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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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21 novembre 2016

Évangile et homélie du Lundi 21 Nov 2016. Cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres


Lundi 21 novembre 2016

Nous sommes à la 34e semaine du temps ordinaire

L'Église fête : Présentation de la Vierge Marie - Mémoire
Saint(s) du jour : Bse Marie de Jésus Bon Pasteur, v. et fond. (1842-1902), Bx Roméo de Llivia (E), prêtre dominicain († 1261)



Livre de l'Apocalypse 14,1-3.4b-5.

Moi, Jean, j’ai vu : et voici que l’Agneau se tenait debout sur la montagne de Sion, et avec lui les cent quarante-quatre mille qui portent, inscrits sur leur front, le nom de l’Agneau et celui de son Père. Et j’ai entendu une voix venant du ciel comme la voix des grandes eaux ou celle d’un fort coup de tonnerre ; mais cette voix que j’entendais était aussi comme celle des joueurs de cithare qui chantent et s’accompagnent sur leur cithare. Ils chantent un cantique nouveau devant le Trône, et devant les quatre Vivants et les Anciens. Personne ne pouvait apprendre ce cantique sinon les cent quarante-quatre mille, ceux qui ont été rachetés et retirés de la terre. Ceux-là ne se sont pas souillés avec des femmes ; ils sont vierges, en effet. Ceux-là suivent l’Agneau partout où il va ; ils ont été pris d’entre les hommes, achetés comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau. Dans leur bouche, on n’a pas trouvé de mensonge ; ils sont sans tache.

Psaume 24(23),1-2.3-4ab.5-6.

Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,1-4.

En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés


Homélie ou Méditation du jour

http://evangeli.net/evangile


 


 

 

 

 

Jésus vient de fustiger l’hypocrisie des scribes et pharisiens « qui dévorent les biens des veuves, et affectent de faire de longues prières (Lc 20,46-47) ». Et voilà que levant les yeux, « il voit les gens riches … et aussi une veuve misérable » : le « aussi » souligne combien cette pauvre femme tranche au milieu des gens « biens » qui déposent avec ostentation leur offrande dans le tronc du trésor.

 

Un abîme sépare cette veuve de ceux qui l’entourent : abîme social, culturel, voire même religieux ; car leur geste respectif trahit une tout autre conception de Dieu : d’un côté un Dieu dont il faut acheter les bonnes grâces, sans trop se dépouiller ; de l’autre un Dieu qui prend soin des petits, et à qui ceux-ci font totalement confiance.  On comprend que le Seigneur soit ému par l’attitude de cette pauvre femme, qui n’a pas « pris sur son superflu » comme tous les autres, mais « sur son indigence : elle a donné tout ce qu’elle avait pour vivre ». Connaît-elle seulement le Rabbi qui enseignait dans le Temple au moment où elle y est entrée ? Rien ne permet de l’affirmer ; et pourtant elle fait partie du groupe des véritables disciples, elle qui anticipe ce que Notre Seigneur s’apprête à faire : livrer sa vie dans un don sans retour. On comprend que Jésus cite le comportement de cette pauvre veuve en exemple pour toutes les générations futures. Heureux sommes-nous si tout en rendant à César ce qui lui revient, nous osons offrir à Dieu le tout de notre vie.

 

Seigneur, sois vainqueur de la peur de manquer qui m’empêchent de voir les besoins de ceux qui m’entourent et d’entendre ta voix m’invitant au partage. Donne-moi la liberté d’aimer non seulement en parole ou en sentiment, mais en actes concrets : donnant à chacun ce dont il a besoin, avec générosité, sans compter et sans arrière pensée.

 

Père Philippe

 

http://www.meinau-catholiques.org



 

Prière d'introduction

 

Seigneur, quel don de pouvoir m’arrêter un moment et d’unir mon cœur un peu plus au tien. Je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira.

 

Demande

 

Seigneur, j’ai confiance en ton amour, que je n’aie pas peur de me laisser regarder par toi.

 

Points de réflexion

 

1. « Levant les yeux, il vit les riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve indigente qui y mettait deux piécettes ».
Tu vois tout ! Ce que je fais pour être reconnu, admiré par les autres, pour « avoir bonne conscience » ou pour montrer ma supériorité ; et tu vois aussi mes efforts, ce que personne ne remarque lorsque je tais une critique non constructive, lorsque je rends service avec un sourire alors que mon cœur pleure, lorsque je sourie sincèrement à ceux qui me méprisent. Et tu vois aussi le cœur de chacun ; la richesse de chaque cœur ! Comme j’ai tort de juger les intentions et les actes des autres ! Ce qui me paraît dérisoire peut être un grand acte de charité de la part de l’autre. Mais comme c’est difficile de voir avec tes yeux, de te laisser seul juge, d’encourager au lieu de briser ! Peut-être que si je me laisse regarder par toi, chaque jour, quelques minutes, tu m’aideras, petit à petit, à voir les autres comme tu les vois.

