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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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5 février 2017

Évangile et Homélie du Dim 05 Fév 2017. « Vous êtes le sel de la terre ...Vous êtes la lumière du monde.»


Dimanche 05 février 2017.

Cinquième dimanche du temps ordinaire.

Saint(s) du jour : Ste Agathe, vierge et martyre († 251), St Jésus Mendez Montoya, prêtre et martyr († 1928)


Livre d'Isaïe 58,7-10.

Ainsi parle le Seigneur :
Partage ton pain avec celui qui a faim, accueille chez toi les pauvres sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable. Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront vite. Devant toi marchera ta justice, et la gloire du Seigneur fermera la marche. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. » Si tu fais disparaître de chez toi le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante, si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera lumière de midi.

Psaume 112(111),4-5.6-7.8a.9.

Lumière des cœurs droits, il s'est levé dans les ténèbres,
homme de justice, de tendresse et de pitié.
L'homme de bien a pitié, il partage ;
il mène ses affaires avec droiture.

Cet homme jamais ne tombera ;
toujours on fera mémoire du juste.
Il ne craint pas l'annonce d'un malheur :
le cœur ferme, il s'appuie sur le Seigneur.

Son cœur est confiant, il ne craint pas.
À pleines mains, il donne au pauvre ;
à jamais se maintiendra sa justice,
sa puissance grandira, et sa gloire !


Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2,1-5.

Frères, quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié. Et c’est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je me suis présenté à vous. Mon langage, ma proclamation de l’Évangile, n’avaient rien d’un langage de sagesse qui veut convaincre ; mais c’est l’Esprit et sa puissance qui se manifestaient, pour que votre foi repose, non pas sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-16.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


 Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2016. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

 

Jésus prend deux images : vous qui tenez bon dans la fidélité à l’Évangile, dans la fidélité à Jésus, à sa croix et à sa résurrection, vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde. (Mt 5, 13-14). Le sel de la terre. Ne pensez pas ici à du sel fin dans une jolie salière Ikea ! Dans le contexte du temps de Jésus, il s’agit de gros sel brut dont le premier usage était de conserver les aliments. Le sel c’est d’abord ce qui évite  que les aliments se corrompent, se gâtent ; c’est aussi ce qui donne de la saveur, du goût.C’est discret, cela n’a rien de séduisant, mais c’est tellement précieux. Le sel est ainsi devenu le symbole de la vraie sagesse, celle qui évite la corruption du péché et donne saveur à la vie.

 

« Vous êtes le sel de la terre… » Si vous vivez de Jésus, si votre cœur, votre vie, sont imprégnés du mystère de la Croix, de la joie sans fin de la Résurrection, alors vous préservez la société de la corruption et vous apportez ce qui donne à la vie sa vraie saveur ! La vraie saveur de la vie, ce n’est pas la jouissance parce que la jouissance échoue dans la mort. La vraie saveur de la vie, c’est de faire de notre vie en don en embarquant dans le don de soi de Jésus. Et cela mène à la vie éternelle, à la joie éternelle déjà goûtée ici-bas.

 

Si nous, chrétiens, nous laissons de côté l’Évangile, si nous délaissons la Croix et la résurrection, qui donnera au monde sa saveur ? Qui d’autre que nous donnera au monde la sagesse de la Croix ? Qui d’autre donnera au monde l’espérance de la résurrection comme don gratuit qui nous vient de la tendresse du Père, de l’offrande de Jésus et du travail caché de l’Esprit Saint ? Qui donnera à notre « nature humaine affadie  » cette sagesse, ce sel qui ouvre jusque dans la souffrance et la mort le chemin des Béatitudes et de la joie ? Qui ? Les «valeurs» les plus nobles ne suffisent pas pour donner sens à cette vie ! Le Seigneur nous dit aujourd’hui : ne perdez pas votre saveur ! À quoi sert la foi si nous n’offrons pas au monde la saveur de la vie qui est le mystère de Jésus ?

 

Jésus ne s’en tient pas à l’image du sel : il ajoute la lumière. Regardons tout de suite le jeu de ces deux images : le sel ne se voit guère. Quand il sert à donner de la saveur, il ne se voit même pas du tout. La lumière, elle, se voit ; elle brille, elle éclaire.  Être le sel de la terre, c’est un service très humble où l’on s’oublie, où l’on se perd. Être lumière du monde, c’est être vu, comme une ville sur une montagne se voit bien le soir. Mais comment deviendrons-nous visibles dans la société ? Jésus nous répond : par des «œuvres belles», des comportements, des choix de vie qui seront tellement beaux que les gens glorifieront Dieu. Cela veut dire que notre comportement  obéira et même dépassera les «valeurs» les plus nobles de notre société. Si notre vie obéit aux valeurs de notre société, les gens nous glorifieront. Si elle va au-delà des valeurs dans un plus grand amour, alors les gens glorifieront Dieu et nous serons lumière du monde !

