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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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6 mai 2017

Evangile et Homélie du Sam 06Mai2017.


Samedi 06 mai 2017

Nous sommes dans la 3e semaine de Pâques

Saint(s) du jour : St Pierre Nolasque, prêtre et fond. (1189-1256), St François de Laval, évêque († 1708)


Lectures de la messe

Première lecture
« L’Église se construisait, réconfortée par l’Esprit Saint » (Ac 9, 31-42)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
l’Église était en paix
dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ;
elle se construisait
et elle marchait dans la crainte du Seigneur ;
réconfortée par l’Esprit Saint,
elle se multipliait.


Or, il arriva que Pierre, parcourant tout le pays,
se rendit aussi chez les fidèles qui habitaient Lod.
Il y trouva un homme du nom d’Énéas,
alité depuis huit ans parce qu’il était paralysé.
Pierre lui dit :
« Énéas, Jésus Christ te guérit,
lève-toi et fais ton lit toi-même. »
Et aussitôt il se leva.
Alors tous les habitants de Lod et de la plaine de Sarone
purent le voir,
et ils se convertirent en se tournant vers le Seigneur.
Il y avait aussi à Jaffa
une femme disciple du Seigneur nommée Tabitha,
ce qui se traduit : Dorcas (c’est-à-dire : Gazelle).
Elle était riche des bonnes œuvres et des aumônes qu’elle faisait.
Or, il arriva en ces jours-là
qu’elle tomba malade et qu’elle mourut.
Après la toilette funèbre,
on la déposa dans la chambre haute.
Comme Lod est près de Jaffa,
les disciples, apprenant que Pierre s’y trouvait,
lui envoyèrent deux hommes avec cet appel :
« Viens chez nous sans tarder. »
Pierre se mit en route avec eux.
À son arrivée on le fit monter à la chambre haute.
Toutes les veuves en larmes s’approchèrent de lui ;
elles lui montraient les tuniques et les manteaux
confectionnés par Dorcas
quand celle-ci était avec elles.
Pierre mit tout le monde dehors ;
il se mit à genoux et pria ;
puis il se tourna vers le corps, et il dit :
« Tabitha, lève-toi ! »
Elle ouvrit les yeux et, voyant Pierre,
elle se redressa et s’assit.
Pierre, lui donnant la main, la fit lever.
Puis il appela les fidèles et les veuves
et la leur présenta vivante.
La chose fut connue dans toute la ville de Jaffa,
et beaucoup crurent au Seigneur.


– Parole du Seigneur.

Psaume 115 (116b), 12-13, 14-15, 16ac-17

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple !
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !

Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.


Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 6, 60-69)

En ce temps-là,
Jésus avait donné un enseignement
dans la synagogue de Capharnaüm.
Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent :
« Cette parole est rude !
Qui peut l’entendre ? »
Jésus savait en lui-même
que ses disciples récriminaient à son sujet.
Il leur dit :
« Cela vous scandalise ?
Et quand vous verrez le Fils de l’homme
monter là où il était auparavant !…
C’est l’esprit qui fait vivre,
la chair n’est capable de rien.
Les paroles que je vous ai dites sont esprit
et elles sont vie.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. »
Jésus savait en effet depuis le commencement
quels étaient ceux qui ne croyaient pas,
et qui était celui qui le livrerait.
Il ajouta :
« Voilà pourquoi je vous ai dit
que personne ne peut venir à moi
si cela ne lui est pas donné par le Père. »


À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent
et cessèrent de l’accompagner.
Alors Jésus dit aux Douze :
« Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit :
« Seigneur, à qui irions-nous ?
Tu as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons,
et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »


– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

 

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour ». Chez saint Jean, le terme « chair » renvoie non pas au corps charnel de Jésus mais à sa personne toute entière, autrement dit au Verbe divin qui « s’est fait chair et a habité » parmi nous. De même, le verbe « manger », dans le contexte général du chapitre 6, fait clairement en référence à l’adhésion croyante à la personne même du Verbe. Manger le pain vivant, manger la chair du Christ signifie donc croire en lui, adhérer à lui, assimiler la vie qu’il nous procure. En effet, un pain n'est vivifiant que dans la mesure où il est précisément mangé. Celui qui croit incorpore en lui le Pain Vivant mais en même temps il est incorporé en lui : « Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. » Cette double assimilation conduit à une inhabitation réciproque, à une véritable communion de vie : « Demeurez en moi comme je demeure en vous (…) car en-dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » (15, 4-5).

