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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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24 octobre 2017

Évangile et Homélie du Mardi 24 Oct 2017. Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées


Mardi 24 octobre 2017

Nous sommes dans la 29e semaine du temps ordinaire

Saint(s) du jour : St Antoine-Marie Claret, évêque (1807-1870), St Luigi (Louis) Guanella, prêtre et fond. (1842-1915)


Lectures de la messe

Première lecture (Rm 5, 12.15b.17-19.20b-21)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frères,
    nous savons que par un seul homme,
le péché est entré dans le monde,
et que par le péché est venue la mort ;
et ainsi, la mort est passée en tous les hommes,
étant donné que tous ont péché.

    Si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul,
combien plus la grâce de Dieu
s’est-elle répandue en abondance sur la multitude,
cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ.
    Si, en effet, à cause d’un seul homme,
par la faute d’un seul,
la mort a établi son règne,
combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul,
régneront-ils dans la vie,
ceux qui reçoivent en abondance
le don de la grâce qui les rend justes.

    Bref, de même que la faute commise par un seul
a conduit tous les hommes à la condamnation,
de même l’accomplissement de la justice par un seul
a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie.
    En effet, de même que par la désobéissance d’un seul être humain
la multitude a été rendue pécheresse,
de même par l’obéissance d’un seul
la multitude sera-t-elle rendue juste.
    Là où le péché s’est multiplié,
la grâce a surabondé.

    Ainsi donc, de même que le péché a établi son règne de mort,
de même la grâce doit établir son règne
en rendant juste pour la vie éternelle
par Jésus Christ notre Seigneur.

            – Parole du Seigneur.

Psaume 39 (40), 7-8a, 8b-9, 10, 17)

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens.

« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

J’annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.

Tu seras l’allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.


Évangile

Evangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 12, 35-38)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Restez en tenue de service,
votre ceinture autour des reins,
et vos lampes allumées.
    Soyez comme des gens qui attendent leur maître
à son retour des noces,
pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
    Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée,
trouvera en train de veiller.
Amen, je vous le dis :
c’est lui qui, la ceinture autour des reins,
les fera prendre place à table
et passera pour les servir.
    S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi,
heureux sont-ils ! »

            – Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

Le Seigneur nous rappelle l’exigence de la vigilance de chaque instant. Cette vigilance devrait constituer une disposition habituelle du croyant. La « lampe allumée » représente la lumière et la vie de l’Esprit, c’est-à-dire la grâce sanctifiante, qui nous permet de traverser les ombres de ce monde - et surtout la mort elle-même - sans qu’elles n’aient de prise sur nous.

Comment garder cette lampe allumée ? En restant vigilants dans la foi, mais aussi dans le service, car seule la charité concrète témoigne de manière convaincante en faveur de l’action efficace de la grâce sanctifiante en nous. « La foi sans les œuvres est morte » nous avertit saint Jacques, qui ajoute : « Je tirerai de mes œuvres la preuve de ma foi, car de même que sans souffle, le corps est mort, de même aussi, sans œuvres, la foi est morte » (Jc 2, 17-18.26).

Les œuvres que la grâce veut accomplir en nous ne sont pas forcément extraordinaires ; il s’agit de toute action qui révèle son origine par le dynamisme intérieur qui l’habite : la charité confère en effet aux gestes les plus simples un parfum caractéristique : celui de la gratuité. Toutes les œuvres du vieil homme, même celles qui témoignent de notre affection envers nos proches, sont plus ou moins intéressées : soit nous attendons en retour la réciprocité ou la reconnaissance ; soit, plus subtilement, nous nous recherchons dans la joie du don. Seule la charité surnaturelle est totalement gratuite parce que parfaitement désintéressée. C’est aussi pourquoi elle libère celui qui l’exerce, comme ceux qui en sont bénéficiaires.Au moment du grand passage, alors que nous ne pourrons plus rien selon la nature, nous découvrirons, émerveillés, Celui qui nous conduisait sur ce chemin de sainteté. Et comme nous n’opposerons plus de résistance à son action, nous en serons alors pleinement bénéficiaires : Dieu lui-même nous « servira chacun à notre tour ». Notre béatitude sera précisément la jouissance éternelle de cette charité divine qui comblera notre désir au-delà de toute attente.

