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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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12 mai 2018

Evangile et Homélie du Sam 12 Mai 2018. Ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera


Nous sommes le  samedi de la 6e semaine de Pâques
Saint(s) du jour  : Bx Álvaro del Portillo, évêque (1914-1994),  ,  Bse Imelda Lambertini, vierge, dominicaine (1322-1333)


Lectures de la messe

Première lecture (Ac 18, 23-28)

Lecture du livre des Actes des Apôtres

Après avoir passé quelque temps à Antioche,
Paul partit.
Il parcourut successivement le pays galate et la Phrygie,
en affermissant tous les disciples.
Or, un Juif nommé Apollos,
originaire d’Alexandrie,
venait d’arriver à Éphèse.
C’était un homme éloquent,
versé dans les Écritures.
Il avait été instruit du Chemin du Seigneur ;
dans la ferveur de l’Esprit,
il parlait et enseignait avec précision
ce qui concerne Jésus,
mais, comme baptême,
il ne connaissait que celui de Jean le Baptiste.
Il se mit donc à parler avec assurance à la synagogue.
Quand Priscille et Aquila l’entendirent,
ils le prirent à part
et lui exposèrent avec plus de précision le Chemin de Dieu.
Comme Apollos voulait se rendre en Grèce,
les frères l’y encouragèrent,
et écrivirent aux disciples de lui faire bon accueil.
Quand il fut arrivé, il rendit de grands services
à ceux qui étaient devenus croyants par la grâce de Dieu.
En effet, avec vigueur il réfutait publiquement les Juifs,
en démontrant par les Écritures
que le Christ, c’est Jésus.

– Parole du Seigneur.


 

Psaume 46 (47), 2-3, 8-9, 10

Tous les peuples, battez des mains,
acclamez Dieu par vos cris de joie !
Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable,
le grand roi sur toute la terre.

Car Dieu est le roi de la terre :
que vos musiques l’annoncent !
Il règne, Dieu, sur les païens,
Dieu est assis sur son trône sacré.

Les chefs des peuples se sont rassemblés :
c’est le peuple du Dieu d’Abraham.
Les princes de la terre sont à Dieu
qui s’élève au-dessus de tous.


 

Évangile

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 16, 23b-28)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Amen, amen, je vous le dis :
ce que vous demanderez au Père en mon nom,
il vous le donnera.
Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ;
demandez, et vous recevrez :
ainsi votre joie sera parfaite.

En disant cela, je vous ai parlé en images.
L’heure vient où je vous parlerai sans images,
et vous annoncerai ouvertement ce qui concerne le Père.
Ce jour-là, vous demanderez en mon nom ;
or, je ne vous dis pas que moi, je prierai le Père pour vous,
car le Père lui-même vous aime,
parce que vous m’avez aimé
et vous avez cru que c’est de Dieu que je suis sorti.
Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ;
maintenant, je quitte le monde, et je pars vers le Père. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du jour

 « Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant, je quitte le monde, et je pars vers le Père ». La beauté et la grandeur du    parcours que nous fait découvrir l’évangile de saint Jean depuis Pâques tient dans ce verset. Il prolonge la fête de l’Ascension et prépare la Pentecôte.

Quand Dieu nous révèle son visage, celui de Jésus apparaît. Sorti du Père, le Verbe est venu dans le monde. Nous sommes tellement coutumiers du    mystère de l’Incarnation que nous ne voyons peut être plus très bien l’aspect déconcertant de la chose. Quand Dieu se montre, un homme apparaît. Quelle merveille. Ce n’est pas la volonté divine    qui permet d’expliquer ce prodige : Dieu se serait fait homme parce qu’il l’aurait voulu. L’argument est un peu court. Dieu ne peut pas faire n’importe quoi, sa volonté ne connaît pas nos    caprices. Dieu s’est fait homme parce qu’il y a en lui, dans sa nature, quelque chose d’intimement proche de l’homme. Dieu a la capacité de l’homme, et quand il le décide il la réalise. Parenté    admirable et inouïe. Nous l’oublions trop facilement, c’est nous qui sommes à son image, pas le contraire.

Maintenant, Jésus quitte le monde. L’instant n’est pas aussi tragique que le samedi saint, mais une parenté entre les deux temps existe. Nous    avons à nouveau perdu le contact direct avec notre maître. Ses disciples entrent dans le temps de l‘attente et de l’interrogation. Comment cela va-t-il se faire ? La fête de l’Esprit couronne le    mois de Marie. 

Il est bon que le Fils s’en aille. Il part vers le Père. Il est monté au Ciel, lieu de la rencontre entre l’homme et Dieu. Il s’efface devant le    Père qu’il est venu nous révéler. Sur terre en effet le Christ exerçait une authentique paternité sur ses disciples. Il était leur exemple et leur éducateur. Jésus reconnaît cette paternité quand    il dit : « je ne vous laisserai pas orphelins ». Cette paternité visible était nécessaire à la croissance des disciples. Mais Jésus respecte infiniment notre liberté, il nous faut devenir    pleinement homme, c'est-à-dire en Dieu. L’Ascension est la marque de ce respect. Claudel faisait dire au Seigneur : « Il faut que je vous soustraie mon visage pour que vous ayez mon âme ».

