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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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13 mai 2018

Évangile et Homélie du dim 13 Mai 2018. Garde mes disciples unis, pour qu'ils soient un comme nous-mêmes

 


L'Église fête : Notre-Dame de Fatima


Saint(s) du jour :

Ste Julienne de Norwich, recluse et mystique (1342-1430),  Bse Imelda Lambertini, vierge, dominicaine (1322-1333)


 

Lectures de la messe

Première lecture Ac 1, 15-17.20a.20c-26

Lecture du livre des Actes des Apôtres

En ces jours-là,
Pierre se leva au milieu des frères
qui étaient réunis au nombre d’environ cent vingt personnes,
et il déclara :
« Frères, il fallait que l’Écriture s’accomplisse.
En effet, par la bouche de David,
l’Esprit Saint avait d’avance parlé de Judas,
qui en est venu à servir de guide
aux gens qui ont arrêté Jésus :
ce Judas était l’un de nous
et avait reçu sa part de notre ministère.
Il est écrit au livre des Psaumes :
Qu’un autre prenne sa charge.
Or, il y a des hommes qui nous ont accompagnés
durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous,
depuis le commencement, lors du baptême donné par Jean,
jusqu’au jour où il fut enlevé d’auprès de nous.
Il faut donc que l’un d’entre eux devienne, avec nous,
témoin de sa résurrection. »
On en présenta deux :
Joseph appelé Barsabbas, puis surnommé Justus,
et Matthias.
Ensuite, on fit cette prière :
« Toi, Seigneur, qui connais tous les cœurs,
désigne lequel des deux tu as choisi
pour qu’il prenne, dans le ministère apostolique,
la place que Judas a désertée
en allant à la place qui est désormais la sienne. »
On tira au sort entre eux, et le sort tomba sur Matthias,
qui fut donc associé par suffrage aux onze Apôtres.

– Parole du Seigneur.


Psaume 102 (103), 1-2, 11-12, 19-20ab

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu’est l’orient de l’occident,
il met loin de nous nos péchés.

Le Seigneur a son trône dans les cieux :
sa royauté s’étend sur l’univers.
Messagers du Seigneur, bénissez-le,
invincibles porteurs de ses ordres !


 

Deuxième lecture (1 Jn 4, 11-16)

Lecture de la première lettre de saint Jean

Bien-aimés,
puisque Dieu nous a tellement aimés,
nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l’a jamais vu.
Mais si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous,
et, en nous, son amour atteint la perfection.
Voici comment nous reconnaissons
que nous demeurons en lui
et lui en nous :
il nous a donné part à son Esprit.
Quant à nous, nous avons vu et nous attestons
que le Père a envoyé son Fils
comme Sauveur du monde.

Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu,
Dieu demeure en lui,
et lui en Dieu.
Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous,
et nous y avons cru.
Dieu est amour :
qui demeure dans l’amour demeure en Dieu,
et Dieu demeure en lui.

– Parole du Seigneur.


 

Évangile (Jn 17, 11b-19)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
« Père saint,
garde mes disciples unis dans ton nom,
le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
Quand j’étais avec eux,
je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné.
J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu,
sauf celui qui s’en va à sa perte
de sorte que l’Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi,
je parle ainsi, dans le monde,
pour qu’ils aient en eux ma joie,
et qu’ils en soient comblés.
Moi, je leur ai donné ta parole,
et le monde les a pris en haine
parce qu’ils n’appartiennent pas au monde,
de même que moi je n’appartiens pas au monde.
Je ne prie pas pour que tu les retires du monde,
mais pour que tu les gardes du Mauvais.
Ils n’appartiennent pas au monde,
de même que moi, je n’appartiens pas au monde.

Sanctifie-les dans la vérité :
ta parole est vérité.
De même que tu m’as envoyé dans le monde,
moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
Et pour eux je me sanctifie moi-même,
afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


 

Homélie ou Méditation du jour

Dans l’ultime prière de Jésus à son Père que nous venons d’entendre aujourd’hui, joie et don ne font qu’un. Le verbe donner prend tout son    sens. Il désigne ce qui fait l’homme heureux. Jésus est heureux, heureux d’avoir donné. Depuis le commencement de sa manifestation à Israël, Jésus a donné. Il a donné ses jours et ses nuits,     ses matins et ses veilles. Il a donné sur les routes, dans les synagogues, dans le Temple, dans le désert, dans l’intime des maisons. Il a donné la paix aux cœurs, la santé aux corps, la    lumière aux esprits. Il a donné tout cela par la parole.
«Père, je leur ai fait don de ta parole», c’est-à-dire je leur ai fait don de tout moi-même puisque je suis le Verbe du Père. S’il n’y    a pas de vie plus admirable que celle de Jésus, c’est parce qu’il n’a cessé de donner.

