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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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3 avril 2017

Évangile et Homélie du Lundi 03 Avril 2017. Jésus non plus ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus!


Lundi 03 avril 2017

Nous sommes à la 5e semaine de Carême

Saint(s) du jour : St Luigi Scrosoppi, prêtre et fondateur († 1884), St Richard, évêque († 1253)


Lectures de la messe

Première lecture
« Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout cela » (Dn 13, 41c-62 (lecture brève))

Lecture du livre de Daniel

En ces jours-là,
le peuple venait de condamner à mort Suzanne.
Alors elle cria d’une voix forte :
« Dieu éternel,
toi qui pénètres les secrets,
toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent,
tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage.
Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait
de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. »


Le Seigneur entendit sa voix.
Comme on la conduisait à la mort,
Dieu éveilla l’esprit de sainteté
chez un tout jeune garçon nommé Daniel,
qui se mit à crier d’une voix forte :
« Je suis innocent
de la mort de cette femme ! »
Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda :
« Que signifie cette parole que tu as prononcée ? »
Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit :
« Fils d’Israël, vous êtes donc fous ?
Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité,
vous avez condamné une fille d’Israël.
Revenez au tribunal,
car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. »


Tout le peuple revint donc en hâte,
et le collège des anciens dit à Daniel :
« Viens siéger au milieu de nous
et donne-nous des explications,
car Dieu a déjà fait de toi un ancien. »
Et Daniel leur dit :
« Séparez-les bien l’un de l’autre,
je vais les interroger. »
Quand on les eut séparés,
Daniel appela le premier et lui dit :
« Toi qui as vieilli dans le mal,
tu portes maintenant le poids des péchés
que tu as commis autrefois
en jugeant injustement :
tu condamnais les innocents
et tu acquittais les coupables,
alors que le Seigneur a dit :
“Tu ne feras pas mourir l’innocent et le juste.”
Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme,
dis-nous sous quel arbre
tu les as vus se donner l’un à l’autre ? »
Il répondit :
« Sous un sycomore. »
Daniel dit :
« Voilà justement un mensonge qui te condamne :
l’ange de Dieu a reçu un ordre de Dieu,
et il va te mettre à mort. »
Daniel le renvoya, fit amener l’autre
et lui dit :
« Tu es de la race de Canaan et non de Juda !
La beauté t’a dévoyé
et le désir a perverti ton cœur.
C’est ainsi que vous traitiez les filles d’Israël,
et, par crainte, elles se donnaient à vous.
Mais une fille de Juda
n’a pu consentir à votre crime.
Dis-moi donc sous quel arbre
tu les as vus se donner l’un à l’autre ? »
Il répondit :
« Sous un châtaignier. »
Daniel lui dit :
« Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne :
l’ange de Dieu attend, l’épée à la main,
pour te châtier,
et vous faire exterminer. »


Alors toute l’assemblée poussa une grande clameur
et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui.
Puis elle se retourna contre les deux anciens
que Daniel avait convaincus de faux témoignage
par leur propre bouche.
Conformément à la loi de Moïse,
on leur fit subir la peine
que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain :
on les mit à mort.
Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée.


– Parole du Seigneur.

Psaume
(Ps 22, 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)

R/ Si je traverse les ravins de la mort, tu es avec moi, Seigneur.

Le Seigneur est mon berger :
   je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
   il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
   et me fait revivre ; 
il me conduit par le juste chemin
   pour l'honneur de son nom.
 


Si je traverse les ravins de la mort,
   je ne crains aucun mal, 
car tu es avec moi :
   ton bâton me guide et me rassure.
 


Tu prépares la table pour moi
   devant mes ennemis ; 
tu répands le parfum sur ma tête,
   ma coupe est débordante.
 


Grâce et bonheur m'accompagnent
   tous les jours de ma vie ; 
j'habiterai la maison du Seigneur
   pour la durée de mes jours.