Le Fils est parti pour que l’Esprit vienne, celui qui nous inspire. Non pas celui qui décide pour nous, cela ne serait pas digne de Dieu, mais    celui qui nous inspire les décisions. Jésus s’efface pour que nous perdions l’habitude de tourner nos regards vers lui. Il n’est plus question pour les disciples de lui demander l’action à    entreprendre où la décision à prendre comme on va chercher une consigne. En montant au Ciel, il tourne définitivement nos regards vers le Père. Le Père peut en effet exercer désormais pleinement    sa paternité sur ses enfants, engendrer ses disciples à sa propre vie.

 Dans ce verset, saint Jean résume le mouvement adorable du Fils vers le Père, rassemblant en lui toute humanité. Dans ces jours d’invocation du    Saint-Esprit nous prenons la pleine mesure du temps pascal. La Pâque que nous avons célébrée est le passage, de la terre au ciel, du monde à l’intimité de Dieu. Là est l’essentiel de la    foi.

 Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org



 

 «Je suis sorti du Père (…). Maintenant, je quitte le monde, et je pars vers le Père»

Aujourd'hui, l'Evangile nous laisse entendre des paroles d'adieu tendres de la part de Jésus. Il nous fait part de son mystère le plus précieux, Dieu Père est à la fois son origine et son destin: «Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde; maintenant, je quitte le monde, et je pars vers le Père» (Jn 16,28).
Cette vérité concernant la Deuxième Personne de la Trinité ne devrait jamais cesser de résonner dans nos cœurs: vraiment, Jésus est le Fils de Dieu, le Père Divin est son commencement et en même temps sa fin.
Pour tous ceux qui croient tout savoir sur Dieu, mais qui mettent en doute la filiation divine de Jésus, l'Évangile d'aujourd'hui a quelque chose d'important à leur dire: “Celui” que les juifs appellent Dieu est celui qui a envoyé Jésus, et Il est donc par conséquent, le Père des chrétiens. Ces paroles nous disent clairement que nous ne pouvons vraiment connaître Dieu que si nous acceptons cette vérité: que ce même Dieu est le Père de Jésus.
Cette filiation divine de Jésus nous rappelle un autre aspect fondamental de notre vie: nous, les baptisés, nous sommes des fils de Dieu dans le Christ par l'Esprit Saint. Cela renferme un des plus beaux mystères pour nous tous: cette paternité adoptive de Dieu envers les hommes se distingue de l'adoption humaine en ce qu'elle a un fondement réel dans chacun de nous, puisqu'elle entraîne une nouvelle naissance. Par conséquent, celui qui a été introduit dans la grande famille divine ne sera plus jamais un inconnu.
C'est pour cela, que le jour de l'Ascension la messe nous rappelle, lors de la prière commune que nous tous, les fils, nous avons tous suivis les pas de Jésus: «Dieu qui élève le Christ au-dessus de tout, ouvre-nous à la joie et à l'action de grâce, car l'Ascension de ton Fils est déjà notre victoire: nous sommes les membres de son corps, il nous a précédés dans la gloire auprès de toi, et c'est là que nous vivons en espérance». Enfin, aucun chrétien devrait ne se “décrocher” de ce corps, puisque tout ceci est plus important que n'importe quel marathon ou n'importe quelle course, car la ligne d'arrivée n'est autre que le ciel c'est à dire Dieu lui-même!

Abbé Xavier ROMERO i Galdeano     (Cervera, Lleida, Espagne)

http://evangeli.net/evangile



 

 Prière d'introduction

 Seigneur, viens en mon cœur. Donne-moi la grâce de pouvoir passer quelques moments en intimité avec toi, mon cœur près de ton cœur.

Demande

 Seigneur, donne-moi la joie véritable.

 Points de réflexion

 1. « Demandez et vous recevrez. » Ce n’est pas la première fois que l’on entend ces paroles dans la bouche de Jésus. On lit en effet dans l’Évangile de Matthieu : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. » (Mt 7, 7). Cette fois nous les lisons dans l’Évangile de Jean, dans le discours de Jésus après la dernière Cène, alors que la Passion est sur le point de commencer. Mais chez Jean nous trouvons, de plus, ces mots : « Demandez et vous recevrez : ainsi votre joie sera parfaite. » Pourquoi donc Jésus nous dit-il que pour obtenir la joie parfaite il suffit de demander ?

2. L’homme recherche de bien des manières la joie. Mais pense-t-il à la demander ? Demander la joie, c'est se rendre compte que je ne peux pas me donner à moi-même la joie authentique. Elle doit venir de quelqu’un d’autre. Voilà pourquoi, sans doute, beaucoup cherchent la joie, mais peu, semble-t-il, la trouvent véritablement. Pourquoi ? Car tant que l’on croit que l’on peut l’obtenir par ses propres forces, on ne va pas la trouver. La joie est un don qui se reçoit, une grâce qui se demande.