2. « Ils mettaient leurs offrandes dans le Trésor ».
« Le mot grec öõëáaeáé veut dire conserver et le mot persan gaza signifie richesse, de là vient le nom de gazophylacium, donné à l'endroit où on déposait l'argent » (Bède le Vénérable). Et aujourd’hui, qui conserve ma richesse ? Ma vraie richesse ? Ce n’est sûrement pas la banque ! En ce jour de la Présentation de Marie, nous pouvons penser que la Sainte Vierge est ce « coffre à trésor », qui garde « fidèlement toutes ces choses en son cœur ». Tout ce que nous lui confions, elle le garde dans son cœur et l’offre au Père. Rien, absolument rien de ce que nous leur offrons n’est perdu. J’ajouterais même que nos petits actes d’amour sont multipliés au ciel à des taux imbattables !
Ainsi, « ne vous amassez point de trésors sur la terre, où la mite et le ver consument, où les voleurs percent et cambriolent. Mais amassez-vous des trésors dans le ciel : là, point de mite ni de ver qui consument, point de voleurs qui perforent et cambriolent. Car où est ton trésor, là sera aussi ton cœur » (Lc 6, 19-21). Où est mon trésor ? Où est mon cœur ?

3. « Cette veuve qui est pauvre a mis plus qu'eux tous ».
Certains Pères de l’Église ont vu dans cette pauvre veuve un sens allégorique. Ainsi, elle « représente la simplicité de l'Église ; elle est pauvre parce qu'elle s'est dépouillée de l'esprit d'orgueil et des péchés qui sont comme les richesses du monde ; elle est veuve parce que son époux a souffert la mort pour elle ; elle met deux petites pièces de monnaie dans le tronc, parce que c'est en présence de Dieu (qui conserve les offrandes que nous lui faisons de nos oeuvres), qu'elle vient apporter l'offrande soit de l'amour de Dieu et du prochain, soit de la foi et de la prière qui l'emportent de beaucoup sur toutes les oeuvres des orgueilleux » (Bède le Vénérable). En effet, je mets plus que tous lorsque je mets mon cœur en Dieu, peu importe ma situation. Sainte Thérèse de Lisieux nous recommande que notre seul trésor soit d’aimer notre petitesse et notre pauvreté, d’espérer aveuglement en sa Miséricorde. Que je me sente « heureuse de me sentir faible et misérable parce que, plus on le reconnaît humblement, attendant tout gratuitement du bon Dieu sans aucun mérite de notre part, plus le bon Dieu s’abaisse vers nous pour nous combler de ses dons avec magnificence ». Que « tout ce que je [fasse], les mouvements, les regards, tout, depuis mon offrande, [soit] par amour ».

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, merci pour cette rencontre avec toi. D’un texte si court, tu me parles aujourd’hui, tu me rejoins sur ma route. Merci pour ta parole qui est lumière et qui donne vie.

 

Résolution

 

Demander à Jésus ce qu’il souhaite que je lui offre de tout mon cœur aujourd’hui, avec une grande confiance.

 

Mélanie Duriez, consacrée de Regnum Christi

 

http://www.regnumchristi.fr



Fêtes de Notre-Dame. 2 : Présentation de la Vierge Marie au Temple

 

"Comme Jésus parlait encore aux foules, sa mère et ses frères se tenaient dehors et cherchaient à lui parler."

Quelqu’un lui dit : Ta mère et tes frères se tiennent dehors, et ils cherchent à te parler."Marie, la mère de Jésus a environ trois ans quand elle se présente au Temple de Jérusalem dit la Tradition. L’Immaculée est rachetée par le Christ avant les siècles. Elle a ce privilège unique d’être la Mère du Fils unique du Père, du Verbe de Dieu fait chair. Dans l’Evangile qui nous est donné pour célébrer cette fête, il y a une telle foule autour de Jésus que Marie sa mère et « ses frères » ne peuvent le rejoindre. C’est pour nous un signe pour nous mettre encore à la recherche de Jésus. Aujourd’hui, l’Église est heureuse de se présenter au Seigneur Jésus dans la lumière de la présentation de Marie au Temple de Jérusalem. Marie, comme une mère, comme une éducatrice, nous demande de faire silence pour entendre la Parole et elle nous aide à ouvrir notre cœur à l’attirance du Père. Dans le silence, Marie a entendu l’appel, elle est située dans la volonté d’amour de Dieu, elle est dans l’attirance du Père : « Nul ne vient à moi si le Père ne l’attire. » Cette attirance sera encore bien plus forte pour elle à la croix : « Quand je serai élevé de terre, j’attirerai tout à Moi, dit Jésus. » Quand nous mangeons le Corps du Seigneur, quand nous buvons son Sang, nous sommes véritablement un seul Esprit et une seule Chair avec Lui, le Consacré, l’Oint, l’Envoyé du Père : "J’habiterai au milieu de toi, ce jour-là, des nations nombreuses s’attacheront au Seigneur."