 

Devant un si grand mystère, saint Augustin s’exclame : « Ô profond mystère de piété ! Ô signe d’unité ! Ô lien de charité ! Celui qui veut vivre, sait où il jouira de la vie, où il la puisera. Qu’il s’approche et qu’il croie, qu’il s’incorpore au Christ, il y trouvera la vie… qu’il ne fasse qu’un avec le corps du Christ ; que puisant sa vie en Dieu, il vive pour Dieu ».

 

C’est toute l’économie et le mystère de notre salut qui nous sont révélés ici. « le Père qui est Vivant » envoie son Fils pour épouser notre condition humaine jusque dans sa mortalité, afin que ceux qui acceptent de venir à lui dans la foi, se relèvent en lui au jour de la résurrection. En nous unissant au Fils par la foi, nous accueillons au sein de notre mortalité, sa propre Vie divine immortelle, en vertu de laquelle nous vivons dès à présent en lui et ressusciterons au dernier jour : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui », « et moi, je le ressusciterai au dernier jour ».

 

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



 

«Tu as les paroles de la vie éternelle»

Aujourd'hui nous venons de lire dans l'Évangile le discours de Jésus sur le Pain de Vie, Lui-même qui va se donner à nous comme nourriture pour nos âmes et pour notre vie chrétienne. Et, comme il arrive souvent, nous avons pu observer deux réactions bien différentes, et même opposées, de la part de ceux qui l'écoutaient.

Pour certains, son langage est trop dur, incompréhensible pour leur mentalité fermée à la Parole salvifique et vivifiante du Seigneur, et saint Jean ajoute —un peu tristement— «qu'à partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui» (Jn 6,66).

L'évangéliste nous donne un indice pour comprendre l'attitude de ces personnes. Ils ne croyaient pas, et ils n'étaient guère disposés à accepter les enseignements de Jésus, trop souvent incompréhensibles pour eux.

De l'autre côté, nous voyons la réaction des Apôtres, représentée par saint Pierre: «Seigneur, vers qui pourrions-nous aller? Tu as les paroles de la vie éternelle, et nous croyons» (Jn 6,68-69). Les douze ne sont pas plus malins que les autres; ni meilleurs; ni même plus experts dans les Ecritures; mais ils sont certainement plus simples, plus confiants, plus ouverts à l’Esprit, plus dociles.

De temps en temps, dans les Évangiles, nous les surprenons à se tromper ou à avoir bien du mal à comprendre Jésus; à discuter de qui est le plus important d'entre eux; ou, même, à corriger leur Maître, lorsqu'il leur annonce sa passion; mais nous les trouvons toujours à ses côté, fidèles. Leur secret: ils l'aimaient vraiment.

Saint Augustin l'exprime ainsi: «Ce ne sont pas les bonnes mœurs qui laissent leurs empreintes dans l'âme, mais les bons amours (...). Voici en vérité l'amour: obéir et croire à celui qu'on aime». À la lumière de cet Évangile nous pouvons nous demander: où ai-je placé mon amour? Quelle foi et quelle obéissance ai-je dans mon Seigneur et dans ce que l'Église nous apprend? Avec quelle docilité, quelle simplicité et quelle confiance est-ce que je vis les choses de Dieu?

Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile


 


 

 

Prière d'introduction

 

Seigneur Jésus, je désire me convertir aujourd’hui un peu plus. Donne-moi la grâce de la foi pour comprendre ta Parole et la mettre en pratique. Donne-moi également l’audace de la foi pour témoigner de ta Parole, surtout lorsque je suis tenté de t’abandonner pour emprunter un chemin plus facile et commode.

 

Demande

 

Viens, Seigneur, remplir mon cœur de ta fidélité à ta Parole ! Ne permets pas que je me sépare de toi !

 

Points de réflexion

 

Contempler l’humanité des personnages : le ton de l’extrait est profondément humain, parce qu’on y entend des sentiments qui nous environnent souvent : le découragement des disciples ; la profonde tristesse de l’incompréhension et de la déception de Jésus. La force des douze apôtres et l’image de Jésus au milieu des foules peut occulter dans notre esprit que ceux qui suivaient Jésus ne l’ont pas tous fait jusqu’au bout, que Jésus a été rejeté même par ceux qui voulaient au départ le suivre. Du désir de suivre, de l’attirance à la croyance il y a un pas à franchir. Et c’est celui-là qu’il nous faut faire nous aussi : la conversion est tous les jours à désirer et à atteindre.

 

1. La voie du Seigneur est exigeante : « Cette parole est rude ! »
L’Évangile rappelle la difficulté de suivre Jésus. Vouloir le suivre, c’est accepter un chemin d’exigence qui n’est pas sans effort. Jésus traite ses disciples d’incroyants : c’est une vérité rude ! Il faut élaguer pour croître. Il en va de même dans la foi. La vie spirituelle est ce lieu de travail, c’est le travail de la grâce. Ce heurt est nécessaire à la conversion.

