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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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16 novembre 2016

Evangile et Homélie du Me 16 Nov 2016. La parabole des pièces d'or: faites fructifier l'or que le maître vous a confié!


Mercredi 16 novembre 2016

Nous sommes à la 33e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Giuseppe Moscati, médecin des pauvres (1880-1927), Ste Marguerite, reine d'Écosse (1046-1093)



Livre de l'Apocalypse 4,1-11.

Moi, Jean, après cela, j’ai vu : et voici qu’il y avait une porte ouverte dans le ciel. Et la voix que j’avais entendue, pareille au son d’une trompette, me parlait en disant : « Monte jusqu’ici, et je te ferai voir ce qui doit ensuite advenir. » Aussitôt je fus saisi en esprit. Voici qu’un trône était là dans le ciel, et sur le Trône siégeait quelqu’un. Celui qui siège a l’aspect d’une pierre de jaspe ou de cornaline ; il y a, tout autour du Trône, un halo de lumière, avec des reflets d’émeraude. Tout autour de ce Trône, vingt-quatre trônes, où siègent vingt-quatre Anciens portant des vêtements blancs et, sur leurs têtes, des couronnes d’or. Et du Trône sortent des éclairs, des fracas, des coups de tonnerre, et sept torches enflammées brûlent devant le Trône : ce sont les sept esprits de Dieu. Devant le Trône, il y a comme une mer, aussi transparente que du cristal. Au milieu, autour du Trône, quatre Vivants, ayant des yeux innombrables en avant et en arrière. Le premier Vivant ressemble à un lion, le deuxième Vivant ressemble à un jeune taureau, le troisième Vivant a comme un visage d’homme, le quatrième Vivant ressemble à un aigle en plein vol. Les quatre Vivants ont chacun six ailes, avec des yeux innombrables tout autour et au-dedans. Jour et nuit, ils ne cessent de dire : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur Dieu, le Souverain de l’univers, Celui qui était, qui est et qui vient. » Lorsque les Vivants rendent gloire, honneur et action de grâce à celui qui siège sur le Trône, lui qui vit pour les siècles des siècles, les vingt-quatre Anciens se jettent devant Celui qui siège sur le Trône, ils se prosternent face à celui qui vit pour les siècles des siècles ; ils lancent leur couronne devant le Trône en disant : « Tu es digne, Seigneur notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance. C’est toi qui créas l’univers ; tu as voulu qu’il soit : il fut créé. »

Psaume 150(149),1-2.3-4.5-6.

Louez Dieu dans son temple saint,
louez-le au ciel de sa puissance ;
louez-le pour ses actions éclatantes,
louez-le selon sa grandeur !

Louez-le en sonnant du cor,
louez-le sur la harpe et la cithare ;
louez-le par les cordes et les flûtes,
louez-le par la danse et le tambour !

Louez-le par les cymbales sonores,
louez-le par les cymbales triomphantes !
Et que tout être vivant
chante louange au Seigneur !

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19,11-28.

En ce temps-là, comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.” Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.” Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” » Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.

– Acclamons la Parole de Dieu.


  Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés


 Homélie ou Méditation du jour

Aujourd'hui, l'Évangile nous propose la parabole des pièces d'or: une quantité d'argent que ce noble répartit parmi ses serviteurs, avant de partir en voyage. Tout d'abord, prêtons attention à ce qui provoque la parabole de Jésus. Il «était près de» Jérusalem, où l'attendait la passion et la résurrection. Les disciples «pensaient voir le royaume de Dieu se manifester à l'instant même» (Lc 19,11). C'est dans ces circonstances que Jésus propose cette parabole. À travers elle, Jésus nous enseigne que nous devons faire fructifier les dons et qualités qu'Il nous a donnés, ou mieux dit encore, qu'il nous a laissé à tous et chacun. Ils ne nous appartiennent pas, nous ne pouvons donc pas en faire ce qu'il nous plaît. Il nous les a laissés pour que nous les fassions fructifier. Ceux qui ont fait fructifier les pièces d'or -plus ou moins- sont complimentés et récompensés par leur Seigneur. C'est le serviteur paresseux, qui garda son argent dans un linge sans le faire fructifier, celui qui est repentant et condamné.

