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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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17 août 2017

Évangile et Homélie du Jeu 17 Août 2017. Lorsque mon frère commettra des fautes contre moi,combien de fois dois-je lui pardonner


Jeudi 17 août 2017

Nous sommes dans la 19e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Ste Jeanne Delanoue, vierge et fond. (1666-1736), Ste Chiara de Montefalco (I), abbesse o.s.a. (1268-1308)


Lectures de la messe (Jos 3, 7-10a.11.13-17)

Lecture du livre de Josué

En ces jours-là,
    le Seigneur dit à Josué :
« Aujourd’hui,
je vais commencer à te grandir devant tout Israël,
pour qu’il sache que je suis avec toi
comme j’ai été avec Moïse.
    Toi, tu donneras cet ordre
aux prêtres qui portent l’arche d’Alliance :
“Lorsque vous serez arrivés au bord du Jourdain,
vous vous arrêterez dans le lit du fleuve.” »
     Josué dit ensuite aux fils d’Israël :
« Approchez, écoutez les paroles du Seigneur votre Dieu.
    À ceci, vous reconnaîtrez que le Dieu vivant est au milieu de vous,
et qu’il vous mettra en possession du pays des Cananéens,
    voici que l’arche de l’Alliance du Seigneur de toute la terre
va passer le Jourdain devant vous.
    Aussitôt que les prêtres
qui portent l’arche du Seigneur de toute la terre
auront posé la plante de leurs pieds
dans les eaux du Jourdain,
les eaux qui sont en amont seront coupées,
et elles s’arrêteront en formant une seule masse. »
    Quand le peuple leva le camp pour passer le Jourdain,
les prêtres portaient l’arche d’Alliance en tête du peuple.
    Or, le Jourdain coule à pleins bords
pendant toute la saison des moissons.
Dès que les prêtres qui portaient l’arche
furent arrivés au Jourdain, et que leurs pieds touchèrent l’eau,
    les eaux s’arrêtèrent en amont
et se dressèrent comme une seule masse
sur une grande distance,
à partir d’Adame, ville voisine de Sartane ;
et en aval, les eaux achevèrent de s’écouler
vers la mer de la Araba, la mer Morte.
Le peuple traversa à la hauteur de Jéricho.
    Les prêtres qui portaient l’arche de l’Alliance du Seigneur
restèrent immobiles, sur la terre sèche, au milieu du Jourdain.
Alors tout Israël traversa à pied sec,
jusqu’à ce que toute la nation eût fini de passer le Jourdain.


            – Parole du Seigneur.

Psaume 113a (114), 1-2, 3-4, 5-6)

Quand Israël sortit d’Égypte,
et Jacob, de chez un peuple étranger,
Juda fut pour Dieu un sanctuaire,
Israël devint son domaine.

La mer voit et s’enfuit,
le Jourdain retourne en arrière.
Comme des béliers, bondissent les montagnes,
et les collines, comme des agneaux.

Qu’as-tu, mer, à t’enfuir,
Jourdain, à retourner en arrière ?
Montagnes, pourquoi bondir comme des béliers,
collines, comme des agneaux ?


 

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
    Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander :
« Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi,
combien de fois dois-je lui pardonner ?
Jusqu’à sept fois ? »
    Jésus lui répondit :
« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois,
mais jusqu’à 70 fois sept fois.
    Ainsi, le royaume des Cieux est comparable
à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
    Il commençait,
quand on lui amena quelqu’un
qui lui devait dix mille talents
(c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
    Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser,
le maître ordonna de le vendre,
avec sa femme, ses enfants et tous ses biens,
en remboursement de sa dette.
    Alors, tombant à ses pieds,
le serviteur demeurait prosterné et disait :
“Prends patience envers moi,
et je te rembourserai tout.”
    Saisi de compassion, le maître de ce serviteur
le laissa partir et lui remit sa dette.


    Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons
qui lui devait cent pièces d’argent.
Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant :
“Rembourse ta dette !” 
     Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait :
“Prends patience envers moi,
et je te rembourserai.”
    Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison
jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
    Ses compagnons, voyant cela,
furent profondément attristés
et allèrent raconter à leur maître
tout ce qui s’était passé.
    Alors celui-ci le fit appeler et lui dit :
“Serviteur mauvais !
je t’avais remis toute cette dette
parce que tu m’avais supplié.
    Ne devais-tu pas, à ton tour,
avoir pitié de ton compagnon,
comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” 
     Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux
jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.