Devant une telle vie donnée, nous mesurons la valeur de ce don. Et cela nous renvoie à nous mêmes. Notre cœur nous semble bien lourd et pesant,     si entravé par nos peurs. Tous nos gestes pour séduire, pour prendre le pouvoir ou pour acheter du silence ou de la complicité n’apportent qu’amertume au cœur, alors que Jésus nous montre     que le véritable don est joie. Car le don offert gratuitement est source de vie. C’est par le don que nous pénétrons le mystère de Dieu. C’est par le don que nous buvons à la source de sa    joie.

 

 «Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir».
Demandons aujourd’hui à Jésus de nous livrer le secret du don. Donner établit une relation où    chacun devient meilleur, plus riche d’humanité. Celui qui donne et celui qui reçoit découvrent la vérité de leur être. Donner, en effet, rend l’autre plus fort, plus aimant, plus instruit, plus    humain. Et celui qui offre accède à la bonté de son être. 

 

Donner comme le Christ a donné demande d’avoir en nous cette capacité de se donner. Cette capacité, nous la recevons par le don du    Saint-Esprit. L’Esprit Saint est le don échangé entre le Père et le Fils, l’amour qui fait que Dieu est Dieu. Quand Jésus prie :
«Père, consacre-les par la vérité», il demande pour nous    l’effusion de l’Esprit. En venant en nous, l’Esprit Saint ne répand pas seulement l’amour, mais aussi l’action d’aimer. Il ne donne pas seulement le don de Dieu mais aussi la capacité de se    donner comme Dieu se donne. 

L’Esprit Saint nous configure au Christ. Il nous fait entrer dans la vie de Dieu. Toute notre vie chrétienne    a pour fondement un échange mystérieux du don. Le Père donne à Jésus ses amis. Et ceux-ci reçoivent le don du Père, c’est-à-dire l’Esprit-Saint. Toute notre vie a donc un sens : Elle doit être    habitée, guidée, consacrée par l’Esprit Saint. Dans ces jours préparatoires à la fête de Pentecôte, demandons l’Esprit Saint. Qu’il soit notre vie et qu’il nous fasse agir. Qu’il libère en nous    les forces du don et la joie qui l’accompagne. «Père, consacre-nous par la vérité. Ta parole est vérité.»
 

 

Père Philippe

 

 

 

http://www.meinau-catholiques.org


 


 

«Je ne te demande pas de les enlever du monde, mais de les garder du Mauvais»

Aujourd'hui, dans le monde, tout ce qui n'est pas mondain est fréquemment objet de moquerie : il est considéré inutile et pernicieux, est margé, réprimé et - s'il  on peut, supprimé. C'est la raison de toute persécution - violente, et aussi lente et sournoise - pour isoler et pour effacer l'Église dans ce monde, ou pour l'assimiler et la vider de contenu et la faire mondaine. En repassant l'histoire de l'Église, le béat Newman disait que "la persécution est la marque de l'Église et peut-être la plus durable de toutes".

 

Par cela, Jésus – Seigneur de tous les temps -  prie le Père : "Je ne te prie pas de les enlever du monde, mais de les garder du Mauvais" (Jn 17,15). L'activité des chrétiens se déploie dans l'ambiguïté de ce monde, sur un champ de liberté où il joue la Grâce qui vient de Dieu et le péché qui procède du Malin et du monde, et qui trouve fréquemment une complicité dans notre cœur, encore non suffisamment chrétien. Le conflit entre l'Église et le monde est interne et externe. Je continue de citer Newman : "l'Église est toujours une église militante; parfois elle gagne, et parfois elle perd. Et ce qui est plus fréquent : elle gagne et perd à la fois dans de différents domaines. Nous n'avons pas terminé de chanter un "Te Deum" et déjà nous devons baisser la tête pour entonner le "Miserere".

