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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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20 novembre 2016

Evangile et Homélie du Dim 20 Nov 2016. Solennité du Christ, Roi de l'Univers


Dimanche 20 novembre 2016

L'Église fête : Dédicace de l'église-cathédrale Notre Dame de la Sède
Saint(s) du jour : St Edmond le Martyr, roi d'Est-Anglie (841-870), BBses Angèle de St. Joseph et compagnes, martyres († 1936)



Deuxième livre de Samuel 5,1-3.

En ces jours-là, toutes les tribus d’Israël vinrent trouver David à Hébron et lui dirent : « Vois ! Nous sommes de tes os et de ta chair. Dans le passé déjà, quand Saül était notre roi, c’est toi qui menais Israël en campagne et le ramenais, et le Seigneur t’a dit : “Tu seras le berger d’Israël mon peuple, tu seras le chef d’Israël.” » Ainsi, tous les anciens d’Israël vinrent trouver le roi à Hébron. Le roi David fit alliance avec eux, à Hébron, devant le Seigneur. Ils donnèrent l’onction à David pour le faire roi sur Israël.

Psaume 122(121),1-2.3-4.5-6.

Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu'un !
C'est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur,
là qu'Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur.

C'est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t'aiment !


Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,12-20.

Frères, rendez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière. Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé : en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés. Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature : en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre. Les êtres visibles et invisibles, Puissances, Principautés, Souverainetés, Dominations, tout est créé par lui et pour lui. Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui.
Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église : c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté. Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 23,35-43.

En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés


Homélie ou Méditation du jour

«Celui-ci est le roi des Juifs»

 

 

Aujourd'hui, l'Évangile nous fait soulever les yeux vers la Croix sur laquelle le Christ agonise au Calvaire. Là, nous voyons le Bon Berger qui donne sa vie pour ses brebis. Placée au dessus de sa tête, une inscription dit: «Celui-ci est le roi des Juifs» (Lc 23,38). Celui-ci, qui souffre atrocement et dont le visage est si défiguré, peut-t-il vraiment être le Roi? Comment est-ce possible? Le bon larron, un des deux malfaiteurs suspendus à la croix à droit et à gauche de Jésus, l'a parfaitement compris. Il lui dit, d'une voix suppliante: «Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne» (Lc 23,42). La réponse de Jésus est réconfortante et assurée: «Amen, je te le déclare: aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis» (Lc 23,43).

Oui, avouons donc que Jésus est le Roi. "Roi" avec majuscule. Personne ne sera jamais à l'hauteur de sa puissance. Le Règne de Jésus n'est pas de ce monde. C'est un Règne où l'on entre par la conversion chrétienne. Un Règne de vérité et de vie, Règne de sainteté et de grâce, Règne de justice, d'amour et de paix. Un Règne qui est naît du Sang et de l'eau qui jaillirent du côté de Jesús-Christ. Le Règne de Dieu fût le sujet principal du prêche du Seigneur. Il invitait tout le monde sans cesse à y entrer. Un jour, dans le Sermon sur la montagne, Il a proclamé «bienheureux les pauvres d'esprit, parce qu'à eux appartient le royaume des cieux».

Origène, en glosant ces paroles de Jésus «En effet, voilà que le Règne de Dieu est au milieu de vous» (Lc 17,21), explique que «celui qui prie pour que vienne le Royaume de Dieu prie avec raison qu'en lui s'élève, fructifie, s'achève le Règne de Dieu». Et il ajoute que «le Royaume de Dieu en nous, alors que nous progressons toujours, atteindra sa perfection, quand s'accomplira la parole de l'apôtre: lorsqu'Il aura soumis tous Ses ennemis, le Christ remettra le Royaume à Dieu le Père, afin que Dieu soit tout en tous». L'auteur nous exhorte à dire toujours «Que ton nom soit sanctifié, que ton Règne vienne».

Vivons d'ores et déjà le Règne avec sainteté, et témoignons de lui avec la charité qui authentifie la foi et l'espérance.