Le chrétien, donc, doit attendre —il est évident!— le retour de son Seigneur, Jésus. Mais à deux conditions, s'il veut que la retrouvaille soit aimable. La première est qu'il doit renoncer à la curiosité malsaine de vouloir savoir l'heure solennelle et victorieuse du retour du Seigneur. Il viendra, dit-on dans un autre passage de l'Évangile, lorsqu'on s'y attend le moins. Les spéculations sur ce sujet sont donc exclues! Attendons avec espérance, mais d'une attente confiante sans curiosité malsaine. La seconde condition est que nous ne perdions pas le temps. L'attente de la rencontre et du bonheur final ne peut être excuse pour que nous ne prenions pas au sérieux le moment présent. Justement, plus grande sera la contribution que chacun de nous ayons faite pour la cause du Royaume de Dieu dans la vie présente, plus grande sera la joie et le bonheur de la rencontre finale.

Et elle n’est pas de trop, la grave remarque de Jésus à ceux qui se rebellent contre lui: «Quant à mes ennemis, ceux qui n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-les à mort devant moi» (Lc 19,27).

Abbé Enric RIBAS i Baciana (Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Les deux premiers serviteurs se sont généreusement mis au travail, pour faire fructifier l’argent qui leur avait été confié. Ils présentent fièrement le fruit de leurs efforts, sans toutefois s’en attribuer le mérite : ce sont les « pièces d’or » qui ont fructifié et en ont apporté d’autres. Certes il leur a fallu se mettre généreusement au service des dons de Dieu - pardon du Maître - mais ils sont conscients qu’ils n’auraient rien pu faire sans la confiance de celui qui leur avait distribué ses biens. Il est remarquable qu’ils ne remettent pas le fruit de leur travail : ils se contentent de présenter au « Seigneur » la pièce confiée, enrichie de ce qu’elle a rapporté. Et de fait le Maître non seulement ne la leur réclame pas, mais il leur donne « autorité » sur de bien plus grands biens.


Ces serviteurs ont manifesté leur fidélité en ne changeant rien à leur attitude au moment du départ de leur Maître. Ils lui demeurent étroitement unis par la confiance qu’il leur a faite ; et leur réponse consiste à se montrer digne de cette élection en se mettant généreusement au travail pour faire fructifier le dépôt confié.


Le dernier serviteur par contre se hâte de cacher « dans un linge » cette pièce qui lui brûle les doigts. La peur du Maître le ronge, et dévoile l’ambiguïté de son cœur ; elle trahit probablement son appartenance au groupe des opposants au prétendant à la couronne. Le Roi n’est pas dupe : l’absence du bon sens élémentaire dans la gestion du bien confié n’est pas due à un simple manque de créativité, mais est révélatrice d’une volonté de nuire, de même que la restitution hâtive du bien, signifie un refus de servir. Aussi ce « mauvais serviteur » sera-t-il juger sur ses propres paroles et se verra-t-il retirer la pièce d’or à l’effigie du Roi - entendons l’image de Dieu restaurée en nos cœurs par la grâce - qui va enrichir le plus entreprenant des serviteurs.

Entre la venue du Verbe dans la chair et le retour en gloire du Christ Roi de l’univers, s’étend le temps de la patience et de la miséricorde de Dieu, offerte à tous sans exception. Mais celui qui aura méprisé le don de Dieu et aura refusé de se mettre au service de son Fils, celui-là se trouvera confronté aux ténèbres de la mort qu’il aura délibérément choisies, en n’entrant pas dans le dynamisme de la charité qui ouvre à la Vie.

 

Seigneur je t’en prie : purifie-moi de toutes les fausses images de toi que je véhicule inconsciemment ; toutes ces idoles d’un Dieu exigeant, jaloux du bonheur de l’homme, revendicateur, méchant, dur, cruel, etc. Donne-moi de pouvoir entrer dans la louange des Vivants qui exultent de joie dans la lumière de ton Amour et chantent ta gloire “au son des harpes, du cor et des cymbales triomphantes” (cf. Ps 150). Délivré de mes peurs, je pourrai alors te servir dans la liberté filiale et produire les fruits de charité que tu attends de moi.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



Prière d'introduction

Seigneur, je viens près de toi. Aide-moi à t’ouvrir mon cœur et mon intelligence pour recevoir ta parole, comprendre ce que tu veux me dire et le mettre en pratique.