 

Alors, faut-il être sel de la terre en confessant humblement le mystère de la croix et de la Résurrection, ou faut-il être lumière du monde par le témoignage d’un amour qui se donne, qui se livre.  Il faut être sel et lumière bien sûr ! Si tu es sel, si tu es imprégné de la sagesse de la Croix de Jésus et de l’espérance de Sa résurrection, alors, nécessairement, ta manière d’aimer en sera transformée et tu seras lumière.  Voilà ce que le Seigneur attend de nous, au milieu d’une société qui est pleine de richesses d’humanité, mais s’enfarge dans des choix de ténèbres. Notre mission première n’est pas de dire non à ceci et à cela, mais de témoigner d’un autre rapport à la vie, d’une véritable écologie humaine. Notre mission, c’est un émerveillement face à toute vie ; c’est le service de la vie de l’enfant à peine conçu au mourant appelé à naître à la vie éternelle… Il y a dans toute vie un mystère de Dieu. Il y a dans ta vie un mystère de Dieu. Ta vie, ma vie, est un mystère de Dieu. Nous sommes chacun un reflet unique du visage de Dieu. Voilà ce que nous venons retrouver en chaque Eucharistie !

 

 

Père Philippe

 

 

http://www.meinau-catholiques.org



 

«Vous êtes la lumière du monde»

 

Aujourd'hui, l'Evangile nous appelle à être témoins du Christ. Et il nous invite à le faire de deux façons, en apparence contradictoires : comme le sont le sel et la lumière. Le sel ne se voit pas mais on le remarque, on le goûte et on le savoure. Il y a beaucoup des gens qui "ne se laissent pas voir", car ils sont comme des "fourmis" qui n'arrêtent pas de travailler et de faire le bien. A côté d'eux on goute la paix, la sérénité, la joie. Ils ont –comme on le dit souvent de nos jours– de bonnes ondes.

La lumière ne peut pas se cacher. Il y a des personnes qu'on "voit de loin": Mère Teresa, le Pape, le curé du village. Elles occupent des postes importants par leur qualité naturel de leader ou par les exigences de leurs occupations. Elles sont "sur le lampadaire". Comme le dit l'Evangile de ce jour, "au sommet d'une montagne" ou "sur le lampadaire" (cf. Mt 5,14.15). Nous sommes tous appelés à être le sel et la lumière. Jésus lui-même était le "sel" pendant les trente années de sa vie cachée à Nazareth. On dit qu'en demandant à Saint Louis Gonzague lorsqu'il jouait ce qu'il ferait s'il savait qu'il allait mourir dans quelques instants, il a répondu: «Je continuerais à jouer». Il aurait continué sa vie normale de tous les jours, rendant la vie de ses compagnons de jeux agréable.

Parfois nous sommes appelés à être la lumière. Nous le sommes de manière claire quand nous professons notre foi dans des moments difficiles. Les martyres sont de grandes lumières. De nos jours, selon le milieu, le seul fait d'aller à la messe est déjà cause de moquerie. Assister à la messe c'est donc déjà être la "lumière". Et la lumière se voit toujours, même si elle est petite. Une petite lumière peut illuminer une nuit. Demandons au Seigneur les uns pour les autres, pour que nous soyons toujours le "sel". Et sachons être la "lumière" quand cela est nécessaire. Que notre façon d'agir de tous les jours soit telle qu'en regardant ce que nous faisons de bien les gens rendent gloire à notre Père qui est aux cieux (cf. Mt 5,16).

Abbé Josep FONT i Gallart (Tremp, Lleida, Espagne)

http://evangeli.net/evangile


 


 

Prière d'introduction

Seigneur, tu es lumière, éclaire les ténèbres de mon cœur. Que la lumière de l’amour trinitaire brille à travers mes œuvres. Au nom du Père…

Demande

« Seigneur, accorde-moi cet amour qui se garde de tout relâchement, que je sache tenir toujours ma lampe allumée, sans jamais la laisser s’éteindre ; qu’en moi elle soit feu, et lumière pour mon prochain » (saint Colomban).