 

Abbé Joan GUITERAS i Vilanova  (Barcelona, Espagne)

 

 

 

http://evangeli.net/evangile


 

 


 

 

Il y a une dissemblance de taille entre notre notion de royauté et celle que Jésus nous révèle en choisissant pour trône royal la croix et pour couronne de majesté des épines. Mais par delà cette dissemblance, il faut reconnaître que ce titre de roi donné par les chrétiens à Jésus exprime aussi quelque chose d’authentique, qui n’a rien d’inconvenant.

Notre première lecture nous a donné comme modèle royal David. Il est roi parce qu’il rassemble toutes les tribus de Jacob en un seul peuple, par delà les rivalités internes. Le roi est donc celui qui, par sa personne, peut servir de référence à tous. Le roi est celui qui, dans sa personne, rassemble et représente le meilleur de chacun de manière à ce que tous puissent se reconnaître en lui. Le roi est celui qui donne une image de soi et qui permet d’accueillir l’autre comme un frère.  Cette figure royale symbolisée par David, nous pouvons l’attribuer sans crainte à Jésus. Jésus est bien celui en qui, de manière concrète, se réalise une perfection d’humanité telle que tout être humain peut se reconnaître. Tout croyant voit pleinement réalisé en Jésus ce qui est encore en germe chez lui.

N’est-ce pas ce qu’expérimente le bon larron sur la croix ? D’où lui vient cette audace incroyable de confesser Jésus comme roi ? Oui, il se reconnaît en lui puisque tous deux sont condamnés au même sort. Mais Jésus vit son agonie sur la croix avec une telle douceur, un tel amour, une telle miséricorde que le larron se sent comme attiré par ce surcroît de liberté, d’humanité, qui lui manque et qu’il trouve en Jésus. Jésus peut devenir le roi de ce bon larron parce qu’il lui donne l’espérance d’un au-delà de ses limites humaines, l’espérance d’un dépassement jusque dans la mort même. «Aujourd’hui, tu seras avec moi en paradis !» (Lc 23,43)

Paul, dans la deuxième lecture, nous disait que Jésus est l’image du Dieu invisible (Col 1,15). Choisir Jésus comme roi, c’est reconnaître que nous aussi nous avons part à cette image du Dieu invisible. Choisir Jésus comme roi, c’est choisir de vivre pleinement ce que nous sommes en Dieu : des fils bien aimés du Père. Le Christ est la tête du peuple nouveau sorti des eaux du baptême. Et, ô merveille de sa bonté, il nous établit nous-mêmes comme rois !  Oui, nous sommes rois. Rois en qui tout homme doit pouvoir reconnaître ce à quoi il est appelé : être fils de Dieu. Rois en qui tout homme doit pouvoir trouver la paix, l’espérance, la reconnaissance, ce à quoi il aspire et que le monde du pouvoir ne peut lui donner. Rois en qui tout homme doit se sentir aimé, respecté, relevé et pourquoi pas, guéri et sauvé.

Notre royauté n’est pas celle que le monde propose. Rois à l’envers, nous le sommes parfois quand, prenant notre foi au sérieux, nous nous exposons à être contredits, moqués, humiliés. Mais il est là avec nous, Jésus, qui glisse sa richesse dans notre pauvreté, qui transforme nos croix en béatitudes. Nous chanterons tout à l’heure dans le Notre-Père : que ton règne vienne. Le règne du Père vient par la royauté de son Fils et de ses fils.

Oui, que ton règne vienne en nous, entre nous. Que nous soit donné ce bonheur d’être, en ce monde tel qu’il est, ces hommes, ces femmes en qui règne cet amour royal, souverain. Amour qui est finalement la noblesse essentielle des pauvres que nous sommes.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



 

Prière d'introduction

 

Seigneur, je veux être tout près de toi et t’accompagner alors que les hommes te crucifient après t’avoir tourné en dérision, alors qu’ils se moquent de toi en te lançant des défis insupportables. Merci pour ce moment où tu me permets de m’approcher de toi, alors que tu nous délivres du mal que le premier refus d’Adam a fait entrer dans le monde en nous coupant de toi.

