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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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28 août 2017

Évangile et Homélie du lundi 28 Août 2017. Malheureux êtes-vous, vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes!


Lundi 28 août 2017

Nous sommes dans la 21e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Augustin d'Hippone, évêque, docteur de l'Église (354-430)


Lectures de la messe

Première lecture (1 Th 1, 1-5.8b-10)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens

Paul, Silvain et Timothée,
à l’Église de Thessalonique
qui est en Dieu le Père
et dans le Seigneur Jésus Christ.
À vous, la grâce et la paix.


    À tout moment, nous rendons grâce à Dieu au sujet de vous tous,
en faisant mémoire de vous dans nos prières.
Sans cesse, nous nous souvenons
que votre foi est active,
que votre charité se donne de la peine,
que votre espérance tient bon
en notre Seigneur Jésus Christ,
en présence de Dieu notre Père.
    Nous le savons, frères bien-aimés de Dieu,
vous avez été choisis par lui.
    En effet, notre annonce de l’Évangile
n’a pas été, chez vous, simple parole,
mais puissance, action de l’Esprit Saint, pleine certitude :
vous savez comment nous nous sommes comportés chez vous
pour votre bien.
    La nouvelle de votre foi en Dieu s’est si bien répandue partout
que nous n’avons pas besoin d’en parler.
    En effet, les gens racontent, à notre sujet,
l’accueil que nous avons reçu chez vous ;
ils disent comment vous vous êtes convertis à Dieu
en vous détournant des idoles,
afin de servir le Dieu vivant et véritable,
    et afin d’attendre des cieux son Fils
qu’il a ressuscité d’entre les morts,
Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient.


            – Parole du Seigneur.

Psaume (Ps 149, 1-2, 3-4, 5-6a.9b)

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l’assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !

Dansez à la louange de son nom,
jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple,
il donne aux humbles l’éclat de la victoire.

Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l’heure du triomphe.
Qu’ils proclament les éloges de Dieu,
c’est la fierté de ses fidèles.


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 23, 13-22)

En ce temps-là,
Jésus disait :
    « Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites,
parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux
devant les hommes ;
vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas,
et vous ne laissez pas entrer
ceux qui veulent entrer !
    Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites,
parce que vous parcourez la mer et la terre
pour faire un seul converti,
et quand c’est arrivé,
vous faites de lui un homme voué à la géhenne,
deux fois pire que vous !


    Malheureux êtes-vous, guides aveugles,
vous qui dites :
“Si l’on fait un serment par le Sanctuaire,
il est nul ;
mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire,
on doit s’en acquitter.”
    Insensés et aveugles !
Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ?
ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ?
    Vous dites encore :
“Si l’on fait un serment par l’autel,
il est nul ;
mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel,
on doit s’en acquitter.”
    Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important :
l’offrande ?
ou bien l’autel qui consacre cette offrande ?
    Celui donc qui fait un serment par l’autel
fait un serment par l’autel
et par tout ce qui est posé dessus ;
    celui qui fait un serment par le Sanctuaire
fait un serment par le Sanctuaire
et par Celui qui l’habite ;
    et celui qui fait un serment par le ciel
fait un serment par le trône de Dieu
et par Celui qui siège sur ce trône. »


            – Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

Qu’est-ce que je suis prêt à faire pour obtenir une conversion ? Suis-je prêt à franchir terre et eau ? Ou, humblement, inviter quelqu’un à revenir à l’Eglise ? Ou utiliser ces 5 Euros que je dépense chaque jour en cafés pour m’acheter quelques livres de formation spirituelle ? Ou, par une confession sincère, déblayer le chemin qui conduirait mon âme au Saint-Esprit ? Ou de prendre un contact plus amical avec des gens que je croise souvent sans me soucier de les connaître ? Ou d’aller me réconcilier avec une personne qui est irritée contre moi sans raison ?

Il n’y a que le choix, les possibilités sont infinies. Même les Pharisiens faisaient de sérieux efforts pour s’attirer des convertis. Le Christ peut-il en dire autant de moi ? Est-ce que je Lui donne raison quand Il se lamente du fait que « les enfants des ténèbres » sont plus astucieux que » les enfants de lumière » ?  Le Christ dit : « pour faire un seul converti ». Nous ne pouvons pas « faire » un converti. Lui seul le peut. Chaque fois que nous essayons de le faire, c’est que nous travaillons pour nous, et non pas pour cette personne ou pour le Christ et cela tourne habituellement à la catastrophe. Nous pouvons faire appel à une personne par la crainte, l’égoïsme, la vanité ou l’intérêt personnel mais la convaincre d’agir en croyant, Dieu seul peut l'aider à une conversion authentique de son cœur. Dieu appelle à la liberté et à l’amour. La seule façon de répondre à Dieu dans l’amour et la liberté, c’est de vivre notre propre vocation dans l’amour et la liberté.

