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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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10 mai 2018

Évangile et homélie du Dim 10 Mai 2018. Solennité de l'Ascension de Notre Seigneur.

Lectures de la messe

 

Première lecture
« Tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva » (Ac 1, 1-11)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

Cher Théophile, dans mon premier livre j’ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné depuis le moment où il commença, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel, après avoir, par l’Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu’il avait choisis. C’est à eux qu’il s’est présenté vivant après sa Passion ; il leur en a donné bien des preuves, puisque, pendant quarante jours, il leur est apparu et leur a parlé du royaume de Dieu.

Au cours d’un repas qu’il prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père. Il déclara : « Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche : alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. » Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »

– Parole du Seigneur.

Psaume 46 (47), 2-3, 6-7,8-9)

Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie ! Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable, le grand roi sur toute la terre.

Dieu s’élève parmi les ovations, le Seigneur, aux éclats du cor. Sonnez pour notre Dieu, sonnez, sonnez pour notre roi, sonnez !

Car Dieu est le roi de la terre, que vos musiques l’annoncent ! Il règne, Dieu, sur les païens, Dieu est assis sur son trône sacré.


 

Deuxième lecture (Ep 4, 1-13)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens

Frères, moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire d’une manière digne de votre vocation : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix. Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit. Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous. À chacun d’entre nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don fait par le Christ. C’est pourquoi l’Écriture dit : Il est monté sur la hauteur, il a capturé des captifs, il a fait des dons aux hommes. Que veut dire : Il est monté ? – Cela veut dire qu’il était d’abord descendu dans les régions inférieures de la terre. Et celui qui était descendu est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux pour remplir l’univers. Et les dons qu’il a faits, ce sont les Apôtres, et aussi les prophètes, les évangélisateurs, les pasteurs et ceux qui enseignent. De cette manière, les fidèles sont organisés pour que les tâches du ministère soient accomplies et que se construise le corps du Christ, jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude.

– Parole du Seigneur.


Évangile

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 16, 15-20)

En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »

Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile.

Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour


Une grande espérance découle de la fête de l’Ascension. Mais qu’en est-il pour aujourd’hui ? Nos pauvretés nous pèsent, nos croix nous    écrasent à ras de terre. Comme il semble souvent bien loin et inaccessible ce ciel tant désiré !

Mais détrompons-nous et laissons de côté toutes nos illusions. Le ciel n’est pas au bout de nos mérites et de nos vertus. Le ciel est offert    gratuitement aux pauvres, aux petits qui ne peuvent s’élever par eux-mêmes. Ceux qui s’élèvent par eux-mêmes ont déjà leur récompense, mais ceux qui se reconnaissent pécheurs et s’abaissent    devant Celui sans qui ils ne peuvent rien faire, ceux-là seront élevés et consolés par le Père.

Il n’y a qu’une échelle qui nous fasse monter, c’est celle de l’humilité. Cette échelle se monte en descendant, en consentant à ce que nous    sommes. Il faut la monter en s’abaissant. «Qui s’abaisse sera élevé» dit Jésus.

Qui désespèrerait quand le bon larron espère, cloué sur sa croix ! Son humilité, malgré toutes ses fautes, l’a hissé aux portes du paradis avec    Jésus. Écoutons à nouveau l’exhortation de Paul : «Ayez beaucoup d’humilité, de douceur, de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour (…)
en vivant dans la vérité de l’amour, nous    grandirons dans le Christ pour nous élever en tout jusqu’à lui» (Ep 4,1-13). Seul l’amour empreint d’humilité nous ouvre les portes du ciel. Notre propre ascension est impossible sans cette    descente de nos fausses hauteurs, sans l’abandon de la vaine gloire. C’est en descendant, en se vidant de soi, par un don sans réserve, que l’on devient réellement semblable à Dieu.

Être semblable à Dieu, voilà ce que Dieu désire pour nous à travers l’ascension de son Fils. A nous maintenant de ne pas décevoir son    espérance.

Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



 

«Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu»

Aujourd'hui en cette fête solennelle, nous est offerte une parole de salut comme jamais nous n'aurions pu en imaginer. Non seulement le Seigneur Jésus est ressuscité en vainqueur de la mort et le péché, mais, encore, Il a été élevé jusqu'à la gloire de Dieu! Voilà pourquoi le chemin de retour vers le Père, ce chemin que nous avions perdu et qui s'était ouvert pour nous dans le mystère de la Nativité, demeure à partir d'aujourd'hui irrévocablement offert, après que le Christ se soit donné totalement au Père sur la Croix.

