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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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17 juin 2017

Évangile et Homélie du Sam 17 juin 2017. Que votre parole soit oui, si c’est oui, non, si c’est non...


Samedi 17 juin 2017

Nous somme dans la 10e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Bx Marie-Joseph Cassant, moine cistercien (1878-1903), St Avit, abbé de Micy-Saint Mesmin († v. 530)


Lectures de la messe

Première lecture (2 Co 5, 14-21)

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
    l’amour du Christ nous saisit
quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous,
et qu’ainsi tous ont passé par la mort.
    Car le Christ est mort pour tous,
afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes,
mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.
    Désormais nous ne regardons plus personne
d’une manière simplement humaine :
si nous avons connu le Christ de cette manière,
maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
    Si donc quelqu’un est dans le Christ,
il est une créature nouvelle.
Le monde ancien s’en est allé,
un monde nouveau est déjà né
    Tout cela vient de Dieu :
il nous a réconciliés avec lui par le Christ,
et il nous a donné le ministère de la réconciliation.
    Car c’est bien Dieu
qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui :
il n’a pas tenu compte des fautes,
et il a déposé en nous la parole de la réconciliation.
    Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ,
et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel :
nous le demandons au nom du Christ,
laissez-vous réconcilier avec Dieu.
    Celui qui n’a pas connu le péché,
Dieu l’a pour nous identifié au péché,
afin qu’en lui nous devenions justes
de la justice même de Dieu.


            – Parole du Seigneur.

Psaume (Ps 102 (103), 1-2, 3-4, 8-9, 11-12)

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse.

 

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
il n’est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches.

Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu’est l’orient de l’occident,
il met loin de nous nos péchés.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 5, 33-37)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Vous avez encore appris qu’il a été dit aux anciens :
Tu ne manqueras pas à tes serments,
mais tu t’acquitteras de tes serments envers le Seigneur.

    Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas jurer du tout,
ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu,
    ni par la terre, car elle est son marchepied,
ni par Jérusalem, car elle est la Ville du grand Roi.
    Et ne jure pas non plus sur ta tête,
parce que tu ne peux pas
rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir.
    Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”,
“non”, si c’est “non”.
Ce qui est en plus vient du Mauvais. »


            – Acclamons la Parole de Dieu.

 


Comment faire pour donner de la crédibilité à notre parole, pour l’accréditer auprès de ceux envers qui nous nous engageons ? Jésus nous invite à demeurer simplement dans la vérité de ce que nous sommes : à savoir des êtres imparfaits, fragiles, sujets à l’échec et à l’erreur, mais aimés du Père, qui ne demande qu’à nous aider afin que nous soyons capables de porter la responsabilité de nos engagements. Notre « oui » n’a besoin d’aucune autre garantie extérieure, car Dieu s’engage avec nous - si du moins nous avons discerné notre décision avec lui. « Tout ce qui est en plus » procède d’une défiance implicite envers la bienveillance divine, ou de la prétention de gérer notre vie sans lui ; les deux attitudes procèdent du père du mensonge, que Jésus désigne comme le « Mauvais ».

L’enseignement de Notre-Seigneur nous ramène encore et toujours à la paternité divine. Non, nous ne sommes pas seuls à gérer tant bien que mal notre vie, en composant avec les aléas de nos impuissances. Dieu lui-même s’engage à nos côtés dans toutes les actions que nous entreprenons avec lui en bonne conscience : « Il est fidèle, le Dieu qui vous appelle : tout cela, il l’accomplira » (1 Th 5, 24).

Seigneur Jésus, “tu n’as pas été à la fois ‘oui’ et ‘non’ : tu n’as jamais été que ‘oui’. Et toutes les promesses de Dieu ont trouvé leur ‘oui’ en ta personne” (2 Co 1, 19-20). Envoie sur nous ton Esprit de vérité : que notre parole s’enracine toujours dans la tienne, afin que tu accomplisses toi-même en nous tes propres œuvres. C’est “par toi, Jésus, que nous disons ‘amen’, notre ‘oui’ pour la gloire de Dieu” (Ibid.) ; c’est sur ta fidélité que nous comptons pour nous aider à tenir nos engagements devant les hommes nos frères, afin qu’en toutes choses, le Père soit glorifié en esprit et vérité (cf. Jn 4, 23).

