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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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18 août 2017

Évangile et Homélie du Vend 18 Août 2017. Donc, que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni!

 

Vendredi 18 août 2017

Nous sommes dans la 19e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : Ste Hélène, impératrice († v. 329), St Alberto Hurtado Cruchaga, prêtre (1901-1952)


Lectures de la messe

Première lecture (Jos 24, 1-13)

Lecture du livre de Josué

En ces jours-là,
    Josué réunit toutes les tribus d’Israël à Sichem ;
puis il appela les anciens d’Israël,
avec les chefs, les juges et les scribes ;
ils se présentèrent devant Dieu.
    Josué dit alors à tout le peuple :
« Ainsi parle le Seigneur, le Dieu d’Israël :
Vos ancêtres habitaient au-delà de l’Euphrate depuis toujours,
jusqu’à Tèrah, père d’Abraham et de Nahor,
et ils servaient d’autres dieux.
    Alors j’ai pris votre père Abraham au-delà de l’Euphrate,
et je lui ai fait traverser toute la terre de Canaan ;
j’ai multiplié sa descendance, et je lui ai donné Isaac.
    À Isaac, j’ai donné Jacob et Ésaü.
À Ésaü, j’ai donné en possession la montagne de Séïr.
Jacob et ses fils sont descendus en Égypte.


    J’ai envoyé ensuite Moïse et Aaron,
et j’ai frappé l’Égypte
par tout ce que j’ai accompli au milieu d’elle.
Ensuite, je vous en ai fait sortir.
    Donc, j’ai fait sortir vos pères de l’Égypte,
et vous êtes arrivés à la mer ;
les Égyptiens poursuivaient vos pères
avec des chars et des guerriers
jusqu’à la mer des Roseaux.
    Vos pères crièrent alors vers le Seigneur,
qui étendit un brouillard épais entre vous et les Égyptiens,
et fit revenir sur eux la mer, qui les recouvrit.
Vous avez vu de vos propres yeux ce que j’ai fait en Égypte,
puis vous avez séjourné longtemps dans le désert.


    Je vous ai introduits ensuite dans le pays des Amorites
qui habitaient au-delà du Jourdain.
Ils vous ont fait la guerre,
et je les ai livrés entre vos mains :
vous avez pris possession de leur pays,
car je les ai anéantis devant vous.
     Puis Balaq, fils de Cippor, roi de Moab,
se leva pour faire la guerre à Israël,
et il envoya chercher Balaam, fils de Béor,
pour vous maudire.
    Mais je n’ai pas voulu écouter Balaam :
il a même dû vous bénir,
et je vous ai sauvés de la main de Balaq.


    Ensuite, vous avez passé le Jourdain pour atteindre Jéricho ;
les chefs de Jéricho vous ont fait la guerre,
ainsi que de nombreux peuples,
mais je les ai livrés entre vos mains.
    J’ai envoyé devant vous des frelons,
qui ont chassé les deux rois amorites ;
ce ne fut ni par ton épée ni par ton arc.
    Je vous ai donné une terre qui ne vous a coûté aucune peine,
des villes dans lesquelles vous vous êtes installés
sans les avoir bâties,
des vignes et des oliveraies dont vous profitez aujourd’hui
sans les avoir plantées. »


  – Parole du Seigneur.

Psaume 135 (136), 1-3, 16-18, 21-22.24)

Rendez grâce au Seigneur : il est bon, R/
Rendez grâce au Dieu des dieux,R/
Rendez grâce au Seigneur des seigneurs, R/

Lui qui mena son peuple au désert, R/
qui frappa des princes fameux, R/
et fit périr des rois redoutables, R/

Pour donner leur pays en héritage, R/
en héritage à Israël, son serviteur, R/
il nous tira de la main des oppresseurs,R/


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 19, 3-12)

En ce temps-là,
    des pharisiens s’approchèrent de Jésus pour le mettre à l’épreuve ;
ils lui demandèrent :
« Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme
pour n’importe quel motif ? »
    Il répondit :
« N’avez-vous pas lu ceci ?
Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme ?
    et dit :
“À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme,
et tous deux deviendront une seule chair.

    Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Donc, ce que Dieu a uni,
que l’homme ne le sépare pas ! »
    Les pharisiens lui répliquent :
« Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit
la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »
    Jésus leur répond :
« C’est en raison de la dureté de votre cœur
que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes.
Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.
    Or je vous le dis :
si quelqu’un renvoie sa femme
– sauf en cas d’union illégitime –
et qu’il en épouse une autre,
il est adultère. »
    Ses disciples lui disent :
« Si telle est la situation de l’homme
par rapport à sa femme,
mieux vaut ne pas se marier. »
    Il leur répondit :
« Tous ne comprennent pas cette parole,
mais seulement ceux à qui cela est donné.
    Il y a des gens qui ne se marient pas
car, de naissance, ils en sont incapables ;
il y en a qui ne peuvent pas se marier
car ils ont été mutilés par les hommes ;
il y en a qui ont choisi de ne pas se marier
à cause du royaume des Cieux.
Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »

    – Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

La question des pharisiens est un piège subtil ; ils tentent d’entraîner le Rabbi de Nazareth dans un débat d’école qui l’amènerait inévitablement à se faire des ennemis dans le parti dont il n’épouserait pas l’opinion.

Notre-Seigneur ne se laisse pas entraîner sur le terrain conflictuel des interprétations humaines de la Loi : il ramène ses interlocuteurs à l’essentiel. La question portait sur les motifs pour lesquels le mari pouvait répudier son épouse, mais Jésus conteste le présupposé du débat, à savoir la possibilité même de la répudiation. Et pour argumenter sa position, Jésus se réfère au récit de la création, c'est-à-dire au projet de Dieu sur l’homme et la femme. Il veut ainsi conduire ses interlocuteurs à chercher les normes de l’agir humain, dans le dessein de son Père, tel qu’il transparaît dans l’acte créateur. Or, la différence sexuelle entre l’homme et la femme est comme un signe et un appel. Un signe de leur incomplétude ; un appel à unir leur complémentarité en une communion féconde. Voilà pourquoi : « L’homme s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un ». Cette conclusion est mise par Jésus sur les lèvres de Dieu lui-même, qui explicite par ces mots l’intention qui a présidé à l’acte créateur. Il ne s’agit pas d’une description ou d’une interprétation, mais d’un ordre : c’est une loi que Dieu édicte. Si l’homme et la femme sont créés (littéralement) « mâle et femelle », leur union est cependant bien davantage qu’une action instinctive destinée à assurer la survie de l’espèce. Il s’agit d’un acte de liberté en réponse au commandement divin ; et en tant que telle, l’union de l’homme et de la femme scelle également une alliance avec Dieu.

Le fondement du mariage n’est pas à chercher dans la généalogie charnelle ; Dieu précise en effet : « L’homme quittera son père et sa mère ». Mais l’union matrimoniale s’enracine dans la parole de Dieu adressée à la liberté de l’homme et de la femme, qui s’engagent ensemble en réponse à cet appel. C’est dans leur parole donnée qu’ils ne font plus qu’un ; et comme cette parole épouse celle de Dieu, on comprend que Jésus puisse conclure : « Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ». Dès lors, l’union matrimoniale ne consiste pas en un contrat entre l’homme et la femme, que ceux-ci pourraient faire ou défaire à loisir ; elle se fonde dans une parole donnée à Dieu par chacun des conjoints qui s’engagent à la fidélité, en s’appuyant sur la fidélité indéfectible de celui qui les a appelés à cette alliance.

La réplique des pharisiens qui argumentent à partir des prescriptions de Moïse, est l’occasion pour Jésus de dénoncer la « sclerocardia » - la « sclérose » du cœur - de ses interlocuteurs. La conséquence première du péché des origines fut de « pétrifier » notre cœur, nous rendant incapables d’aimer dans la durée et dans la fidélité. Mais le péché ne peut annuler la parole du Créateur ; par le sacrement du mariage, l’Esprit Saint vient « liquéfier » nos cœurs de pierre et donne aux époux une capacité nouvelle d’aimer dans la loyauté à la parole donnée. La réaction désabusée des disciples qui considèrent que dans ces conditions il vaut mieux ne pas se marier, permet à Jésus de souligner la valeur du célibat, à condition qu’il soit intentionnellement choisi dans la perspective du Royaume. La circoncision du cœur incarne la seule attitude juste face à Dieu et à sa Parole, la condition préalable à la réalisation de tout état de vie, y compris du mariage, qui ne peut se recevoir, tout comme le célibat consacré, que comme un don : « Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! ».

