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20 avril 2019

Méditations du Samedi saint 20 Avril 2019

Le Samedi saint, l'Eglise demeure auprès du tombeau dans le silence

Extraits de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris-France, 1980-2017. Tous droits réservés.


Homélie ou Méditation du Samedi saint

 

A l’occasion de l’ostension du Saint Suaire (du 10 avril au 23 mai 2010), le pape Benoît XVI s’est rendu à la cathédrale de Turin pour y vénérer la relique dimanche 2 mai. Il a lu à cette occasion une méditation intitulée « Le mystère du Samedi Saint ».
 
Chers amis,

C’est pour moi un moment très attendu. En diverses autres occasions, je me suis trouvé face au Saint-Suaire, mais cette fois, je vis ce pèlerinage et cette halte avec une intensité particulière: sans doute parce que les années qui passent me rendent encore plus sensible au message de cet extraordinaire Icône; sans doute, et je dirais surtout, parce que je suis ici en tant que Successeur de Pierre, et que je porte dans mon cœur toute l’Eglise, et même toute l’humanité. Je rends grâce à Dieu pour le don de ce pèlerinage et également pour l’occasion de partager avec vous une brève méditation qui m’a été suggérée par le sous-titre de cette Ostension solennelle: « Le mystère du Samedi Saint ».

On peut dire que le Saint-Suaire est l’Icône de ce mystère, l’Icône du Samedi Saint. En effet, il s’agit d’un linceul qui a enveloppé la dépouille d’un homme crucifié correspondant en tout point à ce que les Evangiles nous rapportent de Jésus, qui, crucifié vers midi, expira vers trois heures de l’après-midi. Le soir venu, comme c’était la Parascève, c’est-à-dire la veille du sabbat solennel de Pâques, Joseph d’Arimathie, un riche et influent membre du Sanhédrin, demanda courageusement à Ponce Pilate de pouvoir enterrer Jésus dans son tombeau neuf, qu’il avait fait creuser dans le roc à peu de distance du Golgotha. Ayant obtenu l’autorisation, il acheta un linceul et, ayant descendu le corps de Jésus de la croix, l’enveloppa dans ce linceul et le déposa dans le tombeau (cf. Mc 15, 42-46). C’est ce que rapporte l’Evangile de saint Marc, et les autres évangélistes concordent avec lui. A partir de ce moment, Jésus demeura dans le sépulcre jusqu’à l’aube du jour après le sabbat, et le Saint-Suaire de Turin nous offre l’image de ce qu’était son corps étendu dans le tombeau au cours de cette période, qui fut chronologiquement brève (environ un jour et demi), mais qui fut immense, infinie dans sa valeur et sa signification.

Le Samedi Saint est le jour où Dieu est caché, comme on le lit dans une ancienne Homélie: « Que se passe-t-il? Aujourd’hui, un grand silence enveloppe la terre. Un grand silence et un grand calme. Un grand silence parce que le Roi dort… Dieu s’est endormi dans la chair, et il réveille ceux qui étaient dans les enfers » (Homélie pour le Samedi Saint, PG 43, 439). Dans le Credo, nous professons que Jésus Christ « a été crucifié sous Ponce Pilate, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers. Le troisième jour est ressuscité des morts ».

Chers frères et sœurs, à notre époque, en particulier après avoir traversé le siècle dernier, l’humanité est devenue particulièrement sensible au mystère du Samedi Saint. Dieu caché fait partie de la spiritualité de l’homme contemporain, de façon existentielle, presque inconsciente, comme un vide dans le cœur qui s’est élargi toujours plus. Vers la fin du xix siècle, Nietzsche écrivait: « Dieu est mort! Et c’est nous qui l’avons tué! ». Cette célèbre expression est, si nous regardons bien, prise presque à la lettre par la tradition chrétienne, nous la répétons souvent dans la Via Crucis, peut-être sans nous rendre pleinement compte de ce que nous disons. Après les deux guerres mondiales, les lager et les goulag, Hiroshima et Nagasaki, notre époque est devenue dans une mesure toujours plus grande un Samedi Saint: l’obscurité de ce jour interpelle tous ceux qui s’interrogent sur la vie, et de façon particulière nous interpelle, nous croyants. Nous aussi nous avons affaire avec cette obscurité.