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Quand vous dites ‘oui’, que ce soit un ‘oui’, quand vous dites ‘non’, que ce soit un ‘non’»

Aujourd'hui, Jésus continue à nous instruire sur les commandements. Les israélites avaient le plus grand respect envers le Nom de Dieu, une vénération sacrée, car ils savaient que le nom se rapporte à la personne, et Dieu mérite tout le respect, tout honneur et toute gloire, par la pensée, par la parole et par les actes. Pour cette raison, sachant que jurer c'est avoir Dieu comme témoin de la vérité que nous disons, la loi commandait: «Tu ne feras pas de faux serments, mais tu t'acquitteras de tes serments envers le Seigneur» (Mt 5,33) Mais Jésus vient pour perfectionner la loi (et en ce faisant pour nous perfectionner-nous dans l'accomplissement de la loi) et va plus loin: «Eh bien moi, je vous dis de ne faire aucun serment, ni par le ciel, car c'est le trône de Dieu, ni par la terre, car elle est son marchepied, ni par Jérusalem, car elle est la Cité du grand Roi» (Mt 5,34). Cela ne veut pas dire que jurer en soi soit mauvais, mais il est nécessaire d'imposer des conditions pour que le serment soit légitime, comme par exemple, qu'il y ait une cause grave, juste et sérieuse (un procès, par exemple) et que l'on jure soit vrai et bon.

Mais le Seigneur nous dit encore: «Quand vous dites ‘oui’, que ce soit un ‘oui’, quand vous dites ‘non’, que ce soit un ‘non’» (Mt 5,37). C'est à dire, qu'il nous invite à vivre dans la vérité dans toutes les occasions, à adapter notre pensée, nos actes et nos paroles à la vérité. Et, la vérité, c'est quoi? C'est la grande question que nous entendons dans l'évangile, posée par Pilate, pendant le jugement de Jésus et à laquelle beaucoup de penseurs au cours des siècles ont voulu donner une réponse. Dieu est la Vérité. Celui qui vit sa vie en étant agréable à Dieu, en respectant ses commandements, vit dans la Vérité. Le Saint Curé d'Ars disait: «La raison pour laquelle si peu de chrétiens agissent avec la seule intention d'être agréables à Dieu, c'est parce que la plupart d'entre eux sont soumis à la plus grande ignorance. Mon Dieu, combien de bonnes œuvres pour le ciel sont gâchées!».

Nous devons nous former, lire l'Évangile et le catéchisme. Ensuite, vivre selon ce que nous avons appris.

Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne)


 


 

 

Prière d'introduction

 

Aujourd’hui comme hier, tu veux annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume, tu veux semer ce que le Père t’a envoyé révéler aux hommes de toutes les époques, de toutes civilisations et de tous les âges. Tu veux que, moi aussi, j’accueille ta parole et la laisse germer en moi. Seigneur, purifie-moi et convertis-moi à ta Vérité.

 

Demande

 

Seigneur, tu as promis de venir et d’habiter le cœur de celui qui s’ouvre quand tu frappes à la porte. Accorde-moi la grâce de t’ouvrir mon intelligence, mon cœur et tout mon être, pour que je te laisse faire ta demeure en moi.

 

Points de réflexion

 

1. « Écoutez-moi et vous aurez la vie ».
Tu viens de parcourir toute la Galilée en guérissant les nombreux malades qu’on t’amenait, en consolant les tristes et en réconfortant les découragés. C’est ainsi que tu veux annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Les foules te suivent et sont avides de t’écouter, elles ont soif de t’entendre parce que tu enseignes avec autorité et pas comme les scribes. Maintenant, tu leur indiques les chemins à suivre ainsi que ceux que les foules doivent éviter pour parvenir au bonheur éternel. Tu veux qu’elles comprennent que le Royaume est ouvert à celui qui a le cœur pur, pas un cœur de pharisien, mais un cœur qui sait faire la différence entre une obéissance à des préceptes creux et sans vie et une obéissance enracinée dans l’amour. Tu veux que tes auditeurs se gardent de vaines pratiques et de faux discours, qui ne font que tromper les gens et les éloigner de la vie que tu es venu leur offrir.