Mettons-nous donc en marche au-devant de Celui qui vient : la charité est certes une grâce infuse, mais elle ne se déverse que dans l’âme de ceux qui s’engagent, pauvrement mais résolument, dans la voie de l’amour. C’est au cœur de nos efforts encore entachés de bien d’ambiguïtés, que l’Esprit vient à notre secours pour purifier progressivement nos intentions. C’est pourquoi Jésus peut déclarer « heureux », ceux qui, par leur vigilance et leur disponibilité à la grâce, s’ouvrent dès à présent à son action en se mettant généreusement au service de leurs frères.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



«Gardez vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces»

Aujourd'hui, il faut prêter attention aux paroles de Jésus: «Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte» (Lc 12,36). Quelle joie de découvrir que même si je suis pécheur et insignifiant, j'ouvrirai moi-même la porte au Seigneur quand il frappera à ma porte! Et oui, au moment de la mort, c'est moi-même qui ouvrirai ou fermerai la porte au Seigneur, personne ne peut le faire pour moi. «Il faut se persuader que Dieu nous demandera des comptes non seulement de nos actes et paroles mais aussi de la façon dont nous avons utilisé notre temps» (Saint Grégoire de Naziance).

Être devant la porte et ouvrir les yeux est un exposé clé et qui est à ma portée. Je ne peux pas me distraire. Se distraire c'est d'oublier notre objectif, vouloir aller au ciel, mais sans un engagement opérationnel, c'est comme faire des bulles de savon, sans une volonté engagée et qu'on peut évaluer. Se mettre un tablier veut dire être dans la cuisine en train de préparer jusqu'au dernier détail. Mon père qui était agriculteur, disait qu'on ne peut pas semer la terre qui n'est pas prête; pour faire une bonne semence il faut parcourir le champ et semer avec attention.

Le chrétien n'est pas un naufragé sans boussole, il sait d'où il vient, où il va et il sait comment y arriver; il connaît l'objectif, il connaît les moyens pour s'y rendre ainsi que les difficultés pour y arriver. Ne pas perdre cela de vue nous aidera à être vigilants et à ouvrir la porte au Seigneur le moment venu. L'appel à la vigilance et à la responsabilité se répète souvent dans la prédication de Jésus pour deux raisons évidentes: l'une est que Jésus nous aime et "veille" sur nous et l'autre est que celui qui aime ne s'endort pas. Et parce que le diable nous tente continuellement. La pensée du ciel ou de l'enfer ne doit pas nous distraire de nos obligations de tous les jours, mais c'est une pensée salutaire et incarnée qui mérite notre louange au Seigneur: «S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils!» (Lc 12,38). Jésus aide-moi à vivre dans l'attente et à être vigilant chaque jour en t'aimant toujours.

Abbé Miquel VENQUE i To (Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



Prière d'introduction

Au cours des enseignements que tu adresses aux foules venues à ta rencontre sur le chemin pour monter jusqu’à Jérusalem, après avoir expliqué comment adresser leurs demandes à Dieu leur Père, tu veux maintenant leur parler de la voie sur laquelle le Seigneur les invite. Aujourd’hui, tu leur expliques les dispositions que doivent avoir les serviteurs au retour du Maître et comment accueillir « celui qui doit venir au dernier jour ».

Demande

Seigneur, aujourd’hui, je suis là, avec toi, devant toi. Accorde-moi la grâce d’accueillir tes paroles pour qu’elles portent du fruit en moi pour être ton témoin au milieu de ceux qui m’entourent. Seigneur, tu es venu pour tous et pour chacun en particulier. Accorde-moi la grâce de ne pas me séparer de toi, d’être fidèle au quotidien.

