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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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20 août 2017

Évangile et Homélie du Dim 20 Août 2017. Voici qu’une Cananéenne, criait : Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David !


Dimanche 20 août 2017

Nous sommes au 20ème dimanche du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Bernard, docteur de l'Église (1091-1153), Ste Marie De Mattias, vierge et fondatrice (1805-1866)


Lectures de la messe

Première lecture (Is 56, 1.6-7)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Ainsi parle le Seigneur :
Observez le droit,
pratiquez la justice,
car mon salut approche, il vient,
et ma justice va se révéler.


    Les étrangers qui se sont attachés au Seigneur
pour l’honorer, pour aimer son nom,
pour devenir ses serviteurs,
tous ceux qui observent le sabbat sans le profaner
et tiennent ferme à mon alliance,
    je les conduirai à ma montagne sainte,
je les comblerai de joie dans ma maison de prière,
leurs holocaustes et leurs sacrifices
seront agréés sur mon autel,
car ma maison s’appellera
« Maison de prière pour tous les peuples. »


    – Parole du Seigneur.

Psaume 66 (67), 2-3, 5, 7-8)

Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que ton visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.

Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture
sur la terre, tu conduis les nations.

La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore !

Deuxième lecture  (Rm 11, 13-15.29-32)

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains

Frères,
    je vous le dis à vous, qui venez des nations païennes :
dans la mesure où je suis moi-même apôtre des nations,
j’honore mon ministère,
    mais dans l’espoir de rendre jaloux mes frères selon la chair,
et d’en sauver quelques-uns.
    Si en effet le monde a été réconcilié avec Dieu
quand ils ont été mis à l’écart,
qu’arrivera-t-il quand ils seront réintégrés ?
Ce sera la vie pour ceux qui étaient morts !


    Les dons gratuits de Dieu et son appel sont sans repentance.
    Jadis, en effet, vous avez refusé de croire en Dieu,
et maintenant, par suite de leur refus de croire,
vous avez obtenu miséricorde ;
    de même, maintenant, ce sont eux qui ont refusé de croire,
par suite de la miséricorde que vous avez obtenue,
mais c’est pour qu’ils obtiennent miséricorde, eux aussi.
    Dieu, en effet, a enfermé tous les hommes dans le refus de croire
pour faire à tous miséricorde.


    – Parole du Seigneur.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 15, 21-28)

En ce temps-là,
    partant de Génésareth,
Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
    Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant :
« Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David !
Ma fille est tourmentée par un démon. »
    Mais il ne lui répondit pas un mot.
Les disciples s’approchèrent pour lui demander :
« Renvoie-la,
car elle nous poursuit de ses cris ! »
    Jésus répondit :
« Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
    Mais elle vint se prosterner devant lui en disant :
« Seigneur, viens à mon secours ! »
    Il répondit :
« Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants
et de le jeter aux petits chiens. »
Elle reprit :
« Oui, Seigneur ;
mais justement, les petits chiens mangent les miettes
qui tombent de la table de leurs maîtres. »
    Jésus répondit :
« Femme, grande est ta foi,
que tout se passe pour toi comme tu le veux ! »
Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

    – Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

À l'écoute de cette page d'Évangile, 
nous pouvons nous demander 
ce que cette femme cananéenne 
a à nous dire aujourd'hui. En effet, tout semble nous séparer. Elle, elle est issue d'un milieu païen. Nous, nous sommes enfants de Dieu 
par la grâce du baptême depuis bien longtemps. Elle vient de rencontrer le Christ pour la première fois. Nous, nous cheminons avec Lui 
depuis notre plus tendre enfance pour la plupart d'entre nous. Qu'a-t-elle donc à nous dire 
cette femme cananéenne?