Dieu nous donne du zèle pour les âmes afin de l'aider à sauver autant d’âmes que possible. Etre appelé à l’apostolat est un appel à servir et à sauver des âmes. L’efficacité de notre apostolat dépend du degré d’amour et de sacrifice qu’on y met. Quand notre apostolat devient un moyen de reconnaissance et d’avancements personnels, c’est alors que notre mission s’affadit, perd de sa valeur. Au lieu d’aider des âmes à atteindre le ciel, on ne fait que les en éloigner. On devient alors que des « guides aveugles ».

Seigneur, tu m’as donné la joie d’aider les autres à se rapprocher de toi. Je n’ai jamais connu de joie plus profonde. Comme Jean le Baptiste, fais que je diminue et que tu croisses afin qu’on puisse te reconnaître par moi.   

 Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le Royaume des cieux devant les hommes»

Aujourd'hui, le Seigneur veut nous éclairer sur un concept élémentaire de soi-même, mais sur lequel seulement quelques uns arrivent à approfondir: mener vers un malheur ce n'est pas mener à la vie, mais à la mort. Celui qui enseigne quelqu'un à mourir ou à tuer les autres n'est pas un enseignant de vie, mais plutôt un “assassin”.

Aujourd'hui le Seigneur se trouve —dirait-on— de très mauvaise humeur; Il est justement en colère avec les guides qui égarent autrui et leur enlèvent le goût de vivre et, finalement, même la vie: «Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand vous y avez réussi, vous en faites un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous!» (Mt 23,15).

Il y a ceux qui vraiment essayent d'entrer dans les Royaume des Cieux, et leur enlever cette illusion est certainement grave. Ils ont pris les clés d'accès, mais pour eux elles ne représentent qu'une “babiole”, quelque chose de tapageur pour pendre de leur ceinture et puis rien! Les pharisiens poursuivent les individus, en les “traquant” pour les conduire à leur propre conviction religieuse; pas celle de Dieu, mais la leur; avec l'intention de les transformer non pas en fils de Dieu, mais de l'enfer. Leur orgueil ne porte pas au ciel, ne conduit pas à la vie, mais à un destin funeste, à la perte. Quelle erreur, mais quelle erreur!

«Guides —leur dit Jésus— aveugles! Vous enlevez le moucheron avec un filtre, et vous avalez le chameau!» (Mt 23,24). Tout est renversé, brouillé; le Seigneur a essayé à plusieurs reprises de dégager les oreilles et dévoiler les yeux aux pharisiens, mais le prophète Zacharie nous dit déjà: «Mais ils refusèrent d'être attentifs, ils eurent l'épaule rebelle, et ils endurcirent leurs oreilles pour ne pas entendre» (Za 7,11). Et puis, lors du jugement, le juge émettra une sentence sévère: «Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui faites le mal!» (Mt 7,23). Il n'en suffit pas plus: il ne faut que connaître la vérité et l'enseigner avec une humble fidélité. Rappelons-nous de l'adage d'un authentique maître de sagesse, saint Thomas d'Aquin: «Lorsqu'ils exaltent leur propre bravoure, les superbes avilissent l'excellence de la vérité!».

Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)

http://evangeli.net/evangile



 

 

Prière d'introduction

Seigneur, tu sais combien je suis faible et combien j'ai besoin de toi. C'est pour cela que je viens à toi chaque jour afin que tu puisses m'aider à grandir toujours plus dans ton amour.

Demande

Seigneur, aide-moi à t'aimer chaque jour davantage.