Assiste tes enfants, Seigneur, et montre à ceux qui t’implorent ton inépuisable bonté ; c’est leur fierté de t’avoir pour Créateur et Providence. Restaure les époux chrétiens à ton image, et renouvelle les dans l’onction du sacrement de leur mariage, afin qu’ils puissent progresser sur le chemin de la ressemblance selon ton dessein.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas!»

Aujourd'hui, Jésus répond aux questions de ses contemporains relativement au sens véridique du mariage, soulignant l’indissolubilité de celui-ci. Sa réponse, par ailleurs, fournit une base adéquate sur laquelle les chrétiens peuvent s'appuyer afin de répondre à ceux dont les cœurs entêtés ont justifié l'ampliation de la définition du mariage aux couples homosexuels.

En reportant le mariage au plan originel de Dieu, Jésus souligne quatre aspects pertinents pour lesquels seulement peuvent être unis par le mariage un homme et une femme:

1) «Au commencement, le Créateur les fit homme et femme» (Mt 19,4). Jésus nous enseigne que, dans le plan divin, la masculinité et la féminité ont un sens important. L'ignorer équivaut à ignorer ce que nous sommes.

2) «Voilà pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme» (Mt 19,5). Le plan de Dieu n'est pas que l'homme abandonne ses parents pour aller avec qui bon lui semble, mais bien avec une épouse.

3) «A cause de cela, ils ne sont plus deux, mais un seul» (Mt 19,5). Cette union corporelle va au-delà de la courte union physique qui a lieu durant l'acte conjugal. Il fait allusion à l'union véridique qui arrive lorsqu'un homme et une femme, à travers de son amour, conçoivent une nouvelle vie qui est le mariage perpétuel ou union de leur corps. Il est évident qu'un homme avec un autre homme, ou qu'une femme avec une autre femme, ne peut pas se considérer un corps unique de cette façon.

4) «Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas» (Mt 19,6). Dieu Lui-même a uni au mariage l'homme et la femme, et dans la mesure où nous tenterons de séparer ce qu'il a uni, nous le ferons de notre propre chef et au coût de la société.

Dans sa catéchèse sur la Genèse, le Pape Jean-Paul II dit: «Dans sa réponse aux pharisiens, Jésus-Christ présente à ses interlocuteurs la vision totale de l'homme, sans laquelle il n'est pas possible d'offrir une réponse adéquate aux questions reliées au mariage».

Chacun de nous est appelé à être “écho” de cette Parole de Dieu lorsque le moment s'y prête.

Abbé Roger J. LANDRY  (Hyannis, Massachusetts, Etats-Unis)

http://evangeli.net/evangile



Prière d'introduction

Ton amour Seigneur est plus grand que les cieux, ta vérité plus haute que les nues (Ps 56, 11). Tu es, Seigneur, l'origine et la fin de toutes choses et tu es fidèle à l'alliance que tu as proposée dès la création du monde. Loué sois-tu, Seigneur.

Demande

Seigneur, aide-moi à grandir dans l'amour et à porter du fruit pour ton Royaume.

Points de réflexion

1. La question qui, aujourd'hui, est posée à Jésus, est aussi ancienne que l'humanité : peut-on répudier sa femme (ou, aujourd'hui, une femme son mari) ? Peut-on révoquer légitimement le mariage ? Si techniquement et légalement cela est possible, pourquoi cela ne serait-il pas permis ?
S'il y a des mécanismes légaux - dans l'ancienne loi (celle de Moïse), comme dans la nouvelle (le droit de l'Église) - pour déclarer invalide un mariage, c'est pour des raisons objectives, qui découvrent que l'alliance entre l'homme et la femme avait été impossible, déjà avant qu'elle fût contractée. Mais cela ne change en rien le projet de Dieu sur le mariage: on ne peut pas « annuler un mariage valide ». « Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ».
Cette disposition n'est pas une invention humaine pour rendre la vie plus amère; il s'agit d'un « mode d'emploi » inscrit dans notre cœur et révélé dans la Sainte Écriture. Un cœur volubile, qui n'est pas capable de persévérer dans les épreuves, qui accompagnent son engagement d'amour, est comparable à un arbre, dont les fruits ne mûrissent jamais, mais passent directement de l'état immature à l'état « macéré » : il n'accomplit pas sa vocation à une vie féconde dans l'amour.