C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera,
si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »

Lorsque Jésus eut terminé ce discours,
il s’éloigna de la Galilée
et se rendit dans le territoire de la Judée,
au-delà du Jourdain.


            – Acclamons la Parole de Dieu.

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

« Combien de fois dois-je lui pardonner ? ». Tout le récit semble simple, organisé pour justifier les 77 fois 7 fois qui sont la réponse de Jésus. Le premier acte concerne un roi et un de ses sujets, ce qui représente un écart infranchissable. Le deuxième acte montre deux compagnons, sur un même pied. Dans le premier cas, il s’agit d’une somme astronomique, personne ne pourrait s’acquitter d’une telle dette ; dans le second, quelques broutilles, une centaine de deniers. On comprend bien l’image : la dette que nous avons contractée envers Dieu est insolvable, alors ne nous arrêtons pas sur les peccadilles de la vie fraternelle, puisque Dieu nous a pardonné.  Cela est entendu, mais cette lecture qui doit plus à l’habitude de l’histoire qu’à l’accueil du texte nous fait passer à côté de deux aspects importants du récit.

Le premier élément est lié à la deuxième rencontre. Que le serviteur réclame son dû à son compagnon qui lui doit de l’argent n’a rien de répréhensible. Il n’est certes pas très fraternel de tenter de l’étrangler, mais on peut imaginer qu’à force de demander des délais l’homme s’impatiente après son argent. Quand à faire jeter son compagnon en prison parce qu’il ne paie pas, n’est pas en soi injuste. Il n’y a là rien de choquant, même s’il est toujours désolant d’en arriver à ces extrêmes, surtout entre compagnons. Mais globalement on peut tout de même considérer que le serviteur est juste !Si les autres serviteurs, et nous-mêmes, sommes pourtant choqués, c’est à la lumière de la scène qui précède, la rencontre avec le roi, que notre héros semble avoir oubliée. D’ailleurs, lors de la deuxième rencontre avec le roi, le souverain est obligé de lui rappeler ce qui s’est passé auparavant : « je t’avais remis cette dette parce que tu m’avais supplié ».

Comment se peut-il que ce serviteur impitoyable ait un tel trou de mémoire ? Il semble que l’entrevue donne elle-même un indice important : elle se termine sur l’image du maître, saisi de pitié, remettant la dette. Nulle part on ne voit le serviteur se relever, remercier, exulter. On le retrouve subitement, marchant dans la rue, comme s’il s’était subrepticement éclipsé de l’audience royale.  La leçon nous rejoint droit au cœur. Cet événement extraordinaire est passé inaperçu dans la vie du serviteur car il n’a pas su rendre grâce, il n’a pas su se l’approprier dans la louange, il a négligé de l’enraciner dans son cœur par l’action de grâce. Et le voici retourné à sa vie quotidienne sans que rien ne soit transformé. Et sans qu’il puisse transformer la vie des autres.

La question de Saint Pierre est donc mal posée. Il ne s’agit pas de savoir combien de fois il est juste de pardonner. Le serviteur impitoyable a été juste, froidement juste, mais juste. La question est de savoir ce qui est en jeu dans les événements que nous vivons. Et Jésus nous le révélait dès le premier verset : « le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs ». La façon dont nous serons traité dépend de notre propre choix : si nous savons accueillir dans l’action de grâce le don qui nous est fait, il portera des fruits de charité et de miséricorde ; si nous préférons mener notre quotidien sans faire l’effort de réaliser ce que nous vivons avec le Seigneur, il devra pédagogiquement nous faire sentir le poids de ce qui est dû. C’est bien d’une pédagogie qu’il s’agit, car la punition pour la dette impayée n’est pas appliquée : la famille et les biens du serviteur ne sont pas vendus.

Que le Seigneur par la force de son Esprit, nous donne de percevoir la grandeur des cadeaux de roi qui nous sont faits dans les sacrements et nous permette de les faire fructifier dans notre vie par l’action de grâce, seul dû qui enrichit celui s’en acquitte, car il lui permet d’aimer et de pardonner 77 fois 7 fois.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner?»