Points de réflexion

1. L’image biblique de la lumière, très présente pendant la période de Noël et très actuelle avec la fête de la Présentation du Seigneur au temple que nous venons de célébrer, revient en force ce dimanche. À Noël, saint Jean nous parle de la lumière qui brille dans les ténèbres et cette lumière c’est Dieu. À la Présentation, Siméon présente Jésus comme « lumière pour éclairer les nations ». Ce dimanche, la liturgie éclaire davantage le lien entre la lumière de Dieu qui a brillé sur le visage de Jésus et notre propre vie. En guise de résumé, nous pouvons emprunter ce verset à saint Jean pour montrer la dynamique des textes de ce dimanche : « Si nous marchons dans la lumière comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché » (1 Jn 1, 7).

2. Dans la première lecture le prophète Isaïe passe en revue les œuvres de miséricorde et nous montre comment Dieu regarde l’homme juste, l’homme miséricordieux, l’homme qui fait les œuvres du Seigneur. « Si tu partages ton pain avec celui qui a faim… alors ta lumière jaillira comme l’aurore. Si tu fais disparaître de chez toi le geste accusateur, la parole malfaisante… ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera lumière de midi ». En définitive, c’est par nos œuvres que Dieu veut faire luire la lumière dans le monde. Nous sommes la lumière du monde si nous brillons de la lumière de Dieu : son amour et sa miséricorde. En plus, Jésus nous rappelle la vocation de la lumière : elle est faite pour éclairer et on la met sur le lampadaire, on ne la cache pas. Le témoignage chrétien, aujourd’hui plus que jamais, doit rayonner, réchauffer le monde par les rayons de lumière qui, de Dieu, passent à travers nous dans chacune de nos œuvres bonnes : « Que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux ».

3. La lumière de Dieu a brillé de manière particulière dans le mystère de la croix comme nous le rappelle saint Paul dans la deuxième lecture. Une manière très concrète aujourd’hui de briller comme une lumière pour nos frères consiste à apprendre à porter avec patience, humilité et amour les épreuves de notre vie unis au Messie crucifié. À travers cette transfiguration de la douleur et de la souffrance personnelle, une lumière peut briller pour tant d’hommes qui souffrent et s’interrogent sur le sens même de leur vie.

Dialogue avec le Christ

« Ô Christ, daigne allumer toi-même nos lampes, toi notre Sauveur plein de douceur, fais-les brûler sans fin dans ta demeure, et recevoir de toi, lumière éternelle, une lumière indéfectible. Que ta lumière dissipe nos propres ténèbres, et que par nous elle fasse reculer les ténèbres du monde. Veuille donc, Jésus, je t’en prie, allumer ma lampe à ta propre lumière, et qu’ainsi, à cette clarté, m’apparaisse le Saint des saints où toi, Prêtre éternel des temps éternels, tu fais ton entrée sous les portiques de ce temple immense. Qu’à ta lumière je ne cesse de te voir, de tendre vers toi mon regard et mon désir. Alors, dans mon cœur, je ne verrai que toi seul, et en ta présence ma lampe sera toujours allumée et ardente » (saint Colomban).

Résolution

Allumer une bougie aujourd’hui à la maison pour nous rappeler que nous sommes la lumière du monde et demander au Christ : Seigneur, fais-moi briller de ta lumière, sois ma lumière.

Père Roger Villegas, LC

http://www.regnumchristi.fr


 


 

« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. »

 

Jésus attend de nous que nous soyons le sel de cette terre : « Vous êtes le sel de la terre, et la lumière du monde, » dit-il. Le sel comme la Lumière donne vie. Le soleil, à son lever, éclaire toute la réalité du monde. Ce sont d’abord les formes qui se dessinent, ensuite les couleurs qui se font plus précises. C’est ainsi que progressivement la nature apparaît dans toute sa beauté ! Il en est de même du Christ dans l’humanité. Le sel donne goût et saveur à toute nourriture, il assainit, il conserve, il vivifie, il est connu du monde entier. Dans la symbolique biblique, il figure la sagesse. Il exprime l’amitié et la joie fraternelle. Nous avons reçu de Dieu le don de la terre entière. Nous avons à lui communiquer la saveur du Royaume, à lui révéler les secrets de la sagesse de Dieu. Porteurs de la Parole de Dieu qui est le sel de la vie, notre rôle est urgent. Jésus fait le lien entre l’action de nos vies dans l’humanité, si cette action a sa source en elle-même, elle se décompose si facilement. Les Chrétiens, à la suite de Jésus, manifeste au monde la richesse et la beauté de l’œuvre de Dieu, sel de la terre, lumière du monde.