Évangile (Jn 8, 1-11)
« Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre »

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus s’en alla au mont des Oliviers.
Dès l’aurore, il retourna au Temple.
Comme tout le peuple venait à lui,
il s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme
qu’on avait surprise en situation d’adultère.
Ils la mettent au milieu,
et disent à Jésus :
« Maître, cette femme
a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné
de lapider ces femmes-là.
Et toi, que dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve,
afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus s’était baissé
et, du doigt, il écrivait sur la terre.
Comme on persistait à l’interroger,
il se redressa et leur dit :
« Celui d’entre vous qui est sans péché,
qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
Il se baissa de nouveau
et il écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela,
s’en allaient un par un,
en commençant par les plus âgés.
Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
Il se redressa et lui demanda :
« Femme, où sont-ils donc ?
Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit :
« Personne, Seigneur. »
Et Jésus lui dit :
« Moi non plus, je ne te condamne pas.
Va, et désormais ne pèche plus. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


 

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

 

Une femme au centre d’un cercle essentiellement masculin. Elle a été surprise en flagrant délit d’adultère. Une femme, isolée, objet de débats et de mépris. Elle n’a pas de nom, le groupe n’échange aucune parole avec elle, elle est réduite à son péché : la femme adultère. Sa vie est suspendue à un souffle, elle risque la lapidation.

 

L’hypocrisie des accusateurs est magistralement révélée par saint Jean. Ils prétendent appliquer une loi à laquelle ils ne se soumettent pas eux-mêmes, ils la considèrent comme un code formel et cherchent à piéger Jésus grâce à elle, qu’ils ne respectent pas. L’Ecriture, dissociée de la vie qu’elle protège, devient instrument de mort.

 

Jésus n’entre jamais dans les débats truqués. Mais plus que sa parole, un geste retient notre méditation de ce jour : Jésus écrit sur le sol. A ceux qui méprisent cette femme et l’Ecriture, Jésus donne en signe un acte d’écriture. Il se baisse vers le sol et trace des caractères. Lesquels ? Forme-t-il un mot ? Une phrase ? Pourquoi saint Jean ne nous dit-il rien de ce qui est écrit ?

 

Car cela n’a pas d’importance. Le message est ailleurs. La première efficacité de ces traits sur le sol est de soulager la femme accusée. Les regards de ces hommes qui la méprisent se détournent enfin d’elle et se posent sur ces lettres, sur Jésus. Lequel fait plus qu’attirer les regards : la menace de lapidation pèsera bientôt sur lui.

 

A ces hommes qui méprisent aussi l’Ecriture, Jésus montre qu’elle désigne et révèle son auteur. Au-delà de la Loi, celui qui l’écrit. Ainsi, peu importe ce que Jésus dessine dans la poussière : ce qu’il montre c’est Dieu.Les accusateurs l’oublient, trop soucieux de justifier leur démarche dévoyée. De plus, ce que l’Ecriture contient, ce n’est pas une lettre morte, mais sa Parole vivante et agissante. Jésus le montre par ce geste de la double écriture sur le sol : le contenu de l’écriture est connu par la parole qui l’actualise. L’Ecriture doit être subordonnée à la Vie car c’est la Vie qui fait exister l’Ecriture.

 

Nous sommes tous au centre d’un cercle d’accusateurs. Souvent, nous sommes à nous mêmes le cercle des accusateurs. Cette page d’évangile nous invite à laisser la Parole de Jésus faire la vérité et libérer la Vie. Au-delà du bruit des accusations, il y a quelqu'un, prêt à nous faire miséricorde, qui nous rend la parole et notre dignité, qui nous dit l’exigence de la vérité et de l’amour « ne pèche plus ».

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Va, et désormais ne pèche plus»

Aujourd'hui, nous contemplons dans l'Évangile le visage miséricordieux de Jésus. Dieu est Amour, Amour qui pardonne, Amour qui souffre pour nos faiblesses, Amour qui sauve. Les docteurs de la Loi de Moïse et les pharisiens «lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère» (Jn 8,4) et ils demandent au Seigneur: «Et toi, qu'en dis-tu?» (Jn 8,5). Ce qu'ils veulent, ce n'est pas tant suivre l'enseignement de Jésus que de pouvoir l'accuser d'aller contre la Loi de Moïse. Mais le Maître en profite pour manifester qu'Il est venu chercher les pécheurs, relever ceux qui sont tombés, les appeler à la conversion et à la pénitence. C'est là, pour nous, le message du Carême, puisque nous sommes tous pécheurs et avons tous besoin de la grâce salvifique de Dieu.