Offert? Oui, offert. Parce que le Seigneur Jésus Christ, avant d’être élevé au ciel, a envoyé ses disciples aimés, les Apôtres, à inviter tous les hommes à croire en Lui, pour pouvoir le rejoindre là où Il se trouve. «Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé» (Mc 16:15-16).

Ce salut qui nous est donné consiste en fin de compte, à vivre la vie même de Dieu, comme nous le dit l'Évangile selon saint Jean: «Or, la vie éternelle, c'est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ» (Jn 17:3).

Mais ce que l'on donne par amour doit être accepté dans l'amour pour être reçu comme un don. Jésus Christ, que nous n'avons jamais vu, veut donc que nous lui offrions notre amour à travers notre foi, celle que nous recevons en écoutant la parole de ses ministres, que nous pouvons certainement voir et entendre. «Nous croyons en celui que nous n'avons pas vu. Il a été annoncé par ceux qui l'ont vu (...). Celui qui a promis reste fidèle et ne déçoit jamais: ne défaillons pas en notre confiance, et attendons sa promesse (...). Garde ta foi!» (Saint Augustin). Si la foi est une offrande d'amour à Jésus Christ, la garder et la faire grandir augmente aussi en nous la charité.

Offrons, donc, au Seigneur notre foi!

 

Abbé Lluc TORCAL     Moine (Tarragona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



 

Prière d'introduction

 

Seigneur, aujourd’hui, tu m’invites à contempler le mystère de l’Ascension. Aide-moi à être à l’écoute de ta parole. Sainte Vierge Marie, ma tendre mère, fais-moi discerner ce que ton Fils veut me dire aujourd’hui !

Demande

Seigneur, fais grandir en moi l’espérance !

Points de réflexion

1. En cette solennité de l’Ascension, les dernières lignes de l’Évangile selon saint Marc résonnent dans nos églises. Pour qu’elles résonnent aussi dans mon cœur, pourquoi ne pas les lire lentement en se mettant à la place des apôtres ? Pour les onze, l’heure ténébreuse du Golgotha semble si loin… Leur première rencontre avec Jésus ressuscité avait été une immense surprise. À la surprise avait succédé la joie, puis une grande confiance. Jamais personne n’avait vaincu la mort. Personne, sauf celui qui, depuis quarante jours, semblait faire exprès de ne pas les quitter, pour se faire voir, entendre et toucher. Ils ne peuvent pas ne pas croire. Et c’est là que Jésus leur apparaît encore une fois. Mais cette fois, ses paroles sont si solennelles qu’ils comprennent qu’il leur faut être attentifs. Moi aussi, Seigneur, je veux te prêter toute mon attention ! Que veux-tu me dire aujourd’hui ?

2. « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. » Voici encore une surprise pour les apôtres. Cela fait trois ans qu’ils suivent le Christ, et ils ne sont guère sortis de Palestine. Le Maître leur avait même dit d’aller plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël (Cf. Mt 10, 6). Et maintenant, non seulement ils sont envoyés dans toutes les nations, mais ils doivent aussi proclamer l’Évangile à toutes les personnes. Ils mettront du temps à assimiler cette mission. Mais ensuite, ils iront évangéliser dans toutes les directions, et c’est ce que l’Église continue de faire aujourd’hui. Et moi ? Cet envoi en mission me met-il mal à l’aise ? Aimerais-je mieux rester tranquillement dans ma zone de confort ? Ou bien, comme saint Paul, dis-je : « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile ! » (1 Co 9, 16) ? Je ne peux pas évangéliser de manière forcée, je ne peux pas évangéliser sans faire l’expérience de la présence du Christ ressuscité. Comme le rappelle le pape François : « On ne peut persévérer dans une évangélisation fervente, si on n’est pas convaincu, en vertu de sa propre expérience, qu’avoir connu Jésus n’est pas la même chose que de ne pas le connaître, que marcher avec lui n’est pas la même chose que marcher à tâtons, que pouvoir l’écouter ou ignorer sa Parole n’est pas la même chose que pouvoir le contempler, l’adorer, se reposer en lui, ou ne pas pouvoir le faire n’est pas la même chose. » (Evangelii Gaudium, n° 266)