Aujourd'hui, demander «Combien de fois dois-je lui pardonner?» (Mt 18,21), peut vouloir dire: —Ceux-là, que j'aime tant, je les vois aussi avec des manies et des caprices qui m'incommodent, me dérangent souvent, ils ne me parlent pas… Et ceci un jour, et un autre. Seigneur, jusqu'à quand devrais-je les supporter? Jésus répond avec la leçon de la patience. En réalité, les deux compagnons font de même lorsqu'ils disent: «Prends patience envers moi» (Mt 18,26.29). Pendant que le manque de tempérance du mauvais, qui étrangle l'autre pour peu de chose, le ruine moralement et économiquement, la patience du roi, en plus de sauver le débiteur, sa famille et ses biens, élève la personnalité du monarque et génère confiance chez la cour. La réaction du roi, dans les paroles de Jésus, nous rappelle ceci du livre des Psaumes: «Plus le pardon se trouve en toi, pour que tu sois craint» (Ps 130,4).

Il est clair que nous devons nous opposer à l'injustice et, s'il est nécessaire, de façon radicale (supporter le mal serait un indice d'apathie et de manque de courage). Mais l'indignation est saine lorsqu'en elle ne se trouve pas d'égoïsme, ni de colère, mais bien un désir droit de défendre la vérité. La patience authentique est celle qui nous amène à supporter la contradiction, la faiblesse, les dérangements, les fautes d'opportunité des gens, des évènements et des choses avec miséricorde. Être patient équivaut à se dominer soi-même. Les êtres susceptibles ou violents ne peuvent pas être patients parce qu'ils ne méditent pas et ne sont pas maîtres d’eux-mêmes.

La patience est une vertu chrétienne parce qu'elle forme part du message du Royaume des Cieux, et elle se forge dans l'expérience de que tous nous avons des défauts. Si Paul nous exhorte à nous supporter les uns les autres (cf. Col 3,12-13), Pierre nous rappelle que la patience du Seigneur nous donne l'opportunité de nous sauver (cf. 2P 3,15).

Certainement, combien de fois la patience du bon Dieu nous a pardonné dans le confessionnal! Sept fois ? Soixante dix fois sept fois? Peut-être plus!

Abbé Joan BLADÉ i Piñol (Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Prière d'introduction

Seigneur, je crois que tu es le Dieu de la miséricorde. Tu me pardonnes toutes mes fautes. J’ai confiance qu’avec toi il n’y a pas de faute assez grande pour que tu ne puisses pas la pardonner. C’est avec cet amour que tu m’aimes, Seigneur !

Demande

Un cœur miséricordieux.

Points de réflexion

1. Cette parabole de Jésus comporte trois scènes, qui renvoient l’une à l’autre. Un personnage se retrouve dans les trois : le serviteur du roi. Dans la première scène le roi lui fait miséricorde d’une somme considérable. Dans la deuxième lui-même n’a aucune considération pour un autre homme qui lui devait une somme relativement modique. Finalement, le roi, apprenant cela, le « livre aux bourreaux ».

2. Cette parabole nous parle du pardon. Jésus la raconte en effet pour répondre à Pierre qui lui demandait combien de fois il devait pardonner son frère. Et la parabole nous indique que le pardon s’effectue dans une dynamique qui comporte un double mouvement : le pardon se reçoit et le pardon se donne. Nous le voyons bien dans notre expérience : on pardonne plus facilement à qui nous a déjà pardonné auparavant.

3. Cependant la dynamique du pardon chrétien va au-delà du pardon que l’on donne à qui nous a déjà pardonné. En effet, en tant que pécheurs, nous recevons le pardon de Dieu. Par sa miséricorde il efface tous nos péchés. Et nous, de notre côté, n’avons rien à pardonner à Dieu, de qui nous avons tout reçu. Mais il nous demande de donner ce pardon à nos frères, à faire ce premier mouvement de pardon, envers un autre homme. Et ainsi provoquer une nouvelle dynamique d’échange de pardon. Le pardon que nous avons reçu de Dieu doit nous permettre de faire à notre tour le premier pas vers la personne qui a besoin de notre pardon. Dans le Notre Père Jésus nous a appris à prier ainsi : « Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs » (Mt 6, 12).

Dialogue avec le Christ

Seigneur, aide-moi à transformer mon cœur de pierre en un cœur de chair ! Un cœur qui cherche à aimer les autres, malgré leurs faiblesses et leurs fautes. Viens régner dans mon cœur, Seigneur ! Avec toi tout est possible. Sans toi je ne peux pas vivre pleinement le pardon, mais avec toi, c’est possible.

Résolution

Pardonner du fond du cœur à quelqu’un qui m’a offensé aujourd’hui.