Points de réflexion

1. « Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées. »
Ce Maître qui va revenir après un jour de fête est bien disposé, son cœur est rempli de joie et de gaieté. Il frappe à la porte. Il parle à chacun de ses serviteurs et sa voix est comme un appel, une invitation ; il s’adresse aussi à moi et j’entends son invitation à lui ouvrir ma porte, et là, « il va entrer et nous souperons ensemble, lui avec moi et moi avec lui » (Ap 3, 20). Alors, Seigneur, tu seras heureux et tu me feras partager ta joie.

2. « Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller ! »
Cette présence intime ne pourra avoir lieu immédiatement que si j’ai répondu au projet de sainteté que le Père a formé pour moi personnellement. Seigneur, je sais que tu me demandes d’être attentif et prêt à réagir devant les tentations, aux manques de charité ou aux conséquences imprévues de mes actes quotidiens. Lorsque je prie le Notre Père, je demande et je souhaite que sa volonté soit faite sur la terre comme elle est faite au ciel par les anges et les archanges, les prophètes, le cortège des saints et des martyrs, et c’est à mon tour d’accomplir ce que tu demandes.
Nous devons toujours être attentifs et prêts à accueillir la grâce que tu veux nous donner pour être fidèles à te rendre gloire.

3. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! Selon l’Évangile de Matthieu, le Seigneur précise comment se tenir prêts. Il faut, bien sûr, être là où le Seigneur m’attend avec un cœur tout disposé à lui répondre et à le servir parce que « ce n’est pas en me disant Seigneur, Seigneur, qu’on entrera dans le royaume, mais en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront ‘n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, alors je leur dirai : Jamais je ne vous ai connus, écartez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Mt 7, 21-23) Saint Paul écrivait aux Colossiens en expliquant que si quelqu’un croit être sage à la façon du monde, qu’il se fasse fou pour devenir sage et de conclure « le présent, l’avenir (…) tout est à vous mais vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu. » (1Co 3, 22)

Dialogue avec le Christ

Seigneur, accorde-moi la grâce de savoir t’attendre avec joie mais tu connais ma faiblesse et mon manque de persévérance. Je ne connais ni le jour ni l’heure de ta venue mais je sais que ce jour-là je te verrai face à face et que je te connaîtrai comme tu me connais. Seigneur, garde-moi fidèle !

Résolution

Me souvenir de ne pas rabâcher les mots de mes prières et disposer mon cœur pour essayer de répondre à l’enseignement de Jésus à ceux qu’il aime.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr



Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées.

Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Jésus, tout au long de sa vie publique, donne l’exemple du service. Il le pratique avec les pauvres, les malades, les souffrants. Il forme et enseigne jour après jour ses disciples. Il fait l’éloge du service et confirme que lui-même n’est pas venu pour être servi mais pour servir : « Restez en tenue de service, gardez vos lampes allumées », ne vous laissez pas distraire par les préoccupations égoïstes ou futiles, soyez vigilants. Nous sommes les pierres vivantes de l’Église qui est son Corps. Chacun de nous est unis dans le service comme dans un corps vivant à l’intérieur duquel s’exerce divers ministères. Nous sommes toujours comme aux jours de fondation de la Communauté Chrétienne. L’Esprit Saint anime le cœur des Chrétiens pour que l’Eglise s’enracine solidement en Dieu. Il nous faut donc redoubler de prières pour que l’Esprit Saint fasse son œuvre au milieu de nous. Nous nous retrouvons ensemble pour célébrer l’Eucharistie, pour que nous recevions la vie. Ainsi la communauté vit au rythme du cœur de Dieu.

Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. Jésus montre la relation incontournable qui existe entre cette vigilance, cette persévérance dans le service de Dieu et du prochain, et le bonheur dans la vie éternelle. Le Verbe de Dieu fait chair vient frapper à notre porte, il veut toujours entrer. Mais cela dépend de nous s’il n’entre pas toujours. Que notre porte soit ouverte à celui qui vient, afin de découvrir les richesses de la simplicité, les trésors de la paix, la douceur de la grâce, du soleil de la lumière éternelle qui nous illumine. Il est certain que cette lumière véritable brille pour tous ; mais si quelqu’un ferme ses fenêtres, il se privera lui-même de la lumière éternelle. Chacun d’entre nous est pour notre Dieu un être unique, un enfant bien-aimé. Il nous a créés pour ce bonheur éternel où Il nous comblera en permanence en répondant à ce besoin d’Amour qu’Il a creusé en nous. Nous le savons bien, le bonheur éternel qui nous est promis et proposé, dépasse tout ce que nous pouvons imaginer, c’est le triomphe de l’Amour, donné, reçu et partagé.

«  S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! C’est par manque de fidélité au Saint Esprit que des Communautés ont été détournées de leur source. Le peuple fatigué avait commencé à se « reposer » en dehors du seul repos qui est Dieu lui-même. Il nous faut porter notre Communauté dans la prière et offrir notre vie pour qu’elle vive : « De grâce Seigneur, écoute la prière de ton peuple, donne-nous d’accomplir toujours un culte qui te rende gloire. » Le culte d’Amour que nous rendons à Dieu est pour sa gloire et pour le salut du monde. L’ouverture au monde, à tout personne de bonne volonté, s’impose à la condition que nous soyons solidement enraciné dans cœur de Jésus. Les fondateurs de l’Eglise, dès l’origine, ont reconnu l’enracinement de la communauté dans le mystère de Jésus. La communauté, voulue par l’Esprit Saint, ne peut pas sortir de son origine. Nourrie du Corps et du Sang de Jésus, de sa Parole, elle veut alors faire la volonté du Père. Elle s’étend de par le monde pour sa joie, dans le souci que les pauvres, dont la vie est éclairée par la Parole de Dieu.

Nous demandons la grâce de prier pour demeurer en tenue de service.

 Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



« Gardez vos lampes allumées »

      La prière offerte au temps de la nuit possède un grand pouvoir, plus que celle qui est offerte pendant le jour. C'est pourquoi tous les saints ont eu l'habitude de prier la nuit, combattant l'assoupissement du corps et la douceur du sommeil et dépassant leur nature corporelle. Le prophète disait lui aussi : « Je me suis fatigué à gémir ; chaque nuit, je baigne ma couche de mes larmes » (Ps 6,7) pendant qu'il soupirait du fond du cœur dans une prière passionnée. Et ailleurs : « Je me lève au milieu de la nuit pour te louer à cause de tes jugements, toi le Juste. » (Ps 118,62). Pour chacune des requêtes que les saints voulaient adresser à Dieu avec force, ils s'armaient de la prière pendant la nuit et aussitôt ils recevaient ce qu'ils demandaient.

      Satan lui-même ne craint rien autant que la prière que l'on offre pendant les veilles. Même si elles s'accompagnent de distractions, elle ne revient pas sans fruit, à moins qu'on ne demande ce qui ne convient pas. C'est pourquoi il engage de sévères combats contre ceux qui veillent, afin de les détourner si possible de cette pratique, surtout s'ils se montrent persévérants. Mais ceux qui sont quelque peu fortifiés contre ses ruses pernicieuses et ont goûté les dons que Dieu accorde durant les veilles, et qui ont expérimenté personnellement la grandeur de l'aide que Dieu leur accorde, le méprisent complètement, lui et tous ses stratagèmes.

Isaac le Syrien (7e siècle), moine près de Mossoul
Discours ascétiques (trad. Deseille, La fournaise de Babylone, Eds. Présence 1974, p. 90)

http://levangileauquotidien.org






Nos sources:

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


   

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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