3. Après l’envoi en mission, le Seigneur plante une stricte alternative : d’un côté, la foi, de l’autre le refus. D’un côté, le salut, de l’autre la damnation. Cela peut faire froid dans le dos. Mais cette alternative radicale n’est que la conséquence de notre liberté. Dieu respecte tellement ma liberté qu’il ne me force pas à accepter la vie éternelle. Il ne veut pas me l’imposer, mais me la proposer. Tout dépend de ma réponse. Mais le Seigneur ne me laisse pas tout seul non plus. Il m’assure que des signes m’accompagneront : exorcismes, protection dans les dangers, langues nouvelles, guérisons, etc. Si j’ai un préjugé contre les miracles, voici quelques phrases de saint Augustin qui me concernent : « Pourquoi, nous dit-on, ces miracles qui, selon vous, se faisaient autrefois, ne se font-ils plus aujourd’hui ? Je pourrais répondre que les miracles étaient nécessaires avant que le monde crût, pour le porter à croire, tandis qu’aujourd’hui quiconque demande encore des miracles pour croire est lui-même un grand miracle de ne pas croire ce que toute la terre croit ; mais ils ne parlent ainsi que pour faire douter de la réalité des miracles. » (Cité de Dieu, XXII, 8) Et saint Augustin poursuit en énumérant une quinzaine de miracles dont il a été témoin. Est-ce que je vois les miracles qui se passent autour de moi ? Ou est-ce que je me borne à en faire le fruit du hasard ?

4. Il n’y a pas que les miracles. Je dispose encore d’une autre aide, d’un avantage incomparable. Cet appui, c’est la présence de Jésus. Mais… comment l’Ascension du Christ le rendrait-il présent ? Ne s’agit-il pas justement d’un éloignement ? Eh bien non. L’Ascension n’est pas une séparation, mais un rapprochement. Benoît XVI explique que les apôtres sont « sûrs que le Ressuscité est maintenant présent au milieu d'eux d'une manière nouvelle et puissante. Ils savent que la droite de Dieu, où il est maintenant élevé, implique un nouveau mode de sa présence, qu'on ne peut plus perdre – le mode par lequel seul Dieu peut nous être proche. » (Jésus de Nazareth. De l'entrée à Jérusalem à la Résurrection. Parole et Silence, Paris 2011, p. 319-320). Seigneur Jésus, suis-je conscient de ta présence constante à mes côtés ? Que je ne travaille pas tout seul, mais que je collabore avec toi ? Ta présence est la raison de mon espérance.

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, toi qui as vaincu la mort par ta Résurrection, tu es assis à la droite du Père ! Fais grandir mon espérance, mon désir de te rejoindre au ciel ! Sainte Vierge Marie, apprends-moi à m’unir dès ici-bas à ton Fils ! Apprends-moi à jouir de sa compagnie déjà sur cette terre, et fais de moi un témoin de la vie éternelle devant toutes les personnes que je rencontrerai !

Résolution

 

Aujourd’hui, j’intercéderai pour les personnes que le Seigneur me fera rencontrer.

 

Frère Benoît Terrenoir, LC

 

http://www.regnumchristi.fr



 

Jésus leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création."

 

Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Ce que Dieu a fait, garantit pour nous ce qu’Il fera ; s’il a livré son Fils Jésus pour nous, ce n’est pas pour nous ôter maintenant sa faveur ou cesser de nous regarder avec tendresse ! Dieu a scellé avec nous une Alliance éternelle et chaque jour nouvelle, et si Lui est avec nous, qui pourrait imaginer venir à bout de notre fidélité ? Le monde du refus aura beau nous bousculer, nous angoisser, nous persécuter, nous raconter que tout est perdu d’avance, « en tout cela nous n’avons aucune peine à triompher » parce que Celui qui nous a aimés nous aime encore à la droite de Dieu. Jésus, après sa Résurrection, pendant quarante jours, accompagne ses Apôtres. Le jour de l’Ascension, Il remonte auprès du Père. Sa lumière, son amour, sa vie, sont désormais « en acte » dans son Corps qui est l’Église. Nous sommes porteurs d’une source de vie inépuisable dans un monde ou il y en une grande soif de Vérité et d’Amour. Nous croyons en effet à la gloire sans prix de l’héritage que nous partageons avec les fidèles. Jésus nous est donné, Il est à l’œuvre, dans l’Église aujourd’hui. Il est en nous, à la disposition de ceux qui le recherchent dans leur soif d’un Amour infini.

"Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ;" ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. » Comme les Apôtres, nous sommes témoins de cette victoire, puisque « nous sommes revêtus de la force d’en haut, » et nous tenons dans l’Esprit le commencement de la vie éternelle. Rien ne pourra nous séparer du Père et du Fils, ni les inquiétudes, ni les critiques, ni les écroulements du présent, ni les menaces sur l’avenir, ni les étroitesses des hommes, ni même nos chutes et nos propres misères. Le Saint Esprit est donné aux apôtres pour assurer ce Service d’Amour : « C’est la force même, le pouvoir, la vigueur, qu’il a mis en œuvre dans le Christ quand il l’a ressuscité d’entre les morts et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les cieux. »  C’est la force du Saint-Esprit que nous attendons, dans ce temps de Pentecôte pour nous laisser renouveler. La puissance de Jésus est à l’œuvre dans le cœur des disciples, la puissance de l’amour infini se déploie en nous.

"Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout la Bonne Nouvelle." Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient. Jésus s’est assis : c’est une image, mais combien riche d’enseignement pour nous ! Il s’est assis, comme celui qui a plein pouvoir. Il s’est assis à la droite de Dieu, parlant au Père d’égal à égal, et intercédant pour nous dans ce dialogue d’amour. Il s’est assis dans la paix, ayant achevé chez nous l’œuvre du Père, et goûtant déjà, lui, le Premier-né, le repos de Dieu. Jésus est le Seigneur partageant le trône de Dieu, et en les temps d’épreuves et d’incertitudes que nous traversons, l’Ascension est pour nous porteuse d’un message de sérénité et d’espérance. Sérénité, parce que nous ne sommes pas seuls et que nous ne serons jamais seuls, tant que notre souci restera d’accomplir le dessein du Père. Nous sommes heureux de vivre dans le Christ ressuscité : il est vivant ! Il est notre joie dans ce  pèlerinage terrestre. Aujourd’hui nous sommes en marche animé par l’Esprit Saint, demain sa victoire sera réalisée en nous. Marie Immaculée nous devance, elle est auprès de Lui dans son corps et dans son âme, l’Ascension de son fils est déjà notre victoire. Dans cette Alliance d’Amour qui rejoint toute l’humanité, nous sommes portés par le Christ qui nous donne la responsabilité de bâtir « la civilisation de l’amour. »

 

Nous demandons la grâce de comprendre que notre vie doit annoncer Jésus à tous les pauvres du monde.

 

 

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org


 


Solennité de l'Ascension de Notre Seigneur

Chers fils et frères et amis en Jésus-Christ,

À l'occasion de cette fête de l'Ascension le Pape est heureux d'offrir le saint Sacrifice eucharistique avec vous et pour vous. [...]

Avec joie et animés de nouvelles résolutions pour l'avenir, réfléchissons un moment sur le grand mystère que célèbre la liturgie d'aujourd'hui. Toute la pleine signification de 1'Ascension du Christ est exprimée dans les lectures de la Sainte Écriture. La richesse de ce mystère est contenue dans ces deux affirmations : « Jésus donna ses instructions... » puis « Jésus prit place... ».

Selon la Divine Providence - dans l'éternel dessein du Père - l'heure était venue pour le Christ de quitter la terre. Il allait prendre congé de ses apôtres et, avec eux, de Marie sa Mère, mais non sans leur avoir d'abord donné ses instructions. Les apôtres avaient maintenant une mission à accomplir conformément aux instructions laissées par Jésus, et ces instructions étaient à leur tour l'expression fidèle de la volonté du Père.

Ces instructions indiquaient avant tout que les apôtres devaient attendre l'Esprit Saint qui était le don du Père. Il devait être absolument clair dès le début que la source de la force des apôtres était le Saint-Esprit. C'est l'Esprit qui guide l'Église sur les voies de la vérité, l'Évangile doit être propagé par la puissance de Dieu et non par la sagesse ou la puissance de l'homme.