Et toutefois, la mort du Fils de Dieu, de Jésus de Nazareth a un aspect opposé, totalement positif, source de réconfort et d’espérance. Et cela me fait penser au fait que le Saint-Suaire se présente comme un document « photographique », doté d’un « positif » et d’un « négatif ». Et en effet, c’est précisément le cas: le mystère le plus obscur de la foi est dans le même temps le signe le plus lumineux d’une espérance qui ne connaît pas de limite. Le Samedi Saint est une « terre qui n’appartient à personne » entre la mort et la résurrection, mais dans cette « terre qui n’appartient à personne » est entré l’Un, l’Unique qui l’a traversée avec les signes de sa Passion pour l’homme: « Passio Christi. Passio hominis ». Et le Saint-Suaire nous parle exactement de ce moment, il témoigne précisément de l’intervalle unique et qu’on ne peut répéter dans l’histoire de l’humanité et de l’univers, dans lequel Dieu, dans Jésus Christ, a partagé non seulement notre mort, mais également le fait que nous demeurions dans la mort. La solidarité la plus radicale.

Dans ce « temps-au-delà-du temps », Jésus Christ « est descendu aux enfers ». Que signifie cette expression? Elle signifie que Dieu, s’étant fait homme, est arrivé au point d’entrer dans la solitude extrême et absolue de l’homme, où n’arrive aucun rayon d’amour, où règne l’abandon total sans aucune parole de réconfort: « les enfers ». Jésus Christ, demeurant dans la mort, a franchi la porte de cette ultime solitude pour nous guider également à la franchir avec Lui. Nous avons tous parfois ressenti une terrible sensation d’abandon, et ce qui nous fait le plus peur dans la mort, est précisément cela, comme des enfants, nous avons peur de rester seuls dans l’obscurité, et seule la présence d’une personne qui nous aime peut nous rassurer. Voilà, c’est précisément ce qui est arrivé le jour du Samedi Saint: dans le royaume de la mort a retenti la voix de Dieu. L’impensable a eu lieu: c’est-à-dire que l’Amour a pénétré « dans les enfers »: dans l’obscurité extrême de la solitude humaine la plus absolue également, nous pouvons écouter une voix qui nous appelle et trouver une main qui nous prend et nous conduit au dehors. L’être humain vit pour le fait qu’il est aimé et qu’il peut aimer; et si dans l’espace de la mort également, a pénétré l’amour, alors là aussi est arrivée la vie. A l’heure de la solitude extrême, nous ne serons jamais seuls: « Passio Christi. Passio hominis ».

Tel est le mystère du Samedi Saint! Précisément de là, de l’obscurité de la mort du Fils de Dieu est apparue la lumière d’une espérance nouvelle: la lumière de la Résurrection. Et bien, il me semble qu’en regardant ce saint linceul avec les yeux de la foi, on perçoit quelque chose de cette lumière. En effet, le Saint-Suaire a été immergé dans cette obscurité profonde, mais il est dans le même temps lumineux; et je pense que si des milliers et des milliers de personnes viennent le vénérer, sans compter celles qui le contemplent à travers les images – c’est parce qu’en lui, elles ne voient pas seulement l’obscurité, mais également la lumière; pas tant l’échec de la vie et de l’amour, mais plutôt la victoire, la victoire de la vie sur la mort, de l’amour sur la haine; elles voient bien la mort de Jésus, mais elles entrevoient sa Résurrection; au sein de la mort bat à présent la vie, car l’amour y habite. Tel est le pouvoir du Saint-Suaire: du visage de cet « Homme des douleurs », qui porte sur lui la passion de l’homme de tout temps et de tout lieu, nos passions, nos souffrances, nos difficultés, nos péchés également – « Passio Christi. Passio hominis » – de ce visage émane une majesté solennelle, une grandeur paradoxale. Ce visage, ces mains et ces pieds, ce côté, tout ce corps parle, il est lui-même une parole que nous pouvons écouter dans le silence. Que nous dit le Saint-Suaire? Il parle avec le sang, et le sang est la vie! Le Saint-Suaire est une Icône écrite avec le sang; le sang d’un homme flagellé, couronné d’épines, crucifié et transpercé au côté droit. L’image imprimée sur le Saint-Suaire est celle d’un mort, mais le sang parle de sa vie. Chaque trace de sang parle d’amour et de vie. En particulier cette tâche abondante à proximité du flanc, faite de sang et d’eau ayant coulé avec abondance par une large blessure procurée par un coup de lance romaine, ce sang et cette eau parlent de vie. C’est comme une source qui murmure dans le silence, et nous, nous pouvons l’entendre, nous pouvons l’écouter, dans le silence du Samedi Saint.

