmes dévorés par le zèle de la maison de Dieu (Cf. Ps 68, 10),    totalement consumés pour la gloire de Dieu et le règne qu’il veut instaurer à tout prix dans les cœurs, dans les maisons, dans les communautés, dans les pays, et par toute la terre.

     

Ecoutons ce que nous dit notre Seigneur : "Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic." Nous sommes    responsables du temple de l’Esprit que nous sommes. En nous, combien d’idoles de notre moi, de fausses images de Dieu devant lesquelles nous nous prosternons, avec lesquelles nous marchandons    telle ou telle grâce et qui nous lient bien plus qu’elles nous libèrent ! Aujourd’hui, notre Dieu veut nous libérer pour venir régner en maître et Seigneur en chacun de nous et pour que nous puissions    nous rendre présents à sa présence vivante et sanctifiante. Nous sommes « temple » de Dieu. Nous sommes toutes et tous des êtres sacrés. Tant dans notre corps que dans notre âme. En    tant que temple de Dieu, c’est notre être tout entier qui est sacré. Puissions-nous ne pas trahir cette réalité qui nous a été donnée et permettre ainsi à Dieu de continuer de nous façonner    chaque jour un peu plus dans la vérité de nos relations afin de devenir sacrement de Dieu sur terre, c’est-à-dire signe visible de sa présence. Ainsi, être « temple » de Dieu ne sera    pas seulement un titre pour nous mais un état de vie, un état de foi.

Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant, que ta grâce toujours offerte fasse de    nous un temple de l’Esprit resplendissant de ta sainteté. De jour en jour, sanctifie l’Epouse du Christ, l’Eglise, dont nous sommes les pierres vivantes et dont nos églises ici-bas sont l’image,    jusqu’au jour où elle entrera dans la gloire du ciel, heureuse de t’avoir donné tant de fils.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org


 Meditations RC

Prière d'introduction

 

Seigneur, daigne envoyer ta grâce dans mon esprit, dans mon cœur et ma volonté, pour que je comprenne, que j’aime et que je me dispose à l’accueillir et la faire fructifier.

 

Demande

 

Esprit Saint, aide-moi à découvrir ton action, ta grâce et ton soutien sur mon chemin, afin que je vive la bonne nouvelle de l’Évangile.

 

Points de réflexion

 

1. Le fleuve de la grâce. Le livre du Prophète Ézéchiel raconte ce que l’ange lui fit découvrir dans la vision de l’eau, jaillissant du pied du temple, et comment elle assainissait tout sur son passage, fécondant et faisant porter du fruit. J’aime beaucoup prendre des photos et, entre autres, j’aime photographier l’eau : les fleuves, les cascades, la mer. J’ai une photo qui me fascine : elle représente une cascade, avec le courant de l’eau qui tombe et elle me parle, comme dans la prophétie, de l’abondance de l’eau de la grâce et comment, sous l’influence de cette eau, notre vie est assainie, devient féconde et donne du fruit.

2. Édifice de Dieu. Nous avons été baptisés et avons ainsi été consacrés au Seigneur. Par la Rédemption accomplie par le Christ, nous sommes passés du vieil homme à l’homme nouveau. Le Christ est maintenant notre fondement. C’est à nous de seconder l’action de la grâce et d’être les habiles architectes d’une vie pleine et sainte. Il n’en serait pas ainsi dans notre vie si le Christ et son Esprit n’étaient pas toujours visibles, présents et rayonnants dans l’édifice de notre vie.

3. « Le zèle pour ta maison me dévorera ». Ce passage de l’Évangile peut sembler déconcertant. Jésus qui est doux et humble de cœur, semble soudain perdre le contrôle de lui-même. Mais au lieu de perdre le contrôle de ses actes ou de tomber dans le fanatisme, il se trouve devant l’intolérable : la profanation du Temple dépassait la mesure. Les gens étaient habitués, les autorités, consentantes, permettaient cette situation, mais le Christ, non. Non seulement il ne pouvait pas le tolérer, mais il ne pouvait pas, non plus, se taire. Il a agi selon ce que lui dictait sa conscience : l’expulsion. Je crois que c’est aussi une bonne leçon pour nous. Oui, nous cherchons à imiter Jésus en sa douceur et sa disponibilité envers les autres et en ses prédications infatigables, mais également en ses dénonciations de l’inacceptable, de ce qui est contraire à la dignité des personnes, de ce qui nous empêche de donner la première place à Dieu dans notre vie. Le pape, dans son angélus du 31 août 2014, nous invitait à ne pas être des chrétiens « dilués », tels du vin coupé avec de l'eau. Et il nous invitait à lire et à méditer l’Évangile, à être proches de l’Eucharistie et de la vie de prière.