Demande

Savoir mettre ses propres dons au service du Royaume de Dieu.

Points de réflexion

1. Cette parabole, que nous lisons ici dans l’Évangile de Luc, est introduite par quelques mots qui donnent le contexte dans lequel Jésus l’a racontée : « ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même ». C'est-à-dire que Jésus s’adresse à des personnes qui pensaient que la fin du monde était toute proche. Or, ce n’est pas le cas. Le roi va partir et il laisse des instructions à ses serviteurs afin qu’ils travaillent jusqu’à ce qu’il revienne. Ainsi, Jésus, à la fin de sa vie terrestre, prépara ses disciples à son départ, il leur laissa des instructions pour qu’ils puissent travailler jusqu’à son retour glorieux à la fin des temps.

2. Dans la parabole, le roi laisse à ses serviteurs de l’argent pour qu’ils le fassent fructifier. Que représente donc cet argent ? Quels sont les biens que Jésus nous a laissés en partant et qu’il nous demande de faire fructifier ? Ce sont les biens spirituels qu’il a laissés à l’Église. Les Saintes Écritures, les sacrements, dont tout spécialement l’Eucharistie, le service des plus pauvres, l’annonce de la Bonne Nouvelle, la charité vécue envers tous, etc. Tous les biens dont saint Paul parle en disant : « Il y a, certes, diversité de dons spirituels, mais c'est le même Esprit ; diversité de ministères, mais c'est le même Seigneur ; diversité d'opérations, mais c'est le même Dieu qui opère tout en tous. À chacun la manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun » (1 Co 12, 4-7).

3. Ainsi donc, tout comme les serviteurs du roi de la parabole qui n’ont pas tous reçu la même quantité d’argent, nous n’avons pas tous reçu les mêmes dons. Chacun de nous a sa propre manière de vivre la vie spirituelle et ses propres qualités. Ainsi, même si nous pouvons avoir l’impression de ne pas avoir reçu beaucoup de dons, nous sommes les seuls à pouvoir faire fructifier ceux que nous avons reçus, avec notre « génie » propre. Les dons, même les plus infimes, que nous avons reçus, sont appelés à porter du fruit, pour le Royaume de Dieu et le service de nos frères et sœurs.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, merci de m’avoir créé tel que je suis, avec mes défauts et mes qualités. Je sais que je suis unique à tes yeux et que tu m’as donné quelque chose dont les autres ont besoin. Aide-moi à mettre ce que j’ai au service de ton Royaume.

Résolution

Essayer de voir ce que je peux faire pour mieux faire fructifier la Parole de Dieu dans ma vie.

Père Jean-Marie Fornerod, LC



"Comme les gens écoutaient cela, Jésus dit une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’on pensait que le Royaume de Dieu allait apparaître à l’instant même."

 

« Un homme de la grande noblesse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi et rentrer ensuite chez lui. Il appela dix de ses serviteurs, leur distribua dix pièces d’or et leur dit : ’Faites-les fructifier pendant mon voyage.’ Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : ’Nous ne voulons pas qu’il règne sur nous.’’ Jésus n’est pas loin de Jérusalem où il va être crucifié, où il va donner sa vie pour nous sauver. Nous avons été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Notre vie est à la fois humaine et divine. Elle a besoin de grandir dans la ressemblance de Dieu, telle que Jésus nous le donne. En lui, le visage de Dieu notre Père apparaît en grande lumière. Il n’est que tendresse et bonté. Nous croyons que le Royaume est déjà arrivé. Il nous est donné quand nous marchons sur le chemin de la victoire de l’Amour. Le Royaume de Dieu arrive, il nous faut y travailler. Le talent, la pièce d’argent a deux faces. La première peut être un visage humain, la seconde, celui de la divinité de l’époque. Le visage de Jésus qui doit devenir notre visage !