 

Demande

 

Seigneur, tu connais ma pauvreté et ma faiblesse : tu sais que je ne peux rien faire d’autre que d’être là, simplement pour être avec toi. Je sais que tu avais invité Pierre, André et Jacques pour veiller avec toi à Gethsémani et que, vaincus par la fatigue, ils se sont endormis. Merci de ta générosité infinie.

 

Points de réflexion

 

1. « Le peuple reste là, à le regarder ».
Au moment où tu es élevé sur la croix, la foule te regarde. Curiosité morbide ou curiosité spontanée ? Ou même peut-être « curiosité d’obligation » ? On sait que le supplice de la croix n’était jamais infligé aux Romains mais, ici, en territoire occupé, on l’appliquait aux bandits et aux agitateurs politiques. Ceux qui étaient crucifiés étaient exposés à la vue de tous, pour servir d’exemple. Au fil des temps, on a cherché à savoir pour quel véritable motif on t’avait condamné à mort. Motif politique, motif religieux, motif de lutte d’influence entre les grands prêtres et les Pharisiens. Mais la faiblesse des hommes, la complexité de leurs comportements pourraient aussi l’expliquer. En réalité et en vérité, Isaïe avait déjà annoncé les souffrances et la condamnation du « Serviteur souffrant », en disant que ce seraient « nos souffrances qu’il porterait et nos douleurs dont il serait chargé » (Is (53, 4). Frappé et humilié, tu as été transpercé à cause de nos crimes « mais dans tes blessures, nous trouvons la guérison » (Is 53, 5).
Ces gens regardent, ils sont passifs et silencieux ; ils sont saisis d’épouvante en te voyant car tu n’as plus figure humaine ; tu es objet de mépris, de railleries, d’humiliations insondables de la part des soldats, des responsables politiques ou religieux. Dans cette foule, personne ne bouge, personne n’ose manifester ouvertement quelque désapprobation devant l’injustice d’un tel traitement.

2. « Les chefs, eux se moquaient ».
Trois crucifiés sont là et, au sommet de la croix de celui du centre, se trouve un écriteau indiquant qu’il est le roi des juifs. Mais qui est ce Roi crucifié, qui est la cible des grands prêtres et des autres responsables de la Loi en Israël ? Ils le ridiculisent sous les yeux de la foule. Les soldats se moquent aussi de lui et approchent de ses lèvres une éponge imbibée de vinaigre, dont il ne veut pas. De chaque côté de ce « roi », un autre crucifié l’injurie et le défie : « Si tu es Fils de Dieu, alors tu peux tout, descends de cette croix et fais-nous descendre nous aussi ». Le « roi » se tait. Il a offert sa vie en réparation de la désobéissance des hommes. Il sait que le ciel leur est inaccessible parce que la nature humaine, privée de la grâce, est incapable d’aller à Dieu. Le péché est un obstacle insurmontable qui empêche l’homme de participer à la vie divine selon le dessein éternel du Père. Pas un être humain, pas une seule créature ne peut et ne pourra jamais déplacer cet obstacle, ni le surmonter, ni l’anéantir. Le « roi » est en train de le « prendre sur lui » et de l’anéantir en s’offrant lui-même. De l’autre côté de la croix centrale, l’un des crucifiés, un malfaiteur lui aussi, répond à l’autre malfaiteur en lui faisant remarquer que celui qu’il injurie et ridiculise, ce « roi », est innocent ; et eux qui ont réellement commis tout le mal qui leur est reproché ne peuvent que se taire : ils n’ont pas le droit de se plaindre - pour eux c’est justice ; alors que « le roi », lui, n’a rien fait de mal.