 

« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l’on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison." Jésus prend une deuxième image : « Vous êtes la lumière du monde. » C’est une perspective immense, démesurée, presque infinie. Cette lumière, qui est capable d’éclairer le monde entier, est empreinte de modestie. Nous n’en sommes que le reflet, le témoin. Cette lumière n’a pas sa source en nous. C’est une lumière participée qui vient de Dieu. « Vous » êtes la lumière du monde, c’est « ensemble avec lui » que Jésus le déclare, « vous » êtes la lumière du monde ! Dieu a mis quelque chose en nous, tous ensemble, qui doit rayonner jusqu’aux confins de la terre, et jusqu’à la fin du monde. Cette lumière n’est pas celle de l’éclat, elle est celle de la grâce. Cette vie intérieure mise en nous par le Créateur, nous est donnée par Jésus. C’est dans ce lien, que réside la véritable illumination du monde. C’est la clarté qui jaillit des actes de pur amour. À ce signe, à l’amour que vous aurez les uns pour les autres, tous vous reconnaîtront pour mes disciples, dit Jésus. La visibilité de la communauté est celle du bien qu’elle fait : « Voyez comme ils s’aiment. » C’est notre amour qui est lumière de Dieu et le sel de la terre !

 

"De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux." La troisième image prise par Jésus est la ville située au sommet d’un mont qui ne peut être cachée. Le voyageur égaré en pleine nature, dans la nuit, comprend ce que peut représenter la lumière des lampes allumées dans une ville haute. C’est de la foi, qui rayonne d’autant plus qu’elle est chantée et partagée, célébrée par le Corps du Christ tout entier, dont il s’agit. C’est la préfiguration de la Jérusalem nouvelle et éternelle, rassemblée dans l’élévation et l’harmonie, que s’éclaire le phare du monde. Aujourd’hui, les villes peuvent devenir des « visions de paix, » là où le Père sera reconnu, parce qu’on y vivra tous en frères. Quelle belle lumière pour la terre et quel signe pour le monde, qu’une ville, un quartier, une communauté vivant sous le regard de Dieu, ou chacun s’efforce de conserver l’unité de l’Esprit par le lien qu’est la paix. Nous voulons vivre de cette parole de Dieu et l’annoncer ! En voyant ce que vous faites de bien, dit Jésus, les hommes rendront gloire à votre Père qui est aux cieux.

 

Nous demandons la grâce de l’humilité, pour nous effacer l’œuvre d’amour du Père apparaisse.

 

Père Gilbert Adam

 

http://www.pere-gilbert-adam.org/



 

 

 

« Elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison »

       Remplir le monde de lumière, être sel et lumière, c'est ainsi que le Seigneur a décrit la mission de ses disciples. Porter jusqu'aux derniers confins de la terre la bonne nouvelle de l'amour de Dieu. C'est à cela que tous les chrétiens doivent consacrer leur vie, d'une manière ou d'une autre... La grâce de la foi ne nous a pas été conférée pour rester cachée, mais bien au contraire, pour briller devant les hommes...

      Certains se demanderont peut-être comment ils peuvent communiquer cette connaissance du Christ aux autres. Je vous répondrai : avec naturel, avec simplicité, en vivant exactement comme vous le faites au milieu du monde, adonnés que vous êtes à votre travail professionnel et au soin de votre famille, en prenant part à toutes les aspirations nobles des hommes, en respectant la légitime liberté de chacun... La vie ordinaire peut être sainte et remplie de Dieu, le Seigneur nous appelle à sanctifier nos tâches habituelles, parce que là aussi réside la perfection chrétienne.

      N'oublions pas que la presque totalité des journées que Marie a passées sur cette terre se sont déroulées d'une manière bien semblable aux journées de millions d'autres femmes, consacrées elles aussi à leur famille, à l'éducation de leurs enfants, aux tâches du foyer. De tout cela, Marie sanctifie jusqu'au plus petit détail, à ce que beaucoup considèrent à tort comme insignifiant et sans valeur... Vie ordinaire bénie, qui peut être tellement pleine d'amour de Dieu ! Car voilà ce qui explique la vie de Marie : son amour, poussé jusqu'à l'oubli de soi, toute contente qu'elle était de se trouver à sa place, là où Dieu la voulait. C'est pourquoi le plus petit de ses gestes n'est jamais banal, mais apparaît, au contraire, comme plein de signification... Il nous appartient d'essayer d'être comme elle, dans les circonstances précises où Dieu a voulu que nous vivions.

Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur

http://levangileauquotidien.org


 


 

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© Secrétariat Chorale-CSFA 2016

Pour faire un commentaire, un leg ou un don, écrire à :

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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