"Jésus répondit : Qui est ma mère ? Qui sont mes frères ?" Puis il étendit la main sur ses disciples et dit : Voici ma mère et mes frères !" Jésus redit le mystère le plus profond de Marie : "Ce sont ceux qui font la volonté de mon Père qui est aux cieux." Aux Noces de Cana, où Marie était présente ainsi que les "frères," Jésus répond à la question de Marie qui décèle le manque : « Quoi entre moi et toi, femme, lui dit Jésus ? » Dans l’usage courant de l’époque, le mot “femme” en lui-même, n’a pas le côté dur qu’il peut avoir à notre oreille. Jésus acquiesce à la demande de Marie, il voit sa mère comme la disciple par excellence. C’est la femme de l’Apocalypse qui est dans les douleurs de l’enfantement d’un Peuple nouveau. Jésus cache la beauté de Marie, et en même temps, il manifeste le mystère de la Création nouvelle qu’il est venu établir. Pour Jésus nous sommes une mère, des frères et des sœurs. Lors de sa passion, Jésus dit à Marie sa mère, face au disciple bien-aimé : « Voici ton fils, » et au disciple il dit : « Voici ta mère » ; Marie devient la mère de ce disciple à partir de cette heure là. Nous répondons avec Marie « oui » au Saint Esprit qui nous donne force et lumière. Dieu habite au milieu de nous avec tendresse, il nous attire avec des liens d’amour ; Il reste parmi nous et nous appelle afin que nous prenions le chemin du ciel pour habiter avec lui. Nous quittons notre demeure passagère pour choisir notre demeure dans le Paradis. Dieu a habité au milieu de nous pour que nous puissions le rencontrer.

"En effet, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui–là est mon frère, ma sœur et ma mère." Jésus, le Sauveur du monde qui a pris chair de la Vierge Marie, vient inaugurer un Peuple nouveau. Nous devenons « la mère, le frère, la sœur de Jésus. » C’est la volonté du Père de donner au Verbe de Dieu un Corps : « Voici, tu m’as formé un Corps, alors, je viens pour faire ta volonté. » L’Évangile nous redit l’importance de faire la volonté du Père. En Église, toujours animé par la même Brise légère de l’Esprit Saint, nous faisons advenir dans la divine Eucharistie le Corps du Christ, tissé du corps et du sang de la Vierge Marie. Dans ce grand mystère, nous refaisons ce que Jésus a fait, nous devenons ce que nous sommes : Enfant du Père, sœurs et frères de Jésus. Nous sommes faits pour être unis à Lui, pour le représenter, et pour communier à son Être, nous sommes le Corps du Christ. L’Esprit de Dieu qui a couvert Marie de son ombre l’a rendue libre, il l’enveloppe depuis l’origine de sa Vie. La réponse de Marie est libre parce que Dieu est Amour et que seul l’Amour rend libre. Nous retrouvons notre liberté dans ce Souffle divin qui vient toucher les voiles de notre cœur pour nous rendre libres. Nous ne sommes jamais aussi libres que quand nous répondons « oui » à Dieu.

 

Nous demandons la grâce d’être mus par l’Esprit Saint pour faire la Volonté du Père.

 

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



 

« Ceux-là ont pris sur leur superflu..., mais elle, elle a pris sur son indigence »

 

      Ne méprisons pas les pauvres, les petits... ; non seulement ce sont nos frères en Dieu, mais ce sont ceux qui imitent le plus parfaitement Jésus dans sa vie extérieure. Ils nous représentent parfaitement Jésus, l'ouvrier de Nazareth. Ils sont les aînés parmi les élus, les premiers appelés au berceau du Sauveur. Ils furent la compagnie habituelle de Jésus, de sa naissance à sa mort ; à eux appartenaient et Marie et Joseph et les apôtres... Bien loin de les mépriser, honorons-les, honorons en eux les images de Jésus et de ses saints parents ; au lieu de les dédaigner, admirons-les... Imitons-les, et puisque nous voyons que leur condition est la meilleure, celle qu'a choisie Jésus pour lui-même, pour les siens, celle qu'il a appelée la première autour de son berceau, celle qu'il a montrée par ses actes et ses paroles..., embrassons-la... Soyons de pauvres ouvriers comme lui, comme Marie, Joseph, les apôtres, les bergers, et si jamais il nous appelle à l'apostolat, restons dans cette vie aussi pauvres que lui-même y est resté, aussi pauvres qu'y est resté un saint Paul « son fidèle imitateur » (cf 1Co 11,1).

     Ne cessons jamais d'être en tout des pauvres, des frères des pauvres, des compagnons des pauvres, soyons les plus pauvres des pauvres comme Jésus, et comme lui, aimons les pauvres et entourons-nous d'eux.

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara

http://levangileauquotidien.org


 

 

 

 

 

© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

 csfachorale@gmail.com

 

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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