3. L’un d’eux, tout malfaiteur qu’il soit, croit.
Ce crucifié, celui que la tradition appelle « le bon larron », reconnaît ses propres fautes. Il voit que, pour lui, la condamnation est justifiée mais pas pour Jésus, le Messie. Une grâce inouïe lui est accordée et, au moment de mourir, ce crucifié s’ouvre à la foi. Cet exclu de la société est capable de saisir l’identité de celui qui est là : oui, celui qui est là est vraiment le Roi et, se tournant vers lui, il lui demande pardon. La réponse est immédiate : « Ce soir même tu seras avec moi dans le Paradis ! » Oui, il est vraiment le Roi ! Ce roi n’a vraiment rien à voir avec les puissants de ce monde. Lui, qui est Dieu, aurait pu ne pas se soumettre à la condamnation, ne pas subir la crucifixion. Il aurait pu montrer sa puissance en écrasant ses ennemis. Il a librement renoncé à son pouvoir, plutôt que de l'employer à faire un miracle pour lui-même. Maintenant, il n’y a plus personne au pied de la croix, si ce n’est Marie et Jean. Il meurt, abandonné de tous, il n'avait ni richesse, ni armée, mais il aime tous ceux que le Père lui a donnés et il les a aimés jusqu'au bout.

 

Dialogue avec le Christ

 

Jésus, accorde-moi la grâce infinie de ne pas me fondre dans la foule silencieuse. Donne-moi la force de te défendre quand on se moque de toi ou qu’on dit toute sorte de mal contre toi. Aide-moi à te rester fidèle, fidèle à tes enseignements et à ta volonté. Aide-moi à vouloir ce que tu veux.

 

Résolution

 

Être fier de ma foi et l’approfondir autant qu’il me sera permis de le faire aujourd’hui.

 

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de RC

 

http://www.regnumchristi.fr



 

"Le peuple se tenait là, à regarder. Les chefs, eux, se moquaient : « Il en a sauvé d’autres, disaient-ils ; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ de Dieu, l’Élu ! »

Les soldats aussi se gaussèrent de lui : s’approchant pour lui présenter du vinaigre, ils disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Les soldats et les chefs se moquent de Jésus. Nous accueillons dans la foi Jésus crucifié, il est notre Sagesse. Avec un regard bienveillant nous considérons Jésus qui meurt sur la Croix pour nous sauver. C’est lui qui nous fait entrer dans la bienveillance, même si notre vie est difficile, soumise à l’épreuve et à la déréliction, il est notre lumière. Nous pouvons espérer dans la vie qui ne cesse de sourdre en nous, nous pouvons entendre la promesse de Jésus et l’accueillir. Il nous est donné de nous adresser à lui, de lui parler, de l’implorer, d’entrer ainsi en relation avec lui. Il nous donne son chemin, sa vérité et la vie. Jésus nous sauve par cette douceur et cette humilité, Il est le Roi d’Amour, doux et humble de cœur. A la suite de Jésus, nous cherchons comment montrer le véritable visage de Dieu à l’humanité. L’inquiétude se reflète sur le visage de ceux qui regardent les douleurs qui se vivent dans l’univers. Nous annonçons Jésus, le Messie crucifié, qui établit toutes choses dans la Paix et dans l’Amour.

"Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi. » Mais l’autre, le reprenant, déclara : « Tu n’as même pas crainte de Dieu, alors que tu subis la même peine ! Pour nous, c’est justice, nous payons nos actes ; mais lui n’a rien fait de mal. » La crucifixion de Jésus nous permet de mesurer la force de l’espérance qu’il vivait, lui, le Sauveur. Nous sommes toujours devant ceux qui défient Jésus. Nous sommes encore dans ce monde mélangé, qui ne sait pas ou est la vérité. Devant le Messie crucifié, nous touchons le désarroi de la foule ! C’est en vivant la vie de Jésus, en la célébrant, que nous l’annonçons et que nous la recevons. Jésus nous sauve par sa croix, par l’amour qu’il donne au Père sur la croix. L’Epouse du Christ, les femmes et les hommes qui prennent au sérieux l’Evangile, se laissent instruire par Dieu, ils suivent l’Agneau partout ou il va. Jésus nous oriente vers l’essentiel, nous qui vivons encore du mystère de ses souffrances et de sa mort. Jésus nous offre de faire de notre existence, du quotidien de nos vies, des grandes épreuves de notre vie, une croix, une preuve d’amour. L’amour est force de salut, c’est une lumière qui éclaire notre propre chemin. C’est une lumière qui éclaire le chemin de tous ceux que nous aimons. Ce que nous avons à porter pour rester fidèles à Jésus, sert au salut de nos frères.

