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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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2 février 2017

Évangile et Homélie du Jeudi 02 Fév 2017. Présentation du Seigneur au Temple.


Jeudi 02 février 2017

Saint(s) du jour : Ste Jeanne de Lestonnac, veuve et fond. (1556-1640), St Jean-Théophane Vénard, missionnaire m.e.p. et martyr



Livre de Malachie 3,1-4.

Ainsi parle le Seigneur Dieu : voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l’Alliance que vous désirez, le voici qui vient, – dit le Seigneur de l’univers. Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. Il s’installera pour fondre et purifier : il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l’or et l’argent ; ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l’offrande en toute justice. Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d’autrefois.

Psaume 24(23),7.8.9.10.

Portes, levez vos frontons,
élevez-vous, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !

Qui est ce roi de gloire ?
C'est le Seigneur, le fort, le vaillant,
le Seigneur, le vaillant des combats.

Portes, levez vos frontons,
levez-les, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !

Qui donc est ce roi de gloire ?
C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ;
c'est lui, le roi de gloire.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,22-40.

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’ Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’ Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage,  demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.  Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.  Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés

Homélie ou Méditation du jour

La fête que nous célébrons aujourd’hui,
 dans laquelle s’inscrit celle de la Vie consacrée,
 porte le beau nom de Présentation.
 Ce terme, à lui seul, est si riche de sens
 qu’il peut nous aider à guider notre prière 
et éclairer notre journée.

La première notation qui ressort de ce terme
 est celle d’actualité.
Une présentation évoque par définition ce qui est actuel,
 littéralement : le moment présent.
 Ce qui est vécu, dit, engagé, accompli maintenant. Or, c’est bien d’aujourd’hui qu’il s’agit tout d’abord ici.
 En ce jour, la plénitude des temps est arrivée.
Le jour de Dieu est annoncé.
Celui, non pas qui a été, dans le passé, ou qui sera, dans l’avenir, 
mais qui est, dans son éternel présent, est parmi nous. 
Le Christ Jésus : Il est là. Il demeure avec nous. Il est présent ! 
Il est pour toujours parmi nous : l’Éternel, le Vivant.Nous nous souvenons 
que nous avons la grâce insigne de pouvoir vivre 
chaque jour de notre vie, comme un aujourd’hui de Dieu.
Cet aujourd’hui où la vie éternelle nous est déjà donnée.
 La vie éternelle, dit admirablement Jésus dans sa prière au Père,
c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul véritable Dieu,
 et ton envoyé, Jésus-Christ (Jn 17,3). Vivons donc déjà la joie de cet éternel présent du Seigneur
 qui nous est donné par l’éternelle présence du Christ à nos côtés.


La deuxième notation contenue dans le terme de présentation
 est celle d’offrande.
 L’offrande apportée dans la gratuité.
 C’est ainsi que nous faisons, comme nous disons, des «présents».
C’est-à-dire des dons apportés sans recherche de contrepartie,
 comme autant de cadeaux gracieux.
 Dans une sorte de générosité, sans calcul, par amour, 
bénévolement, avec le sourire, en libre abandon.
 Allez apprendre ce que veut dire cette parole, nous dit Jésus :
 C’est l’amour que je veux et non les sacrifices ! Nous voici tous invités à retrouver ce sens de l’offrande spontanée,
de la gratuité sans arrière-pensée.
 Oui, de sa plénitude nous avons tous reçu grâce pour grâce (Jn 1,16).
 Comment ne pas en faire en retour le «présent»
au Dieu de toute grâce ?

La troisième notation contenue dans le terme de présentation est celle de manifestation, de révélation.
On était jusque-là inconnu ou absent. 
Et voilà qu’on est présenté ou que l’on se présente.
Quelque chose d’encore caché ou ignoré 
est ainsi révélé, mis en lumière, manifesté. 
Il est sûr que lorsque Jésus est présenté dans le Temple,
 c’est bien de révélation et de manifestation qu’il s’agit.
 Sous la poussée de l’Esprit, Syméon peut alors proclamer :
 Mes yeux ont vu ton salut
que tu as préparé à la face de tous les peuples, 
lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël (Lc 2,30-32). Pour nous aussi, la fête de la Présentation
 est la célébration de cette lumière venue dans le monde (Jn 1,5-7).
 Nous manifestons, en silence mais clairement,
que nous voulons suivre Jésus-Christ. 
Et qu’au milieu de ce monde nous voulons briller,
 selon la parole de Paul, comme des foyers de lumière
en lui présentant la parole de vie (Ph 2,15).

