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Chorale Belgo-Burundaise CSFA
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1 décembre 2018

Evangile et Homélie du Vend 30 Nov 2018. Venez à ma suite, je vous ferai pêcheurs d'hommes

Lectures de la messe

Première lecture

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains

Frère,
    si de ta bouche, tu affirmes que Jésus est Seigneur,
si, dans ton cœur, tu crois
que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts,
alors tu seras sauvé.
    Car c’est avec le cœur que l’on croit
pour devenir juste,
c’est avec la bouche que l’on affirme sa foi
pour parvenir au salut.
    En effet, l’Écriture dit :
Quiconque met en lui sa foi
ne connaîtra pas la honte.

    Ainsi, entre les Juifs et les païens,
il n’y a pas de différence :
tous ont le même Seigneur,
généreux envers tous ceux qui l’invoquent.
    En effet,
quiconque invoquera le nom du Seigneur
sera sauvé.

    Or, comment l’invoquer,
si on n’a pas mis sa foi en lui ?
Comment mettre sa foi en lui,
si on ne l’a pas entendu ?
Comment entendre
si personne ne proclame ?
    Comment proclamer
sans être envoyé ?
Il est écrit :
Comme ils sont beaux, les pas des messagers
qui annoncent les bonnes nouvelles !

    Et pourtant, tous n’ont pas obéi à la Bonne Nouvelle.
Isaïe demande en effet :
Qui a cru, Seigneur, en nous entendant parler ?
    Or la foi naît de ce que l’on entend ;
et ce que l’on entend, c’est la parole du Christ.
    Alors, je pose la question :
n’aurait-on pas entendu ?
Mais si, bien sûr !
Un psaume le dit :
Sur toute la terre se répand leur message
et leurs paroles, jusqu’aux limites du monde.

    – Parole du Seigneur.


Psaume 18 (19), 2-3, 4-5ab)

Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l'ouvrage de ses mains.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.

Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s'entende ;
mais sur toute la terre en paraît le message
et la nouvelle, aux limites du monde.


Évangile (Mt 4, 18-22)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

 

En ce temps-là,
    comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée,
il vit deux frères,
Simon, appelé Pierre,
et son frère André,
qui jetaient leurs filets dans la mer ;
car c’étaient des pêcheurs.
    Jésus leur dit :
« Venez à ma suite,
et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
    Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

De là, il avança et il vit deux autres frères,
Jacques, fils de Zébédée,
et son frère Jean,
qui étaient dans la barque avec leur père,
en train de réparer leurs filets.
Il les appela.
    Aussitôt, laissant leur barque et leur père,
ils le suivirent.

    – Acclamons la Parole de Dieu.

 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


 

 

«Je vous ferai pêcheurs d'hommes»

 

Aujourd'hui, c'est la fête de saint André, apôtre, célébrée solennellement par les chrétiens d'Orient. André fut l'un des deux premiers jeunes hommes qui firent la connaissance de Jésus sur les berges du Jourdain et qui eurent une longue conversation avec Lui. Il alla tout de suite chercher son frère Pierre, en lui disant «Nous avons trouvé le Messie» et il l'emmena à Jésus (Jn 2,41). Peu de temps après, Jésus appela ces deux frères pêcheurs devenus ses amis, comme nous le lisons dans l'Évangile du jour: «Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes» (Mt 4,19). Dans le même village, il y avait aussi une autre paire de frères, Jacques et Jean, compagnons et amis des premiers, pêcheurs comme eux. Jésus les appela aussi à sa suite. Il est merveilleux de voir qu'ils laissèrent tout et le suivirent “aussitôt”, mot repris dans les deux cas. L'on ne doit pas dire à Jésus: “après”, “plus tard”, “maintenant j'ai trop de travail”…

 


À chacun d'entre nous aussi —à tous les chrétiens— Jésus demande chaque jour de mettre à son service tout ce que nous sommes et tout ce que nous possédons —tout quitter, ne rien avoir en propre—, pour que, vivant avec Lui nos tâches professionnelles et domestiques, nous soyons des "pêcheurs d'hommes". Et que veut dire “pêcheurs d'hommes”? Une jolie réponse nous vient d'un commentaire de saint Jean Chrysostome. Ce père et docteur de l'Église observe qu'André ne savait pas bien expliquer à son frère Pierre qui était Jésus, et c'est pourquoi il «l'emmena à la source même de la lumière», Jésus. “Pêcher des hommes” signifie aider ceux qui nous entourent, dans la famille, dans le travail, à trouver le Christ, unique lumière pour notre chemin.

