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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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22 avril 2017

Évangile et Homélie du Sa 22 Avril 2017. « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. »


Samedi 22 avril 2017

Saint(s) du jour : St Soter, pape (12e) de 166 à 175 et martyr, St Léonide, père d’Origène et martyr († 204)


Lectures de la messe

Première lecture
« Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu » (Ac 4, 13-21)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
les chefs du peuple, les Anciens et les scribes
constataient l’assurance de Pierre et de Jean
et, se rendant compte que c’était des hommes sans culture
et de simples particuliers,
ils étaient surpris ;
d’autre part, ils reconnaissaient en eux
ceux qui étaient avec Jésus.
Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri,
ils ne trouvaient rien à redire.
Après leur avoir ordonné de quitter la salle du Conseil suprême,
ils se mirent à discuter entre eux.
Ils disaient :
« Qu’allons-nous faire de ces gens-là ?
Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ;
cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem,
et nous ne pouvons pas le nier.
Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple,
nous allons les menacer
afin qu’ils ne parlent plus à personne
en ce nom-là. »
Ayant rappelé Pierre et Jean,
ils leur interdirent formellement
de parler ou d’enseigner au nom de Jésus.
Ceux-ci leur répliquèrent :
« Est-il juste devant Dieu de vous écouter,
plutôt que d’écouter Dieu ?
À vous de juger.
Quant à nous, il nous est impossible
de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. »
Après de nouvelles menaces, ils les relâchèrent,
faute d’avoir trouvé le moyen de les punir :
c’était à cause du peuple,
car tout le monde rendait gloire à Dieu
pour ce qui était arrivé.


– Parole du Seigneur.

Psaume 117 (118)

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Clameurs de joie et de victoire
sous les tentes des justes :

« Le bras du Seigneur se lève,
le bras du Seigneur est fort ! »
Non, je ne mourrai pas, je vivrai
pour annoncer les actions du Seigneur :
il m’a frappé, le Seigneur, il m’a frappé,
mais sans me livrer à la mort.

Ouvrez-moi les portes de justice :
j’entrerai, je rendrai grâce au Seigneur.
« C’est ici la porte du Seigneur :
qu’ils entrent, les justes ! »
Je te rends grâce car tu m’as exaucé :
tu es pour moi le salut.


 

Évangile (Mc 16, 9-15)
« Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile »

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine,
Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine,
de laquelle il avait expulsé sept démons.
Celle-ci partit annoncer la nouvelle
à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient.

Quand ils entendirent que Jésus était vivant
et qu’elle l’avait vu,
ils refusèrent de croire.
Après cela, il se manifesta sous un autre aspect
à deux d’entre eux
qui étaient en chemin pour aller à la campagne.

Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres,
qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes
pendant qu’ils étaient à table :
il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs
parce qu’ils n’avaient pas cru
ceux qui l’avaient contemplé ressuscité.

Puis il leur dit :
« Allez dans le monde entier.
Proclamez l’Évangile à toute la création. »


– Acclamons la Parole de Dieu.

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

 

Par rapport aux trois autres évangiles, il est frappant de constater qu’après le reproche d’incrédulité adressé aux Onze par le Ressuscité, nulle mention n’est faite chez Marc des signes de reconnaissance qu’il leur donne. Il les envoie simplement en mission annoncer qu’il est ressuscité : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. »

La foi en la résurrection du Seigneur se révèle comme le cœur de l’annonce chrétienne. Comme le dit saint Paul : « Si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vide et vide aussi votre foi… si Christ n’est pas ressuscité votre foi est illusoire… Si nous avons mis notre espérance en Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. » (1 Co 15, 14.17.19) Très tôt l’Eglise fut donc consciente de sa mission d’annoncer que Christ était ressuscité, consciente qu’il s’agissait là d’une Parole de Salut à porter au monde entier.

A notre tour, nous sommes les porteurs de cette Bonne Nouvelle, envoyés nous aussi par le Seigneur ressuscité. D’ailleurs, c’est peut-être dans la mesure où nous oserons annoncer la réalité de la résurrection que notre foi en Christ ressuscité augmentera et portera un fruit de conversion et de salut en nous et autour de nous.

Seigneur, toi qui est vivant au milieu de nous et qui nous appellent à proclamer à nos frères la Bonne Nouvelle de ta résurrection ; à toi honneur et gloire dans les siècles des siècles !