Et l’autre malfaiteur disait : « Jésus, souviens-toi de moi, lorsque tu viendras avec ton royaume. » Jésus lui dit : « En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis. » C’est ainsi que notre vie peut être livrée au Christ, Roi de l’univers. Notre vie n’est plus à nous-mêmes, mais à celui qui est mort et ressuscité pour nous, le Premier-né d’entre les morts. Elle est vécue avec Jésus, l’Envoyé de Dieu. C’est dans le quotidien de notre vie que nous accueillons la volonté du Père et que nous rencontrons la Croix de Jésus. C’est dans ce quotidien que nous disons à Dieu son amour. Notre destinée pascale est inscrite dans notre baptême. C’est bien d’amour et de joie dont il s’agit. Dans notre vie de tous les jours, le Christ Messie veut être roi. Il est le Roi des cœurs libres. Sa royauté n’est pas de ce monde. Elle se donne dans un acte d’Amour unique pour chacun de nous. La royauté de Jésus, c’est le rayonnement universel de sa Parole. C’est l’illumination de chaque cœur de croyant. C’est l’incendie de la charité jusqu’aux confins de la terre, à commencer par l’incendie de notre cœur, où tout doit prendre feu, « pour la gloire de Dieu et le salut du monde. » Ce roi d’Amour qui nous apparaît dans l’Evangile comme un messie crucifié, est le Sauveur du monde. C’est Lui qui nous sauve de la mort d’une manière étonnante en prenant sur lui tous nos péchés : « Il nous a arrachés au pouvoir des ténèbres. » Nous contemplons Jésus sur la Croix, nous regardons Marie sa mère, la femme de compassion.

Nous demandons la grâce d’être fidèle à ce message d’Amour.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org


 


 

« Une inscription était placée au-dessus de sa tête : ' Celui-ci est le roi ' »

 

 

« Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne ». Le larron n'a pas osé faire cette prière avant d'avoir déposé par son aveu le fardeau de ses péchés. Tu vois, chrétien, quelle est la puissance de la confession. Il a avoué ses péchés et le paradis s'est ouvert ; il a avoué ses péchés et il a eu assez d'assurance pour demander le Royaume après ses brigandages...

Tu veux connaître le Royaume ? Que vois-tu donc ici qui y ressemble ? Tu as sous les yeux les clous et une croix, mais cette croix même, disait Jésus, est bien le signe du Royaume. Et moi, en le voyant sur la croix, je le proclame roi. Ne revient-il pas à un roi de mourir pour ses sujets ? Lui-même l'a dit : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10,11). C'est également vrai pour un bon roi ; lui aussi donne sa vie pour ses sujets. Je le proclamerai donc roi à cause du don qu'il a fait de sa vie : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume. »

Comprends-tu maintenant comment la croix est le signe du Royaume ? Voici encore une autre preuve. Le Christ n'a pas laissé sa croix sur la terre, mais il l'a soulevée et emportée avec lui dans le ciel. Nous le savons parce qu'il l'aura près de lui quand il reviendra dans la gloire. Pour t'apprendre combien cette croix est digne de vénération, il a fait d'elle un titre de gloire... Lorsque le Fils de l'homme viendra, « le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat ». Il régnera alors une clarté si vive que même les astres les plus brillants seront éclipsés. « Les étoiles tomberont du ciel. Alors paraîtra dans le ciel le signe du Fils de l'homme » (Mt 24,29s). Tu vois quelle est la puissance du signe de la croix ? ... Quand un roi entre dans une ville, les soldats prennent les étendards, les hissent sur leurs épaules et marchent devant lui pour annoncer son arrivée. C'est ainsi que des légions d'anges et d'archanges précéderont le Christ, lorsqu'il descendra du ciel. Ils porteront sur leurs épaules ce signe annonciateur de la venue de notre roi.

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église

 

http://levangileauquotidien.org


 

 

 

 

© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

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