Elle vient tout d'abord nous rappeler 
que toute l'humanité est en route vers le Christ. Tout converge vers lui. Tout est récapitulé en lui. Nous n'avons jamais fini d'aller vers le Christ. Jésus est venu pour tous. Qui que nous soyons, croyants ou incroyants, il est là 
sur la route de nos vies et il nous attire à Lui. Il est l'Alpha et l'Oméga, 
le premier et le dernier. Il est la Porte par laquelle passent toutes les brebis 
pour aller au Père, 
notre Père unique qui nous a tous créés. En deuxième lieu, si nous pouvons dire 
que tous les hommes vont au Christ, nous pouvons rajouter que tout l'homme converge vers lui. Jésus est pétri de notre pâte humaine. Sa chair, c'est la nôtre 
avec ses blessures, ses fragilités, ses faiblesses. Mais si le Verbe s'est fait chair, 
c'est pour sauver l'homme dans sa chair. C'est dans notre humanité 
que se vit pour nous aujourd'hui 
notre rencontre avec le Christ. Il agit en nous en artisan de paix, 
il unifie ce qui est délié, 
il réconcilie ce qui est divisé, 
il pacifie ce qui est troublé, 
il guérit ce qui est blessé. Au plus intime de nous-mêmes, 
il est là et à chaque eucharistie, 
comme en ce jour, il se plaît à venir demeurer en nous.

En troisième lieu, nous pouvons saisir 
de cette rencontre entre Jésus et la Cananéenne, 
que c'est la foi en Jésus qui nous sauve. Mais notre foi est toujours à évangéliser, à convertir. Nous pouvons facilement paganiser notre foi 
et la réduire à la recherche 
d'un confort, d'un miracle, d'une simple protection. Or croire, c'est adhérer au Christ, 
c'est, comme le dit Paul, 
avoir les mêmes sentiments 
qui sont dans le Christ Jésus.  Quand cette femme dit à Jésus : «Seigneur», 
elle engage tout son être, toute sa vie. Car dire «Seigneur» à Jésus, 
c'est lui dire : «C'est toi le maître de ma vie. 
Ma vie ne m'appartient plus. Elle est à toi. Désormais, c'est toi qui dois régner en moi».

Si la fille de la Cananéenne a été guérie, 
c'est parce que cette femme prosternée aux pieds de Jésus 
a choisi Jésus comme son Seigneur. On ne peut souligner cela sans en même temps penser à tous ceux qui, 
malgré une foi solidement enracinée dans le Christ, 
ne connaîtront pas la délivrance ou la guérison espérée. C'est que le Christ dispense son salut 
selon un regard qui n'est pas le nôtre. Il n'oublie personne au bord du chemin. S’il a entendu le cri de cette femme païenne, 
il entend aussi celui qui est en chacun de nous. Mais il faut le laisser être maître du salut.
«C'est toi qui sais, Seigneur, je mets ma confiance en toi».

Que conclure de cette page d'Évangile ? Que le salut nous est acquis 
grâce à la mort et à la résurrection du Christ. Le salut n'est pas objet de conquête. Il est don gratuit de Dieu 
qui émane de sa miséricorde. Tout homme, juif ou païen, 
qui confesse sa foi en Jésus, devient héritier du salut. Dans les limites de notre chair humaine, 
Dieu déploie son salut. Si nous croyons en Lui 
comme cette femme cananéenne, 
nous pouvons vivre en homme sauvé, 
c'est-à-dire en homme conduit par l'Esprit de Dieu. Notre finitude s'ouvre à l'infini. Notre désir trouve en Dieu son repos. Notre amour expérimente la joie de tout donner 
et de se donner soi-même. Notre vie ne craint plus la mort 
car la mort appartient désormais à la vie 
et conduit au Père. Jamais Jésus n'a entendu une telle confession de foi 
en rencontrant cette femme païenne. Puisse-t-il en dire autant 
de chacun de nous qui sommes baptisés en Lui.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres»

Aujourd'hui, nous contemplons la scène de la Cananéenne, une femme païenne, non israélite, qui avait sa fille qui était malade, possédée et qui a entendu parler de Jésus. Elle sort à sa rencontre en poussant des cris: «Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David! Ma fille est tourmentée par un démon» (Mt 15,22). En fait, elle ne demande rien, elle ne fait que lui présenter le mal qui assaille sa fille, en ayant bon espoir qu'il agisse. Jésus "fait le sourd". Pourquoi? Peut-être parce qu'il avait remarqué la foi de cette femme et voulait l'amplifier. Elle continue à supplier, de telle façon que les disciples demandent à Jésus de la faire partir. La foi de cette femme se manifeste, par son humble insistance qu'on remarque par le commentaire de disciples à son sujet: «Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris» (Mt 15,23).

