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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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24 janvier 2017

Évangile et Homélie du Mardi 24 Janvier 2017. Celui qui fait la volonté de Dieu est pour Jésus un frère, une sœur, une mère!


Mardi 24 janvier 2017

Le mardi de la 3e semaine du temps ordinaire

L'Église fête : Semaine de prière pour l'unité des chrétiens
Saint(s) du jour : St François de Sales, docteur de l'Église (1567-1622)



Lettre aux Hébreux 10,1-10.

Frères, la loi de Moïse ne présente que l’ébauche des biens à venir, et non pas l’expression même des réalités. Elle n’est donc jamais capable, par ses sacrifices qui sont toujours les mêmes, offerts indéfiniment chaque année, de mener à la perfection ceux qui viennent y prendre part. Si ce culte les avait purifiés une fois pour toutes, ils n’auraient plus aucun péché sur la conscience et, dans ce cas, n’aurait-on pas cessé d’offrir les sacrifices ? Mais ceux-ci, au contraire, comportent chaque année un rappel des péchés. Il est impossible, en effet, que du sang de taureaux et de boucs enlève les péchés. Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit : ‘Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ; alors, j’ai dit : Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, ainsi qu’il est écrit de moi dans le Livre.‘ Le Christ commence donc par dire : ‘Tu n’as pas voulu ni agréé les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché’, ceux que la Loi prescrit d’offrir. Puis il déclare : ‘Me voici, je suis venu pour faire ta volonté.’ Ainsi, il supprime le premier état de choses pour établir le second. Et c’est grâce à cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.

Psaume 40(39),2abc.4ab.7-8a.10.11.

D'un grand espoir
j'espérais le Seigneur :
il s’est penché vers moi.
En ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.

Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon cœur,
je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ;
j'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,31-35.

En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. » Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »


– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés


Homélie ou Méditation du jour

Il serait certes erroné d’interpréter ces versets comme si Jésus rejetait les membres de sa famille ; mais Notre-Seigneur affirme néanmoins clairement qu’il s’en est détaché au profit d’une autre famille, rassemblant tous ceux qui « font la volonté de Dieu ». On peut rapprocher ce passage de celui où Jésus déclare bienheureux « ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui l’observent » (Lc 11, 27). Il s’agit donc d’un appel adressé avec insistance par le Maître à entrer dans une nouvelle parenté, spirituelle cette fois, moyennant l’obéissance à la volonté de Dieu reconnu comme Père.

Ce verset a sans nul doute marqué la conscience de la jeune communauté chrétienne. Le disciple ne suit donc pas seulement un Rabbi, dont il accueille la doctrine ; il entre également dans une famille spirituelle, rassemblant tous ceux qui, renonçant à un mode d’agir selon l’esprit du monde, s’évertuent à « faire la volonté » de Celui que Jésus est venu leur révéler et dont ils réclament la paternité.  Ce qui détermine si nous sommes « dehors » ou « dedans », ce n’est pas une confession de foi superficielle, mais une adhésion existentielle qui conduit à un changement radical de vie, que nous désignons pas le terme de « conversion » : il ne suffit pas de crier « Seigneur, Seigneur » pour entrer dans le Royaume ; mais il s’agit de manifester que le Christ est véritablement Seigneur de nos vies, en obéissant à la Parole qu’il nous transmet au nom de son Père.

Notre obéissance au Père est l’expression concrète de notre volonté d’être ses fils, d’entrer dans sa famille, et d’accéder ainsi aux biens « que l’œil ne peut voir, que l’oreille ne peut entendre, mais que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment » (1 Co 2, 9). Bien sûr il est impossible de nous imaginer ce que sera cette filiation divine lorsqu’elle sera accomplie dans l’Esprit ; pourtant dès à présent nous pouvons en avoir un avant-goût à l’école de la Sainte Famille. Saint Joseph n’est-il pas « l’ombre du Père », à qui s’est parfaitement soumis le Fils de Dieu afin de nous donner l’exemple ? Marie n’est-t-elle pas la « servante du Seigneur », en qui sa volonté peut librement s’accomplir ? La Sainte Famille constitue ainsi les prémisses de cette « famille de Dieu » qui deviendra l’Eglise et dans laquelle nous avons été intégrés par le baptême.