 

2. La conversion.
Il y a une incompréhension entre Jésus et les disciples. Il y a l’esprit du monde : « Qui peut l’entendre ? », la « chair », et celui que Jésus veut transmettre « esprit et vie ».
Nous avons tous des moments de révoltes et de doutes, l’esprit du monde nous rend étrangers à l’esprit du Christ et nous nous demandons aussi : « Qui peut l’entendre ? » Ces moments de doutes, nous ne pouvons les dépasser que si nous demandons d’avoir en nous l’Esprit pour les comprendre. Mais nous ne pouvons pas être croyants par nos seules forces : la foi est une grâce à demander, ne l’oublions jamais : « Personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père ». On peut penser à cet homme qui dit : « Viens au secours de mon manque de foi » (Mc 9, 14-29). Le problème n’est pas tant de manquer de foi que de ne pas en demander la grâce. Il y a une étape entre désir de croire et croire, et seul Dieu peut nous la faire franchir, notre volonté n’y suffit pas.

 

3. Croire et savoir.
L’acte de foi de Pierre montre la difficulté de croire. L’ordre dans lequel sont coordonnés les verbes place croire avant savoir : « Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. » Heureux hasard ? Dans la conversion de la foi, il faut avoir la grâce d’avoir la foi pour comprendre, savoir. La connaissance profonde de Dieu découle de la foi, et non pas l’inverse. C’est pourquoi la foi défie la logique humaine.

 

4. Sur ce chemin, nous sommes libres .
« Beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner ». Jésus savait qui croyait et ne croyait pas. Ce n’est donc pas Jésus qui les chasse, ils se détournent eux-mêmes de Jésus. Nous sommes libres sur ce chemin de la foi. Personne ne nous en exclut, c’est avant tout un désir personnel qui nous engage à croire intimement.

 

5. Ce cœur qui a tant aimé le monde et qui est si peu aimé.
Jésus est abandonné. Quand on connaît le nombre de ceux qui suivent Jésus au départ et les douze, on réalise qu’il a subi beaucoup de déceptions. Peu de scènes comme celle-ci montre ce rejet plus violent encore : celui des proches, non pas des ennemis comme les pharisiens. Jésus est un homme abandonné, c’est un homme dont l’on refuse les mots, dont on refuse le don : ces paroles si dures du pain de vie. C’est aussi un homme qu’on refuse d’écouter et de comprendre.
Nous avons tous fait l’expérience ou d’une amitié refusée ou d’un amour rejeté, d’une aide méprisée. Combien plus encore le fils de l’homme souffre car le degré de son amour et de son sacrifice nous est si peu tangible ! C’est de cette souffrance dont Jésus parle dans son apparition à Paray-le-Monial à sainte Marguerite-Marie Alacoque. À cette souffrance de l’âme, souffrance spirituelle, nous pouvons nous associer. La croix en est la matérialisation.

 

Dialogue avec le Christ

 

Jésus, je veux te consoler si tu souffres en voyant les abondons de tes disciples et les trahisons de tes apôtres les plus proches. Ne permets pas que je t’abandonne. Ne permets pas que je sois indifférent à ton amour en souffrance. Aide-moi à comprendre un peu plus ton amour asymétrique qui ne se fatigue jamais d’aimer sans limite celui qui t’abandonne et te trahit. Donne-moi la grâce de t’imiter dans ma famille avec mes proches et surtout avec les personnes qui me veulent du mal.

 

Résolution

 

Nous pouvons prier pour nos propres difficultés dans la foi, notre propre conversion, en demandant à Dieu la grâce de persévérer. Prions aussi pour tous ceux qui sont dans l’épreuve de la foi, sur le point de rebrousser chemin et d’abandonner comme ces disciples. Par nos paroles ou par nos prières, nous pouvons implorer pour eux la grâce de la foi et essayer de les y aider. Nous sommes frères en Dieu, et frères dans les difficultés. Outre la grâce de la foi, nous pouvons demander la grâce d’aimer Jésus en retour, de répondre à ses dons. Aimons-le comme l’homme abandonné, dont on refuse le message dans ce passage, gratuitement, ne serait-ce qu’un instant au milieu de nos louanges ou de nos demandes. Prendre cinq minutes pour l’aimer.