 

2. « On vous a dit et moi je vous dis ».
La multitude est rassemblée devant toi, au pied de la montagne, près du Lac de Galilée. Tu sais que, parmi eux des juifs pratiquants tiennent à appliquer la loi de Moïse dans les moindres détails. Tu ne veux pas qu’ils croient que tu es venu leur abolir la Loi à laquelle ils veulent être fidèles, mais tu sais que leurs guides sont souvent des hypocrites qui les chargent de fardeaux qu’ils ne veulent pas porter eux-mêmes (cf. Mt 23, 4). Quand tu dis : « on vous a dit… et moi je vous dis… », tu ne veux pas opposer les préceptes enseignés mais tu veux que les fidèles comprennent que l’important est de garder l’intimité avec Dieu, notre Créateur, en agissant sous la dictée de notre conscience. Tu rappelles les passages de l’Écriture au sujet de la loi sur le serment : « Tu ne prononceras pas le nom de Dieu à faux. Tu ne parjureras pas. Eh bien moi je vous dis de ne pas jurer du tout » (Ex 20, 7) : tu veux qu’ils comprennent que le nom du Seigneur est saint et que nous devons utiliser ce nom qu’avec respect. Tu veux qu’il soit bien établi qu’il est blasphématoire de faire de faux serments tout comme de manquer à une promesse faite au nom du Seigneur. Dans sa lettre à Timothée, saint Paul mettra son disciple en garde en écrivant : « Si nous tenons ferme avec lui, avec lui nous régnerons, si nous le renions, lui aussi nous reniera. Si nous lui sommes infidèles lui restera fidèle car il ne peut se renier lui-même » (2 Tm 2, 12-13). Dieu tient toujours ses promesses !

 

3. Tu n’es pas venu abolir, mais accomplir : pas un iota ne sera changé de la Loi, as-tu dit dès le début de ton enseignement. « Avant que ne passent le ciel et la terre... », rien de la Loi ne sera détruit. Tu ne veux pas changer ce que Dieu ton Père a établi : au contraire, tu veux l’accomplir toi-même avec perfection. Tu veux l’accomplir en l’éclairant d’une lumière nouvelle : en opposant les « on vous a dit… et moi je vous dis… », tu manifestes ton autorité par rapport à cette Loi, une autorité divine que personne ne pourra contester. Dans son enseignement catéchétique, le pape Jean-Paul II disait : « On peut dire que dans cette expression six fois répétée, résonne l’écho de la définition que Dieu a donnée de lui-même et que Jésus s’est aussi attribuée : “Je suis” ». Seigneur, tu es Dieu, Fils de Dieu : « le Père et toi êtes un ».

 

Dialogue avec le Christ

 

Seigneur, tu ne fais rien sans que ton Père ne te dise de le faire. Tu es venu annoncer aux hommes la bonne nouvelle de leur salut, mais tu sais que nos esprits sont lents à croire et à se soumettre. Tu sais que ce que tu es en train de semer germera dans les générations à venir. Tu sais que la moisson est abondante et que les ouvriers sont peu nombreux. Seigneur, c’est un désir de ton cœur et tu as besoin d’un grand nombre de moissonneurs.

 

Résolution

 

Seigneur, tu veux que nous demandions au Père d’envoyer des ouvriers à sa moisson alors, aujourd’hui, je prierai à cette intention : le monde a besoin de toi.

 

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de RC

http://www.regnumchristi.fr


 


 

 

Vous avez encore appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne manqueras pas à tes serments, mais tu t’acquitteras de tes serments envers le Seigneur.

 

 Eh bien ! moi, je vous dis de ne pas jurer du tout, ni par le ciel, car c’est le trône de Dieu, ni par la terre, car elle est son marchepied, ni par Jérusalem, car elle est la Ville du grand Roi. Apres avoir défendu toute injustice contre le prochain, Jésus défend maintenant toute injustice contre Dieu. Pour cela il redit que si Dieu avait permis de faire les serments en son nom, c’était pour ne pas jurer par les créatures. La loi avait fait cette concession comme un chemin en vue d’une purification. Le parjure est une faute évitée si nous ne jurons pas du tout. Jésus nous dit de ne point jurer. Que votre discours soit : Cela est, cela est ; Cela n’est pas, cela n’est pas ; Il suffit de dire d’une chose qui est, cela est ; et cela n’est pas, d’une chose qui n’est pas. L’affirmation et la négation sont répétées deux fois, pour nous apprendre à prouver par nos œuvres, la vérité de ce que notre bouche affirme. Il n’est nul besoin de serment quand nous vivons dans la simplicité de la foi. Ce qui est vrai l’est toujours, et ce qui ne l’est pas ne l’est pas, c’est ainsi que parole et action sont dans la vérité. Puisque Jésus a pris en lui notre vie et notre mort, tout ce que nous vivons maintenant est vécu en lui. Jésus a pris sur lui tout notre péché, toute notre misère et il en a fait un sacrifice d’amour. C’est le sacrifice pascal que nous célébrons dans chaque Eucharistie. Désormais notre vie est en lui et tout ce que nous vivons vient de lui.