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création»

Aujourd'hui comptant sur Jésus ressuscité, nous devons redécouvrir l'Evangile comme une "bonne nouvelle". L'Evangile n'est pas une loi qui nous opprime. Nous avons pu parfois tomber dans la tentation de penser que ceux qui ne sont pas chrétiens sont plus tranquilles que nous et font ce qu'ils veulent, alors que nous nous devons obéir à une liste de commandements. C'est une vision des choses purement superficielle.

Personnellement, une de mes principales préoccupations est que l'Evangile se présente toujours comme une bonne nouvelle, une nouvelle joyeuse, qui nous remplit le cœur de joie et de consolation.

L'enseignement de Jésus est évidemment exigeant, mais Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus nous aide à le percevoir réellement comme une bonne nouvelle, car pour elle l'Evangile n'est rien d'autre que la révélation de la tendresse de Dieu, de la miséricorde de Dieu pour chacun de ses enfants, et qu'il indique les lois de la vie qui mènent au bonheur. Le centre de la vie chrétienne est d'accueillir avec reconnaissance la tendresse et la bonté de Dieu – révélation de son amour miséricordieux – et de se laisser transformer par cet amour.

L'itinéraire spirituel pris par la petite Sainte Thérèse, le "petit chemin", est un authentique chemin de sainteté, un chemin ouvert à tous, fait de telle façon que personne ne puisse se décourager, ni les plus humbles ni les plus pauvres, ni les plus pécheurs. Thérèse est ainsi en avance sur le Concile Vatican II qui affirme avec certitude que la sainteté n'est pas un chemin exceptionnel, mais un appel pour tous les chrétiens, dont personne ne doit être exclu. Même le plus vulnérable et le plus misérable des hommes peut répondre à l'appel de la sainteté.

Cette sainteté consiste en un "chemin de confiance et d'amour". Ainsi, "l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au ciel ce sont tes bras, Jésus !" (…). Toi, Mon Dieu, tu as dépassé mes espérances, et je veux chanter tes miséricordes" (Sainte Thérèse de Lisieux).

Père Jacques PHILIPPE (Cordes sur Ciel, France)


 

«Marie Madeleine partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui. Ils refusèrent de croire»

Aujourd'hui l'Evangile nous permet de méditer quelques aspects de notre expérience familière: nous sommes certaines d'aimer Jésus; nous le considérons comme notre meilleur ami; cependant, qui d’entre nous pourrait affirmer ne l'avoir jamais trahi? Ne l'avons-nous jamais mal vendu contre un bien illusoire, le pire des oripeaux. Et même si, fréquemment nous sommes tentés de nous surestimer en tant que chrétiens, le témoignage de notre propre conscience nous exhorte à nous taire et à nous humilier, comme le publicain qui n'osait même pas lever les yeux vers le ciel, et en se frappant la poitrine, répétait instamment: «Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis» (Lc 18:13).

Dans ces conditions, la conduite des disciples ne peut pas nous étonner. Ils ont connu personnellement le Christ Jésus, ils ont apprécié ses dons intellectuels, son cœur, les qualités incomparables de sa prédication. Or, alors, que Jésus-Christ est déjà ressuscité, et que l'une des femmes du groupe —Marie Madeleine— «partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s'affligeaient et pleuraient» (Mc 16:10) ces derniers, au lieu d'interrompre leurs pleurs et de commencer à danser de joie, choisissent de ne pas la croire. C'est bien là le signe que la terre est notre centre de gravite.

Les disciples ont devant eux la nouvelle inédite de la Résurrection mais ils préfèrent continuer de se plaindre. Nous avons péché, oui! Nous l'avons trahi, oui! Nous l'avons enterré à la manière des païens, oui! Mais qu'il n'en aille jamais plus ainsi: après nous être frappé la poitrine, jetons-nous aux pieds du Seigneur, les yeux levés au ciel, et... en avant! Marchons à sa suite, à son rythme. Gustave Flaubert à très sagement dit: «Je crois que si nous regardions le ciel sans arrêt, nous finirions par arriver à avoir des ailes». L'homme, immergé dans le péché, dans l'ignorance et dans la médiocrité spirituelle, doit savoir que, dès aujourd'hui, et à tout jamais, grâce a la Résurrection de Christ, «il va plonger dans la lumière du midi».

Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)

http://evangeli.net/evangile


 

Prière d'introduction

Esprit Saint, prie en moi. Sans toi, je ne peux pas prier. Tu fais de moi un fils qui est porté dans les bras du Père. Unis-moi à toi. Je veux faire ta volonté.

Demande

 Fais de moi ton apôtre, Seigneur. Transforme-moi par ton amour.