La dernière réalité sous-tendue dans ce terme de présentation
 est celle de Rédemption.
 Ce n’est peut-être pas la plus évidente, mais c’est la plus éclairante 
et la plus importante pour mettre en lumière le sens de cette fête. Nous savons en effet que nous ne pouvons
assurer par nous-mêmes notre salut.
 L’homme ne peut acheter son rachat, note le psaume, 
ni payer à Dieu sa rançon .
Il est si coûteux le rachat de son âme (Ps 49,8).
Et c’est bien pour cela que le Christ notre Rédempteur
 est venu en ce monde.
Sa présentation aujourd’hui, dans le Temple,
 à laquelle il se soumet volontairement, par obéissance à la Loi
 (voulant que tout garçon premier-né soit racheté 
par l’offrande d’au moins deux petites colombes), 
sa présentation donc annonce la grande Rédemption, le rachat du péché 
et de son salaire qui est la mort (Rm 6,23) 
par son sacrifice sur la croix. Nous voici tous invités, frères et sœurs,
à offrir nous aussi nos personnes 
en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu.
 Et Paul nous précise : 
C’est là le culte spirituel que vous avez à rendre au Seigneur (Rm 12,1). Il nous est si bon de savoir que le Seigneur lui-même 
nous invitant à porter notre croix de chaque jour à sa suite (Lc 9,23), 
nous propose à tous, chrétiens, de participer en quelque sorte,
malgré notre faiblesse et notre indignité
 à, sa grande œuvre de Rédemption !

Tu ne voulais ni sacrifice ni offrande, 
mais tu m’as façonné un corps… Alors j’ai dit : Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté ! (Ps 40,7-9 ; He 10,5-7). 
Puisque le Père nous accueille, comme Jésus, en cet aujourd’hui,
 dans sa joie, sa lumière et sa paix,
 puisse-t-il en retour, nous combler
 de cette même paix, de cette même lumière et de cette même joie.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

 



Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
1er sermon pour la Purification (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 272 rev.)

« Soudain viendra dans son temple le Seigneur que vous cherchez » (Ml 3,1)

 

Aujourd'hui la Vierge Mère introduit le Seigneur du temple dans le temple du Seigneur. Joseph aussi y amène au Seigneur ce fils qui n'est pas le sien, mais le Fils bien-aimé en qui Dieu a mis toute sa faveur (Mt 3,17). Syméon, le juste, reconnaît celui qu'il attendait ; Anne, la veuve, le loue. Une première procession est célébrée en ce jour par ces quatre personnages, une procession qui, par la suite, allait être célébrée dans la joie par l'univers entier... Ne vous étonnez pas de ce que cette procession est si petite, puisqu'il est bien petit aussi celui que le temple reçoit. Mais en ce lieu, il n'y a pas de pécheur : tous sont justes, tous sont saints, tous sont parfaits.

Ne sauveras-tu que ceux-là, Seigneur ? Ton corps va grandir, ta tendresse elle aussi grandira... Je vois maintenant une seconde procession où des foules précèdent le Seigneur, où des foules le suivent ; ce n'est plus la Vierge qui la porte, mais un petit âne. Il ne dédaigne donc personne..., si du moins il ne leur manque pas ces vêtements des apôtres (Mt 21,7) : leur doctrine, leur mœurs, et la charité qui couvre une multitude de péchés (1P 4,8). Mais j'irai plus loin et je dirai qu'à nous aussi, il nous a réservé une place dans cette procession-là... David, roi et prophète, s'est réjoui de voir ce jour. « Il l'a vu et s'en est réjoui » (Jn 8,56) ; sinon aurait-il chanté : « Nous avons reçu ta miséricorde, ô Dieu, au milieu de ton temple » ? (Ps 47,8) David a reçu cette miséricorde du Seigneur, Syméon l'a reçue, et nous aussi nous l'avons reçue, comme tous ceux qui sont prédestinés à la vie, puisque « le Christ est le même hier, aujourd'hui et pour toujours » (He 13,8)...

Embrassons donc cette miséricorde que nous avons reçue au milieu du temple, et comme la bienheureuse Anne, ne nous en éloignons pas. Car « le temple de Dieu est saint, et ce temple, c'est vous » dit l'apôtre Paul (1Co 3,17). Elle est proche de vous cette miséricorde ; « elle est proche de vous, la parole de Dieu, dans votre bouche et dans votre cœur » (Rm 10,8). De fait, le Christ n'habite-t-il pas dans vos cœurs par la foi ? (Ep 3,17) Voilà son temple, voilà son trône... Oui, c'est dans le cœur que nous recevons la miséricorde, c'est dans le cœur qu'habite le Christ, c'est dans le cœur qu'il murmure des paroles de paix à son peuple, à ses saints, à tous ceux qui rentrent dans leur cœur.

http://levangileauquotidien.org



 

 


© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

 csfachorale@gmail.com

 


 

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