3. En effet, ce que nous avons de plus propre à nous, notre propre être, le fait même que nous existions, est un don. Nous sommes des êtres qui n’existions pas, et pourtant, en un certain point de l’histoire du monde, nous avons commencé à être, sans que nous n’ayons rien fait pour cela. Nous avons donc reçu l’existence comme un don, et nous recevrons la plénitude de cette existence, la joie parfaite, comme un don. Or cette joie parfaite, seul Dieu peut nous la donner. Lui seul nous a créés, lui seul peut combler le désir de lui qu’il a dans notre cœur. Ainsi, la seule chose que nous puissions faire pour avoir la joie parfaite, c’est de la demander et de nous préparer à la recevoir.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu m’as créé pour recevoir ton amour. Toi qui es l’amour en plénitude, tu as voulu le partager avec moi. Merci, Seigneur. Remplis mon cœur de ton amour.

 Résolution

 Faire de ma prière un moment pour demander et recevoir les dons de Jésus.

 Père Jean-Marie Fornerod, LC

http://www.regnumchristi.fr



 

 "Amen, amen, je vous le dis : ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera.

Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez : ainsi votre joie sera parfaite. Dans l’Évangile de Jean, toutes les paroles et toutes les actions de Jésus possèdent souvent une double signification, à la fois humaine et à la fois divine. C’est par ces signes qu’il nous faut découvrir la face cachée de Jésus à travers la réalité sensible. « Vous serez comblés de joie dit Jésus ! » Les disciples de Jésus comprennent que Jésus est étroitement uni au Père : « Moi et le Père, nous sommes un. » La prière faite au nom de Jésus, est comme celle que Jésus adresse au Père. Jésus nous rappelle le cœur de notre foi : Il préexistait en Dieu avant la création du monde, Il s’est incarné en venant dans le monde, Il retourne maintenant dans la gloire du Père. Jésus nous dit des choses d’une si grande intimité au moment ou il part vers le Père que nous sommes dans l’émerveillement.  Marie sa mère, est la première qui fut comblée de joie, elle est pour nous le prototype de l’Église ! Dieu notre Père, qui lui a fait le don de ce qu’il a de plus cher, son propre Fils, veut nous combler de joie. C’est la révélation du Père, par l’intermédiaire de Jésus, son Fils incarné dans notre monde.

"En disant cela, je vous ai parlé en images. L’heure vient où je vous parlerai sans images, et vous annoncerai ouvertement ce qui concerne le Père." Pour les disciples de Jésus, la révélation était énigmatique, parce que leur foi n’était pas parfaite et que la lumière de l’Esprit Saint leur manquait. Mais « l’heure vient » où l’Esprit sera la lumière de tous les disciples du Christ Jésus. L’Esprit Saint leur rappellera et leur expliquera tout ce que Jésus a dit et ce qu’il a fait. Marie a reçu les paroles de Jésus dans son cœur : « Je suis sorti du Père. » C’est dans la foi que Marie connaît Jésus d’une manière étonnante. Le Saint Esprit est à l’œuvre en elle. Elle est cet accueil de Jésus, le Verbe de Dieu fait chair en elle. Grâce à elle, nous comprenons la parole de Jésus et nous entrons dans le mystère incroyable de Dieu qui se révèle au monde. Nous prions avec Marie et nous demandons avec elle la venue de l’Esprit Saint. C’est une si grande joie pour nous. La paternité de Dieu trouve un fondement réel en chacun de nous, car nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Elle nous introduit dans une nouvelle naissance, dans la vie de Dieu. La filiation divine de Jésus nous fait entrer dans le secret le plus fondamental de notre vie. Baptisés, nous sommes les enfants de Dieu dans le Christ, par l’Esprit Saint.

"Ce jour-là, vous demanderez en mon nom ; or, je ne vous dis pas que moi, je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et vous avez cru que c’est de Dieu que je suis sorti." Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant, je quitte le monde, et je pars vers le Père. En présence de Marie, l’Église va vivre une nouvelle intimité avec Jésus, grâce à l’Esprit Saint. Marie, la mère du Fils de notre Père des cieux, est aussi notre mère. Elle est la mère des pauvres qui sont de race royale. Ils ont besoin de cet Amour nouveau qui est Dieu. La révélation de Jésus, avant de passer de ce monde à son Père est si merveilleuse. Cette vérité ne cesse de résonner dans nos cœurs, vraiment, Jésus est le Fils de Dieu. Dieu ne nous refuse rien, il nous a tout donné en nous donnant Jésus, son propre fils. Si nous lui demandons quelque chose selon son cœur, il nous le donne. « En ce jour-là, vous demanderez en invoquant mon nom ; or, je ne dis pas que c’est moi qui prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime. » Nous appelons l’Esprit Saint, pour qu’en lui, nous nous tournions vers notre Père.

 

Nous demandons la grâce que le Saint-Esprit nous soit donné.

 

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org



 


 



 

 Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

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1. Père Philippe

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2. Abbé A

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3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


   

  

 

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