Chers amis, rendons toujours gloire au Seigneur pour son amour fidèle et miséricordieux. En partant de ce lieu saint, portons dans les yeux l’image du Saint-Suaire, portons dans le cœur cette parole d’amour, et louons Dieu avec une vie pleine de foi, d’espérance et de charité. Merci.


 


Aujourd'hui il n'y a pas d'Evangile proprement dit à méditer, ou à vrai dire, nous devrions méditer tout l'Evangile (avec un grand “E”) (la Bonne Nouvelle), parce que tout l'Evangile culmine dans ce que nous nous rappelons aujourd'hui: Jésus se donne à la Mort afin de ressusciter et à travers la résurrection nous donner une Vie Nouvelle.

Aujourd'hui, l'Eglise reste à côté du tombeau du Seigneur, méditant sa Passion et sa Mort. Nous ne célébrons l'Eucharistie qu'une fois la journée finie, demain, journée qui commence par la Veillée solennelle de la Résurrection. Aujourd'hui, c'est la journée du silence, de la douleur, de la tristesse, de la réflexion et de l'attente. Aujourd'hui la Sainte Réserve n'est pas présente au Tabernacle. La Croix est la seule présence: souvenir et signe de son “Amour à l'extrême”, et laquelle nous adorons avec ferveur.

Aujourd'hui nous accompagnons Marie, la Mère. Il faut que nous l'accompagnions pour être capables de comprendre le vrai sens du sépulcre que nous veillons. Elle, qui avec tendresse et amour gardait dans son cœur de Mère les mystères qu'Elle n'arrivait pas encore à comprendre sur ce Fils qui était le Sauveur des hommes, est triste et elle souffre: «Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu» (Jn 1,11). C'est aussi la tristesse d'une autre Mère: l'Eglise, qui souffre par le refus des hommes et des femmes qui n'accueillent pas Celui qui est pour eux la Lumière et la Vie.

Aujourd'hui, en priant avec ces deux Mères, le disciple du Christ médite et répète l'antienne de Laudes: «Il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix. C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms» (Ph 2,8-9).

Ce jour le chrétien fidèle écoute l'homélie Eveille-toi, ô toi qui dors du Samedi Saint, qu'on lit dans l'Office de la lecture: «Aujourd'hui, grand silence sur la terre; grand silence et ensuite solitude parce que le Roi sommeille. La terre a tremblé et elle s'est apaisée, parce que Dieu s'est endormi dans la chair et il a éveillé ceux qui dorment depuis les origines. Dieu est mort dans la chair et le séjour des morts s'est mis à trembler».