Prof. Dr. Mgr. Lluís CLAVELL     (Roma, Italie)

 

http://evangeli.net/evangile


 


 

Prière

« Sur toute la terre que se répandent ton message et tes paroles, jusqu’aux limites du monde ! » (Ps 18)

Demande

« Venez à ma suite (…) » Seigneur, comme à cet ordre si simple en apparence, il est difficile d’obéir… Tu sais notre amour pour toi et pourtant combien de fois voulons-nous te devancer, aller plus vite que toi, ne pas suivre ton temps ? Combien de fois souhaitons-nous n’en faire qu’à notre tête et suivre notre route ? Seigneur, tu sais le chemin, mais tu connais aussi le cœur de l’homme et notre faiblesse. Attire-nous à toi et que jamais nous ne puissions être séparés de toi !

Réflexions

1. « Il vit deux frères (…) et il vit deux autres frères (…) »

Jésus appelle deux fois deux frères comme s’il voulait montrer que la charité fraternelle doit être non seulement présente mais première dans l’envoi en mission, qu’elle est enclose dans tout appel, que la mission ne se réalise qu’au cœur de la charité fraternelle.

2. « Aussitôt laissant leurs filets (...), aussitôt laissant leur barque et leur père (…) »

Les disciples sont les premiers à nous montrer un renoncement total à tous les biens de la terre par amour pour Jésus. Ils abandonnent leur travail, oubliant tout ce qui leur permet de vivre : ils s’en remettent à Dieu, réalisant l’appel fait aussi au jeune homme riche. Bien plus encore, ils laissent leur père, signe qu’ils sont appelés à vivre à leur tour la paternité, une paternité spirituelle, qui leur sera donnée par surcroît comme à tous ceux qui cherchent le Royaume des cieux.

3. « Pêcheurs d’hommes ».

La mer représente le péril de mort et le péché dans le symbolisme biblique. S’il s’agit d’être pêcheurs d’hommes, c’est pour les sortir de la mer, les arracher au péché, au mal et à la mort et les amener vers la vraie vie, vers le salut qu’est la vie en Jésus et avec Jésus.

Dialogue avec le Christ

Notre vocation à nous n’est peut-être pas d’être pêcheurs d’hommes, comme les disciples, mais elle est certainement d’être sortis de la mer pour vivre de la vraie vie : « Je veux que tu vives » nous dit Jésus. Aide-moi, Seigneur, à chercher cette vraie vie qu’est l’amitié avec toi, qui se construit par les sacrements, la prière et l’enseignement de l’Église.

Résolution

Pour me laisser enseigner par l’Église, je choisirai aujourd’hui un texte du magistère de l’Église et le lirai.

Patricia Freisz, membre de Regnum Christi

http://www.regnumchristi.fr


 


 

 

"Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs."

En fêtant saint André, le frère de Simon Pierre, nous sommes remis devant notre appel : "Venez." Jésus commence sa prédication par un appel. Il prend l’initiative, c’est lui qui appelle deux hommes « à sa suite. » Le oui de ces hommes implique un changement de vie radical, ils deviendront ‘pêcheur d’hommes,’ dans un don de soi total. Aussitôt ! Ils répondent immédiatement à l’exigence radicale de Jésus, ils quittent tout. Nous assistons ainsi à une naissance de l’Eglise. Alors que ces hommes étaient en plein travail, Jésus les appelle au cœur de leur vie quotidienne. C’est pour eux une révolution qui change la face de leur vie. Un chemin nouveau s’ouvre pour toujours devant eux. Deux pêcheurs qui faisaient leur travail de tous les jours sont appelés à construire le Royaume de Dieu. Nous acceptons, nous aussi, de vivre cette aventure avec le courage d’une réponse inconditionnelle. Nous remettons notre désir dans le désir de Dieu, habités par le désir de faire sa volonté. Le désir de Dieu est amour pour nos lieux de vie. Dans l’humilité, nous contemplons le chemin de Dieu en nous, en chaque communauté. C’est la reconnaissance de l’autre pour un plus grand amour, là, nous réalisons l’œuvre de Dieu,

"Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent." André est avec Jean le Baptiste dans l’Evangile de Jean, quand Jésus passe il entend Jean le Baptiste dire qu’il est l’Agneau de Dieu. Il demande ou le Maître demeure « Venez et voyez, » dit Jésus. Sans hésiter et avec beaucoup de simplicité il se met à suivre Jésus. Sans attendre, il gagne son frère Simon pour Jésus. Jean raconte comment André invite son frère Simon pour le rapprocher de Jésus, il lui dit : "Nous avons trouvé le Messie," et il l’amène à lui. Il est le premier à confesser Jésus comme Messie. C’est Simon qui deviendra le premier Pape de l’histoire de l’Eglise. Nous sommes témoins de la hâte des apôtres. "Aussitôt, laissant leurs filets, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent." Dès que nous avons entendu l’appel qui vient de Dieu, nous voulons l’accueillir. Notre fidélité donne du sens à tout ce que nous faisons. Nous achevons en Dieu le mystère de la création. Dans notre foi nous recevons le monde en transformation, en marche vers Dieu. Là, nous trouvons la finalité et les raisons de notre nouveau travail. C’est ainsi que nous bâtissons la civilisation de l’amour.