La femme continue à crier, elle ne se lasse pas. Le silence de Jésus s'explique car il est venu uniquement pour la maison d'Israël. C'est uniquement après la Résurrection qu'il dira à ses disciples «Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création» (Mc 16,15). Le silence de Dieu nous tourmente parfois. Combien de fois nous nous sommes plaints de ce silence? Mais la Cananéenne se prosterne, se met à genoux. Elle se met en position d'adoration. Il lui répond que ce n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux chiens. Mais elle lui répond: «C'est vrai, Seigneur -reprit-elle- mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres» (Mt 15,26-27).

Cette femme est très débrouillarde. Elle ne se fâche pas, elle ne lui répond pas méchamment, mais donne raison à Jésus: «C'est vrai, Seigneur». Et ce faisant elle arrive à le mettre de son côté. Comme si elle lui disait: je suis un chien, mais tout comme celui-ci je suis sous la protection du maître. La Cananéenne nous offre une belle leçon: elle donne raison au Seigneur, qui a toujours raison. Quant on se présente devant le Seigneur il ne faut jamais vouloir avoir raison. Il ne faut jamais se plaindre, et si on le fait, il faut toujours finir par lui dire «Seigneur, que ta volonté soit faite».

+ Abbé Joan SERRA i Fontanet (Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Prière d'introduction

Si le lieu vous le permet, posez un geste d’adoration envers Jésus, dans ce début de méditation : un signe de croix, une génuflexion, une inclinaison... Pour vous mettre en présence du Christ, faites un acte de foi, d’espérance et de charité.

Demande

Seigneur ouvre mes yeux à ton amour ! Que je ne m’habitue pas d’être aimé et protégé par toi. Renouvelle en moi la conscience de ta présence amoureuse qui me donne vie à chaque instant.

Points de réflexion

1. « Je t’ai aimé d’un amour éternel, aussi je te garde ma bienveillance… » (Jer 31,3).
Dieu t’aime depuis toujours et pour toujours. Il t’a aimé et tu as été créé. Il t’aime et tu vis aujourd’hui. Il ne revient jamais sur ses pas ; son amour est éternel ; il nous aimera toujours, peu importe ce que l’on fait ou laisse faire. Son amour nous relève, nous garde du mal, non pas parce que notre vie n’a pas de soucis, mais parce qu’elle est accompagnée, inondée de sa présence d’amour.
Répétons dans notre cœur cette phrase du prophète Jérémie, en demandant la grâce de comprendre aujourd’hui un peu plus ce que cela veut dire.

2. Face à un si grand amour, comment ne pas se reconnaître petit.
Seigneur « aie pitié de moi », continue de regarder ton serviteur, de le protéger, de le garder de t’offenser. Il est parfois difficile de faire sienne cette prière de la Cananéenne, « Seigneur aie pitié de moi ». Suis-je capable aujourd’hui, de faire cette prière du fond de mon cœur ? si cela m’est difficile, pourquoi est-ce que je n'y arrive pas ? Je crois ne pas avoir besoin du regard bienveillant de quelqu’un d’autre ? ou je rejette le fait de me savoir faible, ayant besoin d’un autre… Mais il ne s’agit pas d’un autre quelconque, il s’agit du Seigneur qui me regarde avec amour encore une fois ! D'un amour encore plus tendre par le fait que j'ai reconnu mon besoin de lui. Les parents, les adultes ne sont-ils pas touchés par un enfant qui demande de l’aide pour marcher, attacher ses lacets ? Le laissera-t-il se traîner par terre, au risque qu’il tombe, par négligence ? Un père bienveillant, attentif, ne ferait pas cela.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, je veux arriver à me prosterner devant toi, à demander ton aide, ta bienveillance. Je suis un peu plus conscient, aujourd’hui, de ton amour inconditionnel envers moi. Je veux à nouveau renouveler ma foi, pour te dire avec la cananéenne : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David »

Résolution

Répéter plusieurs foi dans la journée : « Aie pitié de moi, Seigneur !»

Sabine Laxague, consacrée de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr



"Partant de là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.

 

Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Ce cri qui dérange le silence et le repos est insupportable pour les apôtres ! Il résonne au plus profond des entrailles de miséricorde de Jésus. Avec le regard des apôtres, l’humanité est remise devant ses responsabilités. Nous nous détournons vite des cris qui nous rappellent notre propre cri que nous n’aimons pas regarder. Ecouter la Parole de Dieu nous aide à développer une connaissance de Jésus plus intérieure, pour mieux comprendre sa manière de vivre. Jésus nous apprend à être davantage humain, ainsi nous pouvons mieux réagir dans notre vie. Dieu veut notre bonheur, il veux nous rendre heureux, c’est ce bonheur que cherche cette femme qui a compris Jésus ! Elle voudrait que Jésus prenne soin d’elle et de sa fille. Connaissant la bonté de Jésus et son accueil du don de Dieu, elle cherche une manifestation de bonté de Dieu pour sa fille. Alors elle crie de plus belle : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David !

"Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus s’est retiré vers la région de Tyr et de Sidon pour apprendre à ses disciples le repos dans la mission. Dans ce vide extérieur, se révèle ce qui tient bon dans nos vies. Regarder Jésus nous donne d’envisager notre vie à sa suite. Jésus vit tourné vers le Père, recevant tout de lui dans le quotidien. Jésus a ainsi reçu de lui toute sa vie, son existence. Il accueillait ce qui venait, il agissait et réagissait, il prenait du repos, il cherchait, il se reposait, il contemplait, il était disponible à ce qui advenait. La rencontre entre Jésus et cette femme syro-phénicienne est une rencontre unique qui mobilise chacun des deux dans la situation. Cette femme sait qu’elle n’est pas une enfant d’Israël, qu’elle n’a aucun droit, mais elle crie dans une confiance totale ! Cet Évangile nous manifeste la tendresse et l’obéissance de Jésus. Il est envoyé au Peuple d’Israël. C’est l’Amour manifesté à ce peuple qui dit à tous les peuples la tendresse de Dieu pour eux. La volonté du Père va se manifester à Jésus par ses frères. Il accomplit ainsi sa Mission de Sauveur du monde.

"Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.Devant la foi de cette femme, Jésus est attendri. La fille de l’étrangère est guérie. Jésus accomplit le miracle de la guérison de sa fille, il lui donne ainsi d’être à la table de la miséricorde de Dieu, comme l’enfant du Père. Jésus a reçu la mission d’annoncer aux gens de son peuple la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Jésus est sur son chemin, en dialogue avec le Père, cherchant à nouer de vraies et justes relations avec les autres, laissant surgir la liberté de l’autre. Jésus rencontre cette femme dans un vrai dialogue. Il lui permet de s’exprimer et de dire combien la guérison de sa fille lui tient à cœur. Elle se tient dans l’essentiel de l’être humain, sa foi est grande. Elle est située humainement, pleinement ouverte à l’autre, respectueuse et reconnaissante. Jésus désire nous rencontrer nous aussi, nous donner d’être pleinement pour réaliser avec lui notre appel. Nous sommes les invités du Père au festin des noces de l’Agneau, Jésus est le Pain des enfants de Dieu. Que nous en ayons le pouvoir grace à notre foi, quelle beauté, quelle dignité que celle des enfants de Dieu pour porter des fruits d’Amour et de compassion par toute notre vie.

Nous demandons la grâce de la foi pour vivre de l’amour de compassion qui nous donne d’être du Christ dans un monde qui cherche Dieu.

 Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



« Femme, grande est ta foi ; que tout se fasse pour toi comme tu le veux »

      L'Évangile nous montre la grande foi, la patience, la persévérance et l'humilité de la Cananéenne... Cette femme était douée d'une patience vraiment peu commune. À sa première demande le Seigneur ne répond pas un mot. Malgré cela, loin de cesser un instant de prier, elle implore avec une insistance accrue le secours de sa bonté... Voyant l'ardeur de notre foi et la ténacité de notre persévérance dans la prière, le Seigneur finira par prendre pitié de nous et nous accordera ce que nous souhaitons.

      La fille de la Cananéenne était « tourmentée par un démon ». Une fois expulsée la mauvaise agitation de nos pensées et dénoués les nœuds de nos péchés, la sérénité de l'esprit nous reviendra ainsi que la possibilité d'agir correctement... Si, à l'exemple de la Cananéenne, nous persévérons dans la prière avec une fermeté inébranlable, la grâce de notre Créateur nous sera présente ; elle corrigera en nous toutes les erreurs, elle sanctifiera tout ce qui est impur, elle pacifiera toute agitation. Car le Seigneur est fidèle et juste. Il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute souillure, si nous crions vers lui avec la voix attentive de notre cœur.

Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église

http://levangileauquotidien.org





Nos sources:


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


  


 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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