Père Jean-Marie Fornerod, LC

http://www.regnumchristi.fr



 

"Alors Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » 

 

 

 

Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois Pierre va devenir l’intendant des biens du Seigneur Jésus, de son amour infini, il lui pose la question de savoir combien de fois il devra pardonner ! Il y a un lien entre le trésor immense de l’amour infini de Dieu et le rapport que nous avons les uns avec les autres. Sept est un chiffre parfait. Jésus répondit à Pierre : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois ! » La manière avec laquelle nous nous comportons dans nos rapports fraternels, est celle avec laquelle nous nous comportons avec Dieu. Quand nous prions dans le Notre Père : « Pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, » il n’est pas question de mesure. La mesure dont nous nous servons dans nos rapports fraternels est la mesure que nous donnons à Dieu pour nous : « Seigneur pour l’amour de ton nom, réponds à notre appel, pardonne nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » Nous voudrions que Dieu nous écoute, nous aimons sentir sa Présence, or c’est dans l’amour fraternel que la communion avec Dieu se construit.

 

"Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Cet Evangile est éloquent et nous pouvons facilement faire des transpositions. Vis-à-vis de Dieu nous sommes insolvables. Il nous a pardonné nos péchés, et nous devons pardonner à ceux qui nous ont fait du tord ou qui nous ont blessés. Le terme employé par Jésus évoque une forme de miséricorde vis-à-vis de celui qui nous a offensés. Jésus, dans la parabole de la remise de dettes, manifeste le Maitre qui est « Saisi de pitié » devant l’indigence de cet homme, manifestant par là l’Amour infini de Dieu pour nous. « Saisi de pitié le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. »

 

"Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. L’homme gracié maltraite un de ses « redevant » oubliant la miséricorde qui lui avait été faite ! La manière dont nous traitons nos frères est la mesure que Dieu prend pour nous. Nous avons conscience de l’amour infini dont nous sommes aimés, c’est notre joie, elle est parfaite ! Dans cet amour incroyable, nous accueillions nos frères. Avec le même amour dont nous sommes aimés, nous voulons nous aimer. De même que l’on peut aimer une personne handicapée et l’aimer telle qu’elle est avec son handicap, de même nous devons nous aimer les uns les autres avec nos propres handicaps. Il nous faut raisonner en nous disant que l’intention était peut-être bonne et qu’il nous faut passer au dessus de nos susceptibilités froissées. Ce qui compte, c’est de maintenir ou de rétablir au plus vite la relation personnelle malgré nos maladresses : « Ne perdons pas de temps par peu d’amour."

 

Nous demandons la grâce d’être renouvelés par les merveilles de Dieu lui-même.

 

 Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org


 


 

« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés »

 

      Le Seigneur nous oblige à remettre nous-mêmes les dettes de nos débiteurs, comme nous, nous demandons qu'on nous remette les nôtres (Mt 6,12). Nous devons savoir que nous ne pouvons pas obtenir ce que nous demandons à propos de nos péchés, si nous n'en faisons pas autant pour ceux qui ont péché envers nous. C'est pourquoi le Christ dit ailleurs : « C'est la mesure dont vous vous servirez qui servira de mesure pour vous » (Mt 7,2). Et le serviteur qui, après avoir été libéré de toute sa dette, n'a pas voulu à son tour remettre celle de son compagnon de service est jeté en prison. Parce qu'il n'avait pas voulu faire grâce à son compagnon, il a perdu ce dont son maître lui avait fait grâce. Cela, le Christ l'établit avec plus de force encore dans ses préceptes, lorsqu'il décrète... : « Quand vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne vos fautes. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est aux cieux ne vous pardonnera pas non plus vos fautes » (Mc 11,25-26)...

      Lorsque Abel et Caïn, les premiers, ont offert des sacrifices, ce n'est pas leurs offrandes que Dieu regardait mais leur cœur (Gn 4,3s). Celui dont l'offrande lui plaisait, c'est celui dont le cœur lui plaisait. Abel, pacifique et juste, en offrant le sacrifice à Dieu dans l'innocence, enseignait aux autres à venir avec la crainte de Dieu pour offrir leur présent à l'autel, avec un cœur simple, le sens de la justice, la concorde et la paix. En offrant avec de telles dispositions le sacrifice à Dieu, il a mérité de devenir lui-même une offrande précieuse et de donner le premier témoignage du martyre. Il a préfiguré, par la gloire de son sang, la Passion du Seigneur, parce qu'il possédait la justice et la paix du Seigneur. Ce sont des hommes semblables qui sont couronnés par le Seigneur, et qui, au jour du jugement, obtiendront justice avec lui.

Saint Cyprien (v. 200-258), évêque de Carthage et martyr

http://levangileauquotidien.org

 


 


 


 


Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


  

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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