Points de réflexion

1. Conversion du cœur
Dans cet Évangile, Jésus s'en prend une nouvelle fois aux scribes et aux pharisiens ; quelques versets avant notre passage, Jésus disait à la foule : « Faites ce qu'ils disent mais pas ce qu'ils font ». Ces paroles de Jésus, qui reprochent aux pharisiens d'être hypocrites, est une accusation souvent faite par Dieu contre son peuple. C'est en effet une tentation récurrente. Déjà au temps du prophète Isaïe, Dieu disait : « Ce peuple est près de moi en paroles et me glorifie de ses lèvres, mais que son cœur est loin de moi et que sa crainte n'est qu'un commandement humain, une leçon apprise. » (Is 23, 13). Le prophète Osée sur le même sujet dira aussi : « Allez apprendre ce que veut dire cette parole : c’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices », paroles qui seront reprises par Jésus. Jésus condamne donc les pharisiens pour leur manque de pureté d'intention. Tout ce qu'ils accomplissent n'est que calcul, et ils agissent selon des règles et non par amour. Si Jésus les reprend c'est qu'il veut leur bien, il veut un changement intérieur. Jésus veut mette en eux un cœur nouveau, un esprit nouveau, promis par le prophète Ézéchiel (36, 26) : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair ».

2. Un reproche pour nous aussi.
Les reproches de Jésus traversent les temps et peuvent nous servir de recommandations. En effet les paroles du Christ sont toujours valables et peuvent aussi s'appliquer à nous. Combien de fois accomplissons-nous des actes de piété seulement de l'extérieur, comme aller à la messe le dimanche parce que c'est dimanche et qu’il le faut. Et d'un autre côté, nous passons notre temps à critiquer notre voisin et nous oublions la charité. Ainsi les paroles : « Malheureux êtes-vous, hypocrites » s'appliquent parfaitement à nous. Suivre le Christ ne signifie pas appliquer des règles ou respecter un code de conduite. Être chrétien, cela signifie avant tout aimer. Benoît XVI nous rappelle que : « Cette parole de Dieu nous est parvenue, à travers les Évangiles, comme une des synthèses de tout le message chrétien : la vraie religion consiste dans l'amour de Dieu et du prochain ».

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu reproches aux scribes et aux pharisiens leur hypocrisie, car ils n'agissent que de l'extérieur et non par amour. Tu sais combien de fois moi aussi j'ai agi sans amour ; mais toi tu veux nous donner un cœur nouveau car tu es venu pour sauver les pécheurs. Change donc mon cœur de pierre et donne-moi un cœur de chair, un cœur capable d'aimer comme le tien.

Résolution

Être charitable avec toutes les personnes que je rencontrerai aujourd'hui.

Frère Jean-Baptiste Ribes, LC

http://www.regnumchristi.fr



« Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer !

 Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous ! "Ton poids c’est ton amour" dira Augustin." Tu vaux ce que vaut ton amour. L’amour est tellement beau et précieux qu’il est toujours en naissance. C’est une expérience que nous faisons dans l’Esprit Saint. Quand nous aimons, nous nous mettons au service de l’aimé, c’est une nécessité interne à l’amour. Il est Impossible dans l’amour de « se donner le titre de rabbi, » le seul maître c’est Dieu. Augustin est cet homme d’une intelligence extraordinaire qui a une puissance de vue étonnante. A l’école de Jésus qui a dit : "Nous reconnaissons que nous demeurons en lui, et lui en nous, à ce qu’il nous donne part à son Esprit." C’est l’Esprit Saint qui vient à notre secours car l’amour même de Dieu nous est donné pour que nous nous aimions les uns les autres. « Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui." Augustin a prêché la beauté de l’amour de Dieu : " Averti par mes lectures, à faire un retour sur moi-même, dit-il, je suis entré dans le fond de mon cœur, sous ta conduite. Je l’ai pu parce que tu t’es fait mon soutien. J’y suis entré, et j’ai vu, de je ne sais quel œil, plus haut que ma pensée, une lumière immuable. Ce n’était pas la lumière ordinaire que perçoivent les yeux du corps, ni une lumière du même genre mais plus puissante, plus éclatante, remplissant tout de son immensité. Non, ce n’était pas cela, mais une lumière différente, très différente de tout cela."

"Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.” Insensés et aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ? ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ? La résurrection de Jésus a fait de nous des êtres renouvelés, nous sommes devenus ses frères, tendrement aimés de notre Père. Cet amour nous le recevons comme un bon fils et nous nous efforçons de le mettre en œuvre chaque jour. « Mes bien-aimés, aimons nous les uns les autres puisque l’amour vient de Dieu. » Toute conversion chrétienne est bien là, à l’écoute de la volonté du Père. Saint Augustin le manifeste ainsi : "Cette lumière n’était pas non plus au-dessus de ma pensée comme l’huile surnage au-dessus de l’eau, ni comme le ciel s’étend au-dessus de la terre. Elle était au-dessus parce que c’est elle-même qui m’a fait ; et moi au-dessous, parce que je suis son ouvrage. Pour la connaître, il faut connaître la vérité ; et celui qui la connaît, connaît l’éternité ; c’est la charité qui la connaît. O éternelle vérité, vraie charité, chère éternité ! Tu es mon Dieu, et je soupire après toi jour et nuit." Ce Père de Jésus nous aime d’un amour infini la beauté de ce seul Père Unique qui est aux cieux, Saint Augustin a manifesté sa tendresse avec une parole-choc : « Aime et fais ce que tu veux. » "Mes bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés."