Puissions-nous reconnaître la grandeur de l’appel qui nous rassemble en un seul Corps, et être renouvelés dans le don de l’Esprit de crainte, afin de vivre en frères de Jésus et fils du Très-Haut.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



Prière d'introduction

Ce passage invite à lire le texte quelques versets plus haut pour voir d’où arrivent ces « frères » accompagnant la Mère ? Ces versets décrivent l’attitude des « parents de Jésus » qui cherchent à l’approcher et à faire cesser son enseignement parce qu’ils considèrent « qu’il a perdu la tête… et qu’il est possédé par un esprit impur ». Jésus le sait et reste au-dessus de ces accusations. Gardant son calme, il ne cherche ni à les détromper ouvertement, ni à se justifier publiquement.

Demande

Seigneur, tu sais combien il est difficile de se contrôler quand on est accusé plus ou moins ouvertement de défendre la Vérité dont nous devons témoigner : Vérité de notre filiation divine, inscrite au fond de notre cœur et que le monde rejette parce qu’il te rejette. Seigneur, accorde-nous la grâce de te savoir à nos côtés.

Points de réflexion

1. « Alors arrivent sa mère et ses frères ».
On pourrait se demander qui sont ces « frères » de Jésus qui arrivent avec Marie, sa Mère, si on ignore que l’usage oriental et dans les textes de l’Écriture, ce mot désigne des cousins ou des parents plus éloignés ou même des habitants d’une même région.
L’Évangile évoque des rapports ambigus entre Jésus et ses « frères ». Saint Luc raconte qu’il a échappé à une agression à Nazareth grâce son courage, son autorité et son sang-froid. On sait en effet que ses auditeurs l’avaient conduit jusqu’en haut d’une colline près de Nazareth, pour le pousser et le jeter en bas « mais, lui passant au milieu d’eux, allait son chemin » dit l’évangéliste (Lc 4, 30).
Et là, dans le passage d’aujourd’hui, alors qu’une foule est assise tout autour de lui, écoutant ses enseignements dans le calme, sa « famille », ses « frères », restent certains qu’ils doivent intervenir parce qu’il a perdu la tête et qu’un esprit mauvais le tourmente. Ils reviennent à la charge et le font appeler : ils veulent le voir, le faire sortir de là et l’amener ailleurs. On prévient Jésus.

2. « Qui est ma mère ? Qui sont mes frères ? »
Jésus connaît ceux qui viennent le chercher. Il sait que certains d’entre eux croient qu’il est habité par un esprit impur. Ont-ils emmené Marie avec eux pour avoir une plus grande autorité face à lui. Ils savent que Jésus reste toujours très proche de sa Mère. Mais là, sans se laisser influencer par la présence de sa Mère, avec fermeté et adresse, Jésus indique la véritable identité de ceux qui lui sont proches : sa Mère et ses frères. Cette réflexion les oblige à entrer en eux-mêmes et voir s’ils sont véritablement en train de faire la volonté de Dieu comme ils le disent et l’affirment.

3. « Parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui ».
En prononçant ces mots, Jésus n’accuse pas, ne corrige pas, ne juge pas. Il n’est pas là pour régler ce genre de difficultés de voisinage où le « frère » accuse le « frère » et jalouse le troisième. Non, ceux qui sont là, assis autour de lui et qui l’écoutent, connaissent sa charité, sa droiture d’intention, sa conduite intérieure qui le pousse à faire ce pour quoi il a été envoyé. Jésus laisse chacun faire l’analyse de sa conduite personnelle face à la volonté de Dieu. Il assure à tous ceux qui l’écoutent que « celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour lui un frère, une sœur, une mère ».

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu te montres ferme en tes propos et tes actes. Le texte de Marc poursuit la description de ta mission mais ne dit rien du comportement de ceux qui étaient venus te chercher. Un peu plus loin, Marc précise que « tu étais étonné de leur manque de foi » (Mc 6, 1-6). Toi, tu n’accables personne mais, devant ces manifestations d’incrédulité, affirmes « qu’un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison » (Mt 13, 54-58). Seigneur, ceux que l’Évangile appelle tes frères, ne se disaient-ils pas proches de toi ? Et pourtant, toi, tu les invites à se convertir ! Aujourd’hui, Seigneur, alors que moi aussi, je me dis proche de toi, m’invites-tu à regarder si je suis « ton frère, ta sœur, ta Mère » ? Fais-je vraiment et sincèrement la volonté de ton Père ? Seigneur, accorde-moi de comprendre ce que signifie « faire la volonté de ton Père ». Comme le jeune homme riche, « j’observe les commandements », tu m’invites à regarder la sincérité avec laquelle je vis le quotidien au milieu des autres. Seigneur, accorde-moi la grâce de regarder ma tiédeur et de me corriger selon tes désirs à toi !