 

Anne-Pauline et Frère Corentin Jarry, LC

 

 

http://www.regnumchristi.fr


 


 

 

Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »

 

 

Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !… C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. La parole de Jésus est d’un réalisme surprenant pour qui adhère au mystère de l’Incarnation. Jésus, né de la Vierge Marie, vient du Père, Il a pris la chair humaine et il vit de l’Esprit Saint, l’amour infini de Dieu. Jésus va jusqu’au bout de l’Incarnation à la fois dans le concret de la vie humaine et par le Don de lui-même. Il est le Pain du Père, le Pain de Vie. « C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. » L’Eucharistie nous offre vraiment le Corps du Christ né de la Vierge Marie ; La coupe de vin est vraiment le Sang du Christ donné pour que nous ayons la vie. La vérité de Jésus nous ouvre un quotidien nouveau ou nous pouvons comprendre que l’homme ne vit pas que du pain, mais de ce qui sort de bouche de Dieu. La vie nous est donnée, elle nous donne de nous rencontrer dans la foi en la vie, la foi en Dieu. La foi est lâcher prise, elle est naissance à l’autre. Jésus sait déjà qui est celui qui ne croit pas. Mystérieusement Jean signale la trahison de Judas !

 

"Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait." Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » Le mystère de la vie peut advenir en nous sans que nous recevions l’Auteur de cette vie ! Mais rien n’est durable dans notre vie sans un abandon réel à la volonté de notre Père. Quelque soit notre tempérament, nous avons à vivre une dépossession de nous même, dans l’espérance que Dieu nous donne de l’avenir. C’est une ouverture de pauvre, l’attente de quelqu’un qui nous sauve, une acceptation de ne pas vivre seul, de ne pas faire seul, mais avec un autre, à partir d’un autre. Jésus a insisté jusqu’au bout sur ce réalisme de la foi. Il s’agit de la réalité de Jésus venu dans la chair humaine. Si j’accepte de recevoir l’Auteur de ma vie, je me reconnais fils, existant de lui. « Cela lui est donné par le Père, » dit Jésus. Il y va de la réalité de Jésus à la croix qui réalise le don de son corps et de son sang, le don de sa vie. L’apôtre Jean qui a reçu Marie chez lui, nous annonce ce Don par sa vie. La foi eucharistique ne sera pas entamée dans le reniement de Pierre qui a manqué d’espérance. Après le reniement, Jésus croisera le regard de Pierre qui se mettra à pleurer. Pierre dont la foi eucharistique est inébranlable, a été nourri le Jeudi Saint du corps et du sang de Jésus, il se référera sans cesse à ce que Jésus a fait dans sa vie : « Seigneur, à qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle. »

 

"À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de l’accompagner." Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. » La certitude de Pierre est l’ouverture au Mystère de Dieu qui se laisse accueillir pauvrement en Jésus. Au matin de la résurrection, au soir d’Emmaüs, c’est avec le pain partagé que nous sommes appelés à l’action de grâce. La puissance de l’amour infini de Dieu en Jésus est désormais à l’œuvre au cœur de l’Église, dans le cœur des Apôtres. La puissance de l’Esprit Saint agit maintenant dans l’Église qui continue l’œuvre de Jésus. C’est ainsi que nous voulons nous remettre à Dieu de tout notre être pour entrer dans le mystère de l’Eucharistie, le mystère du don de nous-mêmes à la suite de Jésus. C’est le lieu de notre foi. Nous recevons tout, nous n’avons plus rien, mais nous espérons tout du Christ qui nous fait entrer dans un nouvel univers.

 

Nous demandons la grâce d’être confortés dans notre foi eucharistique pour reconnaître Jésus qui vient à nous et qui nous donne son Esprit Saint.

 

 

 

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org


 


 

« Voulez-vous partir, vous aussi ? »

 

      Très cher fils, très chère fille dans le Christ..., je vous écris dans son précieux sang, avec le désir de vous voir les vrais serviteurs de Jésus crucifié, constants et persévérants jusqu'à la mort, afin que vous receviez la couronne de gloire (1P 5,4), qui n'est pas donnée pas à celui qui commence seulement, mais à celui qui persévère jusqu'à la fin. Je veux donc que vous vous appliquiez avec zèle à courir dans la voie de la vérité, vous efforçant toujours d'avancer de vertu en vertu. Ne pas avancer, c'est reculer, car l'âme ne peut jamais rester stationnaire.

      Et comment pourrons-nous, très cher fils, augmenter le feu du saint désir ? En mettant du bois sur le feu. Mais quel bois ? Le souvenir des bienfaits nombreux et infinis de Dieu, qui sont innombrables, et surtout le souvenir du sang versé par le Verbe, son Fils unique, pour nous montrer l'amour inexprimable que Dieu a pour nous (Jn 3,16). En nous rappelant ce bienfait et tant d'autres, nous verrons augmenter notre amour.

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380),  docteur de l'Église, copatronne de l'Europe

http://levangileauquotidien.org

 


 


 


 


 


Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


  

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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