Préparons-nous avec Notre Dame de la Solitude à vivre la splendeur de la Résurrection afin de célébrer et proclamer, à la fin de cette triste journée, ensemble avec l'autre mère, la Sainte Eglise: Il est ressuscité, comme Il l'avait dit" (cf Mt 28,6)

+ Abbé Joan BUSQUETS i Masana (Sabadell, Barcelona, Espagne)

http://evangeli.net/evangile


Le silence de Samedi Saint
Prière d’introduction

C’est le Samedi Saint. Seigneur, ton corps a été placé dans le tombeau. Seigneur, aide-moi pendant cette méditation à me préparer à la Résurrection. Je viens chez toi dans la prière, dans une attente silencieuse et patiente de la nouvelle aube de Pâques, sachant que ce qui semble être la fin est en fait le début d’une ère nouvelle. Seigneur, viens chez moi dans cette prière ; aide-moi à saisir l’importance de ta mort et de ta résurrection.

Pétition Seigneur, aide-moi à comprendre d’une manière plus profonde la gloire de ta résurrection.

1. Le silence. L’agitation de l’arrestation, le procès et la crucifixion de Jésus sont passés. Le Sabbat naît silencieux et serein. Le ciel est calme. Beaucoup de choses se sont produites ces deux derniers jours. Aujourd’hui est un jour d’attente tranquille, de méditation, un jour pour se rendre en un endroit isolé et contempler la perte d’un ami et d’un maître. La vie ne sera plus jamais la même. Samedi Saint est un jour pour assimiler, faire nôtre tout ce qui s’est passé. C’est un jour de douleur et d’espoir. Ne laissons pas le Samedi Saint se dérouler comme n’importe quel autre jour, juste comme un jour entre deux. En ce jour, enveloppons-nous d’un silence de recueillement.

2. Avant la Résurrection Pour les disciples, tout est fini. Jésus est mort. Ils n’entendront plus sa voix familière et n’écouteront plus sa prédication puissante. Ils ne le verront plus faire de miracle ou guérir un malade. Pour eux, il n’y avait pas l’espoir de la résurrection telle que nous le comprenons de ce côté-ci de l’histoire. Pour eux il y avait la passion et la mort et toute l’histoire se terminait là. Les femmes sont allées au tombeau pour embaumer le corps d’un homme mort. Pour elles, il n’y avait aucun espoir qu’il serait vivant. Elles n’ avaient même pas la notion la plus vague qu’il pourrait être vivant.

3. Rappelons-nous les paroles du Christ. Maintenant, les pièces du puzzle se rassemblent. Jésus avait tout expliqué avant sa mort. Il savait ce qu’il devait souffrir et il savait qu’il se relèverait. Pourquoi les disciples étaient-ils si lents à comprendre ? Jésus leur a parlé simplement, pourtant leurs esprits n’étaient pas prêts à comprendre. C’est seulement rétrospectivement qu’ils comprennent clairement et distinctement ce que Jésus leur avait dit. Rappelons-nous les paroles du Christ. Est-ce que mon esprit est fermé comme l’esprit des disciples ? Est-ce que je pense comprendre qui est le Christ et ce qu’il enseigne mais en réalité tout cela me passe t’il au-dessus de la tête ? Mettons-nous à l’écoute des évangiles afin de comprendre la signification profonde de ses paroles.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, j’attendrai tranquillement ce Samedi Saint contemplant toutes les choses que tu as dites et enseignées. Je m’émerveillerai des mystères que nous célébrons ces jours-ci. Tu m’as donné la grâce pour vivre de ce côté de la Résurrection et ainsi je sais que le silence du Samedi Saint n’est pas un silence de désespoir mais plutôt un silence de grande espérance prête à éclater dans la joie de Pâques. Je me rends au tombeau avec les saintes femmes, non pas pour voir le corps d’un homme mort mais pour entendre les paroles des anges, " Il n’est pas ici, il est ressuscité".

Résolution J’essayerai de rester le plus possible en silence pendant la journée afin de me préparer intérieurement pour la célébration de Pâques.

https://viechretienne.catholique.org/meditation
http://www.regnumchristi.fr

 


 

Accepter une solitude humaine totale pour s’unir à Marie.

Entre la mort et la résurrection de son Fils, elle est la seule à garder la foi, l’espérance et la charité.