Résolution

Je centrerai mon attention à dépasser la routine dans mes actes même les plus simples.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de RC

http://evangeli.net/evangile



En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.

 

Nous aimons l’exultation de Jésus qui chante la joie dont son cœur déborde. C’est dans cette tendresse de Jésus que nous sommes régénérés : « Père, je te bénis, ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. » Saint François de Sales met en œuvre cette parole quand il nous propose une désappropriation de nous même afin de nous abandonner en toute confiance à la Providence de Dieu. Notre Père céleste sait de quoi nous avons besoin avant nous ! Cela nous sera donné quand nous le lui demanderons. C’est pour obtenir la douceur qui rayonnait sur le visage de Jésus que la parole de Dieu nous est donnée. Jésus exulte parce que Dieu le Père as révélé aux tout-petits les trésors de son Royaume ! En cette fête de saint François de Sales nous demandons tout particulièrement à Dieu la grâce de reconnaître notre pauvreté pour avancer dans la confiance vers le Royaume.

 

"Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté ;" Nous voulons nous laisser transformer par le « bouillonnement d’amour » qui se révèle dans la vie de Dieu ! Saint François de Sales nous conseille de contempler Jésus dans sa douceur, dans l’humilité de son cœur et dans sa charité. Jésus dans sa Passion et par sa Croix a reçu toute la violence du monde et ne l’a pas rendue. Il l’a transformée en amour pour nous apprendre à demander la grâce de la douceur et de l’humilité. Nous pouvons alors livrer notre vie au mystère de l’amour infini de Dieu qui se révèle à la croix. C’est le mystère du plus grand amour. « Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, mon joug est aisé et mon fardeau léger. »

 

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » Quand nous ne possédons plus rien, quand nous nous mettons à l’école des pauvres qui ne possèdent rien, nous devenons l’enfant bien aimé du Père. C’est ainsi que nous entrons dans le mystère de la filiation révélé par le cœur ouvert de Jésus. Jésus exultant dit : "Nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils. » Notre vocation d’enfant bien aimé du Père est le bon plaisir de Jésus qui exulte de joie parce que personne ne pourra jamais enlever ce lien d’amour qui nous fait l’enfant bien aimé du Père. C’est ensemble, dans ce lien d’amour que nous bâtissons l’Église de Dieu chacun selon ses dons dans une vie humble et pauvre. Nous rejoignons la réalité du quotidien de notre vie avec cette pauvreté qui nous révèle le don de Dieu.

 

Nous demandons à Jésus la grâce d’accueillir en nous la vie du Christ Jésus pour entrer dans le mystère de la filiation




« Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère »

Le Fils de Dieu est le premier-né d'un grand nombre de frères (Rm 8,29) car, étant Fils unique par nature, il s'est associé par la grâce une multitude de frères qui ne font qu'un avec lui : « À tous ceux qui l'ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu » (Jn 1,12). Devenu fils d'homme, il a fait de la multitude des hommes des fils de Dieu. Il se les est associés, alors qu'il est unique par son amour et sa puissance. Les hommes, en eux-mêmes, par leur naissance selon la chair, sont une multitude ; mais par la seconde naissance, la naissance divine, ils ne sont avec lui qu'un seul. Le seul Christ, unique et total, c'est la tête et le corps (Col 1,18).

Et ce Christ unique est le Fils d'un seul Dieu dans le ciel et d'une seule mère sur la terre. Il y a beaucoup de fils, et il n'y a qu'un seul fils. Et de même que la tête et le corps sont un seul fils et plusieurs fils, de même Marie et l'Église sont une seule mère et plusieurs mères, une seule vierge et plusieurs vierges. L'une et l'autre sont mères ; l'une et l'autre, vierges. L'une et l'autre ont conçu du Saint-Esprit, sans désir charnel. L'une et l'autre ont donné une progéniture à Dieu le Père, sans péché. L'une a engendré, sans aucun péché, une tête pour le corps ; l'autre a fait naître, dans la rémission des pêchés, un corps pour la tête. L'une et l'autre sont mères du Christ, mais aucune des deux ne l'enfante tout entier sans l'autre. Aussi c'est à juste titre que, dans les Écritures divinement inspirées, ce qui est dit en général de la vierge mère qu'est l'Église s'applique en particulier à la Vierge Marie. Et ce qui est dit de la vierge mère qu'est Marie en particulier se comprend en général de la vierge mère qu'est l'Église.


Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), moine cistercien

http://levangileauquotidien.org


 


 

 

 



© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

 csfachorale@gmail.com

 


 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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