2. La question « légaliste » du groupe de pharisiens porte sur la nature de l'amour. Dans sa première lettre encyclique, le pape Benoît XVI faisait remarquer que l'amour trouve, dans l'homme, une des expressions les plus complètes dans l'union conjugale. L'homme, fait à l'image de Dieu, représente son auteur dans ce qu'il a de plus spécifique : Dieu est amour.
Cette union est donc image de la communion de vie trinitaire, dont l'amour déborde en création ; et avec celle-ci Dieu établit une alliance. De même que la création est soumise à des lois de la nature, l'amour aussi se soumet à des « lois » : la fidélité et l'indissolubilité. Dieu est le premier à se soumettre et à accomplir cette loi. Dans ses rapports avec « l'épouse », c’est-à-dire son peuple de l'alliance, Dieu s'est montré indéfectible, toujours fidèle à sa parole, qu'il n'a jamais révoquée malgré notre infidélité.

3. La vie conjugale, comme la virginité pour le royaume, sont deux expressions complémentaires de la vocation à l'amour. Les deux impliquent la croix : à chacune la sienne. Cela est difficile à comprendre pour les disciples, et encore plus difficile à accepter et à vivre. Jésus seul peut en donner les motivations nécessaires : tandis que l'indissolubilité conjugale est un sacrifice pour la première création, la virginité pour le royaume édifie, par l'immolation du corps et des désirs d'affectivité humaine, la nouvelle création. La virginité pour le royaume, précise Jésus, diffère des causes involontaires de virginité : un défaut depuis la naissance ou une mutilation subie.
Amour et croix vont de pair : la croix purifie l'amour, et l'amour rend la croix moralement plus supportable. La croix corrige les fautes et purifie les péchés, l'amour sauve le monde et donne la vie. La croix nous élève vers Dieu et, par l'amour, Dieu s'abaisse à nous. La vie conjugale est une image de Dieu sur la terre, la virginité pour le royaume est une ressemblance de l'état céleste dans ce monde. Prions afin que Dieu nous donne la force de la persévérance.

Dialogue avec le Christ

Devant le mystère de la croix qui purifie l'amour, je te confie ma vie, mes défis, mes efforts et mon échec. J'ai confiance en ta miséricorde, tu répares tout ce qui est blessé. Je te renouvelle l'oblation de ma vie, afin qu'à l'approche de ton Royaume elle soit guérie et bénie.

Résolution

J'aurai une attitude, une parole et un geste de considération envers mon conjoint ou, si je ne suis pas marié, envers un couple d'amis, pour encourager et exprimer la valeur de l'union matrimoniale.

Père Jaroslav de Lobkowicz, LC

http://www.regnumchristi.fr



"Des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »

 Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme, et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » Les pharisiens posent des questions à Jésus pour le mettre à l’épreuve. Jésus répond en donnant le sens aussi bien du mariage que du célibat. Il exprime le sens véritable de la vie humaine. Ce sens se joue dans notre manière d’être au quotidien, dans le choix de notre état de vie. La relation de foi vivante à notre Créateur s’exprime dans le mariage et dans le célibat pour le Royaume. Sainte Jeanne de Chantal l’a admirablement montré en vivant en sainteté successivement comme jeune fille, femme mariée, mère, veuve, religieuse, fondatrice. Dans l’émerveillement de l’origine, Adam s’est écrié face à Eve : « c’est l’os de mes os, c’est la chair de ma chair. » Ce face-à-face nous permet d’aller vers le seul vis-à-vis qui est Dieu. C’est cette unité de l’amour de l’homme et de la femme qui est remise en cause par les pharisiens à cause de leur endurcissement de cœur.

"Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? » Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. Au delà de cette épreuve tendue à Jésus, il s’agit, dans nos relations, de l’unité de l’amitié et de l’amour. Dans la dureté de cœur des Pharisiens, nous sommes face à l’accusation et au doute qui ont été introduits dés l’origine dans l’humanité par le menteur. C’est encore la même accusation qui est à l’œuvre : « C’était pour le mettre à l’épreuve ! » Jésus dit avec tristesse : « C’est en raison de votre endurcissement de cœur. » La perspective que pose Jésus ne fait pas fi des aléas de la vie. Les situations difficiles de notre vie sont bien souvent les conséquences de l’endurcissement de notre cœur. La violence des hommes entre eux, les blessures reçues sont signe de cette dureté. Jésus accueille en lui toutes nos difficultés de vies pour les guérir. Notre vie est appelée à manifester le secret qu’elle porte, nous sommes tous, enfants de Dieu. C’est dans l’union de nos vies que nous façonnons notre existence comme signe de la vie de Dieu. Nous participons à l’amour infini de Dieu en nous aimant d’une manière unique. Il y a en nous un amour filial, paternel, maternel comme il y a aussi un amour de feu : L’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, l’amour du Saint-Esprit nous est donné en plénitude. En chacun de nous il y a cette capacité merveilleuse de vivre un amour unique. La Création de l’Homme (homme et femme) commence par un émerveillement de l’homme devant la créature que Dieu a fait à son image et à sa ressemblance.

Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. » Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. » Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! » "L’image de lui-même que Dieu a placée dans l’Homme passe à travers la complémentarité des sexes. L’homme et la femme, qui s’unissent dans le mariage, reflètent l’image de Dieu et sont en quelque sorte la révélation de son amour. Non seulement l’amour de Dieu nourrit l’être humain, mais la mystérieuse communion des trois Personnes divines se reflète en nous. Il nous est demandé d’aimer, d’être ouvert à nos frères et de marcher humblement à la suite du Christ Jésus. Nous exprimons dans notre quotidien le mystère d’amour que nous vivons, et que nous recevons de Dieu notre Père. Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour. Nous sommes « l’unité » de notre père et de notre mère, et nous ne sommes ni l’un ni l’autre, nous sommes un autre, et pourtant nous sommes « quelque chose » de leur unité ! C’est Dieu lui-même, le Saint-Esprit, qui donne à chacun d’être dans le Christ. Il nous unit dans son amour infini. Vivre selon cet émerveillement dans la foi provoque une confiance dans l’Amour de Dieu.

Nous demandons à Dieu la grâce de renouveler les liens qu’il nous donne pour entrer dans la confiance.

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



« Tous deux ne feront plus qu'un »

Seigneur notre Dieu,
afin de révéler le dessein de ta grâce
tu as voulu que l'amour de l'homme et de la femme
soit déjà un signe de l'Alliance
que tu as conclue avec ton peuple,
et tu veux que dans le sacrement de mariage
l'union des époux exprime le mystère
des noces du Christ et de l'Église (Ep 5,32).

Nous te prions de bénir N. et N.
et de les prendre sous ta protection.
Fais que tout au long de leur vie commune
sanctifiée par ce sacrement,
ils se donnent la grâce de ton amour,
et qu'en étant l'un pour l'autre
un signe de ta présence,
ils deviennent un seul cœur et un seul esprit.
Accorde-leur
de pouvoir assurer par leur travail la vie de leur foyer
et d'élever leurs enfants selon l'Évangile
pour qu'ils fassent partie de ta famille éternellement.

Accorde à N. (l'épouse) la plénitude de ta bénédiction :
qu'elle réponde à sa vocation d'épouse et de mère,
qu'elle soit par sa tendresse et sa pureté
la joie de sa maison.
Accorde aussi ta bénédiction à N. (l'époux)
pour qu'il se dévoue à toutes ses tâches
d'époux fidèle et de père attentif.
Et puisqu'ils vont maintenant
partager le repas de ton eucharistie,
Père très saint,
donne-leur à tous deux
la joie d'être un jour tes convives
au festin de ton Royaume.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Le Missel romain Bénédiction des époux lors d'un mariage

http://levangileauquotidien.org






Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


  

 

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