 

 


 L'état normal de l'Église dans ce monde, tandis que le dernier des choisis ne soit pas arrivé au salut éternel, est celui-là de tension. Le cardinal Newman, en reflétant son expérience, ajoute : "l'Église dans ce monde est toujours souffrante et dolente; elle porte dans tout instant dans son corps la mort du Seigneur Jésus-Christ.  Mes frères, persévérons sans nous fatiguer, en prenant les forces de la même fatigue qui est inhérente à notre condition de citoyens du ciel qui cheminent ici dans la terre. Que résonnent dans notre cœur les mots que Jésus nous disait : "celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé" (Mt 24,13).

Abbé Josep LAPLANA OSB     Moine de Montserrat (Montserrat, Barcelona, Espagne)

 

http://evangeli.net/evangile


 


 

Prière d'introduction

Après avoir parlé à tes disciples et à tes apôtres, tu lèves les yeux au ciel en t’adressant à ton Père. Tu le supplies de ne pas les laisser se disperser en différentes communautés, selon les désirs et les pensées de chacun d’eux. Tu veux et tu implores ton Père pour que l’Église que tu es venu instituer ici-bas résiste à toutes les tentations démoniaques dont elle sera la proie jusqu’à ton retour en gloire, au dernier jour.

Demande

Seigneur, fais que l’Église soit et demeure toujours guidée et habitée par l’Esprit Saint que tu lui as envoyé à la Pentecôte. Seigneur, tu nous as confiés à Marie, ta Mère : accorde-nous de savoir suivre le conseil qu’elle a donné aux noces de Cana de faire tout ce que tu nous diras (Cf. Jn 2, 5).

Points de réflexion

1. « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom (…) » Là, Seigneur, tu insistes sur cette unité de l’Église que tu es venu fonder : une seule Église dont les apôtres sont les pierres vivantes et tu veux que cette Église soit et demeure un seul troupeau. Ton seul souci est que le projet de Dieu, le plan que tu es venu réaliser, soit accompli : il faut que le monde créé grandisse et, par une lente progression jusqu’au dernier jour, se transforme en lieu d’amour et de vérité auquel tous les hommes, et chacun en particulier, sont invités. Et là, en ce moment de prière, tu t’adresses à ton Père avec cette certitude que le monde sera sauvé si ton troupeau reste fidèle à ton enseignement et s’il ne se disperse pas.

2. « Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom. » Tu sais que ta personne, ton enseignement, ce que tu veux mettre en place, seront rejetés. Cette unité sera remise en question : tes disciples auront à lutter avec persévérance pour ne pas être rejetés et exclus de ce monde. Tu ne cesses d’implorer ton Père de nous garder unis entre nous en un seul troupeau ; qu’il n’y ait qu’un temple de Dieu, une seule Église habitée par la Sainte Trinité, Père, Fils et Esprit Saint. Tu veux que la charité nous permette de vivre et de transmettre ton message jusqu’au bout du monde et jusqu’à la fin des temps : cette charité qui excuse tout, croit tout, espère tout, identifie tout, comme l’écrivait saint Paul aux Corinthiens (Cf. 1 Co 13). Tu veux que nous dépassions nos égoïsmes stériles et meurtriers, ce feu de haine que le démon a allumé en nous depuis Adam et dont Caïn et Abel sont les premiers exemples. Comment être témoins d’amour au milieu du monde si tous ceux qui disent vivre de l’amour trinitaire ne s’aiment pas entre eux ?

3. « Sanctifie-les dans la vérité. » Sanctifier, c’est faire participer à ta sainteté et pour prendre part à cette sainteté, il faut que nous sachions écouter et nous alimenter de la Parole de Dieu, du Verbe de Dieu, du pain que tu nous donnes. Tu es la Parole, la Vérité et Vie. Saint Jean, au début de son Évangile, te fait dire que tu es la lumière véritable. Nos paroles, nos arguments et tout ce qui ne sort que de nous, seront toujours limités et doivent être confrontés à cette vérité incarnée venue vivre avec nous, au milieu du monde. Et nous savons, et tu nous l’as affirmé, que si nous demeurons en toi, le démon ne pourra rien contre nous. Nous savons que nous devons nous tenir sur nos gardes parce que le démon n’est jamais loin pour faire dévier nos actes et nos paroles.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu sais tout. Tu sais combien je suis faible et que cette faiblesse est souvent la proie des pièges du démons. Seigneur, apprends-moi à me réfugier en toi et à savoir que ta miséricorde est toujours là pour m’aider et me pardonner quand je succombe.

Résolution

Aujourd’hui, je chercherai à vivre la charité en pensées, en paroles et en actions et à la demander de toutes mes forces.

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr






 

 Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


   

  

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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