 Points de réflexion

 1. Être apôtre, c’est avoir fait une expérience essentielle : une rencontre avec le Christ.
Non pas avec une idéologie mais avec une personne. Cette expérience marque. Ma vie est différente. Ma vie n’est pas la même avec ou sans Jésus. C’est ce que nous voyons dans l’Évangile d’aujourd’hui : tout tourne autour de cette « nouvelle » : Marie Madeleine, ceux qui avaient vécu avec Jésus, les deux qui sont en chemin pour aller à la campagne, les Onze : ils sont tous tristes ou sans espoir parce qu’ils ne savent pas que Jésus est vivant, ils le croient mort. À partir de la rencontre avec lui, après avoir fait l’expérience d’un Dieu vivant, il se produit en eux un double effet : ils passent de la tristesse à la joie, et ils se mettent à annoncer la nouvelle « Il est vivant ! », ils deviennent apôtres convaincus et imparables.

2. « Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement » (Mt 10, 8).
Ces apôtres ont fait cette expérience. Qu’ont-ils fait pour mériter la rencontre personnelle avec le Seigneur dans leur vie ? Ils ont renié le Christ, ils l’ont abandonné lors du pire moment de sa vie, ils ont refusé de croire, ils s’éloignaient de Jérusalem et des autres disciples, etc. Et tels qu’ils sont, le Seigneur est allé à leur rencontre, il est allé les chercher là où ils étaient. Ils ont reçu gratuitement cette visite dans leur vie. Moment fondamental où chacun se retrouve personnellement face à face avec le Christ. Un regard. Le regard de Dieu. Pour Dieu, regarder et aimer c’est la même chose. Il me regarde et il m’aime. Il m’aime et il me regarde. Ce qu’il désire ? Que je me laisse aimer par lui. Je ne le mérite pas. Qu’est-ce qui en moi pourrait l’attirer ? Quelle qualité, quelle prouesse, quel succès, face à Dieu ? Il m’aime, tout simplement. Il veut me donner tellement. Il veut tout me donner, et surtout se donner lui-même, Dieu, à moi, si je le laisse… J’ai reçu gratuitement. J’ai tant reçu ! Je peux regarder aussi ma vie, faire mémoire, et découvrir un grand nombre de cadeaux. Je suis aimé par toutes les personnes qui ont contribué à ces cadeaux de ma vie, et encore plus par le Seigneur. À travers ces personnes, je découvre encore le Seigneur qui me manifeste son intérêt, sa tendresse, sa délicatesse, son amitié.

3. En réponse à son amour pour moi, que fais-je ?
C’est comme lorsque l’on est amoureux : cela se voit. Il n’y a alors pas besoin de prendre une résolution : l’amour surgit automatiquement. Quand on a fait l’expérience de l’amour réel, personnel, fidèle, passionné du Christ, « il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu » (Ac 4, 20) On se met à témoigner parce qu’on commence à vivre d’une manière différente : en cherchant à aimer comme le Christ nous a aimés. « Pourquoi cette personne, même si elle n’est pas mon amie, est bienveillante envers moi ? », « Il lui a encore laissé une chance… », « Je sais qu’il ne dira pas de mal de moi. J’ai confiance en lui », ma vie proclame et annonce la nouvelle : Jésus-Christ est vivant ! Il a voulu que je vive, de la vraie vie, non pas que je vivote. Et le Seigneur compte sur moi pour aider mes frères à vivre, à obtenir le salut. Le psaume (117/118) chante : « Je te rends grâce car tu m’as exaucé : tu es pour moi le salut ». Ce salut, œuvre de Dieu, c’est plus qu’être libéré de chaînes, c’est une plénitude de vie.

 

Dialogue avec le Christ

 Seigneur Jésus, tu es ressuscité, tu es vivant et tu désires que je vive de ta vie ! Seigneur, remplis-moi de ton amour, de telle manière que j’en déborde sur tous ceux qui m’entourent.

Résolution

Chercher à regarder mes frères comme le Christ les regarde.

Anne-Marie Terrenoir, consacrée de RC

http://www.regnumchristi.fr



 

"Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons.

Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et pleuraient. Jésus fait le choix délibéré de se montrer ressuscité à Marie de Magdala, elle le reconnaît et elle croit. Depuis longtemps elle l’a suivi sur les routes, écouté sa prédication, et elle sait les merveilles qu’il a accomplies en elle. Elle a confiance en lui vivant, elle aura aussi confiance en lui ressuscité. Elle annonce la merveilleuse nouvelle de la résurrection aux disciples de Jésus, ses plus proches amis. Elle voudrait les réjouir par cette bonne nouvelle, mais ils ne la croient pas. Nous pourrions prendre l’image d’un fer trempé pour entrer dans le cheminement difficile des apôtres. Le fer « trempé, » n’est pas seulement rougi au feu du scandale, il est blanchi par l’épreuve impossible à surmonter. Il lui faudra être plongé dans l’eau glacée pour qu’il devienne incassable. Après cette « trempe, » le fer ne faiblira plus ! L’image est inversée car c’est la chaleur de la Résurrection qui va nous transformer ! Les disciples de Jésus étaient, dans un premier temps, tout ouvert à Jésus, mais il y eu la trahison de Judas, le reniement de Pierre, le délaissement des neuf, l’abandon ! Apres ces épreuves, les disciples seront plongé dans le feu de l’amour infini de Jésus ressuscité, ce feu d’amour fera d’eux des disciples ressuscités.

"Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire. Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus. Jésus poursuit son action d’Amour dans le cœur de ses disciples. Il se montre « sous un aspect inhabituel » aux disciples d’Emmaüs, mais leurs yeux sont aveugles à la gloire du ressuscité, leurs esprits refusent de croire à la résurrection, ils ne le reconnaîtront qu’au signe de la fraction du pain. La conduite des disciples peut nous étonner, ils ont connu personnellement Jésus, ils ont apprécié ses dons, son cœur, les qualités incomparables de sa prédication. Mais, alors que Jésus est déjà ressuscité, et que l’une des femmes du groupe leur annonce la Nouvelle, que les disciples d’Emmaüs font leur témoignage, ils choisissent de ne pas la croire. Marie, la mère de Jésus, est devenue Mère de notre Foi. Elle a reçu son Amour d’une manière de plus en plus forte ; Dés que le Christ est ressuscité, elle est remise debout, elle est réchauffée de l’intérieur. Marie est entrée dans le Mystère de Jésus ressuscité, la foi de l’annonciation est passée au feu de la Passion et de la Résurrection comme une Pâque, un passage tout intérieur.

"Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité. Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. De nos jours, rien n’a vraiment changé, la foi en la Résurrection a été commentée, attestée par les fidèles, arrosée du sang des martyrs. Les successeurs des disciples de Jésus aiment à s’identifier à eux. Mais nous sommes dans la situation des disciples de Jésus qui sont face, en eux, au refus de croire. Il nous faut nous jeter aux pieds de Jésus, car l’humanité, immergée dans l’ignorance et dans le manque de vie spirituelle, peut encore être plongée dans le feu de l’Amour infini de Dieu. Jésus nous a fait sortir du doute pour mettre en nos cœurs une foi inflexible dont nous ne sortiront plus. Nous contemplons la transformation opérée dans les « onze ! » Pierre et Jean, ces hommes sans instruction répliquent au grand prêtre : « À vous de juger, il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Faites de nous ce que vous voudrez, nous ne pouvons plus cacher ce que nous avons vu. »

 

Nous demandons la grâce de ressusciter avec Jésus pour proclamer la Bonne Nouvelle qui vient de Dieu.

 

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/


 


 

 

« Il leur reprocha leur incrédulité »

 

      Là où il y a une abondance de signes et de témoignages, il y a moins de mérite à croire... C'est pourquoi Dieu n'opère des œuvres merveilleuses que lorsqu'elles sont absolument nécessaires pour amener les hommes à croire. Pour ce motif et afin que ses disciples ne soient pas privés du mérite de la foi s'ils avaient expérimenté par eux-mêmes sa résurrection, avant de leur apparaître, il a disposé les choses pour qu'ils croient sans le voir lui-même.

      À Marie-Madeleine il a montré d'abord le tombeau vide ; ensuite il l'a fait instruire par les anges, parce que « la foi naît de ce qu'on entend » comme dit saint Paul (Rm 10,17). Ainsi, il voulait qu'elle croie en entendant et avant de voir ; et quand elle l'a vu, c'était sous la forme d'un jardinier, afin d'achever de l'instruire dans la foi.

      Aux disciples il a envoyé d'abord les saintes femmes pour leur dire qu'il était ressuscité. Aux pèlerins d'Emmaüs, il a enflammé d'abord le cœur par la foi avant de se découvrir à eux. Finalement, il a repris tous ses disciples de n'avoir pas cru. Quant à Thomas, qui avait voulu toucher ses plaies, il lui a dit : « Bienheureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru » (Jn 20,29).

Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l'Église
La Montée du Carmel, 3,31 (trad. OC, Cerf 1990, p. 869 rev.)

http://levangileauquotidien.org

 


 


 


 


 


Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org/

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


  

   

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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