L'on dit que de nos jours le sens du péché s'est perdu. Beaucoup ne savent plus ce qui est bien ou mal, ni pourquoi. Cela revient à dire —de manière positive— qu'on a perdu le sens de l'Amour a Dieu: de l'Amour de Dieu pour nous, et —de notre part— de la correspondance que cet Amour requiert. Celui qui aime n'offense pas. Celui qui se sait aimé et pardonné rend amour pour Amour: «L'on demanda à l'Ami quelle est la source de l'amour. Il répondit: celle où l'Aimé nous a lavé de nos fautes» (Raymond Llull).

C'est pourquoi le sens de la conversion et de la pénitence propres au Carême est de nous placer devant Dieu, de regarder dans les yeux le Seigneur sur la Croix, d'accourir pour Lui manifester personnellement nos péchés dans le sacrement de la Pénitence. Et Jésus nous dira, comme à la femme de l'Évangile: «Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus» (Jn 8,11). Dieu pardonne, et cela suppose pour nous une exigence, un engagement: Ne pèches plus!

Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



 

Prière d'introduction

 

Seigneur, laisse-moi m’approcher de toi. Je veux venir un instant tout près de ton cœur, pour y trouver la douceur de ta présence.

 

Demande

 

Vivre de miséricorde.

 

Points de réflexion

 

1. Jésus se trouve dans l’enceinte du Temple où il enseigne. Comme ils l’avaient déjà fait auparavant, et comme ils le feront encore ensuite, des scribes et des Pharisiens viennent pour mettre Jésus à l’épreuve en lui présentant une situation dans laquelle, quelle que soit sa réponse, ils pourraient l’accuser. Et finalement ce sont eux qui s’en vont sans ne savoir que dire.

 

2. Jésus met les scribes et les Pharisiens devant leur propre contradiction. Ils prétendent condamner cette femme, alors qu’eux-mêmes sont loin d’être exempts de tout péché. Comment donc, en la condamnant, ne pas se condamner eux-mêmes aussi ? Grâce à Jésus ils se rendent compte que cette pierre, s’ils la jettent sur cette femme, c’est sur eux-mêmes qu’elle va arriver. Cela n’enlève pas au péché sa malice, mais nous avertit : qui es-tu pour juger ton frère ? « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés » (Lc 6, 37).

 

3. La femme se retrouve donc seule devant Jésus. Or lui, Jésus, est sans péché. Elle se trouve maintenant devant celui qui pourrait lancer la pierre. Or ce ne sont pas des paroles de condamnation qu’elle entend, mais de miséricorde : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus ». Si nous ne pouvions condamner cette femme car nous sommes nous-mêmes des pécheurs, Jésus va encore plus loin. Même si nous n’avions pas de péché, nous ne devrions pas la condamner, comme lui-même ne la condamne pas. La miséricorde de Dieu nous touche au plus profond de notre cœur, car nous en faisons tous l’expérience, et elle devient pour nous une règle de vie : comme Jésus pardonne, il nous faut apprendre à pardonner.

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, tu sais bien que j’ai parfois tendance à être dur avec les autres et bien indulgent pour moi-même. Apprends-moi à recevoir ta miséricorde. C’est en la recevant que j’apprendrai à la vivre et à la donner autour de moi.

 

Résolution

 

Ne pas juger aujourd’hui les personnes que je rencontrerai.

 

Père Jean-Marie Fornerod, LC

http://www.regnumchristi.fr


 


 

"Quant à Jésus, il s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.

Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Jésus qui enseigne est interrompu par un groupe de scribes et de Pharisiens qui poussent, sans ménagement, une femme apeurée. Pour le mettre à l’épreuve, ils l’opposent à Moïse, le piège est bien monté. Jésus se baisse et il trace des traits sur le sol, alors que les Pharisiens s’énervent. Jésus leur dit : « Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! » Cette réponse de Jésus prend les scribes à contre‑pied, en citant un précepte de la Loi. Jésus remet ces scribes et ces Pharisiens devant leur propre responsabilité, et de nouveau, il se baisse pour écrire sur le sol. Jésus est venu pour nous, pauvres pécheurs que nous sommes tous. Il est venu pour les malades. Jésus est face à la malheureuse misère de l’humanité qui se trouve face à la miséricorde infinie de Dieu.

"Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Jésus cite à ses accusateurs des Paroles les concernant, alors, ils se retirèrent l’un après l’autre. Il renvoit les Pharisiens à la Parole vivante et vivifiante de Dieu. La grâce est absolue car Dieu est bon envers tous. La Parole de Dieu est une thérapie puissante, le salut qui nous est offert. Jésus use d’une si grande miséricorde en face de ces Pharisiens qui voulaient le prendre au piège. Derrière leurs belles manières et leurs déguisements, se cachent de pauvres hommes pécheurs, l’humanité hypocrite, qui a double visage. Notre cœur doit se convertir pour devenir un cœur plein de tendresse, de compassion et de miséricorde. Etre adultère, c’est se considérer « adulte, » sachant ce que nous avons à faire, sans Dieu. « Adulte, » "Aller au-delà."

"Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. » Jésus manifeste gratuitement son amour à cette femme. Il refuse de l’identifier ou de la réduire au péché. Il la considère dans sa dignité de femme. Ce n’est qu’après lui avoir d’abord manifesté gratuitement son amour sans condition qu’il lui dit : « Va, et désormais ne pèche plus. » Parce qu’il aime cette femme, parce qu’il sait sa valeur, il l’appelle à renoncer à un chemin de mort. Face à cette femme il y a le Sauveur, le Miséricordieux, le Compatissant. Il nous faut revêtir les sentiments qui habitent son cœur. La femme échappe à la mort, elle revient à la fidélité de tous les jours. Le vrai moteur de sa conversion, c’est le souvenir de la bonté de Jésus. C’est la merveille de notre salut. Jésus voit en nous beaucoup plus que ce que nous sommes, il voit ce que nous pouvons devenir. Jésus accueille chaque personne telle qu’elle est, il l’aime gratuitement et sans condition. Dieu l’appelle à choisir la vie de l’amour, il nous annonce la Bonne Nouvelle du salut.

Nous demandons la grâce de prendre comme modèle la tendresse et la miséricorde de Jésus.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/


 


 

 

Justice et miséricorde

 

      Les Pharisiens se dirent entre eux à propos de Jésus : « Il a réputation d'être vrai, il respire la douceur ; c'est sur la justice qu'il nous faut l'attaquer. Amenons-lui une femme prise en flagrant délit d'adultère et disons-lui ce que la Loi ordonne à son sujet »... Que répond le Seigneur Jésus ? Que répond la Vérité (Jn 14,6) ? Que répond la Sagesse (1Co 1,24) ? Que répond la Justice elle-même ainsi mise en cause ? Jésus de ne dit pas : « Qu'elle ne soit pas lapidée », car il ne veut pas avoir l'air de parler contre la Loi. Cependant, il se garde bien de dire : « Qu'elle soit lapidée », car il est venu non pour perdre ce qu'il a retrouvé mais pour « chercher ce qui est perdu » (Lc 19,10). Alors, que répond-il ? Voyez comme il est rempli à la fois de justice, de douceur et de vérité : « Que celui d'entre vous qui est sans péché, dit-il, lui jette la première pierre ».

      Réponse de sagesse ! Comme il les fait rentrer en eux-mêmes ! Leurs manœuvres étaient extérieures, mais ils ne regardaient pas au fond de leur propre cœur ; ils voyaient l'adultère, mais ils ne s'observaient pas eux-mêmes... Pharisiens, docteurs de la Loi, vous avez entendu les gardiens de la Loi, mais vous n'avez pas compris Celui qui donne la Loi. En effet, la Loi a été écrite par le doigt de Dieu, mais à cause de la dureté des cœurs elle a été écrite sur la pierre (Ex 31,18; 34,1) ; maintenant le Seigneur écrit sur la terre, parce qu'il cherche le fruit de la Loi... « Que chacun s'examine soi-même, rentre en lui-même, se place devant le tribunal de son âme... Chacun qui s'observe attentivement se découvre inévitablement pécheur. Laissez donc aller cette femme, ou soumettez-vous avec elle au châtiment de la Loi »...

      Voilà la voix de la justice : « Que la coupable soit punie, mais non par des coupables. Que la Loi soit mise à exécution, mais non par ceux qui violent la Loi »... Frappés par cette justice comme par un fer de lance, ils rentrent en eux-mêmes et, se découvrant pécheurs, « ils se retirèrent l'un après l'autre ».

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n°33, 4-6 ; CCL 36, 308 (trad. cf Orval)

http://levangileauquotidien.org






Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


  

   

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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