"Mais quand il revint après avoir été nommé roi, il convoqua les serviteurs auxquels il avait distribué l’argent, afin de savoir comment chacun l’avait fait fructifier. Le premier se présenta et dit : ’Seigneur, ta pièce d’or en a rapporté dix.’ Le roi lui dit : ’Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.’ Le second vint dire : ’Ta pièce d’or, Seigneur, en a rapporté cinq.’ A celui-là, le roi dit encore : ’Toi, tu seras gouverneur de cinq villes. Dieu règne dans notre cœur, nous travaillons à ce qu’il rayonne de tout son amour dans notre vie. C’est le sens de ces talents, de ce don. Ces talents sont gagnés dans le Christ ! Pour faire fructifier nos talents, ils doivent être mis au service des autres ! Jésus va donner sa vie à Jérusalem, par amour, pour nous sauver et ainsi glorifier le Père qui nous aime. Nous voulons le suivre et nous mettre à l’école de sa passion d’amour dans notre vie. C’est ensemble que nous pouvons faire des merveilles. Dieu ne nous donne pas tous les talents. Nous mettons nos talents au service des autres, alors ils se multiplient progressivement. Nous avons besoin les uns des autres pour vivre en communauté.

«  Un autre encore vint dire : ’Seigneur, voici ta pièce d’or, je l’avais mise de côté dans un linge. En effet, j’avais peur de toi : tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas déposé, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.’ Le roi lui dit : ’Je vais te juger d’après tes propres paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas déposé, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? A mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.’ Et le roi dit à ceux qui étaient là : ’Retirez-lui la pièce d’or et donnez-la à celui qui en a dix.’ On lui dit : ’Seigneur, il en a déjà dix ! Je vous le déclare : celui qui a recevra encore ; celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-les à mort devant moi. » Nous demandons à Jésus qu’Il nous donne la sagesse et l’humilité pour bien utiliser nos talents et les faire fructifier. Il nous faut prendre conscience de nos talents qui dorment. Dieu veut remplir notre cœur de son amour afin qu’il puisse y régner, en roi aimant, doux, humble. La Croix de Jésus est la libération de l’humanité. Croire à son amour nous donne la vie. Nous voulons le suivre pour nous mettre dans la mouvance de l’Esprit Saint. En nous aimant jusqu’à la fin, Jésus fait fructifier nos talents ! C’est la Passion d’Amour de Jésus, mort pour nous sauver, qui nous donne la grâce de nous accorder les uns aux autres.

Nous demandons la grâce de mettre à profit ce trésor de l’Amour infini de Dieu pour nous.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



« Faites-le fructifier »

 « Seigneur, voici ta pièce d'or, je l'avais mise de côté dans un linge. » À quoi cet homme s'occupera-t-il ensuite puisqu'il a abandonné son instrument de travail ? En irresponsable, il a opté pour la solution commode de ne rendre que ce qu'il a reçu. Il se consacrera à tuer le temps : les minutes, les heures, les jours, les mois, les années, la vie ! Les autres se donnent beaucoup de mal, négocient, se préoccupent noblement de rendre à leur maître davantage que ce qu'ils ont reçu, le fruit légitime, parce que la recommandation a été très concrète : « Faites-les fructifier jusqu'à ce que je vienne » ; chargez-vous de ce travail pour obtenir un profit jusqu'à ce que votre maître revienne. Lui, en revanche, il n'en fait rien ; cet homme gâche son existence.

Comme il est dommage de ne vivre que pour tuer son temps, ce trésor de Dieu ! Rien ne saurait excuser un tel comportement. Saint Jean Chrysostome écrit : « Que personne ne dise : je ne dispose que d'un talent, je ne peux rien obtenir. Avec un seul talent tu peux aussi agir de façon méritoire ». Triste chose que de ne pas tirer parti, un véritable rendement, de toutes les capacités, petites ou grandes, que Dieu accorde à l'homme pour qu'il se consacre à servir les âmes et la société ! Lorsque, par égoïsme, le chrétien se retranche, qu'il se cache, qu'il se désintéresse, en un mot lorsqu'il tue son temps, il risque fort de tuer son ciel. Celui qui aime Dieu ne se borne pas seulement à mettre tout ce qu'il possède, tout ce qu'il est, au service du Christ : il se donne lui-même.

Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre

http://levangileauquotidien.org



 

 

 

© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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