La réponse de l’humanité au sacrifice du Christ est concentrée en elle seule.

De même, dans ces temps qui nous séparent de la résurrection finale, en elle seule nous trouvons toutes les vertus pour espérer, croire et aimer et voir du fond de notre vallée de larmes le triomphe du Christ.

« Marie sera toujours avec Jésus… jusqu’au sépulcre, où celle qui est la vie ne peut entrer, ne cherchant point le Vivant parmi les morts.

Car il est vivant en son Cœur ; et l’esprit de Jésus, séparé de son corps, repose dans l’esprit et le Cœur de Marie, tandis que son corps repose dans le tombeau. »

(Pierre de Bérulle)


 

 

Samedi saint
À première vue, parmi tous les jours de la semaine sainte et tous les événements qui sont survenus à Jésus et à son entourage, Il semble que le samedi saint soit le jour où il ne se passe rien. Rien de rien! Et pourtant, ce « vide » du samedi saint est vécu un jour ou l’autre et de diverses façons par tous les hommes et les femmes, croyants ou non.

En effet, tout homme un jour ou l’autre, fait l’expérience du désarroi qui fait suite à un événement qui bouleverse la vie : un accident, l'annonce d'une maladie grave, la mort d'un être aimé, une catastrophe ou la guerre.

Comme le samedi saint, c’est le jour du silence, du vide, de la stupeur, de l’absence de tout repère. C’est le jour où, après avoir été assommé, choqué, écrasé, on accuse le coup. Stupéfaction; tous ce que l'on faisait, tout ce que l'on croyait, tous ce que l'on espérait est remis en cause.

Les sécurités ont sauté. C'est le jour où l'on touche ses limites sa fragilité sa vulnérabilité
C'est le jour du désespoir où l'horizon est bouché te l’on ne voit plus d’avenir C’est bien sur le jour et le temps du deuil.

C'est le jour ou la vie s’arrête, le jour où l'on est perdu, déboussolé, paralysé, anéanti, comme les disciples sur le chemin d’Emmaüs Pour le croyant c'est le jour où, dans sa détresse, il crie vers Dieu: prends pitié de moi, Seigneur! Viens à mon aide!

Mais Dieu se tait : le samedi saint, c’est le jour du silence de Dieu; c'est ce qu'expriment, à leur façon, les cloches qui ne sonnent plus aux clochers des églises Dieu ne répond pas et on ne peut que crier: « mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?

Le chrétien, lui, a commémoré toute la semaine la passion de Jésus Jésus lui-même n’a-t- il pas connu, de son vivant parmi nous, l'échec de sa mission! mais oui: les disciples n'ont rien compris, ils l’ont abandonné et Pierre l’a renié.

Jésus a été abusivement condamné, battu, outragé, humilié, avant de subir une mort affreuse et infamante. Mais pour le chrétien, le samedi saint est aussi le jour de l’attente, de la persévérance et de l'espérance en dépit de tout, de la confiance qui fais dire : »tu es mon Dieu; je n'ai pas d'autre bonheur que toi. »

C'est le jour de l’attente; c'est la nuit du guetteur. Et, au milieu de la nuit, soudain un cri se fait entendre « voici l’époux qui vient; allons à sa rencontre »

Cette rencontre est celle de Jésus ressuscité, le Christ, Fils de Dieu, Dieu lui-même. Il est le vivant depuis toujours et pour toujours; vivant par sa parole par son eucharistie; vivant au milieu de nous, en nous.

Le samedi saint nous apprend à être attentifs « comme le veilleur attend l’aurore », car Dieu est discret, sa présence demande à être reconnue.

 

 

Bernard Paillot

http://www.totus-tuus.fr

 

 

 

 


 


 


     

 

 

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  • La Chorale Saint François d'Assise (CSFA-Chorale) est Catholique. Elle a été créé à Liège-Belgique en 2015 par et pour les Burundais et amis des Burundais. Son objectif principal est d'animer des messes catholiques avec ferveur et dévotion.
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