"De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela." Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent. Nous avons entendu nous aussi la voix de Jésus, et nous voulons le suivre pour demeurer dans le désir de Dieu. Nous savons que travailler à l’unité de nos familles, de nos foyers, de nos communautés, nous oblige à chaque instant de " tout laisser" pour suivre Jésus. André est toujours nommé en relation avec son frère Pierre. Nous voulons, dans cette fraternité nouvelle, prier pour la réalisation de l’unité des Églises « Orthodoxes » et « Catholique. » Que ces Églises-sœurs réalisent la volonté de Dieu qui est l’unité de l’Église. Ainsi l’Eglise du Christ vivra de ces "deux poumons," elle pourra s’élargir avec toutes les églises "autres." C’est  la victoire de l’amour dans toutes les dimensions de notre vie. André emmène à Jésus les Grecs qui veulent rencontrer le Messie. Comme lui, nous avons une mission à accomplir, nous sommes les premiers appelés à la nouvelle évangélisation. Toutes les occasions nous sont données pour faire connaître Jésus autour de nous. Les apôtres ont tout quitté pour suivre Jésus. Il ont donné leur vie pour l’annonce de l’Evangile.

 

Nous demandons en cette fête de saint André, la grâce de l’unité pour l’Eglise.

 

Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org


 


 

 

 

 

« Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent »

De même que l'œil sain et pur reçoit le rayon lumineux qui lui est envoyé, ainsi l'œil de la foi, avec la pupille de la simplicité, reconnaît la voix de Dieu aussitôt que l'homme l'entend. La lumière émanant de sa parole se lève en lui, il se lance joyeusement au-devant d'elle et il la reçoit, comme l'a dit notre Seigneur dans son Évangile : « Mes brebis entendent ma voix et elles me suivent » (Jn 10,27)...


      C'est avec cette pureté et cette simplicité que les apôtres ont suivi la parole du Christ. Le monde n'a pas pu les empêcher, ni les habitudes humaines les retenir, ni aucun des biens qui passent pour être quelque chose dans le monde les entraver. Ces âmes avaient senti Dieu et vivaient de la foi, et chez de telles âmes, rien dans le monde ne peut l'emporter sur la parole de Dieu. Celle-ci est faible dans les âmes mortes ; c'est parce que l'âme est morte que, de puissante, la Parole devient faible et que l'enseignement de Dieu, de valide, devient sans force chez elles. Car toute l'activité de l'homme se porte là où il vit ; celui qui vit pour le monde met au service du monde ses pensées et ses sens, tandis que celui qui vit pour Dieu se tourne vers ses commandements puissants dans toutes ses actions.


      Tous ceux qui ont été appelés ont obéi sur-le-champ à la voix qui les appelait lorsque le poids de l'amour des choses terrestres n'était pas suspendu à leur âme. Car les liens du monde sont un poids pour l'intelligence et les pensées, et ceux qui en sont liés et entravés entendent difficilement la voix de Dieu qui les appelle. Mais les apôtres et, avant eux, les justes et les pères n'étaient pas ainsi ; ils ont obéi comme des vivants, et ils sont sortis légers, parce que rien du monde ne les liait de son poids. Rien ne peut lier et entraver l'âme qui sent Dieu ; elle est ouverte et prête, en sorte que la lumière de la voix divine la trouve en état de la recevoir chaque fois qu'elle vient.

Philoxène de Mabboug (?-v. 523) évêque en Syrie

Homélie 4, 77s (trad. SC 44, p. 95 ; rev. Brésard, Année C, p. 256)

 

       http://levangileauquotidien.org

 


 


 


 


 


Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.

Homélie ou Méditation du jour

1. Père Philippe

http://www.meinau-catholiques.org

2. Abbé A

http://evangeli.net/evangile

3. Frère F.

http://www.regnumchristi.fr

4. Père Gilbert Adam

http://www.pere-gilbert-adam.org

5. Pape P.

http://levangileauquotidien.org


   

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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