Vous dites encore : “Si l’on fait un serment par l’autel, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel, on doit s’en acquitter.” Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ? ou bien l’autel qui consacre cette offrande ? Celui donc qui fait un serment par l’autel fait un serment par l’autel et par tout ce qui est posé dessus ; celui qui fait un serment par le Sanctuaire fait un serment par le Sanctuaire et par Celui qui l’habite ; et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône de Dieu et par Celui qui siège sur ce trône. L’humilité est un fruit de la foi au Dieu d’Amour : « Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous. » "Quand j’ai commencé à te connaître, tu m’as élevé vers toi pour me montrer que j’avais encore bien des choses à comprendre et combien j’en étais encore incapable. Tu m’as fait voir la faiblesse de mes regards, en lançant sur moi ta splendeur, et j’ai frémi d’amour et d’effroi. J’ai découvert que j’étais loin de toi, dans la région de la dissemblance, et ta voix me venait, comme des hauteurs : « Je suis le pain des grands ; grandis, et tu me mangeras. Et ce n’est pas toi qui me changeras en toi, comme cela se passe pour la nourriture de ta chair ; mais toi, tu seras changé en moi. »(Saint Augustin) Nous connaissons bien notre incapacité d’aimer, notre cœur est très fragile dans son amour. L’acte de foi, d’espérance et d’amour, est notre combat spirituel, il nous est bon d’entendre cette parole de foi qui nous fortifie. Dès que nous ne sommes plus dans cet amour, nous sommes en danger. Aimer est une décision, c’est lutter, envers et contre tout, contre tout ce qui pourrait éteindre la petite flamme de notre cœur qui nous donne de nous aimer les uns les autres. C’est là le lieu de notre conversion, c’est le cri de notre résurrection.

Nous demandons la grâce d’être entraîné dans cet amour nouveau toujours offert.

 Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



Le Christ nous appelle à choisir la voie qui conduit à son Royaume (Mt 7,13)

      Il existe deux voies d'enseignement et d'action : celle de la lumière et celle des ténèbres. L'écart est grand entre ces deux voies. Sur l'une sont postés les anges de Dieu, porteurs de lumière, sur l'autre, les anges de Satan...

      Voici la voie de la lumière. Que celui qui veut y cheminer jusqu'au but assigné s'applique à sa tâche. Voici la connaissance qui nous a été donnée pour nous diriger dans cette voie : tu aimeras celui qui t'a créé, tu craindras celui qui t'a façonné, tu glorifieras celui qui t'a racheté de la mort, tu seras simple de cœur et riche d'esprit. Tu ne t'attacheras pas à ceux qui foulent le chemin de la mort... Tu ne t'élèveras pas, mais tu seras humble toujours. Tu ne tireras gloire de rien, tu ne trameras pas de mauvais desseins contre ton prochain... Tu ne feras pas acception des personnes en reprenant leurs fautes. Tu resteras doux et paisible, et tu seras dans la crainte devant les paroles que tu as entendues. Tu ne garderas pas rancune à ton frère.

      Tu ne t'interrogeras pas sur ce que demain réserve. Tu n'invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ; tu aimeras ton prochain plus que ta vie. Tu ne pratiqueras pas l'avortement, et tu ne feras pas mourir le nouveau-né... Tu accueilleras les événements de ta vie comme des bienfaits, en sachant que rien n'arrive en dehors de Dieu...

      Tu partageras tout avec ton prochain, sans rien appeler ton bien propre (Ac 4,32). Car si vous mettez en commun les biens incorruptibles, combien plus les biens périssables... Jusqu'à la fin, tu haïras le mal... Tu jugeras avec équité. Tu ne créeras pas la division, mais tu rétabliras la paix en réconciliant les adversaires. Tu confesseras tes péchés. Tu ne viendras pas à la prière avec une conscience mauvaise.

L'Épître dite de Barnabé (vers 130) §19

http://levangileauquotidien.org






 

Nos sources:


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


  


 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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