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur Jésus, Maître de la vie et de l'espérance, donne-moi à boire de l'eau vive qui jaillit de ta source, et supprime à jamais la soif de celui qui en boit. Je veux en boire chaque jour, comme tu me le proposes, pour calmer la soif d’éternité que ressent mon âme. Donne-moi, Seigneur Jésus, de l'eau vive qui jaillit de ta source. Remplis mon cœur de sa fraîcheur. Je veux donner une nouvelle espérance à ma vie, oublier mes caprices et mes objectifs, et marcher avec toi jusqu’où tu veux que j’aille. Donne-moi, Seigneur Jésus, de l'eau vive qui jaillit de ta source, remplis mon cœur de sa fraîcheur. Je veux guérir ma vie de toutes les blessures qui me font encore mal, et te la donner sans conditions, sans crainte et sans tristesse. Seigneur Jésus, Maître de la vie et de l'espérance, Donne-moi à boire de l'eau vive qui jaillit de ta source jusqu’à la vie éternelle. Qu’elle renouvelle mon être. Qu’elle rassasie mes désirs. Qu’elle me remplisse de paix et d'espérance, de foi, d’amour et de service humble et généreux, jusqu'à ce que vienne le jour de la rencontre avec toi que j’espère dès maintenant. Amen.

 

Résolution

 

Donner la priorité à la grâce dans ma vie en posant un acte pour la retrouver ou l’augmenter : confession, réception de l’Eucharistie.

 

Bernardo Pérez, laïc consacré de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr 


 Homélie du Père Gilbert Adam

"Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.

Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Nous fêtons aujourd’hui la dédicace de la basilique de saint Jean de Latran, la Cathédrale de l’évêque de Rome, successeur de Pierre. Un temple est un lieu de beauté où l’on rencontre Dieu, un lieu où Dieu se fait proche, et où nous acceptons de nous approcher de lui. Le temple de Salomon à Jérusalem avait été rebâti pour la communauté de pauvres au retour d’un exil de quarante ans. Mais le commerce des hommes gênait la rencontre avec le Seigneur dans le Temple. Trop d’intermédiaires voulaient servir à la fois Dieu et Mamôn : « Enlevez cela d’ici, s’écrie Jésus ; ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic ! » Durant les siècles qui ont suivi la Mort et la Résurrection de Jésus, à Rome les chrétiens  étaient persécutés. C’était le temps des premiers Martyrs. Dans cette épreuve, ils se sont réfugié dans les « caves, » les Catacombes. Les saints Mystères étaient célébrés dans ces lieux secrets, l’annonce de la Bonne Nouvelle se faisait ainsi en Secret. Dans ce contexte, le « Mystère » et « l’intériorité » étaient favorisés. Le mystère de l’Annonciation, ce Nouvel Amour de Dieu à l’humanité se donnait toujours comme un secret d’amour. Ceux qui partageaient cette Bonne Nouvelle savaient que le « monde » ne pouvait pas l’entendre sans l’Esprit Saint, sans une véritable conversion.

Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Jésus, pour toute justification, renvoie ces Juifs à l’œuvre suprême de Dieu. Jésus répond cette phrase qui pèsera si lourd dans son procès : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. » Jean commente : « Mais lui parlait du temple de son corps. » Le corps de Jésus, c’est sa Personne vivante, le seul lieu de la rencontre entre Dieu et les hommes, entre Dieu et ceux qui l’adorent en vérité. Jésus est en effet pour nous le Temple de la nouvelle alliance. C’est par lui et en lui que nous avons accès auprès du Père. C’est lui qui, conjointement avec le Père, nous envoie chaque jour l’Esprit Saint qui fait vivre. Sous le règne de Constantin, l’Église reçoit des bâtiments, une cathédrale, avec la possibilité de célébrer les Saints Mystères à ciel ouvert ! Quand le Culte chrétien devient public, reconnu, ouvert au monde, il lui faut une intériorité plus grande car la tentation sera de faire en Église ce qui se fait dans le monde. La nouvelle épreuve sera que « l’esprit du monde », en matière de pouvoir, de savoir, d’avoir, entre dans les mœurs de l’Église.

Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. L’Évangile de la purification du Temple est toujours très actuelle : Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce ! L’Église a reçu la possibilité de célébrer les Mystères du Christ en public. Le Mystère du Dieu vivant est célébré au milieu des hommes, alors qu’il était jusqu’alors célébré dans le Secret. Mais c’est aussi l’ouverture à des possibilités de dérives ! Nous supplions Jésus que le Père nous trouve chaque jour ouverts à cette rencontre, en attente de ce dialogue où il va nous promouvoir dans notre liberté filiale. Quand nous nous approchons de Dieu pour la prière, notre cœur demeure encombré de marchandises et de calculs, comme un temple profané. Mais nous désirons sincèrement les rendez-vous d’alliance avec notre Père qui nous appelle. Nous sommes avec le Christ le temple où habite l’Esprit de Dieu. Tous nous entrons, comme autant de pierres vivantes, dans la construction d’une vivante maison de Dieu, l’Église sainte. Jésus nous donne de vivre Dieu, déjà sur la terre, dans des relations d’amour toutes nouvelles : « Voyez comme ils s’aiment » disait-on des premiers chrétiens.

Nous demandons la grâce d’édifier l’Église de Dieu, de vivre de sa Bonne Nouvelle.

 Père Gilbert Adam

 http://www.pere-gilbert-adam.org


Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église Sermon 5 pour la Dédicace (trad. Orval)

 

Fête de la dédicace d'une église, fête du peuple de Dieu

 Aujourd'hui, mes frères, nous célébrons une grande fête ; c'est la fête de la maison du Seigneur, du temple de Dieu, de la cité du Roi éternel, de l’Épouse du Christ... Demandons-nous maintenant ce que peut bien être la maison de Dieu, son temple, sa cité, son Épouse. Je ne peux le dire qu'avec crainte et respect : c'est nous. Oui, c'est nous qui sommes tout cela, mais dans le cœur de Dieu. Nous le sommes par sa grâce et non par nos mérites... L'humble aveu de nos peines provoque sa compassion. Cet aveu dispose Dieu à subvenir lui-même à notre faim comme un père de famille, et à nous faire trouver auprès de lui du pain en abondance. Nous sommes donc bien sa maison où ne manque jamais la nourriture de vie...
« Soyez saints, est-il dit, parce que moi, votre Seigneur, je suis saint » (Lv 11,44). Et l'apôtre Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que vos corps sont le temple du Saint Esprit et que l'Esprit Saint a chez vous sa demeure ? » Mais la sainteté elle-même peut-elle suffire ? Au témoignage de l'apôtre, la paix est nécessaire, elle aussi : « Recherchez, dit-il, la paix avec tout le monde et aussi la sainteté, sans laquelle nul ne verra Dieu » (Hé 12,14). C'est cette paix qui nous fait habiter ensemble, unis comme des frères, c'est elle qui construit pour notre Roi une cité toute nouvelle appelée Jérusalem, ce qui veut dire : vision de paix... 
   

Enfin, c'est Dieu lui-même qui nous dit : « Je t'ai épousée dans la foi, je t'ai épousée dans le jugement et la justice » (la sienne, non la nôtre), « je t'ai épousée dans la tendresse et la miséricorde » (Os 2,22.21). Ne s'est-il pas comporté en époux ? Ne vous a-t-il pas aimés comme un époux , avec la jalousie d'un époux ? Alors comment pourriez-vous ne pas vous considérer comme l'épouse ? Ainsi, mes frères, puisque nous avons la preuve que nous sommes la maison du Père de famille à cause de l'abondance de nos vivres, le temple de Dieu à cause de notre sanctification, la cité de grand Roi à cause de notre communion de vie, l'épouse de l’Époux immortel à cause de l'amour, il me semble que je peux l'affirmer sans crainte : cette fête est bien notre fête.

http://levangileauquotidien.org


 

 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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