 

Et ne jure pas non plus sur ta tête, parce que tu ne peux pas rendre un seul de tes cheveux blanc ou noir. Toute parole du chrétien doit dire la Vérité de Jésus. Celui qui comprend que la vérité seule suffit, impose un frein à sa langue pour ne pas parler trop. La nécessité de jurer vient de la faiblesse de celui qui veux persuader par la force ! Cette faiblesse est un mal. L’autre doit être respecter dans son chemin de vie. C’est par la prière que nous luttons contre la mauvaise disposition que nous pouvons rencontrer. Vivant dans la résurrection de Jésus, nous savons qu’il continue son œuvre en nous. Notre vie lui appartient : "Afin que notre vie ne soit plus à nous-mêmes mais à lui qui est mort est ressuscité pour nous." Si nous sommes dans le Christ, nous sommes une créature nouvelle. Par notre communion au corps et au sang du Christ ressuscité nous vivons de sa vie. Notre vie sur la terre devient comme la vie de Jésus itinérant sur cette terre, pour la régénération du monde. Nous pouvons dire comme l’apôtre Paul : "Pour moi, vivre c’est le Christ." Certes nous pouvons encore être dans l’angoisse, alors nous nous unissons à l’angoisse de Jésus au jardin des oliviers. Nous pouvons encore être dans des situations de « mort, » mais ce « mourir, » sera dans le Christ qui continue sa vie en nous.

 

« Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”. Ce qui est en plus vient du Mauvais. Nous voulons marcher dans la vérité et nous comprenons cette Parole : « Quand vous dites « oui » que ce soit un « oui » quand vous dites « non » que ce soit un « non. » Notre vie est transfigurée dans le Christ. Certes nous sommes encore dans un monde de misère, dans le même péché et dans la même mort que nos frères qui ont crucifié Jésus. Cependant, nous sommes dans le Christ, pour annoncer Celui qui est vivant à jamais, puisque sa vie se vit en nous. Dans la vie de Jésus « qui est venu, qui a souffert et qui est ressuscité, » toute vie, toute souffrance, toute mort dans le Christ est rédemptrice. Nous sommes déjà ressuscités en espérance et c’est bien Dieu qui, dans le Christ, se réconcilie le monde avec lui. Nous pouvons apporter au monde une parole de vérité et de réconciliation car nous sommes passés de la mort à la vie dans le Christ. En célébrant le mystère pascal, nous nous plongeons dans le « mémorial » de ce que Jésus a vécu pour nous. Il a souffert et il est ressuscité et nous sommes au service de la réconciliation du monde. Que nous soyons dans la détresse ou dans la joie de la résurrection, l’amour de Dieu prend corps de plus en plus en nous car c’est le Christ qui vit en nous.

 

Nous demandons à l’Esprit Saint d’être trouvé fidèles à cette parole du Christ qui nous sauve.

 

 

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org


 


 

« Moi, je vous dis » : La Loi ancienne accomplie par celui qui donne la Loi nouvelle

 

      La Loi donnée à Moïse est un recueil d'enseignements variés et impératifs, une collection utile à tous de ce qu'il est bon de faire en cette vie, et un reflet mystique des coutumes de la vie céleste : un flambeau et une lampe, un feu et une lumière, répliques des luminaires d'en haut. La Loi de Moïse était l'itinéraire de la piété, la règle des mœurs honnêtes, le frein du premier péché, l'esquisse de la vérité à venir (Col 2,17)... La Loi de Moïse était pour la piété un maître et pour la justice un guide, pour les aveugles une lumière et pour les insensés une preuve, pour les enfants un pédagogue et pour les imprudents une amarre, pour les nuques raides une bride et pour les impatients un joug contraignant.

      La Loi de Moïse était le messager du Christ, le précurseur de Jésus, le héraut et le prophète du grand Roi, une école de sagesse, une préparation nécessaire et un enseignement universel, une doctrine venue à son heure et un mystère temporaire. La Loi de Moïse était un résumé symbolique et énigmatique de la grâce future, annonçant en images la perfection de la vérité à venir. Par les sacrifices, elle annonçait la Victime, par le sang, le Sang, par l'agneau, l'Agneau, par la colombe, la Colombe, par l'autel le Grand Prêtre, par le Temple le séjour de la divinité, par le feu de l'autel la pleine « Lumière du monde » (Jn 8,12) qui descend d'en haut.

Une homélie grecque du 4e siècle

http://levangileauquotidien.org

 


Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

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http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


  

 

 

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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