En outre, selon ces instructions, les apôtres étaient chargés de proclamer la Bonne Nouvelle dans le monde entier. Et ils devaient baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Comme Jésus, ils devaient parler clairement du Royaume de Dieu et du salut. Les apôtres devaient rendre témoignage du Christ " jusqu'aux confins de la terre ". L'Église primitive comprit parfaitement ces instructions et c'est ainsi qu'elle inaugura l'ère missionnaire. Et chaque communauté savait que cette ère ne prendrait fin que le jour où le même Jésus qui était monté au ciel, serait revenu.

Les paroles de Jésus constituèrent pour l'Église un trésor qu'il fallait garder en dépôt et proclamer, méditer et vivre. Et, en même temps, l'Esprit Saint enracina dans l'Église un charisme apostolique qui avait pour objet de garder intacte cette révélation. Par ces paroles Jésus allait vivre toujours dans son Église : « Je suis avec vous pour toujours ». Et la communauté ecclésiale tout entière prit ainsi conscience de la nécessité de la fidélité aux instructions de Jésus, au dépôt de la foi. Cette sollicitude devait se transmettre de générations en générations, jusqu'à nos propres jours. [...] La parole de Dieu - et seulement la parole de Dieu - est à la base de tout ministère, de toute activité pastorale de toute action sacerdotale. L'autorité de la parole de Dieu a constitué la base dynamique du Concile Vatican II et saint Jean XXIII l'a mis en évidence dans son discours d'ouverture : « Le souci principal du Concile œcuménique, a-t-il dit, sera celui-ci : que le dépôt sacré de la doctrine chrétienne soit toujours plus effectivement gardé et enseigné » (Discours du 11 octobre 1962). [...] notre plus grand défi est d'être fidèles aux instructions du Seigneur Jésus.

Et la seconde réflexion sur la signification de l'Ascension est basée sur cette phrase : « Jésus prit sa place... ». Après avoir subi l'humiliation de sa passion, Jésus prit sa place à la droite de Dieu. Il prit sa place avec le Père éternel. Mais ainsi il pénétra dans les cieux comme notre Tête. Et là-haut, selon l'expression de Léon le Grand « la gloire de la Tête » devint « l'espoir du corps » (cf. Sermo I de Ascensione Domini). Jésus a pris pour toute l'éternité sa place comme « le premier-né parmi de nombreux frères » (Rm 8, 29). En raison de notre nature nous sommes près de Dieu dans le Christ. Et, comme homme, le Seigneur Jésus est vivant pour toute l'éternité pour intercéder près de son Père en notre faveur (cf. He 7, 25). Et en même temps, du haut de son trône de gloire, Jésus envoie à toute son Église un message d'espérance et une invitation à la sainteté.

Par les mérites de Jésus et grâce à son intercession près de son Père, nous sommes capables d'obtenir en lui la justice et la sainteté de vie. L'Église peut rencontrer des difficultés, l'Évangile peut subir des échecs, mais comme Jésus est assis à la droite du Père, l'Église ne sera jamais vaincue. La puissance du Christ glorifié, du Fils bien-aimé du Père éternel n'a pas de limites et surabonde pour défendre chacun de nous et nous tous dans la fidélité de notre dévouement au Royaume de Dieu et dans la générosité de notre célibat. L'efficacité de l'Ascension du Christ touche chacun de nous dans les réalités concrètes de nos vies quotidiennes. À cause de ce mystère, l'Église tout entière a pour vocation d'attendre « dans une joyeuse espérance la venue de notre Sauveur, Jésus-Christ ».

Chers Fils, soyez imprégnés de l'espérance qui est si fortement une part du mystère de l'Ascension de Jésus. Soyez profondément convaincus de la victoire et du triomphe du Christ sur le péché et la mort. Ayez conscience que la puissance du Christ est plus grande que notre faiblesse, plus grande que la faiblesse du monde entier. Tâchez de comprendre et de partager la joie que Marie a éprouvée en sachant que son Fils avait pris sa place près de son Père qu'il aimait infiniment. Et aujourd'hui renouvelez votre foi dans la promesse de Notre Seigneur Jésus-Christ qui est parti pour nous préparer une place, de sorte qu'il pourra revenir et nous prendre avec lui.

Voilà le mystère de l'Ascension de notre Chef. Rappelons-nous toujours : « Jésus a donné ses instructions » et ensuite « Jésus a pris sa place ».

Amen.

Extraits de l’homélie de saint Jean-Paul II (Rome, 24 mai 1979)

http://levangileauquotidien.org

Nos sources:


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

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2. Abbé A

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3. Frère F.

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4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


   

 

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